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Prisonniers Palestiniens

 

 


La prison sioniste de Majdo : souffrance et humiliation quotidienne
CPI



Gaza – CPI


Auparavant, on l'appelait l'école Youssef. Mais, aujourd'hui, elle a pris le nom de "la prison centrale de Majdo". Et à l'instar d'environ dix mille Palestiniens internés par les autorités sionistes, les résidents de cette prison ont le droit à toutes les sortes d'humiliation et de souffrances.

Cette prison de Majdo se trouve non loin du village occupé de Salem. Elle occupe un hectare de terrain pour contenir 1800 captifs.


Une réalité douloureuse

Les captifs de la prison centrale de Majdo vivent dans des conditions de vie très douloureuses. En effet, ils sont entassés dans des divisions ne faisant chacune plus de 200 m². Dans chacune d'elles, plus de 130 détenus sont enfermés, dans douze chambres. Et dans chacune d'elles, il y a seulement dix lits. Il y a donc un détenu qui se trouve toujours obligé de se coucher par terre. De plus, les chambres ne possèdent pas les moyens nécessaires les plus simples la de vie comme des douches. Les moyens de sécurité sont là pour rendre la vie des prisonniers encore plus dure, dans ces chambres déjà très mal aérées.


Mesures de sécurité exagérées

A trois reprises par jour, l'administration de la prison de Majdo fait le décompte des captifs. A six heures du matin. A midi. A 19 heures du soir. Les prisonniers doivent être présents. Personne ne doit être en retard, même un malade, sinon il aura la cellule d'isolement individuel comme soin !

"Les frappes sécuritaires" sont un autre moyen quotidien pour énerver les captifs. Elles consistent à ce que les Sionistes chassent les détenus de leurs cellules pour qu'ils inspectent le sol et les fenêtres. Ils veulent mettre en échec toute tentative d'évasion, prétendent-ils.


La sortie

La sortie est un autre moyen pour étouffer les captifs de la prison de Majdo. En fait, ces derniers n'ont pas le droit de sortir que cinq heures par jour. Une heure le matin. Deux heures à midi. Deux heures le soir. Pour des prétentions quelconques, les détenus sont privés de leur sortie.

Les jours d'alertes générales présentent le cauchemar le plus dur des prisonniers. Ces jours-là, des centaines de bourreaux armés jusqu'aux dents se trouvent là pour étouffer tout appel à l'amélioration des conditions de la prison.


Punition même pour une prière

Si les captifs n'arrivent à temps durant le décompte quotidien pour accomplir leur prière, ils seront enfermés dans des cellules individuelles durant plus de trois semaines.

Et pendant la prière du vendredi, un officier sioniste des renseignements israéliens est présent pour compter chaque mot que l'Imam prononce.


Des répressions

Le déplacement forcé des détenus d'une division à une autre de façon quotidienne ou d'une prison à une autre de façon hebdomadaire est un autre exemple des répressions pratiquées par l'administration pénitentiaire. Ces pratiques ont pour objectif de mettre les captifs dans un état psychologique instable les membres du mouvement de la résistance islamique "Hamas". En effet, ce sont eux qui sont souvent les précurseurs des manifestations organisées pour protester contre les conditions anormalement difficiles de la prison.

Il y a trois mois de cela, plusieurs membres du Hamas de la division portant le numéro 10 "les anciennes chambres" ont été transférés soit vers d'autres divisions soit vers d'autres prisons. Toutes leurs affaires ont été confisquées. Ceux de la division 7 ont été matés par l'unité sioniste de persécution Motsada.

L'officier de renseignement dans la prison de Majdo a à plusieurs reprises dit que le Hamas l'exténue quotidiennement par ses demandes consistant à améliorer les conditions d'incarcération.


L'inspection à nue

Les prisonniers qui entrent dans la prison de Majdo et qui en sortent sont inspectés à nue, sous prétexte qu'ils peuvent transporter des lettres.

Le système d'amandes trop élevé et imposé de façon exagérée avec ou sans raison est un autre exemple de toute cette pression pratiquée par l'administration incarcérale.


Manque de nourriture, de couvertures et de vêtements

Le manque de nourriture, les captifs de la prison de Majdo en souffrent gravement. Ils sont obligés d'acheter des boîtes de conserve de la cantine de la prison, les repas de l'administration étant très mauvais et insuffisants.

Le manque de couvertures et de vêtements est une autre affaire de souffrance pour les détenus. En fait, l'administration ne permet pas aux familles des prisonniers de faire entrer des affaires à leurs enfants afin qu'ils soient obligés d'acheter de sa cantine, même si elle est excessivement chère.


Nahchoune, une unité rancunière

Nahchoune est une unité spécialisée dans le transfert de détenus entre les prisons et les tribunaux. Ses membres se sont permis de pratiquer toute sorte de persécution à l'encontre des détenus. Leurs pratiques commencent par des insultes et se terminent par l'inspection à nue en passant par les frappes et le jet de gaz. Ils interdisent parfois aux détenus d'aller soulager leurs besoins naturels pour plus de dix-sept heures. Ils osent pour un oui et pour un non insulter Dieu et ses prophètes.

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 Source : Centre Palestinien d'Information
 http://www.palestine-info.cc/french/article_7858.shtml


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