Captifs
La grève des
captifs palestiniens met l'entité
sioniste dans un grand embarras
CPI
Photo: CPI
Mercredi 25 avril
2012
Gaza – CPI
A l’aube du mardi 17
avril 2012, un nouveau combat des plus
durs a débuté dans les prisons de
l’occupation sioniste. En fait, les
captifs palestiniens ont entamé une
grève ouverte de la faim qu’ils ont
baptisée : « Nous vivrons dignes ».
C’est une protestation contre
l’administration pénitentiaire
israélienne et ses mesures répressives.
Avant cette date,
plusieurs captifs avaient déjà entamé
une telle action, mais en cette matinée
du 17 avril, la grève est devenue
collective, un défi à l’arrogance de
l’occupation, une action menée jusqu’à
l’obtention de leurs droits, jusqu’à la
mort s’il le faut. la dignité est plus
chère que la vie, disent-ils.
La plus grande
grève
Fouad Al-Khafach,
spécialiste des affaires des captifs,
est sûr que sans de telles actions, les
captifs n’auront rien de la part des
occupants sionistes.
Il a confié à notre
Centre Palestinien d’Information : «
L’administration pénitentiaire sioniste
avait aggravé ses violations contre les
captifs palestiniens et les avait privés
de leurs droits des plus élémentaires ;
ces agissements ont suscité de sérieuses
discussions parmi les captifs ; ils ont
entamé une grève, la plus vaste depuis
celle de 2004, après une longue période
de souffrances causées par
l’administration pénitentiaire ».
Al-Khaffach est
certain de la réussite de cette action,
car les captifs montrent un moral
d’acier, croyant fermement à leurs
droits bafoués par les bourreaux
sionistes.
Puis ces captifs ne
doivent être seuls dans leur combat. Al-Khafach
appelle la diplomatie palestinienne à
réagir, les ambassadeurs palestiniens à
parcourir le monde pour mettre en
exergue les souffrances des captifs et
obtenir le soutien nécessaire, sur la
scène internationale.
Les droits de
l’homme
De son côté,
l’analyste politique Hassan Abdou, dans
des déclarations faites à notre Centre,
dit que les captifs palestiniens ont
ouvert un front dans les prisons
sionistes. Il n’est pas ouvert par un on
deux détenus seulement. La plupart
d’entre eux l’ont ouvert avec leurs «
estomacs vides ».
Cette grève de la
faim a des objectifs bien clairs qui
vont parfaitement avec les droits de
l’homme. C’est une action menée contre
les mesures de l’occupation qui viennent
à l’encontre du droit humanitaire
international.
Abdou appelle à
soutenir les captifs. Il est d’accord
avec les factions palestiniennes que la
meilleure façon sera d’enlever des
soldats sionistes afin de les échanger
avec des captifs palestiniens.
Les médias
sionistes
La grève de la faim
des captifs palestiniens intéresse les
médias sionistes, remarque Tawfiq Abou
Chomer, spécialiste des affaires
sionistes. En fait l’action attire un
bon soutien, à l’instar de ce qui s’est
passé à l’aéroport de Ben Gourion.
Il croit, lui aussi,
à la réussite de la grève, à condition
qu’elle soit bien utilisée.
Le meilleur cadeau
que les Palestiniens puissent faire aux
captifs sera la réconciliation
palestinienne et l’union face à
l’occupation, souligne l’expert.
A noter enfin que
plus de 3500 captifs palestiniens et
arabes mènent une grève ouverte de la
faim, depuis le « jour du captif
palestinien », le 17 avril 2012. Ils
continueront leur action jusqu’ à
l’obtention de leurs exigences justes.
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