Palestine
Al-Quds au cœur de
la Palestine et de la nation:
Soutien à la résistance maqdisie
palestinienne
Rim al-Khatib
Mardi 12 août 2014
N°11 – Août 2014
L’agression génocidaire de l’entité
sioniste sur la bande de Gaza, sa
population et sa résistance, ne peut
faire oublier les crimes commis dans le
reste de la Palestine, notamment dans la
ville d’al-Quds. Depuis l’assassinat de
sang-froid du jeune Mohammad Abu Khdayr,
16 ans, se dirigeant vers la mosquée de
She’fat, pour accomplir la prière de
l’aube, les jeunes Maqdisis refusent de
baisser les bras : depuis cet assassinat
monstrueux, ils sont dans les rues, tous
les soirs et affrontent l’occupant dans
tous les quartiers d’al-Quds. Pendant le
mois de Ramadan, ils sortaient en masse
après la prière des Tarawih et se
lançaient contre les soldats et
policiers de l’occupant, et à présent,
juste après la tombée de la nuit, ils se
mobilisent dans l’ensemble des quartiers
pour lancer des cocktails molotov, des
pierres et une nouvelle « arme », les
feux d’artifice qui, lancés contre les
soldats, parviennent à les blesser ou à
les faire fuir. C’est ainsi que les
jeunes maqdisis luttent contre
l’occupation et ses horribles crimes à
Gaza, promettant de poursuivre la lutte
jusqu’à la libération de la Palestine.
Au cours de ces affrontements nocturnes,
les jeunes parviennent à « libérer » des
territoires dans leurs quartiers,
notamment à Al-Issawiya ou At-Tur,
posant des barrages pour interdire
l’entrée des forces sionistes et
protéger les leurs.
L’occupation, de son côté, poursuit ses
agressions contre la mosquée al-Aqsa,
contre les quartiers d’al-Quds et sa
population. Des centaines d’arrestations
ont été opérées dans toute la ville, dès
le début du mois de Ramadan et les
colons, militaires ou civils, continuent
à profaner la mosquée al-Aqsa, mettant
en pratique le partage de la mosquée
entre musulmans et juifs, qui a été
adoptée par les institutions politiques
de l’entité coloniale.
I - Al-Quds occupée : asphyxie et
purification ethnico-religieuse
Le bourg de Beit Iksa, aux abords de la
ville d’al-Quds, est entièrement isolé
depuis le 26 juillet, par les forces de
l’occupation qui empêchent quiconque d’y
arriver. Les villageois affirment que
l’armée de l’occupation mène depuis le
mois de Ramadan un blocus à leur
encontre, les empêchant de sortir ou
d’entrer au village. L’occupant vise à
expulser la population du village, dont
les membres portent la carte d’identité
palestinienne.
La municipalité et la police de
l’occupation font voler un drône pour
surveiller le tram de la colonisation et
empêcher les jeunes maqdisis de le
saboter. La population de She’fat a pris
la décision de boycotter le tram qui est
perçu comme un outil de la colonisation.
II – Al-Quds occupée : répression
La police sioniste reconnaît avoir
arrêté plus de 1000 Palestiniens dans
les territoires occupés, y compris la
ville d’al-Quds et les territoires
occupés en 48, depuis l’assassinat de
Mohammad Abu Khdayr, soit 295 Maqdisis
et 636 Palestiniens de 48 (en l’espace
de trois semaines). Les chiffres fournis
par une association juridique dévoilent
l’arrestation de 457 Maqdisis depuis le
début du mois de juillet, et parmi eux,
de nombreux enfants. L’enfant Ibrahim
Hawach, 12 ans, a été arrêté à Bab
Hatta, le 3 août. Le 4 août, 12 Maqdisis
ont été arrêtés dans plusieurs quartiers
de la ville et le 5 août, 27 jeunes ont
été arrêtés pour s’être solidarisés avec
la population et la résistance à Gaza.
Les autorités de l’occupation ont arrêté
des dizaines de fidèles palestiniens qui
accomplissaient la prière du vendredi à
Wadi Joz. N’ayant pas pu parvenir
jusqu’à la mosquée al-Aqsa, les fidèles
ont accompli leur prière dans les rues.
Le 24 juillet, les forces de
l’occupation ont arrêté 39 Maqdisis au
cours des affrontements.
L’occupant prolonge la détention de 5
Maqdisis, dont le mineur Iyad Usayli, 14
ans, détenu à domicile. Deux autres
mineurs, Azmi Najm et Alaa Ju’ba, sont
détenus dans les prisons de
l’occupation.
Plusieurs gardiens et employés de la
mosquée al-Aqsa en ont été éloignés par
décision judiciaire pour trois mois.
L’hôpital al-Maqassed a accueilli plus
de 60 blessés le 26 juillet, suite aux
affrontements entre Maqdisis et forces
de l’occupation dans la ville. Depuis le
début des affrontements, ce sont plus de
300 blessés maqdisis qui ont été soignés
d’urgence.
L’occupant a arrêté le 16 juillet 26
Maqdisis pour « trouble à l’ordre ». Le
17 juillet, 14 Maqdisis ont été arrêtés
à Selwan, Sour Baher, Izariyye, Ram et
She’fat.
6 prisonniers maqdisis ayant été libérés
par l’accord « Shalit » en octobre 2011
ont été arrêtés. Ils ont été traduits
devant les tribunaux sionistes, et
accusés d’être en contact avec les
organisations de la résistance jugés
« terroristes » par les autorités de
l’occupation. Ils risquent d’être de
nouveau condamnés à la prison à vie.
Les ambulanciers de la ville d’al-Quds
protestent le 21 juillet auprès du CICR
à Sheikh Jarrah d’être les cibles des
forces de l’occupation. Celles-ci les
empêchent de travailler, les ambulances
sont fréquemment arrêtées et les
ambulanciers jetés à terre et frappés.
L’occupant a arrêté l’ambulancier
Abdallah Arna’out de l’association de
Burj al-Luqluq qui avait pris des photos
illustrant les pratiques des forces de
l’occupation envers les équipes de
secours. Les photos ont été confisquées.
Les colons ont agressé plusieurs
Maqdisis au cours du mois de juillet et
début août. Parfois, ce sont des
passants sur lesquels se jettent les
colons et les brutalisent, parfois des
ouvriers sur leur lieu de travail, comme
Hisham Hassasné, 20 ans.
III - Al-Quds occupée : les lieux saints
Les occupants pratiquent des rites
talmudiques dans la mosquée al-Aqsa, à
l’occasion du « souvenir de la
destruction du temple » le dimanche 3
août. Dans un communiqué, l’institution
« al-Aqsa » affirme que les autorités de
l’occupation empêchent dès le matin
l’entrée des fidèles musulmans et les
étudiants à la mosquée al-Aqsa.
L’occupant a posé des barrages
interdisant aux femmes d’y entrer, pour
suivre les cours. Pendant ce temps, des
colons ont profané la mosquée sous la
garde des services armés. Des appels
sont lancés aux organisations sionistes
pour rejoindre les colons et profaner la
mosquée. Entre le 3 et le 5 août, date
consacrée par les sionistes à la
« construction du temple », des
centaines de colons ont profané la
mosquée pendant que les forces de
l’occupation interdisaient aux fidèles
d’y entrer, dès l’aube. Plusieurs portes
de la mosquée ont été fermées, ce qui
est une grave atteinte à la souveraineté
musulmane de la mosquée. Le 4 août,
l’occupant a mené une large incursion
dans la mosquée en lançant des bombes
sonores et des balles enrobées de
caoutchouc sur les dizaines de fidèles
qui s’y trouvaient. 12 fidèles ont été
touchés par balles. Le même jour, une
cinquantaine de colons ont profané la
mosquée par la porte « Qattanin » que
les soldats avaient fermée devant les
fidèles, en pratiquant des rites
talmudiques.
L’occupant interdit
aux fidèles musulmans l’entrée de la
mosquée al-Aqsa pour célébrer « la Nuit
du Destin ». Depuis les Croisades, écrit
un journaliste Maqdisi, personne n’avait
osé le faire, avant cette nuit. Dès le
matin (24 juillet), la ville d’al-Quds a
été transformée en base militaire et des
barrages ont isolé la mosquée. Alors que
les fidèles qui assistaient à la « Nuit
du Destin » se comptaient par centaines
de milliers les années précédentes,
seuls 45.000 fidèles ont été autorisés à
y entrer cette année. Mais les Maqdisis
ot réussi à briser les verrous de
plusieurs portes et à y entrer, et vers
la porte Hatta, des affrontements entre
forces sionistes et fidèles ont permis à
ces derniers de rejeter les barrages
installés et à y entrer.
Le même scénario
s’est répété le dernier vendredi du mois
de Ramadan, lorsque les sionistes ont
interdit aux fidèles de prier dans la
mosquée al-Aqsa, autorisant seulement
les personnes âgées de plus de 50 ans
d’y entrer. 50 barrages ont été
installés autour de la vieille ville
pour interdire l’accès de la mosquée aux
fidèles. Mais ces derniers ont accompli
la prière du vendredi dans toutes les
rues et les places menant à la mosquée
al-Aqsa. Ce qui a donné lieu à des
affrontements avec les forces
sécuritaires sionistes.
L’occupant interdit
aux fidèles l’entrée à la mosquée al-Aqsa
le troisième vendredi du mois de
Ramadan. Face aux protestations des
fidèles, la police sioniste tire et des
affrontements ont lieu devant la porte
Hatta. Mais dès l’aube, les sionistes
ont essayé d’expulser de la mosquée les
fidèles qui y étaient présents, ceux-ci
ont riposté en lançant des pierres.
Après la prière du vendredi, les
policiers sionistes envahissent la
mosquée pour en chasser les fidèles.
Plus de 100 Maqdisis ont été blessé,
dont le directeur de la mosquée, sheikh
Omar al-Kiswani.
Le premier vendredi
après la rupture du jeûn, les forces de
l’occupation empêchent, pour la 5ème
fois consécutive, les fidèles de prier
dans la mosquée al-Aqsa. Les fidèles ont
dû accomplir la prière aux alentours de
la mosquée et dans les rues de la
vieille ville.
Les forces
sionistes protègent les colons entrés
profaner la mosquée, sous la direction
de Galik, les 16 et 17 juillet. Elles
ont également protégé les colons leur
incursion les 31 juillet et le 3 août.
Au cours d’une
conférence de presse tenue le 4 août
dernier par le haut comité islamique
d’al-Quds et le haut comité de suivi des
masses arabes et des forces nationales
dans al-Quds, dr. Iqrima Sabri a mis en
garde la nation arabo-islamique des
incursions répétées des colons dans la
mosquée al-Aqsa, et des tentatives de
l’occupation d’assurer sa mainmise sur
les portes de la mosquée, par leur
fermeture régulière. M. Hatem Abdel
Qader, représentant des forces
nationales, a mis en garde contre le
partage dans le temps et l’espace de la
mosquée.
IV - Al-Quds occupée : résistance
palestinienne
Protestant contre
l’interdiction de prier » dans la
mosquée al-Aqsa, pour la « Nuit du
Destin », les jeunes Maqdisis ont pris
d’assaut un poste de police de
l’occupation en y allumant un incendie,
et en laissant derrière eux des
inscriptions : « Abu Ubayda »
(porte-parole des Brigades al-Qassam),
« Martyrs pour al-Aqsa », et détruisant
les caméras de surveillance. La même
nuit, les jeunes sont parvenus à briser
les verrous des portes al-Qattanin, al-Hadid
et al-Malik Fayçal, avant de
s’engouffrer dans l’enceinte de la
mosquée.
Le jour de la fête
pour la rupture du jeûne, les fidèles
maqdisis ont célébré la prière dans la
mosquée al-Aqsa en affirmant leur
solidarité avec la bande de Gaza et sa
résistance. Plus de 40.000 fidèles ont
accompli la prière de l’absent, en
hommage aux martyrs tombés à Gaza. Des
manifestations dans toutes les rues
d’al-Quds ont suivi la prière, en
soutien à la résistance.
En direct, les
affrontements entre les Maqdisis de
Issawiya ont été transmis par les
caméras de « Falastin al-Yom », au début
du mois d’août. Les soldats de
l’occupation ont tiré sur les jeunes,
cachés derrière des maisons, et ceux-ci
sont parvenus à chasser l’occupant en
tirant sur eux divers projectiles, dont
les feux d’artifice. Les forces de
l’occupation ont lancé des eaux usagées,
nouvelle forme de répression, ces eaux
usagées abîment les intérieurs et
dégagent des odeurs nauséabondes dans
tout le quartier.
Des affrontements
ont opposé les jeunes maqdisis et les
forces de l’occupation le 23 juillet
dans la rue al-Wad dans la vieille
ville. Les jeunes ont lancé des « feux
d’artifice » sur une maison occupée par
les colons. Dans al-Tur, les jeunes ont
incendié un jeep militaire. 2 soldats
sionistes ont été blessés dans She’fat.
A Selwan, les affrontements ont eu lieu
dans le quartier Bi’r Ayyub, où les
forces sionistes ont utilisé les eaux
usagées pour disperser les jeunes ainsi
que les tirs.
Dans les bourgs al-Izariyya
et Abu Dis, les jeunes ont lancé des
coktails molotov et des pierres tout le
long du mur de l’annexion, le 25
juillet. Les jeunes des quartiers
Sawwane, Wadi al-Joz et At-Tur ont
affronté l’occupation pour riposter aux
crimes commis par l’occupation à Gaza
pendant plusieurs nuits de suite.
Au cours de la
journée de protestation contre les
massacres à Gaza, appelée « la marche de
48 » (24 juillet), le jeune Mohammad
Ziad al-A’raj, 19 ans, a été assassiné
et plus de 300 Maqdisis ont été blessés.
Le 25 juillet, les manifestations et
affrontements dans tous les quartiers
d’al-Quds se sont poursuivis, à
l’intérieur de la vieille ville comme à
l’extérieur, jusqu’à poste militaire de
Qalandia.
Le 28 juillet, plus
de 25 jeunes ont été blessés par l’armée
sioniste pendant les affrontements dans
le bourg d’al-Issawiya. Des
affrontements ont également eu lieu aux
abords du camp She’fat, 50 Palestiniens
ont suffoqué à cause des gaz lancés par
l’occupant.
Le 21 juillet, les Maqdisis participent
au mouvement de grève générale en
hommage aux martyrs de Gaza. Tous les
commerces de la vieille ville et des
principales rues d’al-Quds (partie
orientale) ont été fermés.
Le 4 août, le
martyr Mohamad Ja’abis, de Jabal al-Mukabbir,
lance le bulldozer qu’il conduit sur un
car de l’occupation. La police sioniste
et les colons présents mitraillent le
jeune âgé de 20 ans, le tuant sur le
coup. Une voiture conduite par des
Palestiniens écrase trois colons dans
Wadi al-Joz et un colon est poignardé
dans le quartier al-Tur. Un gardien de
la colonie Maale Adomim est poignardé le
5 août. La recrudescence des actes de
résistance contre la présence des colons
dans la ville d’al-Quds témoigne du
degré de mobilisation des jeunes
maqdisis.
Des militants ont
lancé le 17 juillet une campagne de
boycott des produits de l’occupant.
Cette campagne s’ajoute à celles déjà en
cours lancées par plusieurs associations
maqdisies et palestiniennes plus
globalement, en vue d’affaiblir
l’économie sioniste et promouvoir
l’économie palestinienne.
Le 4 août, la ville d’al-Quds ressemble
à une caserne de soldats de
l’occupation, qui se sont déployés
partout pour affronter les Maqdsis en
révolte, après qu’un soldat sioniste ait
été blessé. Des hélicoptères ont survolé
la ville à la recherche du ou des
résistants. Le 5 août, 6 soldats
sionistes ont été blessés lors des
affrontements nocturnes avec les
Maqdisis.
V- Al-Quds occupée :
Le rôle de l’institution du Waqf dans le
développement d’al-Quds
Les chercheurs
sionistes prétendent que les musulmans
et les Arabes n’ont accordé aucun
intérêt à la ville d’al-Quds, avant le
XIXème siècle, et que cet intérêt aurait
été suscité par les puissances
occidentales. Mais le rôle de
l’institution du Waqf (fondations
pieuses) en Palestine, et notamment dans
la ville sainte, depuis l’avènement de
l’Islam, démontre tout le contraire.
Selon un chercheur
contemporain, les awqafs musulmans dans
la ville d’al-Quds comprennent 27
mosquées en plus de la mosquée al-Aqsa,
70 écoles, 2 Khan-qâh (lieux de
recueillement pour les soufis), 16
zawiyas, 7 ribât, pour ne citer que les
fondations liées à la pratique
religieuse proprement dite. Mais les
fondations comprennent également un
nombre important d’institutions devant
assurer le déroulement des activités
dans les premières, comme 11 bains, 14
Khans (accueil des marchands étrangers),
tout le souk des « Qattanin » , tout le
souk des tapis, en plus de 580 boutiques
et dépôts dans les autres souks de la
ville, ainsi que tous les logements se
trouvant dans les souks des « Qattanin »
et des tapis, et 330 logements et pièces
se trouvant dans d’autres quartiers de
la ville d’al-Quds, ainsi que des
dizaines de pressoirs à olive et de
moulins à blé, qui s’ajoutent aux
vergers situés à l’intérieur des murs de
la ville.
La libération de la
ville d’al-Quds des mains des
« croisés » a été l’occasion pour la
dynastie des Ayyoubides de consruire
quantités de fondations, de toutes
sortes, ce qui a profondément modifié le
trait architectural de la ville. Parmi
ces fondations devant servir voyageurs
et pélerins, le « Bimaristan » (hôpital)
qui assurait également des cours de
médecine. Des dizaines de biens
immobiliers ont été placés en waqfs pour
assurer le bon déroulement de cet
hôpital, tous se situant dans le
quartier « chrétien » de la vieille
ville. Salah Eddine al-Ayyubi a
également construit le Khan-Qâh « Salahiyya »
pour les soufis. Le quartier dénommé « Maghariba »,
où vivaient les « Maghrébins », ainsi
que l’école malikite « al-Afdal » pour
les études religieuses, ont été fondés
et mis en waqf par le roi ayyubide al-Afdal.
Les archives fournissent d’importantes
informations sur les waqfs établis par
les Maghrébins, comme les mosquées, les
zawiyas, les logements et les boutiques.
Le nombre de ces waqfs était de l’ordre
de 140 biens immobiliers dans le
quartier, en 1967, avant l’invasion
sioniste, la destruction totale et le
rasage du quartier.
Les sultans et
notables mamlouks ont consacré une
partie de leurs biens à l’établissement
des waqfs dans al-Quds, ce qui a
largement aidé à l’animation de la vie
culturelle et économique de la ville.
Ils ont bâti près de 27 écoles
consacrées aux études islamiques, et des
dizaines de boutiques et de logements
ont assuré le bon fonctionnement de ces
écoles. Sur le plan économique, ils ont
fondé les bains, les souks et les khans.
La pénurie d’eau
dans la ville d’al-Quds, située sur une
montagne, a suscité de nombreuses
fondations, établies par les diverses
dynasties ou les notables. Parmi eux, le
sultan ottoman Sulayman qui a construit
un canal pour transporter l’eau des
bassins et puits des villes d’al-Khalil
et de Bethlehem vers la ville d’al-Quds,
appelé les « bassins du sultan Sulayman ».
Le « bassin du sultan Barqouq » a été
fondé par le sultan mamelouk du même nom
en 1399.
Le patrimoine
musulman de la ville d’al-Quds a été
falsifié, sinon détruit et pillé par les
envahisseurs sionistes, pour justifier
leur prétendue histoire, inventée
d’après une lecture faussée de leurs
livres saints.
VI - Al-Quds
occupée : solidarité
Au cours du mois de
juillet, la solidarité arabe, musulmane
et internationale, quand elle s’est
manifestée, a été centrée sur la bande
de Gaza, qui subit une nouvelle
agression barbare de la part de
l’occupant. Les Maqdisis ont affirmé,
tout au long de ce mois, en période du
mois de Ramadan ou après, leur
solidarité et fraternité avec leurs
frères à Gaza, en organisant des
collectes, en visitant les quelques
blessés en provenance de Gaza dans les
hôpitaux palestiniens d’al-Quds, en
manifestant en soutien à la résistance.
N° 1 - 13.10.13
N° 2 - 01.11.13
N° 3 - 30.11.13
N° 4 - 26.12.13
N° 5 - 23.01.14
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