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Collection <À Gaza, la vie est belle>

Voyage en Chine, mais ....

Collège Abou Tammam

Samedi 7 mai 2016

Conte écrit et illustré par les élèves de huitième année
Collège Abou Tammam

Il était une fois, une jeune fille de12 ans, très affectueuse, intelligente et aimable, elle s'appelait Sara.  Elle habitait avec sa famille au nord de de la bande de Gaza.
Son père ne rêve que d’une chose: partir, refaire sa vie ailleurs. Il trouve son pays instable: les guerres, les coupures d'électricité à répétition, les postes-frontières fermés jusqu’à nouvel ordre.
Un jour du mois de septembre, il revient de son travail, le visage  rayonnant de bonheur: «Mon rêve va  enfin se réaliser. On va partir à Honk Kong, je viens de signer un contrat  avec une entreprise »  annonce-t-il, en laissant éclater sa joie.
Sara n'était pas contente d'entendre cette nouvelle, les écoles avaient déjà commencé :

«Papa, je ne sais pas comment faire là- bas, je ne connais personne sur place et que deviennent mes études ?» Interroge-t-elle avec inquiétude.
- Ne t'inquiète pas, tu vas vite sentir la différence,  tu vas t’habituer à ta nouvelle vie, répond le père pour tenter de la rassurer.
Sara n’est pas convaincue pour autant et elle part en voyage contre son gré, la mort dans l’âme.
Une semaine après leur arrivée, son père décide de l'inscrire  au collège. Elle s’y rend, un beau jour, avec sa voisine de palier mais elle est loin d’imaginer le défi qui l’attend : elle ne comprend ni ne parle la langue chinoise.
À la sortie du collège, elle s'est trouvée seule tout à coup : «  Où est passée ma voisine, elle était avec moi? », lance-t-elle, surprise. Elle poursuit sa marche  en regardant à droite et à gauche des gratte-ciel qui obstruent la vue du ciel, des bicyclettes partout, des gens qui vont et viennent. Elle marche tant et tant, happée par ces spectacles exotiques qu’elle en perd son chemin. Elle éclate en sanglots mais personne ne s'intéresse à elle, alors elle s’effondre par terre.

Quand elle reprend conscience, elle ne peut plus bouger sa jambe, grièvement  blessée.
Une infirmière lui demande: « Comment tu t'appelles? ». Sara ne prononce que trois mots  « Sara, Gaza, Palestine ».  
Heureusement, Sara connaît par cœur le numéro de portable de son père; avec les gestes, elle demande un stylo et une feuille. Son père arrive en catastrophe et le médecin s’empresse aussitôt de lui dire: « la jambe de ta fille est gravement atteinte et elle doit être opérée d’urgence ».
À part sa famille, Personne n'est venu s’enquérir de l’état de Sara, alors elle est déprimée. Une fois guérie, son père l'emmène au bord de la rivière  des Perles ; elle  regarde le défilé

des bateaux et des jars, ce beau paysage lui rappelle la mer de Gaza, ses amies avec lesquelles elle joue et passe de bons moments.
Sara a repris l’école mais son niveau a fortement diminué. Son père est très affecté de voir sa fille seule, enfermée dans sa chambre,
Qu’est-ce que tu veux ? Lui dit-il d’un ton supplicateur
D
epuis que j'ai quitté ma ville, j'ai tout le temps le cafard Ici, il n'y a pas de cohésion sociale,  les gens sont très sérieux. En revanche les Gazaouis sont très chaleureux, hospitaliers et entretiennent des liens très  forts les uns avec les autres. Si j’envisage de revenir ici un jour, ce serait seulement pour poursuivre mes études universitaires avant de regagner ma patrie pour l'aider à se développer.
Tu as raison : ce projet de nous installer dans ce pays comporte de nombreuses failles : à la non-connaissance de la langue s’ajoute la solitude. La vie est autrement plus difficile quand on perd ses attaches familiales et amicales., nous sommes habitués à vivre entourés de gens qui nous aiment. « Rentrons à Gaza », lâche le père, résigné. En effet, il a tant peur de perdre sa fille, sa famille est tout sonnivers.
À son retour, la famille est accueillie par les you-you des femmes et les proches, et Sara ne peut s’empêcher de tomber dans les bras de ses amies en pleurs en leur promettant de ne jamais les abandonner. Elle se met aussitôt  avec elles et leur raconte sur un ton teinté d’humour, ses mésaventures au pays des dragons. Et c'est ainsi qu'elle leur annonce: «La vie à Gaza est très belle en bonne compagnie».

 

 

   

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Source: Abir El Chafei

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