|
Cirepal
Leur
libération doit être la condition à toute trêve :
plus
de 10.000 prisonniers palestiniens et arabes
dans
les geôles de l’occupation sioniste
1 –
L’histoire du prisonnier Mansûr Yûsuf Shahatît
Rami D’aybis, arabs48
L’histoire du prisonnier Mansûr
Yûsuf Shahatît du village al-Burj, dans la région d’al-Khalil,
est celle de l’oppression, de la souffrance et de
l’humiliation dans toutes ses dimensions. Il a été arrêté il
y a quatre ans, et condamné à 17 ans de prison, alors qu’il était
sur les bancs de l’école, en train de préparer son année de
bac, le 11 mars 2003. L’accusation est mensongère, il
s’agirait d’une tentative de se ceinturer d’explosifs pour
mener une opération. Son père est catégorique, l’accusation
est mensongère. Depuis ce moment, le prisonnier est isolé dans
la section Eshel, de la prison du Naqab, la section 6. Il est en
isolement individuel. Depuis cette date, aucun parent n’a pu lui
rendre visite, sauf une fois, le premier mois de son arrestation,
lorsque sa mère Fayza a pu le rencontrer pour quelques minutes.
Depuis, la famille Shahatît n’a
pas rencontré Mansûr, et pire, les autorités de l’occupation
ont confisqué la terre de la famille, dans le village al-Burj, et
ses parents ont dû quitter le village, aller vivre à Dûra, à
proximité, dans une maison louée. Puis, le mur de l’annexion
est venu leur pourrir la vie, en étant construit juste sous leurs
fenêtres. Ils ont dû partir une nouvelle fois. Les autorités de
l’occupation refusent de délivrer à tout membre de la famille
une carte magnétique leur permettant d’aller travailler
au-delà de la ligne verte, depuis l’arrestation de Mansûr,
afin de pouvoir soulager les conditions matérielles de cette
famille, qui comporte 8 enfants, dont deux étudiantes. Le père,
chômeur, est également malade, son état nécessite une
intervention chirurgicale. Son épouse Fayza souffre également de
plusieurs maux, essentiellement dûs à l’occupation : en
effet, son frère est tombé martyr, et son neveu est prisonnier.
Mère d’un prisonnier, elle a
aujourd’hui plus de 70 ans. Que pouvons-nous lire au travers
d’une telle histoire, autre que celle d’une occupation
usurpatrice de la patrie et des terres, dont les victimes, comme
cette famille, se comptent par milliers, des familles entières
rongées par la douleur à cause des actes de l’occupation. Des
familles entières attendent, comme la famille Shahatit, le retour
de ce fils détenu, dont le seul crime fut d’avoir aimé son
pays et lutté pour ses droits et sa liberté, ce qui est reconnu
par tous les traités internationaux.
Est-ce que le monde dit libre ne
sait pas que plus de 10.000 prisonniers sont détenus dans les
prisons de l’humiliation et de l’oppression ? Ne sait-il
pas que derrière chaque prisonnier se trouve une mère qui,
toutes les nuits, ou à tous les instants, dort et se lève avec
la même plaie, espérant que le nouveau jour lui apporte un
baume, espérant voir celui qu’elle a porté 9 mois dans son
ventre, celui qu’elle a éduqué et protégé pour le voir vivre
dans la dignité et la liberté, le voir juste un moment avant
qu’elle ne meure.
L’espoir vit toujours dans les cœurs
de ces mères de prisonniers, ces combattants pour la liberté et
l’indépendance. Elles s’adressent aujourd’hui aux
organisations des droits de l’homme, à la Croix-Rouge et autres
organismes actifs, à tous ceux qui ont une conscience vive, et
leur demandent d’agir pour dénoncer la politique de
l’occupation, et notamment à propos de la violation des droits
et des libertés, du déni des droits des prisonniers, très
souvent mis en isolement, battus, humiliés, torturés, quand ils
ne sont pas tout simplement condamnés pour des accusations
mensongères. Ils sont en fait condamnés parce qu’ils sont
Palestiniens et qu’ils défendent leur terre.
2 - La détention d’une
famille entière, celle de l’ancien prisonnier ‘Umar Barghouty
Wafa, 3 mars 2007 (Ramallah)
‘Umar Barghouty, du village Kobar,
au nord de Ramallah, raconte le calvaire de sa famille, après
leur arrestation, lui, son épouse et ses deux enfants, Asef (30
ans) et Asim (28 ans), il y a deux semaines, après que les
soldats de l’occupation aient investi leur maison.
Il raconte : Un jour après
l’arrestation, j’ai rencontré mes fils dans la même prison,
un mur rugueux nous séparait. Nous parlions en élevant la voix.
J’ai entendu leurs plaintes et leurs cris pendant les
interrogatoires qu’ils ont subis. Ils connaissaient déjà les
souffrances que l’on subit lors des interrogatoires, après que
j’ai été longtemps détenu et que j’ai subi des
interrogatoires interminables.
Les instructeurs ont voulu
m’utiliser comme moyen de pression sur mes fils qui ont pensé
que j’allais être arrêté et prisonnier à vie s’ils n’
« avouaient » pas ce que voulaient les services de
renseignements. J’étais affligé en entendant leurs cris, alors
que je pouvais rien faire, et mon épouse arrêtée, avec moi. Une
famille entière détenue à al-Moskobiyya.
‘Umar se rappelle les anciens
jours de détention, dès 1978 : « 8 jours passés dans
cette prison, transféré d’une cellule à l’autre, les
instructeurs se relayaient, essayant de réunir le plus
d’informations sur moi, ma famille, mon frère Na’il qui est détenu
depuis 29 ans, mais sans résultats. J’ai refusé de collaborer,
et je suis resté ainsi, depuis cette période. Ils viennent, ils
m’arrêtent, ils font pression, et la dernière fois, ce fut récemment ».
La dernière fois, fut la plus
courte des détentions, mais la plus dure et la plus intense. Au
cours de ces huit jours que j’ai passés dans les prisons de
l’occupation, je me suis remémoré les 29 ans passés,
notamment lorsque les forces de l’occupation sont venus arrêter
mon père et ma mère, après m’avoir arrêté, puis mon frère
Na’il et mon cousin Fakhri, après le meurtre d’un colon israélien
dans la région. Ils voulaient nous obliger à avouer d’avoir exécuté
l’opération.
« Les instructeurs ont décidé
d’arrêter mon père et ma mère pour faire pression sur nous et
nous obliger à avouer, afin de les protéger de la violence des
instructeurs. C’est ainsi que nous nous sommes tous retrouvés
en prison, dans les prisons de Ramallah et d’al-Moskobiyya, à
l’époque, nous marchions fièrement, nous surmontions nos
blessures, et passions notre temps à plaisanter, malgré la
douleur qui rongeait nos corps.
Je me rappelle encore les larmes de
mon père qui coulaient sans arrêt, parce qu’il avait mal pour
nous, mais je ne les avais pas réalisés avant l’arrestation de
mes fils. A l’époque, je consolais mon père, pour alléger sa
peine, et aujourd’hui mes enfants font la même chose. A l’époque,
nous ne comprenions pas ce que ressentait notre père, envers
nous. Ce furent des moments difficiles lorsque je me suis mis à
me rappeler de ces jours en 78 et de les comparer à ce qui
m’arrive actuellement, être arrêté pour faire pression sur
mes enfants.
Lorsque ‘Umar a été libéré de
prison, en 1985, lors de l’opération d’ échange de
prisonniers menée par le FPLP-CG, alors que son frère Na’il
est resté, un autre calvaire commence pour lui, aux portes des
prisons. Il doit aller visiter ses fils, lorsque l’occupant le
lui permet, et visiter son frère Na’il, détenu depuis 29 ans,
tout comme le faisait son père lorsqu’il était lui-même détenu
aussi.
‘Umar raconte aussi l’histoire
de son cousin, Fakhri, qui n’a pas embrassé ses enfants, depuis
29 ans, que lorsque l’occupation a arrêté ses enfants, l’un
Shadi, 30 ans, et l’autre, Hadî, 29 ans, qui attend encore le
jugement, et dont la mère et l’épouse attend la libération.
‘Umar se demande souvent s’il
va passer sa vie aux portes des prisons, attendant la visite de
ses enfants, de son frère et de tous ceux qu’il aime, ou bien
seront-ils tous libres un jour et réunis dans leur village, à
Kobar, après ces années de lutte pour qu’il soit enfin libéré
de l’occupation ?
(Rappel : Na’il et Fakhri
Barghouty font partie des plus anciens prisonniers détenus dans
les prisons israéliennes, avec Saïd Atabeh, Samir Qintar, Akram
Mansour et le prisonnier Yahya Skaf, dont ne parvient aucune
information depuis son arrestation en 1978).
3 - L’occupant kidnappe 65
Palestiniens de Bethlehem au mois de février, dont 20 mineurs.
Centre palestinien d’information
– Bethlehem
Nadi al-asir a
publié un communiqué affirmant que l’occupant sioniste a
kidnappé, au mois de février, 65 palestiniens de la province de
Bethlehem, dont 20 mineurs.
Dans son communiqué, il a affirmé
que les forces de l’occupation poursuivent leurs campagnes
d’arrestations et de kidnapping, utilisant les véhicules
militaires, les soldats et les chiens.
Abd-Allah Zaghari, président de
Nadi al-asir dans la province, a souligné que l’occupant a
intensifié ses campagnes, et notamment après l’accord de la
Mecque, dans les villes, les villages et les camps de la province.
Les détenus ont été soumis à
des interrogatoires violents dans le centre d’al-Moskobiyya, les
enfants ayant été brutalisés et humiliés.
4 - Le prisonnier Bashar
Slayhat, en situation de mort clinique
Nida’ al-Quds, 4 mars 2007
Mahmud Abu Hasira, porte-parole des
prisonniers a annoncé que le prisonnier Bashar Slayhat, détenu
dans la prison de Nafha, et membre du Jihad islamique, se trouve
en situation de mort clinique, atteint de cancer.
Abu Hasira a réclamé
l’intervention urgente de la Croix-Rouge afin que le détenu
soit immédiatement libéré. Il a fait porter à la direction de
la prison toute dégradation de l’état de santé du prisonnier.
Il a réclamé que l’opération d’échanges de prisonniers qui
est en train d’être négociée prenne au sérieux la situation
des prisonniers malades.
5 - Une enfant privée de sa
mère : Ataf Alayan de nouveau toute seule en prison
Nida’ al-Quds
L’enfant A’isha Walid Hawdali,
deux ans, a été de nouveau séparée de sa mère Ataf Alayan,
qui est détenue depuis un an dans la prison de Telmond.
Ataf est détenue administrative.
Sa famille qui se trouvait au tribunal de Ofer, à l’ouest de
Ramallah, a pu assister à la parodie du tribunal militaire, où
Ataf a vu une nouvelle fois sa détention renouvelée. A la fin de
la séance, qui a signifié la séparation de la mère et de la
fille, la famille a emmené l’enfant avec elle. Bien qu’aucune
charge ne pèse sur Ataf et que le tribunal se cache derrière
« un dossier secret », comme pour tous les prisonniers
administratifs, Ataf Alayan risque de passer encore 6 mois,
renouvelables, en prison, loin de sa famille.
6 - Les prisonniers isolés
dans les prisons de l’occupation
Al-Khalil, Rami Nawfal Aslimiya,
bureau d’information des comités populaires (alligan alshabiyah)
28/2/07
L’avocat de l’institut Mandela,
Maître Buthayna Daqmaq, a récemment visité les prisonniers isolés
dans les geôles de l’occupation. Elle a témoigné que leur
situation est extrêmement dure et qu’elle se dégrade de jour
en jour, du fait de la politique menée par la direction des
prisons. Maître Duqmaq a affirmé : « J’ai rencontré
hier plusieurs prisonniers isolés, leur situation est très
grave, ils passent de l’interrogatoire à l’isolement, ils
peuvent passer une journée entière sans qu’ils ne reçoivent
ni aliments, ni boisson. Plusieurs prisonniers sont en isolement
depuis plusieurs dizaines d’années. Ceux-là ne sortent pas de
leurs cellules, sauf un court moment pour se retrouver dans la
cour de la prison. Le nombre de prisonniers isolés est en
constante élévation. Parmi eux, il y a
- le prisonnier Hassan Salameh, de
Khan Younes, qui est isolé depuis plus de dix ans,
- le prisonnier Mahmoud Issa, de la
ville d’al-Quds, qui est isolé depuis 5 ans,
- le prisonnier Mazen Malsa, qui
est isolé depuis 6 ans,
- le prisonnier Muhammad Abd, isolé
depuis 4 ans,
- le prisonnier Ahmad Moghrabi,
isolé depuis 4 ans,
- le prisonnier Abd-Allah Barghouty,
isolé depuis 4 ans,
- le prisonnier Salih Marouri, isolé
depuis 5 ans,
- les prisonniers Sidqi al-Miqt,
Jihad Yagmour, Muhammad Jamal Natshé, Mu’tazz Hijazi, Jamal
Abul Haygâ’, Salih Subhi, Ra’ed Elsheikh, Usama Muhammad,
Munir Abu Rabî’, Muhammad Abu Srour,
- les prisonnières Amina Mouna,
Abir Amrou
- les prisonniers Abd-Allah Shurbai,
Ibrahim Hamid que maître Duqmaq a rencontré et qui juge que sa
situation est très difficile. Il se trouve dans une cellule
individuelle, depuis son arrestation, il a subi des
interrogatoires pendant 5 mois, il s’est retrouvé dans la
prison de Moskobiyya, sans que personne ne puisse savoir où il se
trouvait, il a été ensuite transféré à Ayalon, Ramleh, où il
est resté quarante jours, dans l’isolement le plus complet,
pour ensuite être transféré dans la section 13 de l’isolement
le 26 novembre dernier, dans la prison de Ascalan.
Maître Daqmaq rapporte que la
situation de la prisonnière Amina Mouna, isolée dans la prison
de Neve Tirza, Ramleh, est très grave, elle subit des pressions
psychologiques importantes de la part de la direction des prisons.
L’avocat devait lui rendre visite, mais à la dernière minute,
la visite a été supprimée.
Les prisonniers isolés ne reçoivent
que très difficilement le courrier. Ils peuvent être privés
d’alimentation pendant toute une journée. Le prisonnier ne peut
recevoir des journaux ou des livres. Lors des promenades, il est
enchaîné par les pieds et les mains.
M. Ikrima Thabet, de l’institut
Mandela, a déclaré que la politique de l’isolement dans les
prisons sionistes est une ancienne nouvelle méthode utilisée par
la direction des prisons envers les prisonniers, et souvent, il
s’agit des dirigeants politiques, la direction considérant
qu’ils représentent un danger sécuritaire contre l’Etat de
l’occupation, même en prison. Ils sont alors isolés dans des
cellules et des sections, très étroites, où ils ne peuvent se
mouvoir. Ces sections et cellules sont très mal aérées et ne reçoivent
pas les rayons de soleil. Il n’y a qu’une ouverture pour faire
passer les repas à travers les portes. Les prisonniers isolés ne
peuvent recevoir la visite des familles, et leur isolement est
souvent renouvelé, sans aucune raison.
Parmi ces prisonniers interdits de
visite, se trouvent aussi les prisonniers de la ville d’al-Quds,
les prisonniers de Palestine 48, les prisonniers arabes et
notamment du Golan syrien, comme le prisonnier Sitan al-Wali, détenu
dans la prison de Nafha et qui est interdit de visites familiales.
Il a remarqué que la direction des
prisons a récemment intensifié sa répression contre les
prisonniers isolés, surtout après l’accord de la Mecque.
Il y a actuellement, selon
l’ancien prisonnier Ikrima Thabit, 21 prisonniers isolés dans
ce qui s’appelle les cellules individuelles de Beer Saba’,
Ascalan, Shatta et Gilboa. De plus, il y a 54 prisonniers isolés
collectivement, dans la section 4 de la prison Eshel de Beer
Saba’. Les prisonniers Jamal Abu Haygâ’ et Bassam Saadi,
totalement isolés du monde extérieur, ont été soumis à des
conditions encore plus sévères.
De son côté, M. Munqidh Abu Atwan,
du ministère palestinien aux affaires des prisonniers, a déclaré
que la politique de l’isolement est une mesure que l’Etat de
l’occupation se veut punitive. « Au lieu de les pendre,
l’Etat d’Israël qui veut conserver son image d’un Etat qui
respecte les droits de l’homme, isole et réprime les
prisonniers de la pire des manières. » « L’isolement
vise à accentuer la souffrance du prisonnier et de sa famille. Il
s’agit d’une politique systématique de répression des
prisonniers. Mais nos prisonniers résistent, gardent le moral
haut, parce qu’ils savent qu’ils défendent ainsi la cause de
leur patrie et de leur peuple ».
7 - Le prisonnier Hamza
Qa’qûr perd sa vue et la direction des prisons refuse de le
soigner
Jénine – Ali Samoudi
2 mars 2007
Le prisonnier Hamza Bassam Qa’qur,
25 ans, de Jénine, cadre du mouvement du Jihad islamique, a perdu
la vue après que la direction des prisons israéliennes ait refusé
de le soigner et que son état de santé se soit détérioré. Son
épouse affirme qu’il ne peut plus voir d’un œil et que
l’autre est menacé, si les organisations humanitaires ne font
rien pour obliger l’Etat de l’occupation à le sauver.
Hamza est détenu depuis un an et
demi. Les services de renseignements israéliens portent toute la
responsabilité de son état de santé, comme l’affirme l’épouse
du prisonnier. Lors de son arrestation, il a été emmené pour
interrogatoires, ce qui a signifié les pires tortures, et
notamment pour les militants du Jihad, comme Hamza, car les
autorités de l’occupation veulent se venger de ces militants
qui ont réussi à leur échapper pendant des années.
Hamza a été blessé lors de son
arrestation, à la main droite. Il a été emmené à l’hôpital
de Afoula. Là, il a dû subir des pressions des services de
renseignements, qui utilisaient sa blessure comme chantage pour
avoir des renseignements. Il a passé 99 jours en interrogatoire,
où toutes les méthodes de torture ont été utilisées, comme la
shabeh et la position de la banane, les pressions sur le dos, sur
les menottes, etc.. Il a été menacé de mort par la simulation
de l’étouffement, il a subi des coups sur tout le corps. Hamza
est tombé plusieurs fois, au cours de cette période, dans des
crises, il se retrouvait au sol, essayant de respirer. Malgré
cela, les interrogatoires se sont poursuivis avec la même férocité.
Il a été tellement brutalisé qu’il a dû être emmené à
l’hôpital pour y être soigné, puis transféré de nouveau en
cellule. Il a été mis au sein des « asafir » (les
oiseaux, terme utilisé pour désigner les collabos) dans la
prison de Beer Saba’, pendant 18 jours, afin qu’il « parle ».
Il a été accusé d’appartenir au Jihad islamique et d’avoir
essayé d’aider les familles pauvres en réclamant de l’aide
à l’étranger.
Les services de renseignements israéliens
l’ont transféré d’une prison à l’autre, pour éviter
qu’il ne trouve la tranquillité. Son état de santé empirait
de plus en plus. Son épouse a réclamé, par le biais de
l’avocat, qu’il puisse consulter un médecin, mais les autorités
carcérales refusaient, se contentant de lui administrer des
calmants.
Malgré l’intervention de
plusieurs associations humanitaires réclamant des soins pour
Hamza, les autorités carcérales ont poursuivi les mauvais
traitements et leur refus. La famille a essayé de charger un médecin
privé afin qu’il puisse visiter Hamza, mais cela aussi a été
refusé.
La famille réclame le droit aux
soins pour Hamza et également le droit aux visites. Son fils Iyâd,
qui avait quelques mois lors de son arrestation, le 9/8/2005, ne
l’a plus revu.
Traduit par Centre
d'Information sur la Résistance en
Palestine
|