LE CRI DES PEUPLES
Israël teste des vaccins sur les
prisonniers palestiniens
Lundi 4 mai 2020 Source :
Middle East Monitor, le 20 février
2019
Traduction :
lecridespeuples.fr
Le professeur
israélien Nadera Shalhoub-Kevorkian a
révélé hier que les autorités
d’occupation israéliennes délivraient
des permis à de grandes sociétés
pharmaceutiques pour effectuer des tests
sur des prisonniers palestiniens et
arabes, a rapporté Felesteen.ps.
Le
Times of Israel a également
rapporté que dans un enregistrement de
l’événement, le professeur de
l’Université hébraïque a révélé que les
entreprises militaires israéliennes
testaient des armes sur des enfants
palestiniens et effectuaient ces tests
dans les quartiers palestiniens de
Jérusalem occupée.
S’exprimant à
l’Université Columbia de New York,
Shalhoub-Kevorkian a déclaré qu’elle
avait collecté les données lors de la
réalisation d’un projet de recherche
pour l’Université hébraïque.
« Les espaces
palestiniens sont des laboratoires,
a-t-elle déclaré. L’invention des
produits et services des sociétés de
sécurité parrainées par l’État est
alimentée par des couvre-feux à long
terme et l’oppression des Palestiniens
par l’armée israélienne. »
Dans son discours,
intitulé « Espaces inquiétants :
Technologies violentes dans la partie
palestinienne de Jérusalem », la
professeure a ajouté : « Ils testent les
bombes à utiliser, les bombes à gaz ou
les bombes puantes. Ils font des
expérimentations pour savoir s’il vaut
mieux nous mettre sur la tête des sacs
en plastique et des sacs en tissu, s’il
vaut mieux nous battre avec les crosses
de leurs fusils ou à coups de pied avec
leurs chaussures rangers. »
La semaine
dernière, les autorités israéliennes ont
refusé de restituer à ses proches le
corps de Fares Baroud, qui est décédé
dans les prisons israéliennes après
avoir souffert d’un certain nombre de
maladies. Sa famille craint qu’il ait
été utilisé pour de tels tests, et
Israël craindrait que cela ne soit
révélé par des enquêtes médico-légales.
5 000 tests sur
des prisonniers
En juillet 1997, le
journal israélien Yedioth Ahronoth
a fait état des propos tenus par Dalia
Itzik, présidente d’une commission
parlementaire, qui a reconnu que le
ministère israélien de la Santé avait
accordé aux laboratoires pharmaceutiques
des permis pour tester leurs nouveaux
médicaments sur des détenus, notant que
5 000 tels tests avaient déjà été
effectués.
Robrecht
Vanderbeeken, le secrétaire culturel du
syndicat belge ACOD, a averti en août
2018 que la population de la bande de
Gaza était « affamée à mort, empoisonnée
et que des enfants étaient kidnappés et
assassinés pour collecter leurs organes
».
Cela fait suite aux
avertissements précédents de
l’ambassadeur palestinien auprès des
Nations Unies Riyad Mansour, qui a
déclaré que les corps des Palestiniens
tués par les forces de sécurité
israéliennes « avaient été restitués
avec des cornées et d’autres organes
manquants, confirmant en outre les
informations antérieures sur les
prélèvements d’organes par la puissance
occupante ».
Voir notre
dossier sur le coronavirus.
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