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La 1e leçon du COVID 19

Serge Grossvak

Vendredi 28 février 2020

Voici une nouvelle maladie, un nouveau virus. Il faut affronter efficacement le danger (qui aurait pu être pire, qui sera pire un jour).

Il y a la Chine, avec retard peut être, qui arrête tout pour des dizaines, des centaines de millions de ses habitants. Puisque la propagation se fait par contact alors les villes, les métros, les usines sont arrêtés, les rues vidées. Logique. Efficace. Exemplaire. Sans doute des défauts existent dans ce système mais le fond de la réponse est là. Ainsi des vies ont été préservées. Ainsi le processus de diffusion a été ralenti, accordant du temps au reste du monde pour se préparer.

Il y a la France, il y a l'Europe. 3 mois de préparation avant que l'inévitable vague ne nous parvienne. L'entrée s'est donc faite par l'Italie du nord. 41 000 personnes sont confinées, autant dire rien. Les compétitions, les fêtes, les déplacements touristiques, l'activité économique non vitale auraient pu être mis en arrêt, mais non. Une invitation à une provisoire vie de pause et de retrait aurait pu être promue. Cela n'aurait duré qu'un temps, simplement le temps de passer l'épisode de propagation (un ou deux mois dans nos contrées). A ce stade il était pourtant essentiel de réduire au maximum les contacts afin de réduire au maximum la dispersion du virus. Préserver la population. Cette approche économe en vie humaine n'est pas possible sous nos latitudes, c'est la première leçon du COVID 19.

Confiance, il faut avoir confiance nous clament les « médias », avec leurs réflexes bien huilés de propagandistes. « Se conduire en responsable ». Gare à celui qui ne va pas rentrer dans le rang, les foudres médiatiques sont brandies. Que cette pratique médiatique me laisse un goût amère dans mon idéal de liberté ! Décidément l'invitation à l'unité nationale se révèle toujours une invitation à renoncer à son cerveau. Citoyens mes amis, restez en alerte, restez intelligents.

Le COVID 19 révèle déjà une chose : sur toutes nos décisions plane le Dieu économie. Ce Dieu domine. Ce Dieu régente. Il guide le choix de nos « experts » pour « préserver nos vies ». C'est ce Dieu immense et tout puissant qui impose de renoncer le plus longtemps possible, au delà du raisonnable, à la mise en pause des activités pourvoyeuses de monnaies. Ce Dieu ne veut pas de cet arrêt.

Ce Dieu économie qui ne le veut pas ne le peut plus non plus. Ce Dieu est parvenu au bout de son règne absolu, il est à sa limite existentielle. Dieu de l'enfer ! Il ne sait pas plus s'arrêter pour préserver la planète de ses déjections que pour affronter une pandémie. Impossible de s'arrêter, même un peu, même un instant : cela fait des mois que la banque européenne injecte mensuellement des milliards pour échapper au krach boursier. Les milliards pleuvent sans que le moindre centime n'atteigne la production, tout s'absorbe dans la spéculation, gonflant les profits des hyper riches. La bulle gonfle, gonfle... Alors comment arrêter les transports, le tourisme, les rassemblements sportifs et culturels... sans faire imploser l'ensemble ? Cette économie de la mal vie s'abaisse encore vers une économie du sacrifice humain. Ce Dieu aura sa part dans le nombre des victimes.

Non je n'ai pas confiance en ce gouvernement pour faire face au COVID 19. Je n'ai pas confiance parce qu'il est guidé par la Bourse, pas par l'intérêt humain, pas par l'intérêt commun. « Lavez vous les mains et tout ira bien » proclame-t-il. Nous, citoyens, avons à imposer les mesures de précaution d'urgences comme celles structurelles pour les hôpitaux, la santé. Le COVID a besoin d'affronter la solidarité des citoyens. Voilà la 1e leçon.

Serge Grossvak

 

 

   

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Source : Page FB de l'auteur

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