Genève / Tel Aviv (CICR) – Le Comité international de la
Croix-Rouge (CICR) est alarmé par le nombre de civils qui ont été
tués ou blessés au cours de ces dernières semaines, lors
d’attaques et d’opérations militaires en Israël, dans les
territoires occupés et les territoires autonomes.
Les deux derniers attentats
suicides à la bombe, qui se sont produits le 30 mars à Kedumim en
Cisjordanie et le 17 avril à Tel Aviv, ont coûté la vie à 15
civils et en ont blessés plus de 50 autres. D’autres actes de
violence, tel le lancement de roquettes Qassam sur Israël, mettent
également en danger la vie de civils.
Au cours de ces dernières
semaines, à la suite des opérations militaires israéliennes –
notamment de bombardements sur la bande de Gaza – plusieurs
civils, dont deux enfants, ont perdu la vie et de nombreux autres
ont été blessés.
Le droit international
humanitaire interdit strictement les attaques ayant pour cible des
civils ou leurs biens, ainsi que les actes de violence visant à
semer la terreur au sein de la population civile. Les attaques
indiscriminées sont également prohibées par cette branche du
droit, qui exige que l’on fasse une nette distinction entre la
population civile et les objectifs militaires.
Le CICR exhorte toutes les
parties impliquées dans le conflit à épargner et à protéger les
civils, et demande instamment à toutes les personnes concernées de
respecter et de faire respecter les règles et les principes du
droit international humanitaire en toutes circonstances.
Les civils ne doivent pas
faire les frais du conflit ; toute mort d’un civil, d’un côté
comme de l’autre, exacerbe
le conflit, provoque de nouvelles pertes et génère plus de
souffrances et une profonde peine.
Le
CICR s’engage à poursuivre son action humanitaire en Israël et
dans les territoires occupés et les territoires autonomes.
Informations complémentaires :
sur notre site :
www.cicr.org
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