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Liban:
Aoun se prononce pour un candidat consensuel
Le général Michel Aoun - Photo Cape France
8
novembre 2007 A l'issue d'une
rencontre imprévue du bloc de la Réforme et du Changement, le général
Aoun, chef du courant patriotique libre et candidat à la présidentielle,
a déclaré que s'il n'y a pas d'accord sur un président
consensuel, le quorum des deux tiers ne sera pas assuré et ses députés
ne prendront pas part à la session électorale.
S'exprimant
sur son éventuelle rencontre avec le président du conseil exécutif
des FL M. Samir Geagea, le général Aoun a indiqué qu'il n'a pas
encore été informé de discussions à ce sujet et que cette
rencontre n'est qu'un souhait de la part du chef des FL qui
semblerait disposé à une telle rencontre.
Indiquant
qu'il n'est plus aussi sûr que la session du 12 se tienne, le
chef du CPL a déclaré qu'il ne considère pas que c'est lui le
prochain président ou personne, mais qu'il est pour toute
solution bénéficiant d'un accord commun à tous les partis.
Affirmant
qu'il n'est pas prêt à annuler le rôle des autres ni que les
autres supprime le sien, le chef du bloc de la Réforme et du
Changement a souligné qu'il se sent le premier concerné par la
nomination du présidentiable consensuel, et c'est pour cette
raison que toute personne désirant discuter ou proposer un
candidat, devrait se concerter avec lui, ajoutant que tous les
sondages sur le terrain lui ont donné la primauté au niveau de
la représentation chrétienne.
Faisant
allusion à l'ancien député Nassib Lahoud sans pour autant le
nommer, le député du Kesrwane a estimé que celui qui n'a pas
gagné les élections parlementaires n'a pas le droit de se présenter
en tant que candidat à la présidence.
Interrogé
sur les manœuvres du Hezbollah, le député de l'opposition a répondu
qu'il aurait préféré qu'on lui pose une question sur les
violations aériennes israéliennes répétées durant cette
semaine, et il donnerait par la suite son avis sur les manœuvres
de la résistance libanaise.
S'articulant
sur l'application des résolutions internationales, le général
Aoun a signalé que son camp n'est pas le seul concerné par la
mise en application de ces résolutions, mais que le gouvernement,
le Conseil de sécurité et les états membres, ainsi qu'Israël
en sont également concernés.
Quant
à sa rencontre avec le commandant en chef de l'armée le général
Michel Sleimane, le général Aoun a indiqué que cette rencontre
est juste celle d'un chef de l'armée actuel et de son prédécesseur,
assurant que le général Sleimane tient à préserver de son
mieux l'ordre dans le pays et de défendre l'institution militaire.
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