19 janvier 2006
« La Palestine abandonnée » est le titre qu’a donné Alain
Gresh à l’article diffusé par la lettre électronique du Monde
Diplomatique à l’occasion de la publication de deux articles dans
le numéro de janvier du mensuel. [1]
« Abandonnée » la Palestine ? Certes, mais par qui ?
Par cette affirmation Alain Gresh veut-il parler de ceux qui, après
avoir expliqué aux Palestiniens la nécessité de consentir à des
sacrifices et de renoncer au rêve de reconquérir leur terre volée,
les ont à nouveau trompés en leur faisant miroiter « les
dividendes de la paix et de la négociation » des accords d’Oslo
? Ou bien de ceux qui, comme Dominique Vidal, ont persisté à
promouvoir, avec l’accord de Genève, un soi-disant « nouvel
espoir » et à véhiculer de nouvelles illusions pour inciter les
Palestiniens à se soumettre à la « Feuille de route » ? [2]
Ou encore, Alain Gresh veut-il évoquer le parcours de ceux qui,
tout en affirmant leur soutien à une solution résultant de
l’application de « tout le droit international», se sont empressés
d’oublier la revendication du Droit au retour, reconnu par « le
droit international » et par la résolution 194 des Nations Unies ?
Ou peut-être veut-il interpeller ceux qui restent sourds aux
demandes des 171 organisations palestiniennes qui ont lancé un
appel aux Peuples du monde à isoler l’Etat d’Israël par le
boycott, le désinvestissement et les sanctions ?
Non, ce n’est pas ces questions cruciales qu’Alain Gresh
semble se poser.
La cible d’Alain Gresh, c’est l’Europe. Cette Europe qui «
se rallie à la vision de Sharon » au lieu de « mettre ses actes
en accord avec ses paroles ».[3]
Si l’Europe a « renversé sa perspective », la France a,
quant à elle, « renoncé à son action autonome et visible en
faveur des droits des Palestiniens » et pratique aujourd’hui une
«stratégie qui va à l’encontre de décennies de politique française
sur le conflit israélo-palestinien » [4].
Mais affirmer qu’aujourd’hui l’Europe - ou la France - «
abandonne » les Palestiniens, n’est-ce pas laisser entendre
qu’auparavant ceux-ci bénéficiaient de son attention
bienveillante ?
De quelle « attention » s’agissait-il au juste ?
Il faut savoir que des millions d’euros ont été transférés
par l’Europe à l’Autorité palestinienne pour payer les
salaires des forces de sécurité qui avaient pour mission de protéger,
non pas le peuple Palestinien, mais les colonies et l’armée israélienne
d’occupation avant tout.
Des millions qui ont, en outre, servi à alimenter le clientélisme
politique au profit des dirigeants du Fatah reconvertis en « généraux
» et « directeurs généraux » de l’Autorité, permettant ainsi
à des politiciens palestiniens maffieux de constituer des milices
issues des « services de sécurité » mis en place par Arafat et
privatisées par Dahlan et Rajoub.
Des millions ont été versés, sous forme de subventions, à des
ONG palestiniennes chargées de « dépolitiser » la société
palestinienne et de la transformer, par le biais de divers projets,
en une société dépendante de prestataires de services qui se sont
substitués de la sorte aux organisations militantes issues de la
première Intifada.
Des millions ont été versés à des ONG internationales chargées
d’alimenter la farce de la paix, en « éduquant » les
Palestiniens - et notamment les Palestiniennes - à la démocratie,
aux droits de l’homme, à « la réconciliation par le dialogue »,
durant toutes ces années Oslo pendant lesquelles Israël
construisait en Palestine les colonies israéliennes et les routes
de contournement et d’apartheid réservées à l’armée et aux
colons.
Alain Gresh évoque l’alignement de l’Europe sur la politique
américaine.
En effet, alignement il y a bien, dans le sens où la
traditionnelle hypocrisie des gouvernements Européens fait place au
cynisme calqué sur celui du gouvernement américain. Les dirigeants
européens n’estiment même plus nécessaire de « faire semblant
» de masquer leur cynisme. C’est pourquoi, parlant des conséquences
d’un succès éventuel aux élections des forces de la résistance
palestinienne, notamment du Hamas, la déclaration de Solana n’a
pas été moins menaçante que celle de la Chambre des représentants
des Etats-Unis : l’Europe ne versera plus de subventions si les
Palestiniens ne votent pas comme il faut ! [5]
Nous demandons à Alain Gresh : faut-il regretter l’hypocrisie
quand celle-ci ne servait qu’à masquer l’orientation politique
impérialiste de l’Europe, laquelle ne cherchait à se démarquer
des Etats-Unis que pour mieux préserver ses propres intérêts ?
Les Européens n’ont-ils pas pleinement participé à cette
honteuse tentative de prolonger la fiction de « paix juste » issue
des accords d’Oslo, en signant et en défendant la « Feuille de
route », en prétendant qu’elle devait aboutir à « une solution
négociée durable » alors qu’elle n’était qu’un rideau de
fumée destiné à masquer la poursuite des plans impérialistes et
sionistes ?
Cette « Feuille de route », qui prévoyait la création d’un
« Etat palestinien indépendant » en 2005, ne fut que prétexte à
poursuivre le mythe des pseudos négociations qui ont mené au désastre
qui s’esquisse aujourd’hui : la Palestine occupée est en cours
de destruction - et non « abandonnée ». Elle est en voie d’être
« rayée de la carte », pas seulement en paroles, et ceci dans le
silence complice d’une Europe qui a largement contribué à sa
destruction, de manière active, de longue date, et pas seulement «
au cours des dernières années ».
Et quand, à juste titre, Alain Gresh critique la décision de
l’Union européenne de ne pas publier le rapport rédigé par ses
propres services diplomatiques – rapport qui dénonçait
l’annexion par Israël de Jérusalem Est [6] - il commet un
contresens sur la signification politique de ce geste : il ne
s’agit pas de « lâcheté » mais bel et bien d’une décision
politique qui exprime lequel des deux camps a choisi l’Union européenne
: celui du colonisateur, et non pas celui du colonisé.
Le naufrage des illusions
De fait, aujourd’hui, les dirigeants de l’Europe (et
notamment de la France) croient qu’ils peuvent mettre leurs
paroles en accord avec leurs actes. Il leur semble de moins en moins
nécessaire de s’appliquer à dissimuler la réalité d’une
politique visant l’éradication de toute volonté de résistance
des peuples.
Les responsables européens ont laissé Sharon et son
gouvernement d’union nationale faire le sale boulot et ils pensent
que, cette fois, les Palestiniens vont plier et se soumettre à
l’occupant.
D’où leur colère, exprimée au vu des résultats des dernières
élections qui ont donné une majorité de suffrages à des forces
qui, comme le Hamas ou le FPLP, affirment que la résistance doit
continuer. Solana a exposé, cyniquement mais clairement, la vision
impérialiste dominante, bousculant ceux qui s’accrochent à leurs
lubies d’une Europe ou d’une France « différente » et menant
une politique « plus équilibrée » que les USA.
Cette « franchise » porte le coup de grâce à tous les petits
soldats de « la paix possible », qui colportent ces fausses bonnes
nouvelles, ces faux espoirs en vantant les mérites de ces « hommes
courageux » qui rendaient « la paix possible » [7] par la magie
des négociations bidon ; tous ces colporteurs toujours
enthousiastes à féliciter les Palestiniens « raisonnables » qui
ont compris la nécessité de « sacrifices douloureux » [8],
accrochés à l’unique perspective permettant à la fois
d’oublier la résistance à l’occupation et les revendications
historiques des Palestiniens et de ne pas remettre en cause le tabou
: l’Etat d’Israël, adoubé par une étrange coalition
d’individus et d’organisations qui s’étripent quotidiennement
sur quantité de sujets mais sont unis sur un principe intouchable :
« le droit d’Israël à vivre dans des frontières sûres et
reconnues ».
Car s’ils s’accrochent désespérément à la perspective de
« l’Etat palestinien indépendant » c’est que ce mirage est un
pendant bien utile à l’intransigeante défense du « droit
d’exister » de l’état ethnique et religieux sioniste, dont
seule la politique gouvernementale pourrait à la rigueur encore être
critiquée.
Si aucun Etat palestinien indépendant ne peut plus se concrétiser
dans ce qui reste des « territoires occupés en 1967 », quelle est
la pertinence des revendications strictement liées à la demande de
« la fin de l’occupation » ?
Que signifie l’exigence de retrait des troupes israéliennes
– un retrait qui était censé ouvrir la voie à l’établissement
de frontières durables entre les deux Etats mais qui n’a plus guère
de sens dès lors que l’occupation militaire a fait place à une
annexion sous surveillance militaire renforcée et que « l’Etat
» octroyé aux Palestiniens se réduit au camp de concentration de
Gaza et à quelques bantoustans en Cisjordanie ?
Il en est de même de la lutte contre le « Mur », dont chacun
peut aussi constater, sans que cela diminue en rien l’exigence de
sa démolition sans conditions, qu’il n’est qu’un auxiliaire
de la colonisation sioniste croissante des terres palestiniennes et
de l’enfermement des Palestiniens, en attendant l’opportunité
de les chasser plus loin, au-delà du Jourdain et dans le désert du
Sinaï.
Pour cette « solidarité » qui ne veut pas nommer l’ennemi et
qui ne veut pas énoncer clairement que le but ultime des dirigeants
sionistes est le nettoyage ethnique des Palestiniens, la possibilité
de faire durer le mythe du « respect du droit international » joue
un rôle décisif, fût-ce sous la forme de l’enchaînement de
fictions qui s’effondrent les unes après les autres : l’ONU, le
Parlement européen, la Cour internationale de Justice…
Si la réalité du sionisme a fait disparaître jusqu’à
l’illusion possible de l’Etat palestinien indépendant, si pour
cette raison le slogan « deux Etats pour deux peuples » n’est désormais
plus trop « vendable » à ceux à qui on a fait croire que « le
problème, c’est l’occupation qui date de 1967 », quel va être
le « programme d’action politique » de tous ceux qui refusent la
problématique d’«un seul Etat», qualifiée – au mieux – de
« débat intéressant », mais en tout état de cause reléguée
au rang de « perspective illusoire ». [9]
Qui est dans l’illusion aujourd’hui ?
Plus dure sera la chute !
A l’image de leur nouvelle référence – Mahmoud Abbas,
l’actuel préposé à la liquidation du mouvement de libération
de la Palestine – nos illusionnistes de la paix se retrouvent
complètement démunis. Sans doute est-ce pour cette raison qu’ils
accumulent les plaidoiries et éloges indécents et souvent
grotesques en faveur de ce Karzaï palestinien qu’est en réalité
Mahmoud Abbas, lequel a été chargé par les Etats-Unis de préparer
le terrain à l’écrasement de toute résistance populaire. [10]
Le chaos qui s’est installé au sein de l’Autorité
palestinienne accentue la crise d’orientation au sein d’un
mouvement qui, pour l’essentiel, n’a été qu’un « camp de la
paix » sans principes, un camp qui soutenait des mascarades de
paix, fermé à toute remise en question.
Pas étonnant qu’il se retrouve aujourd’hui en déshérence,
laminé par sa futile illusion d’une « conciliation » de
logiques politiques tout à fait inconciliables !
Tant que la situation lui a permis de jongler à deux niveaux
différents, celui des « principes intangibles » d’une part, et
celui de leur « application réaliste » d’autre part, tout était
possible.
Mais aujourd’hui, il n’y a plus guère de marge de manœuvre
pour les équilibristes.
La politique brutale de guerre totale de l’Impérialisme
d’une part, et la poursuite de la colonisation sioniste d’autre
part, contraignent à la clarification.
Hier, déjà au nom du réalisme, on nous expliquait la nécessité
de « rompre avec une vision messianique de l’Histoire » et de
comprendre l’exigence du nécessaire compromis entre « ce que dit
le droit international » et « la réalité des rapports de force
»[11]
Les partisans de cette orientation préconisent désormais une
politique qui témoigne de la faillite de cette « vision réaliste
du monde », prélude habituel à toutes les capitulations.
C’est ainsi que, si l’on en croit Uri Avnery, « Peretz défend
un programme de paix sérieux, appelant à des négociations avec
les Palestiniens et à l’établissement de leur Etat»[12] ;
C’est ainsi qu’Alain Gresh peut à la fois exiger « tout le
droit » – sauf celui des réfugiés palestiniens au retour
dans leur foyer, remplacé par « une solution acceptable pour les réfugiés
palestiniens »[13] ;
C’est ainsi que Bernard Ravenel, président de l’AFPS,
affirme tranquillement que l’accord de Rafah est l’illustration
de « la pression internationale qui peut faire la différence,
limiter les dégâts…et déboucher sur des acquis partiels qui
renforceront la dynamique du mouvement»[14]
C’est ainsi qu’en avance sur tout le monde pour donner le
signal de la retraite, Michel Warschawski déclare que le mouvement
de solidarité doit désormais montrer « une grande responsabilité
», « qu’il faut mieux adapter les objectifs des mobilisations au
niveau du possible », qu’il « faut savoir adapter les victoires
aux rapports de force », lesquels encore une fois « nous obligent
peut-être à réviser à la baisse certaines de nos revendications
» [15].
Mais où ceux qui monopolisent la représentation du mouvement de
solidarité depuis de longues années veulent-ils donc, cette fois
encore, emmener le mouvement? Faut-il attendre un hypothétique
retour au pouvoir des Travaillistes israéliens ? Veulent-ils nous
embarquer dans un processus d’Oslo bis et nous faire oublier le précédent
d’Ehud Barak et la participation des travaillistes aux
gouvernements dirigés par Sharon ?
S’agit-il de solliciter encore plus d’interventions de la
part des dirigeants impérialistes, comme si la faillite déjà
consommée du pseudo accord de Rafah ne suffisait pas à prouver
l’inanité de cette « stratégie ».
Faut-il reculer encore sur les revendications ? A quand une pétition
pour demander « le gel des colonies » [16] et, pourquoi pas, une pétition
pour exiger que le mur suive la ligne verte ?
Leur déroute ne doit pas être celle du mouvement de solidarité.
Il existe une autre voie. Une voie qui refuse la diversion des
sempiternelles admonestations de « l’Europe » et l’impasse de
la quête de la négociation à tout prix.
Le Peuple palestinien ne se réduit pas à ses « représentants
», d’abord choisis par l’Impérialisme avant d’être imposés
à une population soumise à une répression permanente pour la
punir de résister.
Une voie qui nomme les choses par leur nom et qui affirme donc
clairement que le Peuple palestinien – tout le Peuple palestinien
et pas seulement les résidents actuels de Cisjordanie et de Gaza
– est victime d’une entreprise de nettoyage ethnique commencée
en 1948, que tous les gouvernements sionistes ont développée et
que tous les gouvernements sionistes à venir poursuivront.
C’est pourquoi il n’y a pas de compromis possible : entre les
droits du peuple palestinien et l’existence de l’Etat sioniste
d’Israël, il faut choisir.
Oui, en Palestine comme ailleurs, la coexistence d’hommes et de
femmes de cultures et de religions différentes est possible. Mais
pas dans un espace régional soumis à la domination de l’Impérialisme.
Pas dans un Etat sioniste conçu, soutenu et armé pour en faire une
machine de guerre contre les peuples de la région et notamment
contre leurs aspirations à leur indépendance nationale.
Cette voie est d’abord celle du soutien inconditionnel aux
exigences historiques du peuple palestinien.
Dans un appel publié le 9 juillet 2005, 171 organisations
palestiniennes nous ont rappelé ces exigences : la fin de
l’occupation et de la colonisation de toutes les terres arabes,
l’égalité absolue des droits des Palestiniens arabes vivant en
Israël, le droit au retour des réfugiés dans leurs foyers,
l’ensemble de ces revendications étant liées à l’exigence du
droit à l’autodétermination du Peuple palestinien.
Cet appel nous suggère aussi la forme principale d’action que
l’on attend d’un mouvement de solidarité digne de ce nom :
isoler l’agresseur, faire de l’Etat colonial d’Israël un
paria, par le boycott, par le désinvestissement et les sanctions.
Cet appel ne doit plus être ignoré par les responsables du
mouvement de solidarité, et ne saurait être défiguré [17]
Cette voie est aussi celle du soutien aux femmes et aux hommes
qui résistent, qui ne renoncent pas à leurs droits et qui refusent
de vendre la Palestine.
Ceci suppose de rompre avec la maffia issue des accords d’Oslo,
de rompre avec tous ces arrivistes assoiffés de célébrité par le
biais de conférences et de sommets bidons, partisans de(s) négociations
interminables, aspirant à devenir gouverneurs de bantoustans,
ministres d’un gouvernement fantoche ou ambassadeurs d’un Etat
qui n’existe pas, patrons de sociétés dans des zones
industrielles agréées par la Banque mondiale et contrôlées par
l’armée israélienne, émergeant aujourd’hui du chaos issu de
la faillite politique de ceux qu’ils soutenaient hier et qui sont
prêts à tout pour se débarrasser de celles et ceux qui ne
renoncent pas.
Dans cette voie les « pro-palestiniens » sincères ne seront
pas isolés. Ils se retrouveront naturellement aux côtés de celles
et ceux qui n’ont pas abandonné le soutien aux peuples qui
subissent les guerres de l’Impérialisme. Ils participeront à la
création d’un mouvement qui s’oppose aux ambitions impérialistes
et sionistes qui veulent soumettre les Peuples irakien, libanais,
syrien, palestinien, égyptien, jordanien… et les diviser jusqu’à
les pousser à des guerres fratricides, comme ce fut le cas pour les
peuples irakien et iranien.
Débarrassés de ce corset dans lequel les responsables du
mouvement de solidarité ont voulu les maintenir - pour les limiter
à agir dans un cadre qui se réduisît au mouvement d’opinion «
pour la paix », pour les empêcher aussi de s’interroger sur les
racines profondes de l’oppression imposée par les sionistes et
leur créature Israël aux Palestiniens, notamment par le chantage
à l’antisémitisme - ceux qui voudront s’exprimer sans peur,
agir concrètement, efficacement, prendront leur place dans le grand
mouvement anti-impérialiste et de solidarité internationale qui
renaît, malgré les manœuvres de ceux qui veulent le réduire à
n’être qu’un outil de régulation d’un capitalisme allégé
de ses « excès de libéralisme sauvage ».
Au Venezuela, en Bolivie et en Palestine, les peuples qui doivent
parfois plier sous la contrainte de l’ennemi, relèvent et relèveront
toujours la tête contre l’oppression et pour leur libération.
Ils ne doivent pas être isolés.
La responsabilité d’un mouvement de solidarité, c’est de
les aider à tenir et à vaincre.
En commençant par mener la lutte dans son propre pays contre le
mensonge et l’oppression.
1) Le Monde Diplomatique janvier 2006, articles d’Hussein Agha,
Robert Malley et Uri Avnery.
2) Dominique Vidal « un espoir à Genève » 23 octobre 2003
(sur le site du Monde diplomatique)
3) Alain Gresh, courrier électronique du Monde Diplomatique,
janvier 2006.
4) idem
5) Javier Solana, déclaration à la presse, 18 décembre 2005
6) Rapport de l’Union européenne sur Jérusalem-Est, décembre
2005
7) le Nouvel Observateur n° 2035 novembre 2003
8) idem
9) Alain Gresh, Le mouvement antimondialisation libérale et la
Palestine, octobre 2002, sur le site d’Attac France
10) voir notamment Malley LMD février 2005 et janvier 2006,
Isabelle Avran Pour la Palestine(AFPS) n°45
11) Alain Gresh, La Palestine abandonnée
12) Uri Avnery, Séisme en Israël, Le Monde Diplomatique,
janvier 2006
13) Alain Gresh « Le mouvement antimondialisation … »
14) Bernard Ravenel, Enrichir l’action, Palestine Solidarité n°15
15) Michel Warschawski, Solidarités n°78, 20/12/2005
16) idem
17) Voir « Les termes du combat vont changer »
entretien PY Salingue avec Silvia Cattori - troisième
partie. Alain Gresh s’inscrit pleinement dans cette politique en
choisissant de citer les déclarations du très libéral et modéré
Mustapha Barghouti et en ne disant pas un mot de l’appel des 171
organisations palestiniennes.
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