France
Danger sur ce chemin de paix
Toumi Djaidja
© Toumi
Djaidja
Mardi 8 mars 2016
La prise de conscience est urgente pour
stopper les violences.
Mardi 8 mars, nous
célébrons la journée internationale des
droits des femmes. Pourtant, dans une
discrétion totale, la France Patrie des
droits de l'Homme, a remis il y a
quelques jours, la légion d'honneur, la
reconnaissance suprême de l'Etat, au
Prince Mohammed bin nayef bin Abdelaziz
Al Saoud héritier d'un régime qui ne
reconnaît même pas les droits
fondamentaux des femmes. Pire encore,
selon l'ancien responsable français des
renseignements Bernard Squarcini,
l'Arabie Saoudite est le principal
financeur des mouvements terroristes.
Comment œuvrer au rayonnement de notre
pays quand celui-ci compromet sa devise
républicaine "Liberté, Égalité,
Fraternité"? Comment la patrie de
Voltaire, celle qui a vu le siècle des
Lumières porter la Révolution Française
peut-elle décorer du plus haut grade,
l'héritier d'une dynastie qui règne
d'une main de fer, où la liberté
d'expression est réduite à néant?
Comment expliquer à nos enfants et aux
plus jeunes que finalement les
"Pétrodollars" ayant raison de tout. Nos
dirigeants préfèrent fermer les yeux?
Comment poursuivre ce combat ensemble
quand, certes la responsabilité est
aussi collective, mais l'exemple doit
être irréprochable. Des institutions
fortes sont des institutions justes et
cohérentes. Tout cela serait presque
ridicule si la situation n'était pas
aussi grave. C'est par amour pour mon
pays. Que je n'aurais de cesse comme je
le fais depuis des années de parcourir
le monde, afin de contribuer ensemble à
son rayonnement.
Toumi Djaidja
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