Le Général Aoun a rencontré le président
syrien Bachar Al Assad pour plus d'une heure. Le Général Aoun a
ensuite donné une conférence de presse, et voici les détails:
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Il y a une grande
différence entre la Syrie des années 90 et le Syrie
d'aujourd'hui
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Il y a un comité commun
libano-syrien chargé du suivi du dossier des détenus et des
disparus, nous espérons un dénouement très rapide
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Tant qu'il y a la raison
et la volonté, nous arrivons à surmonter les conflits passés
et actuels
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Je n'étais pas l'ennemi
de la Syrie, mais j'étais en conflit avec l'ancien régime
associé à la mauvaise gestion de la part du pouvoir libanais
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Si je suis ici
aujourd'hui, c'est parce que j'ai dépassé le conflit
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Toutes les guerres
aboutissent au dialogue, d'autant plus qu'entre la Syrie et
moi, il n'y a ni vainqueur ni vaincu
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Je n'ai pas de calendrier
précis, je viens épurer les esprits des résidus du passé
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Je ne peux pas donner à
la Syrie plus que je ne possède, pour l'instant je n'ai que
mon amitié à donner
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La Syrie ne s'interfère
pas dans les législatives libanaises, comme font d'autres
pays avec l'argent
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Je fais de la politique
avec beaucoup de moralité, et ma visite ne rentre pas dans
le cadre des élections
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La Syrie a admis que les
Fermes de Chebaa sont libanaises. Le Liban souhaite réaliser
le tracé des frontières avant la libération des fermes alors
que la Syrie le souhaite après
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Le tracé des frontières
est secondaire, puisque les Nations Unies sont capable de le
faire sans l'approbation de nos deux pays
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Les résultats de ma
visite la jugeront et les attaques ne changeront rien à
celle là
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Je vais visiter les
endroits religieux, chrétiens et musulmans
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Je rencontrerai le Mufti
Sunnite de la Syrie
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En tant que chrétiens,
nous suivons le Nouveau Testament, et le Nouveau Testament
du Christ nous demande de vaincre notre peur
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Ma visite ne concerne pas
que les chrétiens, mais tous les libanais