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La Crimée fait
partie de l’histoire russe et cette
réalité est ancrée dans les cœurs et les
esprits de ses habitants. Le
Grand-prince Vladimir 1er y a
été baptisé. De nombreuses tombes des
soldats russes qui ont permis
l’intégration de la Crimée à l’Empire
Russe se trouvent sur ce territoire.
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La Flotte
russe de la mer Noire est née à
Sébastopol.
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Suite à la
Révolution de 1917, les bolcheviks ont
arbitrairement rattaché une grande
partie du Sud historique de la Russie à
l’Ukraine. Cela a été fait sans tenir
compte de la composition ethnique de la
population, et aujourd’hui, ces zones
forment le Sud-est de l’Ukraine.
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En 1954, la Crimée
a été transférée à l’Ukraine, ainsi que
Sébastopol, en dépit du fait qu’il
s’agissait d’une ville fédérale. Ce fut
là l’initiative personnelle du chef du
Parti communiste Nikita Khrouchtchev.
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Cette décision
avait été prise en violation flagrante
des normes constitutionnelles en vigueur
à l’époque, sans solliciter l’avis des
citoyens de Crimée et de Sébastopol. Ils
ont été mis devant le fait accompli.
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A l’époque,
l’Ukraine et la Russie faisaient partie
d’un seul et même Etat, l’URSS, et il
était impensable qu’ils puissent un jour
se séparer.
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Suite à
l’effondrement de l’URSS, les peuples
des anciennes républiques soviétiques
espéraient que la nouvelle Communauté
des Etats indépendants deviendrait la
nouvelle forme commune de l’Etat. Les
dirigeants d’alors avaient promis une
monnaie unique, un espace économique
unique et des forces armées conjointes.
Mais rien de tel ne sera réalisé.
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La Russie a donc
été spoliée de la Crimée.
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Avec la
disparition de l’Union soviétique, « des
millions de personnes se sont couchées
dans un pays et se sont réveillées dans
d’autres, devenant du jour au lendemain
des minorités ethniques dans les
anciennes républiques de l’Union, tandis
que la nation russe est devenue l’un des
plus grands, sinon le plus grand groupe
ethnique au monde à être divisé par des
frontières ».
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En 1991, les
résidents de Crimée et de Sébastopol ont
été abandonnés à leur sort. C’est le
sentiment général partagé par les
habitants de cette région.
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Au nom de
l’entente cordiale avec le voisin
ukrainien, la Russie n’a pas revendiqué
la Crimée et Sébastopol qui lui
revenaient de droit.
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En 2000, suite à
des négociations avec le Président
ukrainien Leonid Koutchma, la Russie a
reconnu que la Crimée était de facto
et de jure un territoire
ukrainien.
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La Russie espérait
que l’Ukraine resterait amicale à son
égard et que les citoyens russes et
russophones, en particulier du Sud-est
du pays et de la Crimée, seraient
protégés et jouiraient de leurs pleins
droits.
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Néanmoins, les
populations russes et russophones ont
été soumises à une assimilation forcée
et les tentatives pour les priver de
leur mémoire historique se sont
multipliées au fil des ans.
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Les aspirations
actuelles du peuple ukrainien au
changement et à une vie meilleure sont
légitimes.
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Les manifestants
de la place Maïdan qui rejetaient la
corruption, la mauvaise gestion de
l’Etat et la pauvreté, avaient des
revendications légitimes et la Russie se
tenait à leurs côtés.
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En 2013, 3
millions d’Ukrainiens ont émigré en
Russie pour travailler et leurs revenus
ont totalisé plus de 20 milliards de
dollars, soit 12% du PIB de l’Ukraine.
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Cependant, le 21
février 2014, des conspirateurs ont
renversé un gouvernement légitime, se
sont emparés illégalement du pouvoir et
« ont eu recours à la terreur, à
l’assassinat et aux pogroms ». « Des
nationalistes, des néo-nazis, des
russophobes et des antisémites ont
exécuté ce coup d’Etat » et sont à ce
jour au pouvoir.
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Les Etats-Unis et
l’Europe occidentale ont participé à ce
coup de force et apporté une
reconnaissance officielle aux autorités
issues du putsch.
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Les nouvelles
autorités de facto ont
immédiatement présenté un projet de loi
de la révision de la politique
linguistique, « qui était une violation
directe des droits des minorités
ethniques », dans le but d’interdire,
entre autres, la langue russe.
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Aujourd’hui, il
n’y a aucune autorité exécutive légitime
en Ukraine.
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Les partisans de
la légalité constitutionnelle ont été
menacés de répression, à commencer par
la Crimée.
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« Face à ces
événements, les habitants de Crimée et
de Sébastopol se sont tournés vers la
Russie pour qu’elle les aide à défendre
leurs droits et leurs vies et à empêcher
la propagation des événements qui se
déroulaient et sont toujours en cours à
Kiev, Donetsk, Kharkov et dans d’autres
villes ukrainiennes. »
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La Russie avait le
devoir de répondre à l’appel des
habitants de Crimée en détresse.
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A aucun moment, la
Russie n’a violé le droit international.
Les forces armées russes ne sont jamais
entrées en Crimée, car elles étaient
déjà sur place.
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Les accords
militaires prévoient une présence
militaire russe de 25 000 hommes en
Crimée et cette limite n’a jamais été
dépassée.
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Le Conseil suprême
de Crimée, estimant que les droits de la
région n’étaient plus garantis par les
nouvelles autorités putschistes, s’est
référé à a Charte des Nations unies, et
plus précisément au droit des peuples à
disposer d’eux-mêmes, pour déclarer son
indépendance et organiser un référendum.
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Le 16 mars 2014,
82% des électeurs ont participé à la
consultation et se sont prononcés à 96%
en faveur de la réunification avec la
Russie.
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L’Ukraine a adopté
exactement le même procédé lorsqu’elle a
décidé de faire sécession de l’URSS en
1991. « L’Ukraine a utilisé ce droit,
mais les habitants de la Crimée se le
voient dénié. Pourquoi donc ? »
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La population
totale de la Crimée est aujourd’hui de
2,2 millions de personnes, dont près de
1,5 million de Russes, 350 000
Ukrainiens dont le russe est
majoritairement la langue maternelle, et
300 000 Tatars.
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Les autorités de
Crimée ont utilisé exactement le même
procédé que le Kosovo, lorsqu’il a
décidé de se séparer unilatéralement de
la Serbie, avec le soutien des pays
occidentaux, sans solliciter une
quelconque autorisation des autorités
centrales du pays.
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En se basant sur
l’Article 2 du Chapitre 1 de la Charte
des Nations unies, la Cour
internationale de l’ONU a approuvé cette
approche : « Aucune interdiction
générale ne peut être déduite de la
pratique du Conseil de sécurité en ce
qui concerne les déclarations
d’indépendance. Le droit international
général ne contient aucune interdiction
contre les déclarations
d’indépendance ».
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Le 17 avril 2009,
au sujet du Kosovo, les Etats-Unis ont
soumis le texte suivant à la Cour
internationale des Nations unies : « Les
déclarations d’indépendance peuvent – et
c’est souvent le cas – violer la
législation nationale. Toutefois, cela
n’en fait pas des violations du droit
international. »
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Les principes
valables pour le Kosovo doivent l’être
aussi pour la Crimée.
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L’armée russe n’a
pas tiré un seul coup de feu en Crimée
et n’a pas fait une seule victime.
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La situation en
Ukraine reflète le monde actuel. Les
pays occidentaux, menés par les
Etats-Unis, préfèrent la force des armes
à la force du droit, et pensent qu’ils
peuvent décider eux-mêmes des destinées
du monde. Ils utilisent la force contre
des Etats souverains, créant des
coalitions sur la base du principe :
« Si vous n’êtes pas avec nous, vous
êtes contre nous. »
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« Afin de donner
un semblant de légitimité à leurs
agressions, ils forcent les
organisations internationales à adopter
les résolutions nécessaires, et si pour
quelque raison cela ne fonctionne pas,
ils ignorent tout simplement le Conseil
de sécurité de l’ONU et même l’ONU dans
son ensemble ».
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Cela fut le cas en
Yougoslavie en 1999, où Belgrade a été
bombardée pendant des semaines, sans
aucune résolution des Nations unies.
Cela a été le cas en Afghanistan et en
Irak. Pour la Lybie, la résolution du
Conseil de sécurité a été violée
« quand, au lieu d’imposer la zone dite
d’exclusion aérienne au-dessus de ce
pays, ils ont également commencé à le
bombarder ».
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Le coup d’Etat en
Ukraine, organisé par les pays
occidentaux, a pour but d’empêcher
l’intégration eurasienne.
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L’expansion de
l’OTAN vers l’Est et le déploiement
d’infrastructures militaires, comme le
système de défense antimissile, aux
portes de la Russie en sont des preuves
flagrantes.
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Avec l’Ukraine,
les nations occidentales ont franchi la
ligne rouge.
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Des millions de
Russes vivent en Ukraine et en Crimée et
il faut vraiment être dépourvu
d’instinct politique pour ne pas prévoir
les conséquences de tels actes.
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« La Russie s’est
trouvée dans une position d’où elle ne
pouvait pas se retirer. Si vous
compressez le ressort au maximum, il se
détendra avec vigueur. Vous devez
toujours vous souvenir de cela ».
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« La Russie est un
participant indépendant et actif dans
les affaires internationales ; comme
d’autres pays, elle a ses propres
intérêts nationaux qui doivent être pris
en compte et respectés », surtout dans
la perspective où l’Ukraine intègre
l’OTAN.
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Le peuple russe
aspire à restaurer l’unité de son
territoire, dont fait partie la Crimée.
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Le respect des
droits des Russes et des russophones
d’Ukraine est « la garantie de la
stabilité de l’Etat de l’Ukraine et de
son intégrité territoriale ».
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La Russie souhaite
préserver des relations amicales avec
l’Ukraine.
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Selon les sondages
réalisés en Russie, 92% des citoyens
soutiennent la réunification de la
Crimée avec la Russie.
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La Crimée aura à
l’avenir trois langues nationales sur un
même pied d’égalité : le russe,
l’ukrainien et le tatar.
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La crise
ukrainienne doit se résoudre par la voie
politique et diplomatique, en accord
avec la Constitution du pays. Le langage
de la force, de la contrainte ou de la
menace n’aura aucun effet sur la Russie.