Palestine
Al-Quds au cœur de
la Palestine et de la nation:
Soutien à la résistance maqdisie
palestinienne
Rim al-Khatib
Samedi 29 août 2015
N°24 – Août
2015
Une guerre sourde
se déroule entre les Maqdissis et les
occupants sionistes, une guerre que la
communauté internationale a décidé
d’ignorer, pour laisser la voie libre à
l’occupation. Concernant la mosquée al-Aqsa,
lieu saint musulman, placé sous la
juridiction de la Jordanie, l’occupant a
récemment pris les mesures de son
partage dans le temps, entre les
sionistes et les Palestiniens musulmans.
Ces derniers résistent, de plus en plus,
qu’ils soient jeunes ou vieillards,
femmes ou hommes, à la judaïsation d’une
des plus prestigieuses mosquées dans le
monde, abandonnée par les Arabes et les
musulmans, et leurs Etats, qui se sont
courbés face à la terreur de
l’occupation. Ce qui se passe dans la
mosquée al-Aqsa est le reflet de ce qui
se passe en Palestine, et même dans le
monde. Alors que le peuple résiste, par
tous les moyens dont il dispose, les
dirigeants, les profiteurs et la
racaille politique et financière mise en
place par la communauté internationale,
diffusent et propagent l’esprit de la
défaite, pour normaliser leurs relations
avec l’occupant et collaborer. Et quand
ils le peuvent, ils répriment les
résistants et tentent de briser un
mouvement de colère grandissant, en
diffusant une culture de soumission,
basée sur l’individualisme et la
destruction des valeurs authentiques du
peuple palestinien, ces mêmes valeurs
qui leur ont permis de résister à
presque un siècle de guerre
d’annihilation. La guerre se poursuit,
et les sionistes ne peuvent avoir le
dernier mot, même s’ils profitent de la
situation régionale et internationale.
I - Al-Quds
occupée : résistance palestinienne
Suite à l’invasion
incessante de la mosquée al-Aqsa par les
hordes sauvages de l’entité sioniste
(colons + services sécuritaires de la
colonie), les responsables maqdissis ont
rédigé une charte pour la protection des
lieux saints dans al-Quds : la charte
affirme que la présence sioniste dans
al-Quds est illégale, que les Juifs
n’ont pas le droit d’entrer dans la
mosquée al-Aqsa, que leur présence est
synomyne de profanation et d’agression
sur le droit arabo-musulman. La charte
appelle le peuple palestinien à soutenir
al-Quds et al-Aqsa, et les médias
palestiniens, arabes et musulmans sont
invités à s’élever au rang des défis
pour dénoncer l’occupation.
Plusieurs quartiers maqdissis ont été le
théâtre d’affrontements entre la
population et les forces de l’occupation
le 16 août et les jours suivants, pour
le soutien au gréviste de la faim,
Mohammad Allan. Des dizaines de
Palestiniens ont été touchés par les gaz
lacrymogènes. Le 17 août, les forces de
l’occupation ont été obligées de se
retirer du camp She’fat, suite aux
affrontements qui ont eu lieu près du
barrage militaire à l’entrée du camp.
Des affrontements ont eu lieu dans le
village At-Tur entre Palestiniens et
forces de l’occupation. Les occupants
ont arrêté Khader Wael Abu Ghannam (15
ans), Ahmad Mohammad Abulhawa (22 ans) .
Les affrontements ont commencé après des
tirs lancés sur une voiture des
policiers sionistes. Le tram colonial a
été visé par des jeunes palestiniens
lors de son passage près du camp de
She’fat, le jeudi 27 août.
Les autorités sionistes reconnaissent
l’intensification des opérations de la
résistance au cours des derniers mois.
Plusieurs voitures appartenant à des
colons ont été attaquées ; plusieurs
bombes incendiaires ont été lancées ;
plus de 1000 jets de pierre ont été
signalés, et 106 colons sécuritaires ont
été blessés, en Cisjordanie et dans al-Quds.
La population d’al-Issawiya riposte aux
violences de l’occupation : le 20 août,
un rassemblement populaire a eu lieu
pour protester contre « les punitions
collectives » de l’occupation contre le
bourg maqdissi. Le soir, des
affrontements ont eu lieu entre les
manifestants et les forces de
l’occupation. Le photographe de press
Fayez Abu Rmayle a été touché par des
bombes lacrymogènes. Le 23 août, des
affrontements ont opposé les Maqdissis
de At-Tur, aux forces de l’occupation
qui ont tiré sur les manifestants.
Le 18 août, 5 colons ont été la cible
d’un jet de pierres lancés par les
Maqdissis de at-Tur. Le 19 août, un
soldat de l’occupation a été légèrement
blessé par le jet d’une bombe
incendiaire dans le quartier Issawiya.
Le même jour, la presse sioniste
rapporte que 18 opérations de jets de
pierre et de bombes incendiaires ont eu
lieu dans al-Quds. Le 21 août, des
voitures des colons ont été pris pour
cibles par les Palestiniens. Le 24, une
sioniste a été légèrement blessée par un
tir de pierres dans Jabal Zaytoun.
Un soldat sioniste a été blessé par des
jets de pierre, alors que l’armée menait
une incursion le 7/8 dans la maison du
résistant qui a écrasé des sionistes à
Biddu. Le 6/8, trois soldats sionistes
ont été blessés, dont un grièvement,
lorsqu’un résistant a tenté de les
écraser.
Les enfants maqdissis protègent la
mosquée al-Aqsa, en organisant une
chaîne humaine pour empêcher les colons
d’y entrer (12/8). Ces enfants
participent à un camp de jeunesse dans
la mosquée, pour quelques jours. Ils
avaient été empêchés d’entrer dans la
mosquée, les jours précédents.
II - Al-Quds
occupée : asphyxie et purification
ethnico-religieuse
60 colons de
l’association sioniste Atirat Cohonim
ont envahi le 27 août un immeuble
composé de 12 appartements et cinq
étages dans le quartier Batn al-Hawa,
dans Selwan, au sud de la mosquée al-Aqsa.
L’association prétend avoir acheté
l’immeuble. Avec cet immeuble, la
colonisation s’est étendue dans Selwan,
la situation devient de plus en plus
difficile pour les habitants, selon
leurs témoignages. Un des locataires de
l’immeuble s’est opposé à son expulsion,
et a changé les verrous de sa maison. La
même association a remis des ordres
juridiques émanant des tribunaux de
l’occupation à la famille Sirhane
réclamant la terre située dans le
quartier Batn al-Hawa. L’association
prétend que ce terrain appartiendrait à
des juifs yéménites qui y vivaient avant
1948. Or, les familles qui y vivent
possèdent ce terrain depuis plus de 80
ans, acheté et enregistré. Zuheir Rajabi,
responsable du comité de défense de Batn
al-Hawa, a déclaré que cette partie de
Selwan est particulièrement visée par
l’occupant, car elle est située juste à
côté de la mosquée al-Aqsa. Il a signalé
que 38 familles y vivent, sur 5 dunums
et 200 mètres de terrains, avec une
population de 1300 personnes. La plupart
des immeubles du quartier sont menacés
de destruction ou de confiscation.
Les autorités de l’occupation ont remis
20 ordres de destruction à des Maqdissis
vivant à l’est de la ville, dans al-Izariyya.
Daoud ‘Id Jahhalin, représentant de la
population visée, a déclaré que 170
personnes sont menacées par ces
démolitions, pour le bénéfice de la
colonie Maale Adomim. Les bulldozers de
l’occupation ont démoli des habitations
appartenant au responsable du mouvement
Fateh, dans al-Izariyya, Sami Abu Ghalia,
et à des familles maqdissies et de la
ville d’al-Khalil.
Un immeuble en construction dans Jabal
al-Mukabber a été démoli, sous la haute
protection des forces sécuritaires de
l’occupant. La municipalité de
l’occupation a remis un ordre de
démolition de la mosquée al-Qa’qa’, dans
le quartier Ayn Lawzé, dans Selwan.
Au même moment, l’expulsion des
Palestiniens se poursuit : les colonies
situées à l’est d’al-Quds ont réclamé la
destruction de 15 logements appartenant
aux Bédouins, construits par l’Union
européenne, sur des terrains qui
seraient, d’après ces colonies, à
l’intérieur de leurs « zones
d’influence ».
Les forces de l’occupation ont démoli le
mercredi 19 août un immeuble en
construction à Wadi al-Joz, appartenant
aux familles Tawtah et Tawatinji. La
compagnie sioniste « Tsirfati Shamoun »
se prépare à construire 252 nouveaux
logements coloniaux dans la colonie « Pesgat
Zeev », au nord d’al-Quds.
Pour empêcher l’extension de la révolte
des jeunes, la municipalité de
l’occupation envisage d’étendre le temps
de scolarité dans les écoles secondaires
pour garçons uniquement, constatant que
le jet de pierres augmente sensiblement
après la journée scolaire dans la ville
d’al-Quds.
Des nouvelles signalisations dans les
rues de la ville occupée empêchent les
Maqdissis de circuler librement les
jours déclarés fériés pour les juifs.
Sont notamment ciblés par ces nouvelles
signalisations les écoles de conduite
dirigées par les Palestiniens, devant
lesquelles plusieurs rues sont fermées à
la circulation. Le bourg maqdissi de
Sour Baher est particulièrement touché,
car les écoles devraient aller loin pour
pouvoir entraîner leurs élèves à la
conduite.
L’occupant s’empare d’un terrain
appartenant à la famille al-Huseyni,
juxtaposant le mur de la mosquée al-Aqsa
(16/8). Les bulldozers de l’occupation
ont démoli le 17/8 plusieurs bâtiments
appartenant aux Jahhalin, dans les
régions d’al-Za’im, Khan al-Ahmar et Wad
Sansil.
L’occupant a commencé le creusement d’un
large fossé dans le quartier Ras al-Amoud
à Selwan, au sud de la mosquée al-Aqsa,
pour mettre en place des « étangs à
caractère religieux » pour les colonies
situées à proximité.
III – Al-Quds
occupée : répression
L’occupant a arrêté
dimanche 16 août l’enfant Omar Mahmoud
Shwayfat, âgé de 12 ans, près de Ras al-Amoud,
à Silwan et l’a emmené au centre de
police d’al-Qishleh, en l’accusant de
lancer des pierres.
L’occupation a arrêté 6 Maqdissis devant
l’hôpital Barzalay, venus soutenir la
grève de la faim de Mohammad Allan, en
lutte contre la détention
administrative.
Le « comité des familles des prisonniers
et détenue maqdissis » a déclaré que le
prisonnier Samer Ghazi Mut’eb, 38 ans, a
entamé les 15 années d’emprisonnement.
Il avait été arrêté le 21 août 2001,
pour appartenance au Front Populaire de
Libération de la Palestine » et la
participation à la résistance. Il avait
été condamné à 25 ans de prison.
La jeune Maqdissie Sandas Ghayth, 18
ans, a été arrêtée à l’intérieur de la
mosquée al-Aqsa, sous le prétexte
d’avoir empêché les colons d’y circuler.
Elle a été libérée après paiement d’une
caution. Les jeunes Isra’ Abu Hadwan et
Youssef Ajlouni ont été condamnés à
s’éloigner de la mosquée pendant 15
jours.
Le jeune Ahmad Shawish, 22 ans, de Bab
Hatta, a été accusé par l’occupation de
solidarité avec une « organisation
illégale ». Le jeune Tareq Tamimi, 22
ans, de Bab Hatta, a été accusé d’avoir
brutalisé un policier sioniste. Le 23
août, les services de renseignements de
l’occupation ont arrêté à nouveau le
jeune Layth Abd Rabboh, 16 ans, après
qu’il ait été libéré quelques jours
auparavant. 3 mineurs ont été arrêtés, à
al-Issawiya et à She’fat. Le 24,
l’enfant Mohammad Abu Nab, 13 ans, a été
arrêté, ainsi que le jeune Haytham
Barakat, 17 ans, à Selwan.
Le 11/8, les forces de l’occupation ont
arrêté les jeunes Adam Abu Rmayle (15
ans) et Mustafa Siyyad (18 ans) et Siham
Hawas suite aux événements qui se sont
déroulés dans la mosquée al-Aqsa.
L’avocat Ramzi Kutaylat a mentionné que
l’occupant tente de légaliser un nouveau
motif d’arrestation, celui d’empêcher
les colons d’entrer dans la mosquée,
sous l’accusation « empêcher d’arriver à
un lieu saint ». Il a ajouté que la
police sioniste a utilisé cette nouvelle
accusation, qui risque de s’aggraver au
fur et à mesure que les sionistes
étendent leur pouvoir sur la mosquée.
Les Palestiniens d’al-Quds protestent,
devant le consulat britannique, contre
la détention administrative (14/8),
système répressif ayant été largement
utilisé par l’occupant britannique en
Palestine, pour briser la résistance
populaire, avant la fondation de
l’entité sioniste.
L’occupation a éloigné Tamer Shala’ta,
de la ville de Sakhnine, en Galilée, de
la mosquée al-Aqsa, par ordre militaire,
pour une durée de 6 mois. Le
journaliste maqdissi Amjad Arfa a été
interdit de voyager pendant trois mois
par les services de renseignements de
l’occupant.
L’occupant interdit aux parents des
prisonniers détenus dans la prison de
Eschel de leur rendre visite (10/8), les
parents ayant refusé les fouilles
corporelles insultantes à la dignité.
IV - Al-Quds
occupée : les lieux saints
Les autorités de
l’occupation ont réservé 40 millions de
dollars pour judaïser la place ash-Sharaf,
à l’ouest de la mosquée al-Aqsa, sous
direction de « la compagnie de
développement du quartier juif ». Selon
Qpress, le projet prévoit la
construction d’un parking souterrain
pour 600 voitures, où le sol va être
creusé, près de la mosquée Dayssi. Près
de la mosquée al-Omari, au centre du
quartier, des magasins vont être
installés et un projet de construction
de deux ascenseurs pour relier le
quartier ash-Sharaf au quartier al-Maghariba
et la place al-Bouraq. Il est également
prévu la construction d’une synagogue
« le joyau d’Israël » dans le quartier.
Le rabbin extrémiste Ara’il a dirigé la
profanation de la mosquée al-Aqsa le
jeudi 13 août, à partir de la porte al-Maghariba,
sous la protection renforcée de la
police sioniste.
Le ministre sioniste de l’intérieur,
Gilad Ardan, a considéré que les « Mourabitun »
et « Mourabitat » (fidèles, hommes et
femmes, protégeant la mosquée al-Aqsa)
sont des organisations « terroristes »
parce qu’elles empêchent les colons de
profaner la mosquée. Les colons se sont
rassemblés devant sa maison pour
réclamer « la fin de la discrimination »
et autoriser les colons à profaner la
mosquée et à la placer sous la
juridiction sioniste.
Les nouvelles mesures de l’occupation
concernant la présence des fidèles dans
la mosquée sont faites pour contrôler la
mosquée : les cartes d’identité doivent
être remises aux policiers de
l’occupation pour limiter dans le temps
la présence des fidèles. Dr. Jamal Amrou
a déclaré que ce scénario en cours est
très dangereux, car il signifie le
contrôle total de l’occupation sur la
mosquée.
Les colons sionistes sont autorisés à
profaner la mosquée et les fidèles
musulmans sont interdits d’y prier et de
s’y recueillir, et de la protéger. 45
colons ont envahi la mosquée le 20 août,
et 15 Palestiniennes ont été interdites
d’y entrer le 23 août. 43 colons ont
profané la mosquée le 25 août, et le 24,
plusieurs femmes ont été interdites d’y
entrer, lorsque l’occupant a installé
des barrages autour de ses portes.
L’occupant a agressé les journalistes et
les fidèles, réunis devant la porte al-Silsila.
Le 16 août, 80 colons profanent la
mosquée, mais les enfants et les
familles présentes ont réussi à les
empêcher à se retrouver sur la place de
la mosquée du Dôme du Rocher (Qubbat as-Sakhra).
60 colons profanent la mosquée le 5/8.
Les 8, 9 et 10 août, la mosquée al-Aqsa
fut le théâtre de vives tensions,
lorsque les colons l’ont envahie sous la
protection des forces de la répression.
Les enfants qui s’y trouvaient se sont
opposés à cette invasion. Le 11 août,
les enfants et les femmes furent
interdits d’y entrer et les forces
sionistes ont pourchassé les enfants
dans les ruelles de l’ancienne ville.
Le cimetière musulman de Ma’manullah est
devenu un lieu de débauche pour les
colons sionistes. Après l’avoir dépecé
au cours des décennies de l’occupation,
les autorités sionistes ont décidé
d’organiser des fêtes de débauche dans
le cimetière historique où les grandes
firmes de vin sont invitées à exposer
leurs produits, pour faire danser les
colons.
46 ans après la tentative de l’incendie
de la mosquée al-Aqsa (12 août 1969),
les tentatives sionistes se suivent les
unes après les autres pour la
destruction de la mosquée et son
remplacement par un temple juif,
soi-disant pour remplacer un ancien qui
aurait été construit en ce lieu, alors
que les fouilles archéologiques menées
par les sionistes mêmes n’ont pu jusqu’à
présent, prouver une telle aberration.
Qu’importe, les sionistes et les
« savants » européens ou occidentaux
veulent croire à un tel mensonge, et par
conséquent, soutiennent les efforts de
la judaïsation de la ville et notamment
des lieux saints, musulmans et
chrétiens. Laïcs dans leurs propres
pays, les « savants » européens
deviennent « judéo-chrétiens » en
Palestine occupée.
Le centre médiatique « Himma News » a
publié son rapport mensuel concernant
les agressions sionistes dans la mosquée
al-Aqsa : il a relevé qu’au mois de
juillet, 27 Maqdissis ont été arrêtés
aux portes et dans la mosquée, 27
fidèles ont été éloignés de la mosquée,
930 colons ont profané la mosquée, 62
agressions commises par la police de
l’occupation à l’intérieur et aux portes
de la mosquée.
V –
Déclarations :
Le membre
palestinien du Knesset sioniste, Ahmad
Tibi, a déclaré que le quartier de
Selwan et les autres quartiers maqdissis
sont visés par une invasion
colonisatrice sous le gouvernement
extrémiste, dans le but de judaïser al-Quds
et non en vue d’un quelconque règlement.
Il a ajouté que l’occupation insiste sur
les quartiers d’al-Quds, car la
judaïsation est pour l’occupant un but
stratégique, réclamant une plus grande
fermeté dans le défi à l’occupation.
« Il y a un grand mouvement de colère
dans al-quds, après l’immolation du
nourrisson Ali Dawabché, et le mouvement
a commencé après l’immolation du jeune
Mohammad Abu Khdayr, ce qui prouve que
la ville d’al-Quds est une ville
palestinienne et que les Maqdissis sont
la partie vive de ce peuple. Quiconque
pense que l’inscription à la sécurité
nationale (sociale) ou l’obtention de la
carte d’identité bleue vont changer
l’identité nationale, se fait des
illusions ».
Dr. Najeh Bqayrat, directeur du secteur
des archives dans la mosquée al-Aqsa, a
déclaré que l’occupant a affectivement
partagé la mosquée el-Aqsa, dans le
temps, entre les musulmans et les
occupants « israéliens » depuis dimanche
23 août 2015. Il a insisté sur le fait
que le silence sur ce partage signifie
que l’occupant va poursuivre sa
politique consistant à empêcher les
Musulmans d’y entrer, d’abord en les
empêchant d’y accéder lors des prières
du Maghreb et du ‘Isha, puis
entièrement, pour transformer la mosquée
en synagogue.
Isma’ïl Haniyya (vice dirigeant du
bureau politique du mouvement Hamas) a
déclaré le 13 août que « notre peuple et
sa résistance ne resteront pas muets
face aux agressions des colons en
Cisjordanie, et que les mains
criminelles qui agressent la mosquée al-Aqsa
seront coupées ».
VI – Al-Quds
occupée : solidarité
En France, la
manifestation « Palestine en campagne »
a accueilli des personnalités maqdissies
pour expliquer la situation en
Palestine, et notamment à al-Quds.
Plusieurs centaines de participants ont
assisté aux conférences de l’archevêque
Atallah Hanna et de l’écrivain Samah
Jabr.
Au Liban, à Tripoli, une conférence de
solidarité avec al-Quds a été organisée
le 22 août. Les participants ont tenu à
rappeler que « la question de la
libération de la Palestine est le droit
du peuple palestinien à
l’autodétermination sont une question
nationale, panarabe et islamique ».
Au Maroc, le parti « Al-Adl wal Ihsan »
a organisé à Dar al-Bayda’ un
rassemblement populaire en soutien à la
mosquée al-Aqsa. D’autre part, le
« conseil marocain pour le soutien aux
affaires de la nation » a appelé à la
mobilisation pour la Palestine et al-Quds,
le 14/8.
En Jordanie, une imposante manifestation
s’est déroulée dans les rues de Amman le
7/8 pour dénoncer les agressions
sionistes contre la mosquée al-Aqsa et
al-Quds. Les manifestants ont réclamé le
départ de l’ambassadeur sioniste.
N° 1 - 13.10.13
N° 2 - 01.11.13
N° 3 - 30.11.13
N° 4 - 26.12.13
N° 5 - 23.01.14
N° 6 - 20.02.14
N° 7 - 19.03.14
N° 8 - 12.04.14
N°
9 -
28.06.14
N°
10 - 13.07.14
N°
11 - 12.08.14
N°
12 - 12.09.14
N°
13 - 19.10.14
N°
14 - 05.11.14
N°
15 - 20.11.14
N°
16 - 28.12.14
N°
17 - 28.01.15
N°
18 - 22.02.15
N°
19 - 27.03.15
N° 20 -
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