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L’annexion de la
Crimée par la Russie constitue un acte
de justice historique. Elle est
« conforme à l’Histoire ».
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La Crimée « a
toujours été peuplée que par des
Russes » depuis sa conquête au XVIIIe
siècle, qui s’est faite au détriment
« d’un souverain local qui dépendait du
pouvoir turc ».
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Pendant la Guerre
froide, Nikita Khrouchtchev a voulu
« accroitre le poids de l’URSS au sein
des Nations unies ». Il a donc créé
l’Ukraine et la Biélorussie afin d’avoir
« deux voix de plus » dans le concert
des nations et a rattaché la Crimée à la
nouvelle Ukraine.
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« A l’époque,
déjà, je pensais que cette dépendance
artificielle ne durerait pas ».
L’annexion était donc prévisible.
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« Le retour de la
Crimée à la Russie a été largement
approuvé par la population ».
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« La méthode de
Vladimir Poutine aurait pu être
différente. Mais, aujourd’hui, la
question de la Crimée doit être laissée
de côté ».
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« La Crimée […] a
vocation à rester russe ».
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L’Ukraine a
longtemps été russe et Kiev fut la
capitale de la Russie. « Lorsque,
ministre des Finances, je suis allé en
Union soviétique à la demande du général
de Gaulle, j'ai été reçu par
Khrouchtchev à Kiev ».
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« Quel rôle la
CIA a-t-elle joué dans la révolution du
Maïdan ? »
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« Quel est le
sens de la politique systématiquement
anti-russe menée par Barack Obama ? »
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« La transition
ukrainienne a un aspect peu
démocratique. Ce sont des clans dirigés
par des oligarques qui mènent le jeu ».
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Les Etats-Unis
« ont probablement soutenu et encouragé
le mouvement insurrectionnel ».
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La politique de
sanctions contre la Russie viole le
droit international.
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« Qui peut
s'arroger le droit, en effet, de dresser
une liste de citoyens à qui l'on
applique des sanctions personnelles sans
même les interroger, sans qu'ils aient
la possibilité de se défendre et même
d'avoir des avocats ? »
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Les sanctions
contre la Russie portent atteinte aux
intérêts de l’Europe et de l’Occident.
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« Il serait
irresponsable de souhaiter que
l’économie russe s’effondre ».
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« Pour l'Europe,
les Russes sont des partenaires et des
voisins ».
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« L’Ukraine telle
qu'elle est n'est pas en état de
fonctionner démocratiquement ».
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La solution à la
crise ukrainienne doit passer par la
création d’une confédération
multiethnique « sur le modèle suisse des
cantons, avec une partie russophone, une
partie polonaise et une partie centrale.
Un système à la fois fédéral et
confédéral, sponsorisé par les Européens
et soutenu par les Nations unies ».
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Il est impossible
que l’Ukraine entre dans le système
européen.
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« Les aspirations
européennes de Kiev étaient un songe ».
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« En tant
qu’ancienne partie de la Russie,
l’Ukraine ne peut pas être dans l’Union
européenne ».
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La place de
l’Ukraine« est entre deux espaces, la
Russie et l'Union européenne, avec
lesquels elle doit entretenir des
rapports normaux ».
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Il est hors de
question que l’Ukraine adhère à l’OTAN
et la France a raison de s’y opposer.
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L’Ukraine risque
la faillite financière et sollicitera
l’aide du FMI car l’Europe ne pourra pas
lui apporter son concours.