Captifs palestiniens
Le captif
palestinien Halaïlah : mort à petit feu
CPI
Photo: CPI
Mercredi 5 juin 2013
Al-Khalil – CPI
La scène de
l’arrestation de Thaïr Halaïlah, du
village de Kharas, de la sous-préfecture
d’Al-Khalil, est une image atroce, dure,
cruelle laissée par les forces sionistes
d'occupation, le 10 avril 2013. Sa
famille n’est pas prête de l’oublier. Un
souvenir dur qui ne cessera d’exister.
Les forces sionistes ont franchement
menacé de le tuer. Elles ont déjà
commencé à le frapper cruellement. Avec
tout ce que Thaïr subit dans leurs
prisons, la famille commence à prendre
la menace des occupants sionistes au
sérieux : les occupants sionistes ont
vraiment l’intention de l’assassiner à
petit feu.
Responsabilité
directe
Les occupants
sionistes portent la totale
responsabilité de la détérioration de la
santé de Halaïlah, dit sa famille. Sa
femme se rappelle maintenant la phrase
prononcée par l’officier sioniste,
pendant son arrestation : « Vos enfants
grandiront sans voir leur père », une
intention prononcée de le tuer d’une
façon ou une autre.
Justement, les
occupants sionistes lui ont injecté un
virus dangereux pendant la période
d’enquête, confie son père à notre
Centre Palestinien d’Information (CPI).
En effet, son père accuse officiellement
les occupants sionistes d’une tentative
de meurtre. Avant sa détention, Thaïr ne
souffrait d’aucune maladie : il souffre
actuellement d’une grave hépatite !
Le père a récemment
vu son fils, dans une audience du
tribunal. Il a remarqué qu’il était dans
un état de santé très inquiétant. Il
n’avait même pas la force de parler. Il
était obligé de quitter la salle
d’audience aussitôt entré.
« Dans la prison où
il est actuellement enfermé, la captif
Thaïr endure la négligence médicale, il
endure un refus abject de lui offrir le
soin nécessaire pour sa maladie. Si la
situation continue de cette façon, il
mourra dans moins de six mois, une
volonté sioniste », conclut le père.
Le père appelle, le
cœur meurtri, les institutions
juridiques à sauver son fils et tous les
captifs malades enfermés dans les
prisons de l’occupation sioniste. Ne
recevant aucun écho, il va poursuivre
les occupants sionistes dans les
tribunaux pour la maladie de son fils
causée par ces occupants et leurs
agissements inhumains.
Il attire l’attention
sur le fait que son fils Thaïr a été
enfermé dans les prisons israéliennes à
plusieurs reprises. Il y a passé neuf
ans de sa vie.
« J’appelle le Monde
à assumer ses responsabilités envers le
peuple palestinien et ses captifs qui
perdent leur vie dans les prisons
israéliennes, à sauver mon fils avant
qu’il ne quitte la prison dans un
cercueil », termine le père.
Négligence
médicale
Le captif Halaïlah
confirme lui-même qu’il était toujours
le sujet de cette négligence médicale
délibérée pratiquée dans les prisons
israéliennes, que les dentistes ont
utilisé des bistouris non stériles pour
traiter ses dents.
L’état de santé du
captif Halaïlah est très critique, dit
l’organisation Ad-Damir (La conscience),
dans un communiqué dont notre Centre
Palestinien d’Information (CPI) a reçu
une copie.
Les avocats de
l’organisation croient que l’utilisation
de bistouris non stérilisés est la cause
principale de la maladie, une maladie
grave qui a besoin d’un traitement
urgent.
Les captifs
malades
A noter que 1400
captifs palestiniens souffrent de
différentes maladies. 25 d’entre eux
souffrent de cancer. 170 ont besoin
d’opérations chirurgicales urgentes. 85
souffrent d’handicaps de toutes sortes.
16 sont internés dans l’hôpital
d’Ar-Ramlah.
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