P.A.S.
Unesco : des pays arabes renoncent à
présenter
des résolutions anti-israéliennes
Yahia Gouasmi
Samedi 14 octobre 2017
Nous venons d’apprendre que devant le
Conseil exécutif de l’Unesco qui se
tient à Paris cette semaine, un certain
nombre de pays arabes, à leur tête
l’Autorité palestinienne et la Jordanie,
ont renoncé à présenter de nouvelles
résolutions critiquant la politique de
l’entité sioniste d’Israël à l’Est de
Jérusalem AlQuds occupée, en Cisjordanie
et dans la bande de Gaza.
La télévision israélienne i24 rapporte
que le retrait de ces nouvelles
résolutions est arrivé suite à des
discussions menées la semaine dernière
entre Michael Worbs, le président du
Comité de l’Unesco, et les ambassadeurs
israélien et jordanien à l’Unesco sans
oublier, bien évidemment les pressions
américaines.
Il est à remarquer que c’est la première
fois depuis avril 2013 qu’aucune
résolution portant sur le conflit
israélo-palestinien n’ y est soumise .
Rappelons que l’une des résolutions qui
sera reportée est semblable à celle
adoptée en mai et qui minimise les liens
entre le peuple juif et Jérusalem.
L’autre dénonce les « violations de
l’armée israélienne dans les universités
et les écoles palestiniennes » et
appelle l’entité sioniste à « cesser
toutes ses activités de colonisation ».
Au lieu de
soumettre au vote les 2 résolutions
portées par les pays arabes concernant
Jérusalem-Est et le « statut de la
Palestine occupée », les diverses
parties se sont accordées sur le fait
que Mickael Worbs soumette plutôt 2
propositions visant à retarder le vote
de 6 mois, ce qui devrait être largement
accepté par les 56 pays membres du
Conseil exécutif de l’Unesco.
Samedi 7 octobre,
l’ambassadeur israélien à l’Unesco a
déclaré :
« Les
résolutions devraient être adoptées à
l’unanimité, à moins qu’un pays ne rompe
son engagement, au dernier moment ».
Il est à savoir
qu’au cours des 4 dernières années, les
institutions de l’Unesco ont
régulièrement voté des résolutions
pro-palestiniennes qui critiquaient la
politique du régime sioniste israélien à
Jérusalem-Est, en Cisjordanie et dans la
bande de Gaza.
En avril 2015, les institutions de
l’Unesco ont adopté 5 résolutions sur la
question de Jérusalem, dont certaines ne
reconnaissent pas le lien entre le
judaïsme et le site de la mosquée d’Al
Aqsa.
En juillet dernier, l’organisation a
adopté une résolution qui considère le
tombeau des patriarches à Al Khalil
Hébron comme un site du patrimoine
palestinien.
En mai dernier, alors qu’Israël
célébrait la Journée de l’usurpation de
la Palestine, l’Unesco a adopté une
résolution qui rejette les prétentions
israéliennes à Jérusalem Al Quds occupée
et qualifie l’entité sioniste de
« puissance occupante ».
Bien évidemment, ces résolutions ont
suscité de vives tensions dans les
relations entre l’entité sioniste
d’Israël et l’Unesco. Comme il fallait
s’y attendre, le régime de l’Apartheid,
qui n’admet aucune critique ou remarque,
a gelé sa coopération avec l’Unesco dans
certains domaines et il a cessé de payer
son adhésion à l’organisation !
L’organisation onusienne s’était déjà
mise à dos l’entité sioniste et les
États-Unis en accordant une adhésion
complète de la Palestine en 2011.
Le Parti Anti
Sioniste déplore le comportement
inacceptable et traître de certains pays
arabes, à leur tête l’autorité
palestinienne !
Il est très
difficile de trouver des raisons
logiques ou valables empêchant d’émettre
des résolutions pour condamner et
dénoncer les crimes et le colonialisme
israéliens, dans une institutions
internationale.
Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste
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