Palestine
Al-Quds au cœur de
la Palestine et de la nation:
Soutien à la résistance maqdisie
palestinienne
Rim al-Khatib
Jeudi 20 novembre 2014
N°15 – Novembre 2014
Les opérations de la résistance
palestinienne dans la ville d’al-Quds se
multiplient au moment où la révolte
populaire se poursuit dans presque tous
les quartiers de la ville occupée. Les
autorités de l’occupation ont accentué
la répression, les assassinats sont même
recommandés par les hautes instances du
pouvoir colonial, et les centaines
d’arrestations témoignent de la « main
de fer » que les sionistes ont promis.
L’occupant déclare la guerre aux
Maqdissis : des unités de commandos de
la Marine terroriste risquent
d’intervenir sous le commandement de la
police sioniste, qui a refusé la
présence de l’armée d’occupation
(« chasse gardée ») et le gouvernement
colonial a pris la décision d’armer
davantage les colons. Par ailleurs, les
tentatives d’ « apaisement » sont aussi
creuses que vaines, la communauté
internationale voulant mettre fin à la
révolte, la nouvelle « intifada »
palestinienne. Si l’establishment
politique sioniste semble être pris de
court et menace une répression de plus
en plus féroce, l’Union européenne
dénonce verbalement la colonisation tout
en promettant qu’elle ne prendrait
aucune sanction contre les
colonisateurs, et les Etats-Unis
accourent pour affirmer que Netanyahu
n’a aucunement l’intention de modifier
le « statu quo » dans la ville occupée.
Mais lequel ? C’est ainsi que les
puissances impériales pensent
« apaiser » les Palestiniens,
c’est-à-dire en réalité tuer leur
révolte : par de vaines promesses et des
tours de passe-passe qui ne font, en
réalité, qu’aviver leur colère et leur
montrer le vrai chemin de la
libération : les opérations armées, au
couteau, à la hache, à la voiture et
tout l’attirail domestique peut servir à
déstabiliser l’occupant. Al-Quds et sa
population indiquent le vrai chemin de
la libération.
I - Al-Quds
occupée : résistance palestinienne
Les Brigades du
martyr Abu Ali Mustafa (FPLP) ont
revendiqué l’opération ayant entraîné la
mort de 4 sionistes à Deir Yassine, au
centre « Harnouf ». Les martyrs Ghassan
et Uday Abu Jamal, de Jabal al-Mukabber
dans al-Quds, ont mené cette opération
(communiqué du 18 novembre). L’opération
héroïque a été saluée par le Hamas et le
mouvement du Jihad islamique en
Palestine, mais condamnée par le
président Mahmoud Abbas. Le bloc
parlementaire du Fateh a cependant salué
l’opération, expliquant qu’il s’agit
d’une réponse adéquate aux crimes de
l’occupation. Suite à l’opération, les
sionistes arrêtent 14 membres de la
famille des deux combattants (11 membres
ont été libérés le lendemain), qui sont
cousins et installent des barrages
partout dans la ville. Ils menacent de
démolir leurs maisons, comme pour les
autres résistants. Les corps des deux
martyrs ne sont toujours pas remis à la
famille, ce qui a soulevé de nouvelles
protestations du quartier Jabal Mukabber.
Réactions internationales à
l’opération : dénoncée par les sionistes
et impérialistes dans le monde, dont
l’Elysée, elle fut également dénoncée
par le ministre turc des Affaires
étrangères, qui a jugé qu’il ne fallait
pas viser des lieux « saints », le
premier minisre du Bahrein et le Pape.
Un « israélien » a été blessé le 16
novembre alors qu’il se trouvait près de
Bab al-Amoud dans al-Quds, frappé par un
tournevis. La police sioniste s’est
alors déployée dans les lieux à la
recherche du résistant.
Dans une interview accordée au centre
d’information palestinien (CPI), Ussama
Hamdan, responsable des relations
internationales dans le mouvement Hamas,
a répondu aux accusations portées par
certains contre « le fait de jeter les
Palestiniens » en pâture à l’entité
sioniste (les opérations de la
résistance à al-Quds), disant que
traiter les Palestiniens de la sorte,
comme s’ils étaient des machines que
l’on pouvait déplacer, c’est ignorer ce
qu’est le peuple palestinien et ignorer
le sang de la résistance qui coule dans
ses veines.
Un communiqué de presse du mouvement du
Jihad islamique en Palestine (5
novembre) souligne que la bataille dans
al-Quds a commencé, que les masses
palestiniennes refusent l’apaisement et
que la volonté de « notre peuple est
plus forte que la répression et le
terrorisme sionistes ». Il appelle à la
mobilisation de la nation pour sauver
al-Aqsa et al-Quds.
Suite à l’opération héroïque menée par
le résistant martyr Mohamad Akkari, du
camp de She’fat, qui s’est soldée par la
mort de deux colons, les forces
sionistes ont attaqué le camp et ses
habitants, qui ont tenu tête aux forces
de l’occupation pendant plusieurs
heures. Les jeunes Palestiniens sont
parvenus à prendre le contrôle du
barrage installé par les sionistes
pendant un quart d’heure, lorsque 70
soldats ont pris la fuite à cause des
pierres, des coktails molotov et des
explosifs lancés sur eux. Les
affrontements entre les forces sionistes
et la population du camp a duré pendant
deux jours, et le Croissant Rouge
palestinien a indiqué que 37
Palestiniens ont été blessés et 150
asphyxiés par les gaz. Le 19 novembre,
les sionistes n’ont pu démolir la maison
du martyr Akkari, les habitants du camp
de She’fat ont réussi à les bloquer et
expulser du camp.
Le Croissant Rouge palestinien a
également signalé que 25 Maqdissis ont
été blessés et 50 asphyxiés par les gaz
dans Wadi al-Joz, At-Tor et Issawiya et
l’ancienne ville où se sont déroulés des
affrontements entre Palestiniens et
forces sionistes.
Une délégation de Maqdissis se rend à
Kfar kanna, dans les territoires occupés
en 1948, pour les condoléances à la
famille du martyr Khayr Eddine Hamdan
tombé sous les balles de l’occupant et
pour affirmer l’unité de la lutte entre
tous les Palestiniens, quelles que
soient leurs situations actuelles et
leur lieu de résidence.
Les Maqdissis de Shu’fat décident de
former des comités de vigilance pour
protéger la population contre les
agressions des colons.
La population du camp de She’fat refuse
la présence du ministre sioniste de
l’intérieur à l’intérieur du camp. Des
groupes de jeunes protestent et lancent
des pierres et des bouteilles vides sur
son passage, ce qui l’oblige à s’en
aller. Les forces de l’occupation
attaquent alors l’école des filles dans
le camp et trois jeunes élèves sont
asphyxiées par les gaz. (19 novembre)
Les habitants du quartier Batn al-Hawa
dans Selwan sont parvenus à chasser des
colons qui voulaient s’emparer de la
maison appartenant à la famille Shuyukhi.
Les colons sont revenus avec les
policiers de l’entité coloniale, des
affrontements ont eu lieu et colons et
policiers ont dû s’en aller. (10
novembre).
Le responsable de l’église orthodoxe en
Palestine, Hanna Atallah a dénoncé les
agressions « israéliennes » contre la
mosquée al-Aqsa et considéré que toute
agression contre la mosquée est une
agression contre l’ensemble du peuple
palestinien, et contre son identité, son
histoire et son attachement spirituel à
la ville d’al-Quds. Il a déploré
l’absence de réaction arabe à ces
agressions.
II - Al-Quds
occupée : asphyxie et purification
ethnico-religieuse
Le ministre
sioniste Liberman a refusé les critiques
internationales relatives à la poursuite
de la judaïsation de la ville d’al-Quds :
il a réaffirmé l’intention des sionistes
d’y poursuivre la colonisation.
La municipalité de l’occupation a posé
de nouvelles pancartes d’indication dans
la ville en vue de judaïser les noms des
lieux et des sites.
Le comité de planification dans la
municipalité de l’occupation a entériné
le plan de construction de 78 unités de
logement colonial à l’est de la ville
d’al-Quds, 50 d’entre ces unités dans la
colonie située dans Jabal abu Ghnaym et
28 dans la colonie Ramot, au nord de la
ville. (19 novembre).
L’occupant sioniste a démoli la maison
de Hassan al-Hadra dans Jabal Zaytoun,
At-Tour, le 5 novembre.
L’occupant a discuté la possibilité de
déporter les « semeurs de trouble » dans
la ville d’al-Quds vers la bande de
Gaza. Une nouvelle mesure pour
poursuivre le nettoyage
ethnico-religieux de la ville.
Les forces sionistes ont distribué le 8
novembre des ordres de confiscation de
12852 dunums des terrains appartenant au
village isolé par le mur de Beit Iksa.
Pour le maire de la ville, ces
confiscations signifient la mort du
village. Le village est isolé de son
environnement palestinien depuis 2006 et
une porte métallique permet à ses
habitants d’y entrer et d’en sortir.
Les autorités sionistes ont décidé de
confisquer 66 dunums des terrains du
village sheikh Saad, au sud-est de la
ville, pour des motifs militaires et
sécuritaires. La population du village a
protesté contre les confiscations en
manifestant. Des milliers de dunums
avaient déjà été confisqués pour la
construction du mur de l’annexion,
empêchant la liaison entre le village et
Jabal al-Mukabber.
III – Al-Quds
occupée : répression
Les colons
sionistes exécutent un chauffeur de bus
palestinien, originaire d’abu Dis. Âgé
de 32 ans, le martyr Hassan al-Rammouni
a été pendu par les colons tard dans la
nuit du 16 novembre. Aussitôt, des
protestations contre l’occupant et ses
forces se sont déroulées dans les
quartiers d’At-Tour, Ras al-Amoud et
plusieurs autres quartiers de la ville
et les forces politiques palestiniennes
ont appelé à une grève générale le lundi
17.
Le gouvernement de l’occupation étudie
les moyens de réprimer les « lanceurs de
pierres » en les privant de leurs
assurances familiales, versées par
l’occupant dans la ville d’al-Quds : une
nouvelle manière de se défaire de sa
responsabilité en tant que force
occupante.
Les autorités de l’occupation ont
l’intention de détruire les maisons des
résistants Maqdissis, en mesure
« punitive » : la maison familiale de
Mohamad Ja’abis, dans Jabal al-Mukabber,
celle de la famille de Abdel Rahman
Shaloudi, dans Selwan, celle de la
famille de Ibrahim Akkari et la maison
de la famille du martyr Mu’tazz Higazi.
Le père du martyr Mohammad Abu Khdayr a
réclamé la destruction des maisons des
colons qui ont assassiné son fils. Selon
Hassan Khater, spécialiste des questions
maqdissies, la destruction des maisons
des résistants est une pratique qui date
de 1967, mais elle n’a aucun effet sur
la volonté de résistance des Maqdissis.
En détruisant les maisons, l’entité
coloniale poursuit sa politique de
nettoyage ethnico-religieuse. La famille
des martyrs Abu Jamal a affirmé par
ailleurs que la décision de démolir
leurs maisons et de refuser qu’ils
soient enterrés dans leurs villes n’a
aucun effet sur leur volonté de
résistance.
De violents affrontements ont eu lieu
contre les forces sionistes, dans Jabal
al-Mukabber après l’arrestation de 14
membres de la famille des résistants
martyrs de la famille Abou Jamal. Les
forces sionistes ont attaqué au gaz la
tente de condoléances tenue par la
famille. Plusieurs personnes ont
suffoqué. A Sour Baher, les
affrontements se poursuivent pendant
plusieurs jours ; A Bab Hatta, les
jeunes ont lancé des pierres contre les
policiers de l’occupation qui a arrêté
deux personnes. A l’entrée du camp
de She’fat, les jeunes ont lancé des
explosifs pour feux d’artifice alors que
les policiers lançaient les bombes
sonores et le gaz.
Les forces de l’occupation font une
incursion dans l’hôpital al-Maqassid le
9 novembre, à la recherche de jeunes
ayant lancé des pierres sur les
sionistes. Elles ont agressé des
patients et leurs familles.
Selon Le club des prisonniers (Nadi al-Assir)
palestinien, 1300 Maqdissis ont été
arrêtés depuis le mois de juillet 2014.
40% des Palestiniens arrêtés sont des
mineurs. La plupart sont accusés de
participation aux affrontements avec la
police de l’occupation, de jets de
pierres, de cocktails molotov et
d’explosifs pour feux d’artifice.
Le tribunal de l’occupation accuse
sheikh Raed Salah d’avoir prononcé un
discours « appelant au racisme » à Wadi
al-Joz, dans al-Quds, il y a quelques
années. Le sheikh, dirigeant du
mouvement islamique – nord en Palestine
occupée en 48, a fait appel et gagné. Il
a commenté l’affaire en disant que les
« autorités de l’occupation se font des
illusions si elles pensent pouvoir
briser notre résilience dans al-Quds et
l’intérieur palestinien ».
Le tribunal de l’occupation a condamné
Azhar Othman de s’éloigner de la mosquée
al-Aqsa pendant deux mois, avec le
paiment de 1500 shekels. Hiba Tawil a
été condamnée à payer 500 shekels et
Azba Salayma et Ra’ida Abu Hadwan à 1000
shekels.
Les forces de l’occupation ont arrêté
deux personnes au cours d’une
manifestation de femmes protestant
contre l’interdiction faite aux femmes
d’entrer dans la mosquée al-Aqsa depuis
dix jours (17 novembre).
C’est le FBI américain qui prendra en
charge l’enquête sur l’opération
héroïque des résistants palestiniens
dans la synagogue située dans Deir
Yassine, et non le Shabak, puisque les
colons tués sont américains et
britanniques.
IV - Al-Quds
occupée : les lieux saints
Sous le titre « le
sommet Kerry Netanyahu Abdallah : succès
israélien de la séparation de la mosquée
al-Aqsa de la ville d’al-Quds », l’étude
rédigée par le centre d’Etudes Atlas
explique comment le sommet, qui a
éloigné Mahmoud Abbas, comporte
plusieurs dangers, le plus grave étant
la séparation du statut de la mosquée
al-Aqsa de la ville d’al-Quds. Si
Netanyahu a accepté, le vendredi suivant
le sommet, que la mosquée ouvre ses
portes à tous les fidèles sans
exception, pour suivre les
recommandations du sommet « ne pas
changer le statu quo » de la mosquée, il
a vite modifié son attitude le lendemain
en interdisant aux femmes et aux jeunes
d’accéder à la mosquée, et autorisé les
colons de la profaner. Pour les
sionistes, « ne pas modifier le statu
quo » signifie tout juste alléger de
temps en temps la répression contre les
fidèles de la mosquée. Le plus grave
reste cependant d’avoir ignoré toute la
ville d’al-Quds, qui subit un nettoyage
ethnique et religieux et dont la
population autochtone est menacée
d’expulsion et de répression. Selon le
sommet, la colonisation pourrait se
poursuivre, mais il faudrait alléger la
répression contre les fidèles, pensant
que de telles recommandations pourraient
« calmer » les Palestiniens.
L’institution al-Aqsa pour le waqf et le
patrimoine a dévoilé l’intention de
l’occupant d’ouvrir au public les
souterrains qu’il a fait creuser et les
larges salles se trouvant à 20 mètres
sous la partie occidentale de la mosquée
al-Aqsa, sous le lieu musulman connu par
le nom du waqf Hammam al-Ayn.
Malgré le sommet tripartite à Amman, les
associations des colons appellent à
envahir la mosquée al-Aqsa le lundi 17
novembre.
Suite aux opérations de la résistance
contre la présence coloniale dans al-Quds
et la mosquée al-Aqsa, des voix se sont
élevées parmi les sionistes réclamant la
fin des incursions dans la mosquée (le
rabbin principal et la police), pour ne
pas susciter la colère des musulmans (10
novembre).
300 soldats de l’occupation ont profané
la mosquée le mercredi 5 novembre et
attaqué les fidèles qui se trouvaient à
l’intérieur de la mosquée al-Qibali, qui
fait partie de la mosquée al-Aqsa. Le
département des Awqaf a considéré que
c’est la première fois que l’armée
arrive à l’intérieur de la mosquée al-Qibali
et du minbar de Salaheddine, qui avait
été incendié en 1969.
L’occupant a l’intention d’installer des
barrières électroniques pour entrer dans
la mosquée al-Aqsa, comme il l’a fait
pour la mosquée al-Ibrahimi dans la
ville d’al-Khalil. Il prend pour exemple
Le Vatican, a-t-il dit, comme si le
Vatican était un pays occupé.
V - Al-Quds
occupée : solidarité
Une campagne
initiée par des associations maqdissies
« paie un dinar tu sauves un Maqdissi »
a été lancée pour riposter à la campagne
sioniste « paie un dollar tu tues un
Arabe ». Cette campagne a été soutenue
par plusieurs personnalités politiques
palestiniennes qui y voient une manière
de soutenir la population maqdissie qui
a été abandonnée par les régimes arabes
et musulmans. Les associations
maqdissies concernées par cette
campagne : « femmes pour al-Quds »,
« Forum de Bayt al-Maqdis, l’association
orthodoxe et le comité populaire pour la
défense d’al-Quds.
Les camps de
réfugiés palestiniens au Liban se
mobilisent pour le soutien à la
résistance dans la ville d’al-Quds, et
dénoncent le silence médiatique arabe et
international en ce qui concerne la
répression et la poursuite de la
colonisation. Par ailleurs, plusieurs
associations féminines, libanaises et
palestiniennes, se sont rassemblées
devant le siège de l’ESCWA
(représentation ONU) pour affirmer leur
solidarité avec les Maqdissis.
Plusieurs
associations palestiniennes agissant en
Europe dans le cadre du « congrès des
Palestiniens d’Europe » ont décidé de
mener une semaine de solidarité avec al-Quds
et al-Aqsa, à Bruxelles, Berlin,
Londres, Vienne, Hambourg et Paris.
En soutien à la résistance maqdissie,
l’institution internationale al-Quds a
déclaré, dans un communiqué, que les
opérations successives contre la
présence « israélienne » dans la ville
occupée d’al-Quds sont une riposte
naturelle aux crimes systématiques de
l’occupation.
En Jordanie,
« l’association contre le sionisme et le
racisme » a organisé son sit-in
hebdomadaire devant l’ambassade sioniste
(réclamant sa fermeture) en hommage à
l’arabité de la ville d’al-Quds et à la
résistance de sa population. De nombreux
rassemblements ont eu lieu à Amman et
d’autres villes en soutien à la mosquée
al-Aqsa.
En Turquie, des
manifestations et rassemblements ont
réuni des milliers de personnes pour
dénoncer la profanation de la mosquée
al-Aqsa et soutenir la résistance
palestinienne.
En France, la
campagne « save al-Aqsa » commence à
mobiliser les diverses associations et
individus pour une grande journée de
solidarité le 29 novembre avec la
mosquée al-Aqsa, symbole de l’occupation
de la Palestine. Cette campagne « fait
le lien naturel entre les guerres de
destruction en cours et de morcellement
de la oumma et le souci de l’occident
d’assurer la sécurité et
la suprématie militaire de l’entité
sioniste ».
N° 1 - 13.10.13
N° 2 - 01.11.13
N° 3 - 30.11.13
N° 4 - 26.12.13
N° 5 - 23.01.14
N° 6 - 20.02.14
N° 7 - 19.03.14
N° 8 - 12.04.14
N°
9 -
28.06.14
N°
10 - 13.07.14
N°
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N°
12 - 12.09.14
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