Réseau Voltaire
La République française prise en otage
Thierry Meyssan
Lundi 16 novembre 2015
La guerre qui s’étend à Paris
est incompréhensible pour les Français
qui ignorent presque tout des activités
secrètes de leur gouvernement dans le
monde arabe, de ses alliances contre
nature avec les dictatures du Golfe, et
de sa participation active au terrorisme
international. Jamais cette politique
n’a été discutée au Parlement et les
grands médias ont rarement osé s’y
intéresser.
Depuis cinq ans
ans, les Français entendent parler
de guerres lointaines, sans
comprendre ce dont il s’agit. La
presse les a informés de
l’engagement de leur armée en Libye,
mais jamais de la présence de
soldats français en mission au
Levant. Mes articles à ce sujet sont
largement lus, mais perçus comme des
bizarreries orientales. Malgré mon
histoire personnelle, il est de bon
ton de me qualifier d’« extrémiste »
ou de « complotiste » et de relever
que mes articles sont reproduits par
des sites internet de toutes
obédiences, y compris par
d’authentiques extrémistes ou
complotistes. Pourtant personne ne
trouve rien à redire à ce je
j’écris. Mais personne non plus
n’écoute mes alertes à propos des
alliances que la France a conclues.
Soudain, la vérité ignorée fait
surface.
La France a été attaqué dans la
nuit du vendredi 13 novembre 2015
par plusieurs commandos qui ont
assassiné au moins 130 personnes
dans cinq lieux différents de Paris.
L’état d’urgence a été décrété pour
12 jours sur l’ensemble du
territoire et pourrait être
reconduit par le Parlement.
Pas de lien
direct avec l’affaire Charlie Hebdo
La presse française interprète
cet acte de guerre en le liant à
l’attentat survenu à Charlie
Hebdo, bien que les modes
opératoires soient totalement
différents. En janvier, il
s’agissait de tuer des personnes
précises, tandis qu’ici il s’agit
d’une attaque coordonnée contre un
grand nombre de personnes au hasard.
On sait aujourd’hui que le
rédacteur en chef de Charlie
Hebdo venait de recevoir un
« don » de 200 000 euros du
Proche-Orient pour poursuivre sa
campagne anti-musulmane [1] ;
que les tueurs étaient liés aux
services de renseignement français [2] ;
que l’origine de leurs armes est
couverte par le Secret-Défense [3].
J’ai déjà montré que cet attentat
n’était pas une opération
islamiste [4],
qu’il avait fait l’objet d’une
récupération étatique immédiate [5],
et que cette récupération avait
rencontré un écho dans la population
hostile à la République [6]
—une idée qui a été brillamment
développée quelques mois plus tard
par le démographe Emmanuel Todd [7]—.
Si nous revenons à la guerre qui
vient de s’étendre à Paris, elle
surprend en Europe occidentale. On
ne peut la comparer aux attentats de
Madrid de 2004. En Espagne, il n’y
avait ni tireur, ni kamikaze, mais
10 bombes placées en 4 lieux
distincts [8].
Le type de scène qui vient d’avoir
lieu en France est le lot quotidien
de nombreuses populations du
« Moyen-Orient élargi » depuis 2001.
Et l’on trouve des événements
comparables au-delà, comme les trois
jours d’attaques en six lieux
distincts, à Bombay en 2008 [9].
Même si les assaillants étaient
des musulmans et si certains d’entre
eux ont crié « Allah Akbar ! » en
tuant des passants, il n’y a aucun
lien entre ces attaques, l’islam et
une éventuelle « guerre des
civilisations ». Ainsi, ces
commandos avaient instruction de
tuer au hasard, sans s’enquérir
préalablement de la religion de
leurs victimes.
Identiquement, il est absurde de
prendre au premier degré le mobile
évoqué par Daesh contre la France
—même s’il n’y a pas de doute sur
son implication dans cette attaque—.
En effet, si l’organisation
terroriste devait se « venger »,
c’est à Moscou qu’elle aurait
frappé.
La France est un
État terroriste depuis au moins 2011
La lecture de ces événements est
brouillée parce que derrière des
groupes non-étatiques se cachent
toujours des États qui les
sponsorisent. Dans les années 70, le
Vénézuélien Ilich Ramírez Sánchez
dit « Carlos » ou « Le Chacal »
s’était mis par conviction au
service de la cause palestinienne et
de la Révolution avec le discret
soutient de l’Urss. Dans les années
80, l’exemple de Carlos a été repris
par des mercenaires, travaillant
pour le plus offrant, tel Sabri al
Banna dit « Abou Nidal », qui
effectua des attentats aussi bien
pour le compte de la Libye et de la
Syrie que d’Israël. Aujourd’hui, il
existe une nébuleuse du terrorisme
et de l’action secrète impliquant
quantité d’États.
En principe, les États dénient
toujours leur participation à des
groupes terroristes. Toutefois, le
ministre français des Affaires
étrangères, Laurent Fabius, a
déclaré en décembre 2012, lors de la
conférence des « Amis de la Syrie »
à Marrakech, qu’Al-Nosa, la branche
syrienne d’Al-Qaïda, « fait du bon
boulot » [10].
Compte tenu de ses fonctions,
M. Fabius savait qu’il ne serait pas
traduit en justice pour son soutien
à une organisation classée comme
terroriste par le Conseil de
sécurité des Nations unies, mais il
prenait un risque grave pour son
pays qu’il plongeait ainsi dans le
chaudron du terrorisme.
En réalité, la France était
impliquée depuis au moins le début
2011 aux côtés d’Al-Qaïda. À
l’époque, le Royaume-Uni et la
France s’étaient joints au projet US
de « Printemps arabe ». Il
s’agissait de renverser tous les
régimes arabes laïques et de les
remplacer par des dictatures des
Frères musulmans. Alors que Londres
et Paris avaient découvert cette
opération en cours de réalisation en
Tunisie et en Égypte, ils avaient
été préalablement sollicités pour la
Libye et la Syrie [11].
En Libye, ils organisèrent avec
l’aide des Forces spéciales
italiennes les massacres de
Benghazi, puis avec l’aide
d’Al-Qaïda la prise des arsenaux. Je
peux attester qu’en août 2011, alors
que j’étais protégé par Khamis
el-Kadhafi lorsque l’Otan donnait
l’assaut de la capitale, l’hôtel
Rixos où nous nous trouvions fut
assiégé par une unité d’Al-Qaïda, la
Brigade de Tripoli, commandée par
Mahdi al-Harati au cri d’« Allah
Akbar ! » et encadrée par des
officiers français en mission. Le
même Mahdi al-Harati fut avec son
chef, Abdelhakim Belhaj, le
fondateur de la prétendue Armée
syrienne libre, en réalité un groupe
d’Al-Qaïda portant le drapeau de la
colonisation française.
En Syrie, la présence d’officiers
français encadrant des groupes armés
lorsqu’ils perpétraient des crimes
contre l’humanité est largement
attestée.
La France a par la suite joué un
jeu extrêmement complexe et
dangereux. Ainsi, en janvier 2013,
c’est-à-dire un mois après le
soutien public de Laurent Fabius à
Al-Qaïda en Syrie, elle se lançait
dans une opération au Mali contre le
même Al-Qaïda, provoquant un premier
retour de bâton contre ses agents
infiltrés en Syrie.
De tout cela, vous n’avez jamais
entendu parler. Parce que, bien que
la France ait des institutions
démocratiques, sa politique actuelle
dans le monde arabe n’a jamais été
discutée publiquement. Tout au plus
s’est-on contenté —en violation de
l’article 35 de la Constitution—
d’entrer en guerre contre la Libye
et contre la Syrie après quelques
heures de débats parlementaires
superficiels, sans vote. Les
parlementaires français ont renoncé
à exercer leur mandat de contrôle de
l’Exécutif en matière de politique
étrangère, pensant qu’il s’agit d’un
domaine réservé du président, sans
conséquence dans la vie quotidienne.
Chacun peut constater au contraire
aujourd’hui que la paix et la
sécurité, un des quatre « Droits de
l’homme et du citoyen » de 1789
(article 2), en dépendent
directement. Le pire est à venir.
Au début 2014, lorsque les
faucons libéraux US mettaient au
point leur plan de transformation de
l’Émirat islamique en Irak et au
Cham en ce qui allait devenir Daesh,
la France et la Turquie acheminèrent
des munitions à Al-Qaïda pour qu’il
combatte l’ÉI —ce point est attesté
par un document présenté au Conseil
de sécurité le 14 juillet 2014 [12]—.
Pourtant, la France se joignit
ultérieurement à cette opération
secrète et participa à la Coalition
internationale anti-Daesh, dont
chacun sait maintenant que
contrairement à son nom elle ne
bombarda pas Daesh, mais lui largua
des armes durant un an [13].
Les choses évoluèrent encore après
la signature de l’accord 5+1 avec
l’Iran. Les États-Unis se
retournèrent subitement sur le
terrain contre l’organisation
terroriste et la repoussa à Hassaké
(Syrie) [14].
Mais ce n’est qu’à la mi-octobre
2015, il y a un mois, que la France
recommença à combattre Daesh. Non
pas pour stopper ses massacres, mais
pour conquérir une partie du
territoire qu’il occupe en Syrie et
en Irak et y installer un nouvel
État colonial qui serait appelé
« Kurdistan » même si sa population
kurde y sera au départ largement
minoritaire [15].
Dans cette perspective, la France
a envoyé son porte-avions —qui n’est
pas encore sur zone— pour soutenir
les Marxistes-Léninistes du parti
kurde YPG —mais que signifie cette
référence politique lorsque l’on
projette de créer un État
colonial ?— contre son ancien allié
Daesh.
Nous assistons désormais au
second retour de bâton. Non pas de
la part d’al-Qaïda en Syrie, mais de
la part de Daesh en France, sur
instructions des alliés inavouables
de la France.
Qui dirige Daesh
Daesh est une création
artificielle. Ce n’est que
l’instrument de la politique de
plusieurs États et multinationales.
Ses principales ressources
financières sont le pétrole, les
drogues afghanes —dont les Français
n’ont toujours pas saisi les
implications sur leur sol—, et les
antiquités levantines. Tout le monde
s’accorde à noter que le pétrole
volé transite librement par la
Turquie avant d’être vendu en Europe
occidentale. Compte tenu des
quantités, il n’y a pas de doute
possible sur le soutien de l’État
turc à Daesh [16].
Il y a trois semaines, le
porte-parole de l’Armée arabe
syrienne révélait que 3 avions,
respectivement affrétés par la
Turquie, l’Arabie saoudite et les
Émirats arabes unis venaient
d’exfiltrer des combattants de Daesh
hors de Syrie et de les transporter
au Yémen. Là encore, il n’y a donc
pas doute possible sur les liens de
ces trois États avec Daesh en
violation des résolutions
pertinentes du Conseil de sécurité.
J’ai longuement expliqué, depuis
la première conférence de Genève en
juin 2012, qu’une faction au sein de
l’appareil d’État US menait sa
propre politique contre celle de la
Maison-Blanche. Au départ, ce
complot était dirigé par le
directeur de la CIA et co-fondateur
de Daesh en 2007 (« The Surge ») [17],
le général David Petraeus, jusqu’à
son arrestation menottes au poignet
le lendemain de la réélection de
Barack Obama. Puis, ce fut au tour
de la secrétaire d’État Hillary
Clinton, empêchée de terminer son
mandat durant la période de
transition présidentielle par un
fâcheux « accident ». Enfin, ce
combat fut poursuivi par
l’ambassadeur Jeffrey Feltman depuis
les bureaux de l’Onu et par le
général John Allen à la tête de la
prétendue Coalition anti-Desh. Ce
groupe, partie de l’« État profond »
US, qui n’a cessé de s’opposer à
l’accord 5+1 avec l’Iran et de
combattre la République arabe
syrienne, conserve des membres au
sein de l’administration Obama.
Surtout, il peut compter sur l’aide
de sociétés multinationales, dont
les budgets sont plus importants que
ceux des États, et qui peuvent
financer leurs opérations secrètes.
C’est le cas notamment du pétrolier
Exxon-Mobil (le véritable
propriétaire du Qatar), du fonds de
placement KKR, et de l’armée privée
Academi (ex-Blackwater).
C’est pour le compte de ces États
et de ces multinationales que la
France est devenue un pays
mercenaire.
La France objet
de chantage
Le 11 novembre 2015, le Premier
ministre, Manuel Valls, assurait que
la France était engagée contre le
terrorisme [18].
Le 12 novembre, l’Observatoire
national de la délinquance et des
réponses pénales —rattaché au
ministère de l’Intérieur— publiait
un rapport selon lequel le
terrorisme était devenu la seconde
préoccupation des Français après le
chômage [19].
Le matin même du 13 novembre, le
ministre de l’Intérieur, Bernard
Cazeneuve, présentait à Nanterre un
plan en vingt mesures pour lutter
contre le trafic d’armes [20].
À l’évidence, le gouvernement
s’attendait au pire, ce qui implique
qu’il était en négociation avec ceux
qui l’ont attaqué. La France a pris
des engagements qu’elle n’a pas
tenus et est certainement victime
d’un chantage de la part des maîtres
qu’elle vient de trahir.
Un exercice simulant des
attentats a été conduit le matin
même de l’attaque par les services
d’urgence hospitaliers [21].
Une coïncidence que l’on avait déjà
relevé lors des attentats du 11
septembre 2001 à New York et
Washington, de ceux du 11 mars 2004
à Madrid, ou encore de ceux du 7
juillet 2005 à Londres.
Conclusion
provisoire
Les gouvernements français
successifs ont noué des alliances
avec des États dont les valeurs sont
à l’opposé de celles de la
République. Ils se sont
progressivement engagés à livrer des
guerres secrètes pour eux, avant de
se rétracter. Le président Hollande,
son chef d’état-major particulier le
général Benoit Puga, son ministre
des Affaires étrangères Laurent
Fabius et son prédécesseur Alain
Juppé font aujourd’hui l’objet d’un
chantage dont ils ne pourront sortir
qu’en révélant dans quoi ils ont
fourvoyé le pays, même si cela les
expose à la Haute Cour de Justice.
Le 28 septembre, à la tribune des
Nations unies, le président Poutine
s’adressant aux États-Unis et à la
France s’exclamait : « J’aimerais
demander aux responsables de cette
situation : "Avez-vous au moins
conscience de ce que vous avez
fait ?" Mais je crains que cette
question ne reste en suspens, parce
que ces gens n’ont pas renoncé à
leur politique basée sur une
confiance exagérée en soi et la
conviction de son exceptionnalité et
de son impunité » [22].
Ni les États-uniens, ni les Français
ne l’ont écouté. Il est maintenant
trop tard.
À retenir
Le
gouvernement français s’est
progressivement éloigné de la
légalité internationale. Il
perpètre des assassinats
politiques et encadre des
actions terroristes depuis au
moins 2011.
Le
gouvernement français a noué des
alliances contre nature avec les
dictatures pétrolières du Golfe
persique. Il travaille avec un
groupe de personnalités
états-uniennes et de compagnies
multinationales pour saboter la
politique d’apaisement des
présidents Obama et Poutine.
Le
gouvernement français est entré
en conflit avec ces alliés peu
recommandables. L’un d’entre eux
a sponsorisé les attaques de
Paris.
[1]
« Charlie
Hebdo : les révélations de la dernière
compagne de Charb », Thibault Raisse,
Le Parisien, 18 octobre 2015.
[2]
« Selon
McClatchy, Mohammed Mehra et les frères
Kouachi seraient liés aux services
secrets français », Réseau
Voltaire, 9 janvier 2015.
[3]
« Les
armes de Charlie-Hebdo couvertes par le
Secret-Défense », Réseau Voltaire,
17 septembre 2015.
[4]
« Qui
a commandité l’attentat contre Charlie
Hebdo ? », par Thierry Meyssan,
Réseau Voltaire, 7 janvier 2015.
[5]
« Charlie
Hebdo a bon dos », par Thierry
Meyssan, Réseau Voltaire, 12
janvier 2015.
[6]
« De
quoi ont peur les politiques et les
journalistes français ? », par
Réseau Voltaire, 25 janvier 2015.
[7]
Qui est Charlie ? : Sociologie d’une
crise religieuse, Emmanuel Todd,
Seuil, 5 mai 2015, 252 p.
[8]
« 11
mars 2004 à Madrid : était-ce vraiment
un attentat islamiste ? », « Attentats
de Madrid : l’hypothèse atlantiste »,
par Mathieu Miquel, Réseau Voltaire,
11 octobre et 6 novembre 2009.
[9]
The Siege, Adrian Levy & Cathy
Scott-Clark, Penguin, 2013.
[10]
« Pression
militaire et succès diplomatique pour
les rebelles syriens », par Isabelle
Maudraud, Le Monde, 13 décembre
2012.
[11]
Voir le témoignage de l’ancien président
du Conseil constitutionnel
Roland Dumas sur LCP.
[12]
Lire l’intervention du représentant
syrien « Résolution
2165 et débats (aide humanitaire en
Syrie) », Réseau Voltaire, 14
juillet 2014.
[13]
Ce point est ignoré de la presse
occidentale, mais a été largement
discuté un an durant par la presse arabe
et perse. La vérité a éclaté au grand
jour lorsque cinquante analystes du
CentCom ont dénoncé les mensonges des
rapports sur la Coalition, qu’une
enquête interne a été déclenchée et que,
finalement, le général John Allen a été
contraint à la démission. Voir
notamment : « Stewart,
Brennan et Cardillo dénoncent les
manipulations du Renseignement au
Pentagone » et « Le
général Allen présente sa démission
(Bloomberg) », Réseau Voltaire,
12 et 23 septembre 2015.
[14]
« La
France tente d’entraver le déploiement
militaire russe en Syrie »,
Réseau Voltaire, 6 septembre 2015.
[15]
« Les
États-Unis et Israël débutent la
colonisation du Nord de la Syrie »,
Réseau Voltaire, 1er novembre
2015.
[16]
Pour en savoir plus : « Le
rôle de la famille Erdoğan au sein de
Daesh », Réseau Voltaire, 26
juillet 2015.
[17]
Daesh a été initialement constitué en
Irak dans le cadre d’un plan visant à
mettre fin à la Résistance à
l’occupation états-unienne. Pour ce
faire, les USA ont créé des milices
anti-chiites —dont l’Émirat islamique en
Irak, futur « Daesh »—, puis des milices
anti-sunnites. En définitive, les deux
groupes de population ont oublié l’armée
d’occupation et se sont battus entre
eux.
[18]
« Valls :
la France engagée contre le terrorisme »,
AFP et Le Figaro, 11 novembre
2015.
[19]
« La
grande peur du terrorisme »,
Timothée Boutry, Le
Parisien-Aujourd’hui en France, 13
novembre 2015.
[20]
« Bernard
Cazeneuve présente un plan contre le
trafic d’armes », AFP, 13 novembre
2015.
[21]
Cf. Intervention du Dr Patrice Pelloux,
président de l’Association des médecins
urgentistes de France, sur
France Info à 10h26 et au journal du
soir de France2, le 14 novembre 2015.
[22]
« Discours
de Vladimir Poutine à la 70ème Assemblée
générale de l’Onu », par Vladimir
Poutine, Réseau Voltaire, 28
septembre 2015.
Thierry
Meyssan,
Intellectuel français,
président-fondateur du
Réseau Voltaire et de la conférence
Axis for Peace. Dernier ouvrage en
français :
L’Effroyable imposture : Tome 2,
Manipulations et désinformations
(éd. JP Bertand, 2007).
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