Les 7 du Québec
Cette élection bourgeoise
ne concerne pas le prolétariat
Robert Bibeau
Robert
Bibeau
Mercredi 19 août 2015
http://www.les7duquebec.com/...
Une campagne électorale "démocratique"
bourgeoise
La conscience est
le fruit du rapport qu'entretient
la pensée avec la pratique. Ceci
signifie que le mouvement, la pratique,
l'action
précèdent la conscience et la
détermine. S'il y a une chose dont
le prolétariat canadien a pris
conscience à travers sa pratique de
lutte de classe, c'est de la vacuité des
élections "démocratiques" bourgeoises
sous la dictature du capital
totalitaire.
C'est un fait avéré
que tous les partis politiques
accrédités auprès du Président des
élections
peuvent présenter des candidats
dans les différentes circonscriptions
électorales fédérales. C'est également
une réalité observée que seuls quelques
partis soutenus par le grand capital
espèrent l'emporter dans cette
échauffourée verbeuse que les
ploutocrates du capital soutiennent de
leurs offrandes.
Les campagnes
électorales bourgeoises n'ont pas pour
objectifs de régler les calamités
engendrés par la crise économique
systémique sur laquelle les capitalistes
n'ont aucune prise. Non plus que
d'apaiser la misère sociale provoquée
par la crise du capitalisme mondial.
Une campagne électorale "démocratique"
bourgeoise est un moment d'intense
confrontation entre les représentants
des différentes factions de la classe
capitaliste hégémonique se disputant le
terrain du scrutin afin de déterminer
quelle faction placera l'appareil d'État
sous son bras, à son service
prioritaire, mais non exclusif.
Ainsi le
Parti Conservateur du Canada
de Stephen Harper est le champion des
pétrolières canadiennes. Il affronte le
Parti Libéral de l'écurie des
industriels manufacturiers, qui
souffrent particulièrement en ces temps
de récession économique. Cette dernière
faction s'est dotée d'un deuxième
challenger - histoire de stimuler la
concurrence, faire monter les enchères
et
mystifier les badauds, benêts
sensibles à
l'alternance - bonnet rouge -
bonnet orange - ou inversement. Le
Nouveau Parti Démocratique
(NPD) de Tom Mulcair représente le grand
capital, mais recrute sa base militante
parmi l'aristocratie syndicale, la
petite-bourgeoise cléricale, les ONG
subventionnées, les miséreux dépendants
de l'aide sociale, et parmi les Bobos
professionnels de la supposée "classe
moyenne" (sic) en cours de paupérisation
accélérée.
Il en est de même du
Parti Vert, de misérables
"Bobos" qui n'ont tout simplement pas
compris que jamais le capital ne pourra
stopper la destruction de la planète sur
laquelle repose la spoliation et
l'exploitation de la classe ouvrière
unique productrice de plus-value.
Oublions le
Bloc Québécois réminiscence
des vieilles antiennes nationalistes
chauvines québécoises, désuètes en cette
époque de globalisation et de
mondialisation. La classe ouvrière l'a
compris depuis belle lurette.
Quelques sectes de
la gauche bourgeoise telles le
Parti Communiste du Canada et
le
Parti Communiste du Canada
(marxiste-léniniste) font de la
figuration et accréditent de leur
présence insignifiante la mascarade
électorale bourgeoise sans aucun espoir
de sauver leur dépôt (sic).
La bourgeoisie apprécie leur
présence lénifiante, car ainsi elle peut
affirmer que la "démocratie" bourgeoise
c'est pour tout le monde, y compris pour
ces zombies heureux de contribuer ainsi
à fourvoyer les ouvriers sur la
véritable nature de ces élections bidon.
La vraie nature des élections
"démocratiques" bourgeoises
Pendant ces
campagnes électorales, la bourgeoisie, à
travers ce colletage électoral, se lance
un défi
à elle-même. Elle invite chaque
parti de ses sous-fifres politiques à se
pavaner, à mentir, à promettre monts et
merveilles et ainsi à se mériter la
mainmise sur l'appareil d'État pour le
maintenir au service de la classe
capitaliste et sauvegarder le mode de
production impérialiste. Chemin faisant,
le bourgeois invite les petits
bourgeois, et la populace, à voter afin
d'affirmer sa résignation et pour
témoigner de son consentement à
maintenir sur pied cette dictature du
capital sur la classe ouvrière
réduite au silence et à la soumission.
La classe ouvrière n'a que faire de
cette procession électorale et
parlementaire.
Le taux d'abstention est le seul et
unique score qui intéressera les
révolutionnaires
prolétariens le soir du 19
octobre 2015. Nous observerons ainsi
le nombre de prolétaires qui
méprise cette mascarade électorale
bourgeoise et qui affirme ainsi leur
conscience de classe mûrissante par la
pratique militante. Inutile de se
déplacer
pour
voter pour le capital dans ses
oripeaux rouge, bleu, orange ou vert.
Ainsi, nous affirmerons notre rejet du
mode de production capitaliste moribond.
La classe prolétarienne doit faire sa
propre politique et ce ne sont pas les
élections bidon de l'ordre bourgeois qui
nous
offriront le moyen de le faire.
Cette élection
bidon n'offre rien de bon à la classe
ouvrière.
Pour compléter vos informations sur
l'alternative ouvrière :
http://www.publibook.com/librairie/livre.php?isbn=9782924312520
Le sommaire de Robert Bibeau
Les dernières mises à jour
|