Cirepal
«
La nation qui abandonne ses prisonniers ne peut prétendre à la
dignité et à l'honneur »
Secrétaire général du Hizbullah, Sayyid Hassan Nasrullah
Sayyid Hassan Nasrullah
Prisonniers palestiniens et arabes dans les geôles
sionistes :
un dossier qui explosera à la
face de l’occupant
Cirepal
(Centre d’Information sur la Résistance en Palestine)
25/11/07
Depuis
plusieurs mois, la situation des prisonniers palestiniens et
arabes s’est dramatiquement aggravée, profitant de la division
inter-palestinienne et l’attitude plus qu’ambiguë du
gouvernement illégitime de Salam Fayyad, à Ramallah.
Aujourd’hui,
à la fin du mois de novembre 2007, 11.700 prisonniers
palestiniens et arabes croupissent dans les geôles de
l’occupation. C’est le dernier chiffre avancé par le département
des statistiques du ministère palestinien chargé des
prisonniers. Car tout au long des derniers mois, les forces de
l’occupation n’ont cessé d’enlever des Palestiniens, de
toute la Cisjordanie, et notamment des militants du Hamas, du
Jihad et du Front Populaire, et même du Fateh, comme cela s’est
passé dans le camp Balata près de Nablus, récemment, où le
jeune ‘Ammar Fayez Arafat, qui avait été détenu pendant 22
mois, à l’âge de 15 ans, a de nouveau été arrêté, 10 mois
seulement après sa libération. Il a été enlevé avc 5 autres
Palestiniens du camp de Balata.
Utilisation
abjecte des prisonniers à des fins de relations publiques
Au niveau des
arrestations, les derniers mois furent un véritable cauchemar
pour la population, où les soldats de l’occupation patrouillent
et enlèvent, d’après des listes ou au hasard, sans que les
appareils de la sécurité palestinienne ne ripostent. Il semble
bien que les autorités de l’occupation accroissent le rythme
des enlèvements chaque fois qu’ils ont en vue une opération de
relations publiques, en faisant libérer quelques centaines de
prisonniers. Il y a quelques mois, Olmert promettait à l’Autorité
palestinienne de faire libérer quelques centaines de prisonniers,
en signe de « bonne volonté », alors que leur nombre
s’élevait déjà à environ 11.000 prisonniers. Le but d’Olmert,
à l’époque, visait à confirmer l’autorité de Mahmoud Abbas
face au mouvement Hamas, de jouer le « modéré »
contre « l’extrémiste », politique chère à
l’alliance israélo-américaine dans le monde. Un tel « jeu »
immoral, criminel et inhumain fait partie de la logique sioniste,
mais la passivité de l’Autorité de Ramallah, dont la politique
consiste à dire qu’elle n’a rien réclamé, ou que la mesure
israélienne est unilatérale, laisse penser qu’elle pourrait
probablement profiter de l’utilisation des prisonniers dans un
jeu politique sordide pour des enjeux internes.
Pour la conférence
d’Annapolis, les sionistes veulent remercier l’Autorité à
Ramallah pour sa
participation, en déclarant vouloir libérer 431 prisonniers
palestiniens. Selon Abdel Nasser Ferwana, chercheur et chargé du
département des statistiques, la moitié des prisonniers qui ont
été transférés à la prison du Naqab en vue de leur libération
devaient en tout cas être libérés au cours de l’année 2008.
Mais l’humiliation de traiter les prisonniers pour des fins de
relations publiques n’a pas suffi aux autorités de
l’occupation, qui ont une nouvelle fois utilisé les prisonniers
pour faire pression sur l’Autorité palestinienne de Ramallah,
en reportant la date de leur libération, comme s’il
s’agissait de marchandises.
Parmi les
prisonniers dont la libération est prévue, appartenant tous au
mouvement du Fateh, il n’y a aucune des 143 prisonnières, aucun
des 300 prisonniers d’al-Quds ni des 151 prisonniers des
territoires occupés en 48, aucun des 367 anciens prisonniers,
parmi lesquels ceux qui sont détenus avant les accords d’Olso,
au nombre de 186.
Parmi ces
prisonniers, un seul sur les 431 fait partie de ceux qui avaient
été arrêtés avant l’intifada al-Aqsa, soit en 1998, il
devait être libéré en 2010. Tous les autres sont des
Palestiniens arrêtés pendant l’Intifada al-Aqsa. La moitié
devait être libérée courant 2008, soit 242 prisonniers. 62
devaient être libérés en 2009, 36 devaient être libérés en
2010, 20 devaient être libérés en 2011, 24 devaient être libérés
en 2012, 18 devaient être libérés en 2013, 15 devaient être
libérés en 2014, 10 devaient être libérés en 2015 et 4
devaient être libérés en 2016. 40 prisonniers ont été arrêtés
en 2007.
Alors qu’ils
parlent de 431 prisonniers, les dirigeants israéliens ont enlevé
depuis quelques mois, des centaines de Palestiniens dans les
territoires occupés, et le nombre des prisonniers est passé à
11.700 malgré la précédente vague de libération. Ce sont des
otages qu’Israël enlève, tous les soirs, au vu et au su du
monde entier, pour les utiliser en tant que carte de pression sur
l’Autorité palestinienne. Rien qu’au cours du mois
d’octobre, les forces de l’occupation ont enlevé environ 400
Palestiniens.
Répression
accrue
Au cours du
mois de novembre, il faut signaler l’enlèvement de la député
du Hamas en Cisjordanie, Maryam Salih (55 ans), première femme député
à être arrêtée par les forces de l’occupation, dans le
monde. Le fils de la député Salih, Abdel Rahman Mosleh,
journaliste, a déjà été enlevé en septembre dernier.
Un autre député
du Hamas a été enlevé, sheikh Khaled Tafesh, ce qui porte le
nombre de députés enlevés par l’occupation à 46 députés.
Sheikh Tafesh avait été libéré il y a quelques mois et avait
été élu député alors qu’il se trouvait en prison.
Le 12
novembre, les forces de l’occupation enlèvent 19 membres du
Hamas et du Jihad islamique dans la province de Tulkarm.
7 Palestiniens
de Naplouse sont enlevés le 13 novembre dernier. Shadi Abdel Haq
et son fils Fadi font partie des victimes de cette rafle menée à
l’aube.
Dans la nuit
du 19 au 20 novembre, les autorités de l’occupation ont enlevé
20 citoyens dans toute la Cisjordanie.
La nuit du
jeudi à vendredi du 22/23 novembre, les autorités israéliennes
ont enlevé 5 Palestiniens de Cisjordanie, des régions de Jénine
et d’al-Khalil.
A Naplouse, le
22/11, plusieurs maisons ont été investies et Nasr Kharraz,
porte-parole des Brigades martyrs d’al-Aqsa dans la ville a été
enlevé, bien que les autorités sionistes aient préalablement
affirmé qu’il n’était plus sur la liste des personnes
recherchées par les forces de l’occupation.
Le camp d’al-Fari’â
a également été le théâtre d’enlèvements, 8 citoyens ont
été enlevés, dont cinq militants du Hamas, qui avaient été
auparavant arrêtés par les forces de la sécurité
palestinienne.
Deux frères
ont été enlevés de Qabatya, près de Jénine, le 19 novembre
dernier. Amine Nazzal, 34 ans et son frère Allâm, 24 ans, ont été
emmenés en un lieu inconnu.
C’est ce qui
a fait dire à Mustafa Barghouty, parlementaire et dirigeant d’al-Mubadara
(initiative palestinienne), que le nombre de personnes enlevées
au cours du mois de novembre est supérieur à celui qu’Israël
promet de libérer à l’occasion du sommet d’Annapolis.
Dans le camp
de Jénine, la famille du prisonnier Mahmoud Saadi, responsable du
Jihad islamique, arrêté il y a dix mois, est soumise à la
terreur de l’occupation : deux fois de suite au
cours du mois de novembre, la maison familiale ainsi que les
maisons de ses frères Nasir et Sulayman ont été investies et
fouillées de fond en comble, et ses habitants soumis à des
interrogatoires serrés, pour soi-disant rechercher des armes.
Mahmoud Saadi a vu sa détention renouvelée sans qu’aucune
charge ne pèse contre lui.
La famille de
la prisonnière Nada Jayousi a été également visée par la répression.
D’importantes forces armées ont investi sa maison dans le camp
el-‘Ayn, à Naplouse, et son mari, ingénieur, a été arrêté.
Ils ont neuf enfants.
Si la pratique
des enlèvements s’est aggravée dans toute la Cisjordanie, la répression
des prisonniers, qui a suivi leur révolte en octobre dernier, va
croissant. Au cours de la révolte des prisonniers de Ketsiot, 250
prisonniers avaient été gravement blessés, et suite à cette révolte,
profitant de la division politique palestinienne, les autorités
sionistes ont durci leurs méthodes répressives :
Dans les
centres d’interrogatoires, la sauvagerie des instructeurs israéliens
semble incontrôlée : le prisonnier Imad Marwan Hawtari de
Qalqylia a subi un interrogatoire, pendant deux semaines, ayant
conduit à la paralysie de ses mains. Il a été transféré à
l’hôpital Rambam à Haïfa où le médecin lui a annoncé que
son état de paralysie ne durerait pas plus de deux mois….
L’association
Nafha, pour le soutien aux prisonniers, a déclaré que le
prisonnier Ya’qûb Rimâwî a perdu la vue au mois de mars
dernier, et le prisonnier Rajaa Karaki a perdu l’ouïe.
Par ailleurs,
le prisonnier dirigeant du Hamas dans le camp de Jénine, sheikh
Jammal Abul Haygâ’, blessé et prisonnier depuis 5 ans, qui
avait été enlevé par les troupes coloniales, est actuellement
isolé. Les autorités carcérales refusent de le faire soigner et
il est toujours interdit de visites familiales et des avocats. Ses
enfants détenus, Abdel Salam (23 ans) et Asim (21 ans) n’ont même
pas pu le voir.
Le prisonnier
Bahir Sulayman Hawash, de Naplouse, a été soumis à la torture
physique lors de son arrestation et interrogatoire par les forces
militaires de l’occupation. A Petah Tikva, où il subit des
interrogatoires, il a été blessé au ventre et à la main. Les
soldats refusent de le soigner s’il
« n’avoue pas ».
Une délégation
du ministère palestinien a rendu son rapport après avoir mené
une visite aux prisons de Shatta et Hasharon. Elle déclare que
les autorités carcérales sionistes tentent par tous les moyens répressifs
de supprimer tous les acquis du mouvement des prisonniers. Le
prisonnier Sameh Daraghmeh qui est condamné à 16 ans de prison a
témoigné de la dure répression actuelle subie par les
prisonniers, considérant qu’elle est systématique et organisée.
Les heures de récréation ont été réduites, les produits
apportés par les familles sont refusés, la punition collective
est fréquente, les heures de visite entre prisonniers réduites.
Au moment où
la répression des forces de l’occupation sioniste s’accentue
sur la population palestinienne en Cisjordanie, enlevant des
centaines de citoyens et militants, certains appareils de la sécurité
palestinienne participent à cette répression, en arrêtant par
dizaines des membres du Hamas, ainsi que d’autres formations
comme le FPLP, dans le camp al-‘Ayn.
Mais ce qui
est plus grave encore, c’est la collaboration effective entre
certains appareils palestiniens et les forces de l’occupation.
En effet, plusieurs Palestiniens arrêtés par les appareils
palestiniens puis relâchés ont immédiatement été arrêtés
après par les forces de l’occupation, et vice-versa : des
Palestiniens récemment libérés par les forces de l’occupation
ont été arrêtés par les appareils sécuritaires palestiniens.
Il semble même que les interrogatoires menés par les appareils sécuritaires
palestiniens aient été remis aux forces de l’occupation.
Appât du
gain : les prisonniers paient leur incarcération
La direction
de la prison du Naqab a décidé de faire payer aux prisonniers
l’eau et l’électricité consommés. L’avocat du centre d’études
sur le mouvement des prisonniers, Ahmad Shawahne a déclaré que
seul l’appât du gain peut justifier une telle mesure. Les
autorités de l’occupation ont réalisé qu’en enlevant les
Palestiniens, elles se trouvent dans l’obligation de leur
assurer un minimum de survie, ce qui doit leur coûter quand même
cher, à leurs yeux. Elles ont décidé alors de faire payer aux
prisonniers ce minimum vital. Mais il faut dire que ce n’est pas
la première mesure sioniste où le bourreau réclame à la
victime les frais de son acte barbare : le système des
amendes instauré par la direction carcérale sioniste est une
autre façon de faire payer aux prisonniers les frais de leur détention,
les prix exhorbitants des produits des cantines, d’autant plus
que les familles n’ont souvent pas le droit d’apporter des
affaires et des produits aux prisonniers, les soins que les
prisonniers doivent payer aux hôpitaux israéliens, lorsque les
geôliers acceptent de les faire soigner.
L’Etat
sioniste est en train de systématiser les gains qu’il peut
obtenir des prisonniers. Par exemple, une des dernières mesures
consiste à faire payer des amendes (allant jusqu’à 200
dollars) pour les prétextes les plus minimes. A l’heure de la
prière, tout prisonnier se dirigeant vers la qibla doit payer une
amende, celui qui dirige la prière doit payer une amende si le geôlier
le juge nécessaire, à tel point que les prisonniers pensent
qu’une somme quotidienne est fixée par les geôliers qui font
tout ce qu’ils peuvent pour la récupérer tout au long de la
journée.
Détentions
administratives renouvelées
Quatrième
renouvellement de 6 mois de la détention administrative du
dirigeant du Jihad islamique, Muhammad Fares Bashir Jaradat, 35
ans qui est détenu à Meggiddo. De Sila al-Harthiye, dans la
province de Jénine, Muhammad Jaradat a passé 26 mois en prison.
Au moment où il devait être libéré, les autorités de
l’occupation ont transformé sa détention en détention
administrative, renouvelable tous les six mois. Il est marié et père
de quatre enfants. Son état de santé s’est détérioré depuis
qu’il a été arrêté.
Le tribunal
militaire israélien a renouvelé la détention du maire de la
ville d’al-Bireh, sheikh Jamal Tawîl. Agé de 44 ans, père de
quatre enfants, il avait fait partie des déplacés à Merj el
Zouhour, au Liban, en 1992 (environ 440 dirigeants du Hamas et du
Jihad islamique) et avait été plusieurs fois arrêté depuis
2002 par les autorités de l’occupation.
Le professeur
de physique, Issam Rashid al-Achkar, a été emmené d’urgence
à l’hôpital de la prison de Ramleh après la détérioration
de son état de santé. Agé de 50 ans, il avait été arrêté au
mois de mars dernier 2007. Il est professeur à l’université
d’al-Najah, à Naplouse et mis en détention administrative.
Le président
du conseil législatif palestinien, Abdel Aziz Dweik, enlevé par
les forces de l’occupation après la victoire du Hamas aux élections
législatives, est gravement malade et se trouve à l’hôpital
de la prison de Ramleh
.
38 prisonnières
de Hasharon menacées par la salinité de l’eau
L’avocat de
l’association Nafha pour les prisonniers, que l’Autorité
palestinienne à Ramallah a récemment fermée, ainsi qu’une
centaine d’associations, a visité les femmes prisonnières qui
se sont plaintes de la salinité de l’eau responsable de la
chute de leurs cheveux mais aussi qui accroit les effets de
plusieurs maladies dont la plupart souffrent : Rima Daraghme,
Fatima el-Hage, Sana’ Shehadé, Latifa Saadi, Qahira Saadi,
Zuhur Hamdan, Maha al-Arida, Jihan Dahadiha, souffrent de maladies
diverses que la direction de la prison refuse de prendre en
compte.
Parmi les
prisonnières récemment détenues : Kawthar Dhiyab, mère de
sept enfants, Nada Jayusi, mère de neuf enfants, Fardaws Zayd,
arrêtées pour faire pression sur leurs maris recherchés par les
autorités de l’occupation.
La prisonnière
Amne Mouna en grève de la faim
Amné Mouna,
prisonnière de la ville d’al-Quds, est en isolement depuis plus
de 14 mois. Elle est détenue dans la prison de Neve Tirza, 23
heures par jour dans une cellule de 2mx2,5. Elle est interdite de
contacts avec les autres prisonnières, et a été placée dans la
section des prisonnières israéliennes, qui la menacent et la
battent.
Le 28 octobre
dernier, Amné Mouna a commencé une grève de la faim pour réclamer
de meilleures conditions de détention. Elle a été punie :
ses vêtements ont été confisqués, une amende lui a été imposée
et elle est privée des visites familiales.
Le 8 novembre,
les autorités carcérales ont transféré Amne Mouna vers la
prison de Jalameh. Amné a alors arrêté sa grève de la faim,
mais constatant que les conditions sont aussi dures, elle a repris
sa grève de la faim le 13 novembre dernier. L’avocat Taghreed
Jahshane et sa famille n’ont pas eu le droit de la visiter. Le
18 novembre, Amne Mouna a été emmenée d’urgence à l’hôpital
de la prison de Ramleh, où toujours en grève, sa santé se détériore
de jour en jour.
Une famille
en détention
Trois frères
et sœur, de la famille Bayid, du camp al-Jalazon, croupissent
dans les prisons israéliennes. Ce n’est pas la première fois
que des familles palestiniennes entières se retrouvent derrière
les barreaux, pères et fils, ou frères et sœurs, sans parler
des mères de famille emprisonnées avec leurs nouveaux-nés.
Muhammad,
Sharif et leur sœur Hiyam al-Bayid ont laissé leur mère seule,
dans le camp, leur père étant décédé il y a quelques années.
Le tribunal militaire de Ofer a renouvelé la détention
administrative de Muhammad, 29 ans, qui avait été arrêté dans
la Muqataa de l’Autorité palestinienne de Ramallah, il y a
quelques années. Trois mois avant sa libération, et alors
qu’il avait passé 5 ans en prison depuis, sa détention a été
transformée en détention administrative. Avant sa dernière
arrestation, il avait déjà passé trois ans en prison.
Hiyam al-Bayid
(32 ans) a été arrêtée pour la seconde fois, six mois après
avoir été libérée alors qu’elle avait déjà passé trois
ans en prison. Elle avait subi un interrogatoire musclé et des
tortures physiques et morales pour l’obliger à faire des aveux
sur son activité dans un centre féminin. Hiyam avait mené la grève
de la faim pour protester contre les tortures et elle avait été
emmenée d’urgence à l’hôpital de Ramleh.
Sharif, le
plus jeune de la famille, âgé de 26 ans, a été condamné à 31
mois de prison. C’est sa deuxième arrestation. Il avait été
arrêté en 2000 dans la ville d’al-Quds et avait passé un an
et demi en détention.
Prisonniers
jordaniens
Les quatre
prisonniers jordaniens qu’Israël a remis aux autorités
jordaniennes en juillet dernier ont décidé de mener une grève
de la faim dans la prison jordanienne où ils sont enfermés
depuis comme des criminels. Leur grève s’est achevée après
dix jours. Ils protestaient contre le non respect par les autorités
jordaniennes de l’accord qu’elles avaient conclu, consistant
à permettre à Sultan Ajlouni, Salim et Khaled Abu Ghalioun ainsi
qu’à Amine Sane’ de voir régulièrement leurs familles, de
ne pas être enfermés comme des criminels, avant d’être libérés
dix-mois après. Mais il semble que les autorités jordaniennes
refusent de considérer les quatre prisonniers comme des
combattants de la liberté, acceptant ainsi les critères
sionistes. Il faut cependant rappeler que depuis 1994, date de la
signature d’un accord de paix entre la Jordanie et l’Etat de
l’occupation, les prisonniers jordaniens devaient être libérés,
et la Jordanie n’a aucun compte à rendre à Israël.
LIBERATION
IMMEDIATE ET INCONDITIONNELLE
DES
PRISONNIERS PALESTINIENS ET ARABES
DES
GEÔLES SIONISTES !!!
Centre d'Information sur
la Résistance en Palestine
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