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Report du procès du député prisonnier Hussam Khadr

divers agences

24 octobre 2005
 
Le tribunal militaire israélien de Salem a décidé le report du jugement contre le député prisonnier Hussam Khadr, président du comité de défense des droits des réfugiés palestiniens, et cela à la demande de l'avocat Riad al-Anis, avocat du député, pour le 27 novembre prochain.
On indique que la demande de report a été faite afin qu'un jugement ne puisse pas être prononcé en cette période de tension extrême suscitée par les forces israéliennes, jugement qui risque d'être extrêmement injuste, comme le sont actuellement tous les jugements émis par les tribunaux israéliens envers les prisonniers palestiniens.
Le député Hussam Khadr a été amené au tribunal, les mains et les pieds attachés, mais levant les mains en signe de victoire.
Rappelons que le député Hussam Khadr a été arrêté le 17 mars 2003. Il est père de trois enfants, et il est âgé de 44 ans.
Le comité national de défense du député prisonnier Hussam Khadr avait annoncé que le procès du député allait reprendre le dimanche 23 octobre, au tribunal militaire de Salem.
Selon le quotidien Haaretz, les sources militaires et de la sécurité israéliennes affirment que le procureur militaire a rencontré beaucoup de difficultés pour prouver une partie des accusations contre le député Hussam Khadr, suite à sa résistance aux tortures et son refus d'avouer une quelconque charge contre lui.
C'est ce qui a conduit au fait que les chefs d'accusation sont plutôt modérés et qu'il a été décidé qu'un seul juge, au lieu de trois, siègeraient au tribunal.
Selon le communiqué du comité national de défense, M Tayseer Nasrallah, coordinateur du comité, a exprimé son soulagement sur l'issue que semble prendre la détention du député, affirmant que la raison de ce recul des autorités de l'occupation revient en premier lieu à la résistance de Hussam Khadr tout au long de 90 jours d'interrogatoires, où les services de renseignements ont utilisé toutes les formes de pressions psychologiques, morales et physiques, pour lui arracher des aveux.
M. Nasrallah a affirmé que la cause du député Hussam Khadr est juste, son arrestation est politique et vise à se venger de ses positions politiques de refus de l'occupation israélienne. Il a appelé à la mobilisation des institutions juridiques et humanitaires, et des comités de défense des droits de l'homme, à soutenir la juste cause du député et de réclamer sa libération et la libération immédiate de tous les prisonniers.
 
Un tribunal militaire israélien décide de libérer sheikh Hassan Youssef mais de le mettre en détention à domicile
Le tribunal militaire de Ofer, en Cisjordanie occupée, a annoncé à l'avocat de sheikh Hassan Youssef, un des dirigeants du Hamas, que le dirigeant serait libéré si le procureur militaire ne s'y opposait pas, au cours des prochains jours.
Les forces de l'occupation avaient arrêté sheikh Hassan Youssef dans le cadre de la campagne d'arrestations menée contre les militants et dirigeants palestiniens en Cisjordanie, au cours de sa récente opération militaire.
Il faut noter que le procureur n'a aucune charge contre sheikh Hassan Youssef notamment en ce qui concerne l'appelation sioniste de "terrorisme", sachant qu'il avait été libéré il y a quelques mois après une longue période de détention, pour les mêmes motifs.
Le tribunal militaire de Ofer se prononcera jeudi sur la demande de libération de sheikh Hassan Youssef pour le mettre en détention à domicile, toujours sans charge.
 
Nouvelles arrestations de militants du Jihad Islamique
Dans le cadre de sa campagne d'arrestations en Cisjordanie, les forces de l'occupation ont arrêté 4 Palestiniens dans le village de Jaba', dans la région de Nablus, un autre dans al-Bireh, près de Ramallah et le sixième à Bir Zeit.
 
Le tribunal militaire israélien a condamné Naser Yousef Daoud, de Ramallah, à deux perpétuités et vingt ans de prison, accusé d'avoir aidé un combattant palestinien à mener une opération martyre dans la colonie Ariel, en Cisjordanie, il y a deux ans.
 
Des sources humanitaires et juridiques palestiniennes ont mis en garde contre le danger de surpopulation dans la prison israélienne de Damoun, dont les bâtiments délabrés risquent de s'effondrer à tout moment sur les prisonniers.
Nadi al-asir, dans un communiqué de presse, a annoncé que l'avocat Hanane al-Khatib a visité plusieurs prisonniers dans cette prison, affirmant que la situation est extrêmement mauvaise, les prisonniers se sont plaints des fuites de l'eau de pluie à l'intérieur des cellules.
Elle a affirmé que les détenus sont menacés par le danger d'effondrements des murs de la prison, les bâtiments vétustes n'ayant jamais été réparés. La direction de la prison avait décidé sa fermeture en 1999 à cause de son état, mais elle a décidé de le remettre en fonction, en y détenant plus de 300 prisonniers palestiniens.
Le prisonnier Shadi Kamil, 22 ans, de Qabatieh, près de Jénine, a déclaré que les prisonniers souffrent du froid, que l'eau de pluie entre dans les cellules, que les prisonniers manquent de vêtements, que l'eau potable est sale et la nourriture infecte.
 

Source : Palestine en marche

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