P.A.S.
Daesh prépare des attaques chimiques
sur le sol européen
Yahia Gouasmi
Photo:
D.R.
Mardi 23 février 2016
Il
semblerait que parmi l’arsenal dont
disposerait l’organisation terroriste
Daesh (et ses affiliés), figurent aussi
des armes chimiques.
Cette information, qui circulait
depuis déjà un moment dans les milieux
informés, a été officiellement confirmée
par le Directeur du renseignement
national américain, James Clapper, qui a
déclaré devant le Sénat : « Nous
estimons que les forces non
gouvernementales dans la région
utilisent des armes chimiques au cours
des hostilités ».
D’après John Brennan, Directeur de la
CIA, Daesh s’est déjà servi de gaz
moutarde sur les champs de bataille
syrien et irakien, et disposerait d’une
branche totalement dédiée à la
fabrication d’armes chimiques, avec
l’aide de nombreux experts en la
matière.
Ainsi, après avoir attribué au
pouvoir syrien l’attaque chimique
perpétrée en août 2013 contre la Ghouta
orientale à l’est de Damas, tuant plus
de 1000 personnes, il apparait
que les véritables responsables soient
les terroristes de l’EI.
On se souvient que cet évènement
tragique avait soulevé un immense tollé
international et devait servir de
prétexte pour une intervention militaire
occidentale en Syrie, or, les
conclusions finales d’un rapport réalisé
par l’Organisation pour l’interdiction
des armes chimiques (OPCW) démontrent
l’innocence du régime dans cette
affaire.
Cette instance internationale qui
regroupe la quasi-totalité des Etats du
monde s’est penchée sur ce dossier ces
deux dernières années et ses
conclusions, en plus d’innocenter le
pouvoir syrien, apporte un nouvel
éclairage qui se révèle édifiant :
Une importante partie du
stock d’armes chimiques que le
colonel Kadhafi avait jadis
fabriquées aurait été, après sa
mort, vendue à des « groupes anti-Assad
», transportée en bateau vers des
ports turcs puis acheminée par la
route jusqu’aux fiefs des rebelles
terroristes de Syrie.
L’enquête laisse apparaitre que la
composition du sarin libyen est la même
que celle du sarin jeté sur la Ghouta.
Evidemment, nulle trace des conclusions
de ce rapport d’experts dans les medias
occidentaux, qui pourtant avaient fait
leurs choux gras du massacre chimique
lorsqu’ il s’agissait de l’attribuer aux
troupes loyalistes syriennes.
Par ailleurs, les autorités
marocaines viennent d’annoncer avoir
démantelé une « cellule terroriste » de
dix membres, dont un Français, liés au
groupe Daesh (EI) et qui s’apprêtaient à
commettre des attentats dans le royaume.
En plus des armes, des substances
biologiques et chimiques ont été
retrouvées chez les terroristes.
Ainsi, sachant que les
milieux du renseignement estiment à
plusieurs milliers le nombre
d’éléments de Daesh présents sur le
sol européen, il est fort probable
qu’un attentat de type chimique
puisse frapper prochainement notre
continent.
D’ailleurs, nos politiciens ont déjà
commencé à préparer l’opinion à cette
éventualité, comme le démontrent les
propos de notre Premier ministre Valls,
qui affirmait au mois de novembre
dernier qu’« il y avait un risque
d’attentat à l’arme chimique ou
bactériologique » dans notre pays.
Le Parti Anti Sioniste
demande une nouvelle fois aux
décideurs politiques occidentaux de
cesser leur soutien, apparent ou
occulte, à tous les groupes
terroristes sévissant au
Moyen-Orient.
Il est impératif
d’arrêter d’armer et de financer ces
organisations criminelles qui
n’auront aucuns scrupules à exécuter
des crimes de masses à l’arme
chimique dans nos pays.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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