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Rassemblement Pour le Liban - RPL
Conférence à Paris :
Commémoration du combat de libération 14 mars 1989-14 mars 2005
Photo RPL
vendredi 16 mars 2007
Le Rassemblement Pour le Liban (RPL) – Paris a
organisé le mardi 13 Mars 2007 une conférence politique en mémoire
du lancement de la guerre de libération par le Général Michel
Aoun le 14 Mars 1989.
La conférence a eu lieu à Paris en présence du
consul libanais, des ex commandants de l’armée libanaise qui
ont combattu auprès du Général, des leaders politiques du
Courant Patriotique Libre M. Ramzi KANJ et Dr Nassif AZZI et
d’un grand nombre de libanais.
La conférence débuta par la diffusion d’un synopsis historique
sur le déclenchement du combat contre l’occupation syrienne et
sur la poursuite de la lutte menée par les jeunes du courant
patriotique libre (CPL), après l’exil du Général Aoun et ce
pendant 15 ans.
Suite à l’hymne national libanais, le Général AOUN eut une
allocution téléphonique durant laquelle il rappela que Paris a
été le noyau des premiers résistants libanais, à des moments,
où la résistance au Liban coûtait très cher à nos
compatriotes. En passant à la situation actuelle, le Général
AOUN indiqua que le Liban n’est malheureusement toujours pas indépendant,
et qu’à la place de l’ingérence syrienne, d’autres ingérences
étrangères ont pris le relais.
Le pouvoir resta dans les mains d’une classe
politique qui s’est contentée de nous voler nos slogans de «
liberté, souveraineté, indépendance » en croyant que la libération
de l’occupant en 2005 est incontestablement son chef d’œuvre.
Il enchaîna en rappelant que nos jeunes du courant patriotique
libre n’ont cessé leur lutte depuis 1989 au moment même où
ceux qui se proclament aujourd’hui « anti-syriens »
festoyaient avec ces derniers et légalisaient leur présence dans
notre patrie jusqu’à appeler à la condamnation du général
AOUN devant les tribunaux suite à son allocution devant le congrès
américain contre l’occupation syrienne.
Dr Nassif AZZI, directeur du département de philosophie à
l’université libanaise, prit ensuite la parole en évoquant le
rôle historique des Libanais dans l’instauration de la
renaissance méditerranéenne, depuis les Phéniciens et jusqu’à
nos jours. Il rappela que « le Liban a toujours été le point de
rencontre et d’harmonie des différentes civilisations, cultures
et religions. En tant que Libanais, nous faisons partie du monde
arabe avec qui nous partageons la souffrance notamment celle des
peuples palestiniens et irakiens. En même temps, nous sommes
ouverts au monde entier surtout par notre attachement à la charte
des droits de l’homme et son application partout dans le monde.
»
Dr AZZI a ensuite rappelé les étapes de la guerre de libération
dans un contexte philosophique se demandant sur l’aboutissement
des quatre dernières décennies de guerre, de sang, de résistance,
d’immigration…
M. Ramzi KANJ eut une intervention qui décrivit minutieusement le
déroulement des actions sur la scène politique libanaise durant
les derniers mois. Il évoqua également le comportement
inacceptable de la classe politique actuelle menée par la majorité
« virtuelle » qui a été engendrée par une loi électorale «
syrienne » (cette majorité se proclamant anti-syrienne).
M. KANJ appuya sur la mal-information des Libanais de l’étranger
à travers des médias libanais contrôlés par une « majorité
» qui ne cesse de mener des propagandes mensongères contre le
Courant Patriotique Libre.
En revenant à la crise actuelle, M. KANJ a rappelé que dans
toutes les démocraties du monde, lorsqu’une alliance politique
est brisée entre des parties, le gouvernement s’y appuyant doit
tout de suite démissionner. Alors qu’au Liban, le gouvernement
bâti sur une alliance avec le Hezbollah d’une part, et sur une
promesse envers les grandes nations de désarmer le Hezbollah
d’autre part, refuse de céder le pouvoir. « Le double mensonge
a sans doute causé l’impatience des grandes nations envers ce
gouvernement et a contribué au prolongement de la guerre menée
contre le Liban en juillet dernier. »
Enfin, un appel aux Libanais de ne pas abandonner leur pays et de
poursuivre le combat pour un Liban souverain.
Vive le Liban libre.
RPL-Paris
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