Al-Qods
Communiqué de
l'Institution Internationale d'al-Qods
(QII) à propos de l'arrestation du
directeur de la mosquée al-Aqsa, sheikh
Najeh Bkayrat
Mercredi 19
septembre 2012 L’arrestation du
directeur de la mosquée al-Aqsa,
sheikh Najeh Bkayrat, au soir du
dimanche 16 septembre 2012, après
lui avoir interdit l’entrée de la
mosquée pour une durée de six mois,
représente une extrême aggravation
de la situation, commise par les
forces de l’occupation. L’interdiction
d’entrée à la mosquée et
l’extradition des symboles de la
ville d’al-Qods et des protecteurs
d’al-Aqsa ont pris une nouvelle
dimension. En effet, à l’arrestation
des députés d’al-Qods et de son
ministre, et les tentatives de les
extrader de leur ville, et aux
efforts incessants pour éloigner
sheikh Raed Salah de la mosquée al-Aqsa,
s’ajoute aujourd’hui la décision
d’éloigner un des grands
fonctionnaires des Awqafs d’al-Qods,
dans un effort systématique de vider
la mosquée al-Aqsa de ses symboles
et défenseurs, en vue de faciliter
son partage chronologique entre les
fidèles musulmans et les sionistes,
comme cela a été annoncé par l’un
des députés de l’occupation il y a
quelques semaines. L’occupation agit en
mesurant le prix qu’il pourrait
payer chaque fois qu’il avance dans
la judaïsation de la ville d’al-Qods.
Du fait des préoccupations des
peuples arabes par leurs propres
affaires internes, la facture devant
être payée pour ses interventions
dans la mosquée al-Aqsa est devenue
dérisoire, ce qui lui permet de
concrétiser son rêve, celui de
dominer la mosquée al-Aqsa, même
selon un partage chronologique. Tout en soulignant
la gravité de cette mesure qui
atteint les symboles et les
dirigeants maqdisis, et plus
particulièrement les fonctionnaires
de la mosquée al-Aqsa, l’Institution
Internationale d’al-Qods tient à
attirer l’attention sur :
- La décision d’interdire au
directeur de la mosquée al-Aqsa,
sheikh Najeh Bqayrat, d’entrée à la
mosquée al-Aqsa pendant six mois,
puis son arrestation, ne sont pas
liées à la personnalité de Bqayrat,
mais plutôt à l’application par
l’occupant d’un plan systématique
visant à se débarrasser des
directions populaires maqdisies
capables de mobiliser pour affronter
les sévères attaques contre la
mosquée al-Aqsa. L’occupant avait
déjà préparé une liste de plus de
cent personnalités visées par
l’expulsion ou la détention à
domicile, pour limiter leur
activités dans la ville d’al-Qods. - La politique d’interdiction
d’entrer dans al-Aqsa et l’expulsion
de la ville d’al-Qods a touché
jusqu’à présent des dizaines de
personnalités maqdisies, comme cela
a eu lieu lors de la poursuite et du
kidnapping des députés maqdisis,
Mohammad Tawtah, Mohammad Abou Tir,
Ahmad Attoun et le ministre Khaled
Abou Arfa, après leur élection en
2006, tout comme l’éloignement
répété de sheikh Raed Salah.
L’insouciance de la communauté
internationale et des Etats arabes,
et même de l’Autorité et des
organisations palestiniennes envers
ce dossier a entraîné un
accentuation de la politique
d’expulsion menée par l’occupant, au
point d’atteindre les personnalités
politiques de la ville. Cette
politique se poursuit et a atteint
un point dangereux, consistant à
vider la mosquée al-Aqsa de ses
fidèles en vue de la partager entre
musulmans et sionistes. - Les mesures de l’occupation
envers la ville d’al-Qods sont
parallèles à l’accentuation de la
politique répressive envers notre
peuple dans les territoires occupés
en 48, à l’intensification des lois
racistes à son encontre et aux
mesures limitant leur liberté de
déplacement, notamment dans la ville
d’al-Qods ou même en direction de la
mosquée al-Aqsa, ce qui signifie
l’isolement des maqdisis loin de
tout contact palestinien, alors
qu’ils ont été auparavant isolés des
Palestiniens de Cisjordanie et de la
bande de Gaza. Pour s’opposer à
l’intensification des mesures de
l’occupation envers la ville d’al-Qods,
l’IIQ lance un appel aux
organisations palestiniennes, leur
demandant de riposter à ces mesures,
et au royaume hachémite de Jordanie,
qui est toujours la partie
supervisant l’administration de la
mosquée al-Aqsa, lui demandant
d’intervenir pour faire stopper
l’agression contre le directeur de
la mosquée, car toute agression
contre un des fonctionnaires des
Awqafs musulmans est une agression
contre la Jordanie. L’IIQ réclame
l’intervention des Etats arabes et
islamiques, qui conservent encore de
nombreuses cartes pour faire
cesser les pratiques de l’occupant,
notamment les mobilisations
populaires, qui ont réussi jusqu’à
présent à stopper toutes les
modifications envisagées par
l’occupant sur le pont de la place
al-Maghariba, comme elle réclame des
organisations et associations arabes
et islamiques, liées ou non liées
aux gouvernements, aux unions des
parlementaires, des juristes et
avocats, aux syndicats
professionnels et aux médias de
porter leur attention sur la
question d’al-Qods et de faire
pression sur leurs gouvernements,
pour que cette question soit au
centre des préoccupations arabes et
entraîner un recul des autorités de
l’occupation. Il est nécessaire de
maintenir une pression afin de
protéger les fonctionnaires des
awqafs musulmans dans la ville d’al-Qods
et les soutenir dans leur lutte
contre l’occupation. Institution
Internationale d’al-Qods, 18
septembre 2012
Communiqué de
presse de l’Institution
Internationale d’al-Qods, dénonçant
l’agression contre le couvent d’al-Latroun Le jour du mardi
4/9/2012, des groupes juifs agissant
sous le slogan de « prix à payer »
(pour protester contre le
démantèlement fictif de la colonie «
Migron ») ont agressé une nouvelle
fois des lieux de culte, en
incendiant l’une des entrées du
couvent d’al-Latroun, situé à
l’ouest de la ville d’al-Qods. Ils
ont souillé le lieu en écrivant des
slogans hostiles au prophète du
christianisme, et contre la religion
chrétienne. Cette agression
montre la nonchalance de l’Etat de
l’occupation envers ces opérations
et ces violations agressives, ce qui
permet à ces groupes de répéter
leurs agressions envers les lieux
saints musulmans et chrétiens.
L’Etat de l’occupation assume
l’entière responsabilité de ce
nouveau crime commis, puisqu’il est
tenu, selon le droit international,
d’assurer la protection de tous les
lieux de culte dans la ville d’al-Qods,
en tant que puissance occupante. De même, toutes les
parties internationales doivent
dénoncer fermement et agir
rapidement pour stopper les
agissements de l’Etat de
l’occupation, mettre un terme à ses
violations et l’obliger à respecter
les lois internationales. De leur
côté, toutes les parties musulmanes
et chrétiennes doivent unir leurs
efforts pour affronter les
agressions israéliennes contre la
ville d’al-Qods, car seule une
attitude ferme et unie et une
position solidaire envers la ville
d’al-Qods pourra stopper les
agissements de l’occupation. Finalement, nous
considérons que l’agression contre
le couvent d’al-Latroun et les
insultes proférées contre le christ
et la religion chrétienne réclament
l’intervention du Vatican plus
particulièrement qui doit dénoncer
toutes ces agressions et revoir ses
relations avec l’Etat de
l’occupation qui poursuit, sans
relâche, ses violations du droit
international et ses agressions
contre les lieux saints. Le document
publié par le Vatican en 1965 qui
innocente les juifs de la
crucifixion du christ ne peut nier
la réalité que l’Etat d’Israël
aujourd’hui crucifie un peuple un
entier. Institution
Internationale d’al-Qods, 5
septembre 2012
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