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WOFPP

Women`s Organization for Political Prisoners (WOFPP)

P.O. Box 31811, Tel Aviv
Tel.: +972-3-5227124
E-mail: trn1@zahav.net.il 

www.wofpp.org 

Bulletin août 2007

Il y a, à présent, environ 115 prisonnières politiques incarcérées en Israël: Environ 105 dans la Prison de Hasharon (Tel Mond), le reste dans la Prison de Névé Tirza (Ramle) et dans d'autres centres de détention.

Prison de Hasharon (Tel Mond)

Les conditions dans les cellules

L'avocate de WOFPP, Taghreed Jahshan, a pris des déclarations sous serment des prisonnières politiques concernant leurs souffrances causées par les fenêtres couvertes par des plaques de métal. Les prisonnières ont confirmé que l'air manque dans les cellules, il n'y a pas de lumière du jour, la chaleur est insupportable en été et l'humidité en hiver. WOFPP et ACRI (l'Association pour le Droit des Citoyens en Israël) ont envoyé une lettre aux autorités de la prison demandant d'enlever les couvertures permanentes des fenêtres. Si leur requête est refusée, WOFPP et ACRI soumettront un appel de ce refus.

Il y a d'innombrables cafards et insectes dans les cellules. Les prisonnières ont reçu des bombes d'insecticide mais ceci n'a aucun effet.

De la prison au tribunal

Les prisonnières qui sont emmenées par les autorités de la prison au tribunal ont à passer une journée difficile. Souvent elles doivent rester de longues heures sans manger ou boire et sans la possibilité d'aller aux toilettes. Elles sont souvent détenues dans des cellules dans l'édifice du tribunal, et pendant toutes ces heures – sauf durant la session-même – elles sont enchaînées de façon à leur causer des douleurs et des traces sur la peau.

Etudes

Les autorités de la prison ont empêché quatre prisonnières de participer aux examens du baccalauréat ((Tawjihi) sous le prétexte de "problèmes de discipline". Les prisonnières en furent informées peu avant les examens et n'ont donc pas pu réagir. Cette année – contrairement aux années passées – les autorités de la prison ont empêché toutes les prisonnières de faire les examens du bac dans les sciences naturelles.

Correspondance

Pendant les semaines récentes les prisonnières n'ont pas pu envoyer des lettres à l'étranger, parce qu'il  n'y avait pas de timbres à la cantine. Elles ne reçoivent que rarement des lettres de l'étranger ou de leurs familles.

Mères et bébés

Le 3 août, après de nombreuses requêtes, les autorités de la prison ont de nouveau permis que Samar Sbih avec son fils Baraa et Khaula Zitawi avec sa fille Ghada sortent à la cour en dehors des heures régulières de la récréation.

Nouvelles prisonnières

Nadaa elJayusi, de elBireh, district  de Ramallah, âgée de 42 ans, mère de neuf enfants. Elle est la directrice d'une association d'assistance sociale à elBireh. Durant 35 jours elle fut soumise à des interrogatoires rigides à Mosqobia (Russian Compound). Pendant les interrogatoires ses mains et jambes étaient enchaînées à la chaise. Les interrogateurs l'ont menacée, disant qu'elle allait avoir une "surprise", lui donnant à comprendre qu'ils allaient arrêter sa fille la plus âgée qui a 17 ans.  Pendant une part de la phase des interrogatoires elle n'était pas autorisée à voir un avocat. Un représentant du Comité de la Croix Rouge Internationale l'a visitée quatre fois. 

Muna Ka'adan: Après avoir été amenée à la Prison de Hasharon, elle fut transférée à un centre de détention inconnu pour les interrogatoires. Elle avait été emprisonnée auparavant, mise en liberté il y a  à peu près un an

Manar Jabarin, étudiante de droit, de Um elFahem.

Mises en liberté

Hkatem Yasin, de 'Ashira elQabaliya, arrêtée le 19 mars 2007, mise en liberté le 5 août 2007

Amneh Abu Mandil, une mineure, du Camp de Réfugiés de Meghazi dans la Bande de Gaza, arrêtée le 6 août 2007 et mise en liberte le 16 août. 

Six femmes étaient parmi les 256 prisonniers palestiniens mis en liberté par les autorités israéliennes le 20 juillet 2007. Tous les prisonniers libérés avaient purgé plus que deux tiers de leur terme, et la plupart des prisonniers libérés étaient un mois avant la fin de leur terme de prison. 

Nasreen Abu Zina, de Tulkarm, arrêtée le 12 février 2002, condamnée à cinq ans et neuf mois,  mise en liberté un mois avant la fin de son terme.

Rauya elShakh, du Canp de Réfugiés de Tulkarm, arrêtée le 15 octobre 2003, condamnée à quatre ans, mise en liberté un mois avant la fin de son terme.. 

Maysun Abu 'Aysha, de Hébron, arrêtée le 14 avril 2004, condamnée à trois ans et six mois, mise en liberté un mois avant la fin de son terme.

Faten Darghma, du district de Ramallah, arrêtée le 15 avril 2004, condamnée à cinq ans et six mois, mise en liberté deux ans avant la fin de son terme.

Reham Abu 'Ayash, de Bet Umar, district de Hébron, arrêtée le 12 octobre 2005, condamnée à un ans et onze mois,  mise en liberté un mois avant la fin de son terme.

'Aysha Ghanimat, de Hébron, arrêtée le 13 octobre 2006, condamnée à un ans et dix mois,  mise en liberté un mois avant la fin de son terme.

Prison de Névé Tirza (Ramle)

Amneh Muna, âgée de 29 ans, de Jérusalem. Elle est en détention séparée depuis plus de onze mois. Les autorités de la prison lui ont imposé une amende de 300 NIS, affirmant qu'elle avait envoyé une lettre à une prisonnière. Elle est détenue dans une cellule étroite, infestée d'innombrables cafards et insectes .



Source : Susanne Moses


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