L’AFPS salue l’avancée que
constitue la parution au journal
officiel de l’avis sur l’étiquetage
des produits des colonies
israéliennes.
Rappelant que « en vertu du
droit international le plateau du
Golan et la Cisjordanie, y compris
Jérusalem Est, ne font pas partie
d’Israël », cet avis fait
obligation aux « opérateurs
économiques » de ne pas s’en tenir à
une simple mention géographique
(produit originaire de Cisjordanie
ou du Golan), mais « d’ajouter,
entre parenthèses, l’expression
« colonie israélienne » ou des
termes équivalents ».
Il aura fallu une année entière
pour mettre en conformité la
réglementation française avec les
dispositions européennes, mais c’est
bien une première victoire dans le
combat que nous menons, notamment
avec nos partenaires de la
Plateforme et la campagne « Made in
Illegality ».
Nous continuerons ce combat
jusqu’à ce que ces produits ou
services provenant d’une violation
du droit international ne soient
plus commercialisés en France. A cet
effet nous poursuivons notre
campagne en direction des grandes
enseignes de la distribution pour
qu’ils ne soient plus proposés à la
vente et en direction des pouvoirs
publics pour que le gouvernement
prenne la décision politique de leur
interdiction.
Le rappel par la Cour pénale
internationale (CPI) du fait que
Gaza et Jérusalem Est sont des
territoires occupés en dépit des
allégations ou prétentions
israéliennes est un point d’appui
supplémentaire. Alors que les
soutiens inconditionnels du
gouvernement israélien persistent à
tenter de nous réduire au silence,
nous réaffirmons le caractère
essentiel de l’ensemble de nos
combats pour le respect du droit.
Le Bureau national