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Communiqué de presse de l'Institution Internationale al-Quds

A propos de la déportation du député maqdisi Attoun

Jeudi 8 décembre 2011

« La politique du fait accompli ne peut être affrontée que par un mouvement massif sur le terrain et l’intensification des pressions sur l’occupation »

La cause des députés d’al-Quds qui remonte à presque un an et demi s’est gravement détériorée le mardi 6 décembre 2011 lorsque le tribunal israélien de première instance a ordonné la déportation du député Ahmad Attoun, arrêté depuis le 26 septembre 2011, hors de la ville d’al-Quds. La police de l’occupation a immédiatement appliqué la décision, en éloignant le député Attoun vers Ramallah. Et le lendemain, le tribunal de l’occupation a lancé une mise en garde au député Mohammad Tawtah et à l’ancien ministre Khaled Abou Arfa, leur demandant de mettre fin à leur sit-in dans le local de la Croix-Rouge et d’appliquer l’ordre de leur déportation hors de leur ville, dans un délai de 48 heures. Ce développement intervient un an après la déportation du député maqdisi Mohammad Abou Tir, en décembre 2010.
L’IIQ affirme que demeurer silencieux est grave lorsque l’occupation vise les symboles et les dirigeants de notre peuple palestinien, et notamment maqdisi, et parmi eux les députés et les ministres d’al-Quds. Elle tient à souligner ce qui suit :

1 – Cibler les députés et le ministre d’al-Quds et tenter de les déporter de la ville d’al-Quds n’est pas une mesure liée à leurs personnalités, leurs orientations ou leurs appartenances politiques, mais relève plutôt d’un plan systématique de l’occupation visant à se débarrasser de toutes les directions populaires maqdisies capables de bouger et d’affronter l’attaque acharnée contre les maqdisis. L’occupant a préparé une liste de plusieurs centaines de personnalités visées par la mesure de la déportation ou par leur détention à domicile pour stopper leur activité politique et populaire dans al-Quds.

2 – La politique de déportation touche annuellement plusieurs dizaines et parfois des centaines de familles maqdisies, que l’occupation a expulsées. Depuis 1967 jusqu’à 2008, plus de 14.000 familles ont été expulsées hors de la ville. L’insouciance de la communauté internationale, des pays arabes et même de l’Autorité palestinienne et des organisations palestiniennes face à ce dossier a entraîné l’accentuation par Israël de la politique de déportation, jusqu’à menacer les symboles politiques et les dirigeants de la ville. Cette politique se poursuit et menace à présent des centaines de familles maqdisies qui vivent dans l’attente de la date choisie par l’occupant (pour leur expulsion de la ville).

3 – Les mesures de l’occupation viennent en parallèle avec l’intensification de l’attaque contre notre peuple dans les territoires occupés en 1948, avec l’adoption de lois racistes contre sa présence, la limitation de son mouvement et l’interdiction de son entrée dans la ville d’al-Quds ou d’arriver jusqu’à la mosquée al-Aqsa. Ce qui signifie l’isolement des maqdisis et l’empêchement de leur liaison avec les Palestiniens, puisqu’ils sont déjà isolés des Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza. Jusqu’à présent, ils ne pouvaient compter, dans une grande mesure, que sur leur environnement palestinien vivant dans les territoires occupés en 48.
Pour faire face à l’intensification des mesures de l’occupant, l’Institution Internationale Al-Quds lance un appel à toutes les parties :

1 – aux organisations palestiniennes, en leur demandant de riposter aux mesures de l’occupation en affirmant leur présence dans al-Qods et avec les maqdisis, même si les représentants légitimes de leur ville sont déportés, et en agissant de manière à consacrer leur présence en tant que référence dans la ville, malgré les mesures répressives de l’occupation.

2 – L’Autorité palestinienne : les députés déportés et menacés de déportation appartiennent officiellement aux institutions politiques dépendantes de l’Autorité palestinienne. Il n’est absolument pas possible de parler de la construction de l’Etat où les représentants élus de sa capitale ne peuvent vivre dans leur ville et être en liaison avec leurs électeurs et leur peuple ; C’est pourquoi l’Autorité palestinienne est invitée à prendre une position claire face au gouvernement de l’occupation et à riposter à cette mesure qui atteint le principe même de l’Etat palestinien et la construction de ses institutions.

3 – Les Etats arabes et islamiques : l’expérience récente a démontré que l’Etat de l’occupation n’est pas immunisé et que les Etats arabes et islamiques possèdent de nombreuses cartes de pression, pour faire cesser les mesures de l’occupation. Les récents mouvements populaires en Jordanie et en Egypte qui ont entraîné des pressions officielles ont porté leurs fruits, avec le report de la destruction de la colline de la porte d’al-Maghariba. Cette expérience positive peut être un levier pour faire cesser les mesures de l’occupation contre al-Quds, dans tous les domaines et non seulement concernant cette affaire.

4 – Les organisations et conseils arabes et islamiques, ainsi que les institutions civiles, les unions des parlementaires, les juristes, les syndicats professionnels et les médias sont invités à adopter la cause d’al-Quds et de ses députés déportés, pour former ensemble un mouvement de pression sur les gouvernements, qui les pousse à agir pour exercer des pressions sur l’occupation et l’obliger à reculer. Il est également possible de maintenir la cause des députés vive et permanente, en assurant la solidarité avec eux et en soutenant leur combat, pour faire face aux mesures de l’occupation.

5 – Les organisations et institutions internationales : la déportation des députés maqdisis est incontestablement une mesure qui viole toutes les lois et tous les traités internationaux, qui n’accordent pas à l’occupation le droit de modifier la situation dans la partie orientale d’al-Quds, considérée comme un territoire occupé, d’après les résolutions internationales. Nous savons pertinemment le degré de soumission de ces institutions à la domination de l’Etat de l’occupation, et la limite de leur désir et de leur capacité à bouger, mais nous leur demandons d’être en accord avec elles-mêmes et avec leurs traités, et de bouger pour protéger les maqdisis menacés de déportation et d’expulsion.

Traduction : Rim al-Khatib

 

 

   

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Source : Rim al-Khatib

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