La Cour Martiale des FOS siégeant à l’établissement
de détention d’Ofra, près de Ramallah, a condamné plus de
20 enfants à différentes peines de prison.
Le Centre d’Information des Prisonniers a déclaré,
dans un communiqué de presse du 10 décembre 2005, que les
autorités d’occupation sionistes détenaient des enfants,
dans l’établissement de détention « Bin Yamin »,
avec des conditions de détention intolérables ne tenant aucun
compte de leurs besoins minimum.
Le Centre a pu identifier certain des enfants.
Il s’agit de Mahmoud Salah, 15 ans, de Bethlehem, condamné à
14 mois de prison, d’Eteya Salah, 14 ans, de Bethlehem,
condamné à 2 mois et demi de prison et à 1 000 NIS
d’amende, de Mohammed Shehada, 15 ans , condamné à 10 mois
de prison et à 1 000 NIS d’amende, et de Khalili Al Hanbali,
15 ans, de Naplouse, condamné à 15 mois de prison et à 500
NIS d’amende.
Le communiqué ajoute que parmi les condamnés
se trouvaient encore Fadi Kalbouna, de Naplouse, condamné à 14
mois de prison et 500 NIS d’amende, de Wajdi Salah, de
Bethlehem, condamné à 8 mois de prison et 2 000 NIS
d’amende, et de Mohammed Ibrahim, condamné à plusieurs mois
de prison.
Selon des dépositions de prisonniers détenus
dans l’établissement de détention d’Ofra, distant de moins
de 100 mètres, le nombre d’enfants prisonniers détenus dans
le centre d’interrogation est supérieur à 20, et leurs
conditions de détention sont révoltantes du point de vue
humanitaire. Ils sont complètement isolés du monde extérieur,
ils n’ont aucun contact, et pas même de visites, avec des
avocats, pour ne rien dire de l’interdiction de regarder la télévision.
Dès que la condamnation a été prononcée, le
prisonnier est dirigé sur une prison centrale comme l’établissement
d’Ofra ou la prison du désert dans le Négev, qui ne
devraient pas recevoir de prisonniers de moins de 16 ans.
Les prisonniers ont aussi informé le Centre que
le seul moyen de communication avec les enfants prisonniers est
d’envoyer une « lettre volante » vers la tente la
plus proche du centre d’interrogation de « Bin Yamin ».
Les prisonniers se plaignent encore de l’absence de soins
sanitaires et des tortures sévères qu’ils subissent pendant
les interrogatoires
Source : Coordination de
l'appel de Strasbourg
http://www.eutopic.lautre.net/coordination/article.php3?id_article=636