En France, les présidents et les
premiers ministres passent, mais sur la
question du sionisme rien ne change.
En effet, comme avant lui les
présidents Hollande et Sarkozy, ou
encore le premier ministre Valls,
Emmanuel Macron a à son tour assimilé
l’antisionisme à de l’antisémitisme.
Un amalgame utilisé à souhait par les
services de propagande de l’entité
sioniste criminelle israélienne, et
repris en cœur par ses partisans, ses
agents ou ses vassaux.
Ainsi, hier, alors qu’il recevait le
premier ministre et criminel de guerre
israélien Benjamin Netanyahou lors de la
commémoration des 75 ans de la rafle du
Vel d’Hiv (qu’il s’est même permis
d’appeler par son petit nom « bibi »,
marquant là une intimité qui en a étonné
plus d’un), notre chez de l’état
a estimé que l’antisionisme était «une
forme réinventée de l’antisémitisme».
Le président a également
déclaré à cette occasion qu’il ne
« céderait rien à l’antisionisme ».
Ainsi donc il ne serait plus
permis de critiquer le sionisme, qui est
une idéologie politique, comme on
pourrait critiquer le communisme, le
gaullisme ou le libéralisme par
exemple ?
Qu’en est-il des centaines de
milliers de juifs antisionistes ?
Sont-ils antisémites ?
L’assimilation de
l’antisionisme à l’antisémitisme
constitue une faute grave, tant du point
de vue historique qu’idéologique.
Cependant, il est certain que
cet amalgame n’est pas fait par hasard.
C’est un cadeau fait par Macron au
régime colonial israélien, qui va lui
permettre de tenter d’étouffer la voix
de tous ses opposants, à l’intérieur
comme à l’extérieur.
Le Parti Anti Sionisme
s’insurge contre cette nouvelle
tentative d’amalgame entre
l’antisionisme, qui signifie le
refus du système colonial israélien
et son lot d’oppression et de
crimes, avec l’antisémitisme, qui
est une idéologie raciste à
l’encontre des juifs et que nous
condamnons évidemment à l’instar de
toute autre idéologie basée sur la
haine d’une personne ou d’un peuple
en raison de son appartenance
religieuse.
A l’heure où l’entité
criminelle est isolée comme jamais
au sein de la communauté
internationale et marginalisée en
raison de ses violations multiples
et continues des droits humains,
cette prise de position du chef de
l’état français est un sacré coup de
pouce diplomatique donné à son ami
« bibi » et à l’entité terroriste
israélienne.
Nous proposons à notre
président de se remémorer les
paroles qu’il a prononcé il y a
quelques mois à peine à propos de la
colonisation qu’il a considéré être
« un crime contre l’humanité ».
Sachant que l’entité
sioniste est le dernier régime
colonial existant sur la planète, il
devrait en tirer les conclusions qui
s’imposent, au lieu de vouloir
museler l’opinion en présentant la
critique d’Israël comme de
l’antisémitisme.
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