Palestine
Al-Quds au cœur de
la Palestine et de la nation:
Soutien à la résistance maqdisie
palestinienne
Rim al-Khatib
Dimanche 3 mai 2015
N°20 – Avril
2015
L’assassinat du
jeune Ali Abu Ghannam au barrage
militaire installé devant le village Az-Zaïm,
le 27 avril dernier, a suscité la colère
des Maqdissis qui ont riposté par des
révoltes éparses dans la plupart des
quartiers palestiniens. Bien que la
résistance maqdissie ne se soit pas
complètement arrêtée depuis l’assassinat
de Mohammad Abu Khdayr, en juillet
dernier, les autorités de l’occupation
ont été surprises par le ton nettement
combatif des jeunes qui leur ont tenu
tête pendant plusieurs jours, malgré la
féroce répression qui se poursuit
toujours d’ailleurs. Les jeunes et les
moins jeunes Maqdissis ne craignent plus
l’occupant, ils l’affrontent soit de
manière individuelle, en utilisant leurs
voitures et en fonçant sur des
attroupements de soldats ou simplement
de colons, dans la ville d’al-Quds, soit
de manière collective en organisant la
résistance des quartiers et des bourgs,
lorsqu’il faut protester contre les
destructions des maisons, les incursions
violentes de l’armée d’occupation et les
fouilles humiliantes des maisons. C’est
dans ce sens que les autorités sionistes
ont finalement accepté la présence de la
police palestinienne dans certains
quartiers, espérant que celle-ci
parviendrait à maintenir l’ordre
colonial au profit de l’occupant, même
si elle prend des apparences de maintien
de l’ordre social en luttant contre la
drogue, diffusée d’ailleurs par
l’occupant ou en réglant la circulation.
Bien qu’abandonnés, les Maqdissis
multiplient les initiatives pour
préserver leur patrimoine et défendre la
mosquée al-Aqsa, de plus en plus menacée
par les profanations menées par des
juifs extrémistes. Mais qu’ils soient
laïcs ou religieux extrémistes, les
sionistes profitent ensemble de la
situation mondiale et régionale pour
accélérer la judaïsation de la capitale
palestinienne.
I - Al-Quds
occupée : résistance palestinienne
Des affrontements
ont eu lieu entre les forces de
l’occupation et la population maqdissie
dans ‘Issawiya, le 12-13 avril, lorsque
celles-ci ont voulu arrêter des jeunes
du bourg.
Le 29 avril, les
jeunes Maqdissis ont lancé des pierres
et des feux d’artifice contre la colonie
Maale Hazitim. Des affrontements ont eu
lieu entre les forces de l’occupation et
les jeunes, jusqu’à Bab al-‘Amoud.
Quelques jours
auparavant, les Maqdissis ont participé
en grand nombre au cortège funèbre du
martyr enfant Ali Mohammad Abu Ghannam,
dans Jabal Zaytoun/ At-Tor, tué par
l’occupant à un barrage militaire
installé devant le village Az-Za’im. Les
forces de l’occupation ont confisqué ce
jour les cartes d’identité des Maqdissis
à l’entrée de la mosquée al-Aqsa et
interdit aux étudiants d’y entrer.
Un résistant
parvient à lancer sa voiture contre des
soldats de l’occupation dans At-Tor, et
prend la fuite après en avoir blessé
trois d’entre eux. Les forces de
l’occupation ont lancé des grenades de
gaz en direction de l’hôpital al-Maqassid,
ce qui a provoqué des affrontements
entre jeunes Maqdissis et forces de
l’occupation, affrontements qui se sont
étendus aux quartiers voisins, et dans
la vieille ville, notamment dans la rue
Wad et les quartiers Saadiya et Bab
Hatta. Le quartier At-Tor a été
transformé en caserne militaire, avec la
présence des troupes et cavaliers de
l’occupation, ce qui n’a pas empêché les
jeunes de poursuivre leur révolte. Dans
la rue Wad, les jeunes ont lancé des
feux d’artifice contre le point de
colonisation connu pour être la maison
de Sharon, et la voiture du maire de
l’occupation, Nir Barakat, a été visée
par les lanceurs de pierres. Au même
moment, le quartier de Selwan se
révoltait et affrontait les forces de
l’occupation, notamment dans Ayn Lawzé.
A Issawiya, les
affrontements se sont étendus tard dans
la nuit et le quartier a été encerclé
par les voitures militaires. L’occupant
a isolé le village de Anata, au nord-est
d’al-Quds, lorsque des jeunes Maqdissis
en colère ont attaqué le barrage de
l’armée à l’entrée du camp de She’fat.
La tour de contrôle de l’occupant a été
partiellement incendiée. Des jeunes du
camp ont été blessés par balles, et à
Issawiya, les jeunes furent asphyxiés
par les grenades lacrymogènes lancées
par l’occupant.
A Beit Hanina, un
car transportant des colons a été
attaqué par des Maqdissis qui ont lancé
des pierres. Un autre car de la
compagnie Kifiyim a été incendié rue
443. Des affrontements ont opposé la
population à Selwan aux forces de
l’occupation le 19 avril, qui se sont
étendus à Ayn Lawzé.
Les initiatives des
Maqdissis se multiplient, visant à
demeurer dans la capitale de la
Palestine, malgré les efforts menés par
l’occupant sioniste pour judaïser la
ville et réduire le nombre des
Palestiniens qui y vivent, à défaut de
pouvoir les expulser. Une association
maqdissie a mis en place un bus dénommé
(Shabus de « Shabat » et bus) pour
circuler le jour du samedi, et remplacer
les transports communs de l’occupation,
qui s’arrêtent ce jour. L’idée étant
d’assurer le transport des Palestiniens
qui doivent se déplacer, et qui n’ont
pas de véhicules privés.
De même,
l’Université d’al-Quds a fondé une
bibliothèque de lecture publique, à
l’intérieur des murs de l’ancienne
ville, qui offre un vaste choix de
livres aux lecteurs maqdissis.
La présence des
Palestiniens, Maqdissis ou venant d’une
autre région, dans la mosquée al-Aqsa
est un acte de résistance à la
judaïsation de ce lieu saint. C’est
pourquoi les organisations
palestiniennes organisent des journées
d’accueil et d’activités à l’intérieur
de l’esplanade, comme la journée
consacrée aux enfants « Caisse des
enfants maqdissis », qui y viennent pour
mener des activités culturelles avec
leurs parents. Ils étaient des milliers
à participer cette année, et 13 cars ont
transporté les Palestiniens des
territoires occupés en 48. Et du 4 au 11
avril, des milliers de Palestiniens ont
participé à la foire commerciale
organisée par les commerçants de la
ville occupée, dans le but d’activer
l’économie maqdissie.
II - Al-Quds
occupée : asphyxie et purification
ethnico-religieuse
La cour suprême de
l’occupation a approuvé la loi visant à
confisquer les propriétés des
« absents » maqdissis situées dans la
partie Est de la ville d’al-Quds. Cette
loi sioniste permet de confisquer les
propriétés des Palestiniens maqdissis
vivant en Cisjordanie. Une nouvelle loi
qui légalise les pratiques de
l’occupation.
L’occupant élargit
le barrage installé à l’entrée du camp
de She’fat, dans la ville d’al-Quds,
après avoir investi et démoli des
bâtiments appartenant à la famille
Dajjani.
La municipalité de
l’occupation a commencé à faire circuler
début avril un train pour transporter
les colons installés à l’ouest de la
ville vers l’Est, jusqu’à la vieille
ville, et la zone du Mur al-Bouraq. Le
fonctionnement de ce train vise à
augmenter le nombre de touristes et de
colons autour de la mosquée al-Aqsa.
Un article paru par
un quotidien sioniste remarque que la
visite des fidèles musulmans (tourisme
arabo-musulman) à al-Quds et la mosquée
al-Aqsa permet le développement du
tourisme sioniste, notamment en cette
période de crise politique et
sécuritaire de l’entité coloniale.
L’entité coloniale sioniste n’a que très
peu découragé les pélerins musulmans à
se rendre dans la ville sainte, à
condition qu’ils admettent la domination
sioniste sur les lieux. Les appels de
Mahmoud Abbas (président de l’AP) aux
musulmans de venir « soutenir les
Maqdissis » en visitant les lieux saints
s’insèrent parfaitement dans le
sauvetage de l’économie sioniste, et
consacrent la normalisation des liens
entre les pays musulmans et arabes et
l’entité coloniale.
Début avril, les
engins de la destruction de l’occupation
ont détruit des murs et des maisons
situés dans la zone « al-Hisba » dans
Wadi al-Joz, près des enceintes
historiques de la ville, dans le but de
supprimer le caractère arabo-palestinien
de la ville. Noureddine Amro,
propriétaire d’une des maisons démolies
a affirmé que les bulldozers de la
municipalité et d’importantes forces de
la police sioniste sont arrivées tôt
dans la matinée pour démolir et empêcher
toute protestation et interdire aux
médias d’assister à leurs crimes. La
surface visée par les démolitions est de
25 dunums, et comprend 100 maisons. Le
terrain appartient au waqf musulman.
Des chercheurs ont
mis en garde contre le nouveau projet de
judaïsation en préparation dans la zone
de Bab al-Amoud, à l’entrée de la
vieille ville. Le plan s’étale sur 35
dunums de terrains et vise à unifier
l’est et l’ouest de la ville occupée,
avec la fermeture de nombreux quartiers
arabes palestiniens.
L’occupant autorise
une marche de drapeaux organisée par les
colons dans le quartier musulman de la
vieille ville.
Le quartier al-Qarmi,
dans la vieille ville, est de plus en
plus menacé par les tunnels creusés par
l’occupant. Situé à proximité du
« quartier juif », le quartier Qarmi est
particulièrement visé par les sionistes.
Les murs des maisons se fissurent et les
240 personnes qui y vivent (6 familles)
risquent d’être expulsées pour causes
d’insalubrité. C’est la pratique des
sionistes depuis 1948 pour expulser la
population palestinienne de ses terres
et ses biens.
Selon le chercheur
Ziad Hammouri, directeur du centre al-Quds
pour les droits économiques et sociaux,
l’occupant a fermé plus de 250 boutiques
dans la vieille ville, à cause de
l’augmentation des impôts, entre 1987 et
2015.
III – Al-Quds
occupée : répression
Le ministre de la
guerre sioniste a donné l’ordre de la
détention administrative contre le
Maqdissi Abdel Rahim Al-Abbassi, 30 ans,
pendant trois mois. Il a été arrêté le
30 mars, dans sa maison à Ayn Lawzé,
dans Selwan et transféré au centre
Moskobiyya, pui interrogé. Le ministre
est intervenu, après que sa détention
ait été renouvelée, pour ordonner la
détention administrative. Abdel Rahim
Al-Abbassi a été arrêté pendant 5 ans
(entre détention à domicile et détention
effective) et a été libéré il y a deux
ans, après 38 mois de prison.
5 Maqdissis ont été
éloignés de la mosquée al-Aqsa, début
avril. Au cours du mois d’avril, 34
Palestiniens ont été éloignés de la
mosquée, dont deux enfants et 11 femmes.
Le 27 avril, 3 Maqdissies ont été
arrêtées à l’intérieur de la mosquée al-Aqsa,
et non aux portes de la mosquée. Selon
un rapport récent, plus de 100 fidèles
ont été arrêtés depuis le début de
l’année 2015 dans la mosquée parce
qu’ils s’étaient opposés à sa
profanation.
La torture des
enfants Maqdissis : un rapport établi
par une organisation humanitaire dénonce
les violations des droits des enfants
palestiniens maqdissis, qui sont arrêtés
par les forces de l’occupation : il leur
est interdit d’être accompagnés par
leurs parents, d’avoir recours à un
avocat, ils sont privés de sommeil,
obligés de signer des « déclarations »
écrites dans la langue de l’occupant,
qu’ils ne comprennent pas, ils sont
battus, et récemment, ils sont
électrocutés pour les obliger à des
aveux.
Quatre jeunes ont
été arrêtés dans le bourg ‘Issawiya le
13 avril : il s’agit de Yazan Mhaysen,
21 ans, Moussa Ubayd, 19 ans, Anas Ubayd,
20 ans et Mohammad Kayed Mahmoud 21 ans.
Deux enfants de 16 ans ont été arrêtés,
de la famille Abu Khdayr, le 13 avril,
dans le bourg de She’fat, ainsi que deux
enfants de 15 ans à Selwan, Mohammad al-Qaq
et Murad Faroukh.
L’occupant réprime
des festivités dans Selwan à l’occasion
de la libération du responsable du Fateh
dans al-Quds, Adnan Ghayth, après 5 mois
de détention administrative, et a
investi le lieu des festivités à
l’occasion de la libération du
prisonnier Mohammad Qawasmi.
L’enfant Khaled Abu
Ghannam (15 ans) et Mahmoud Abul Hawa
ont subi la prolongation de leur
détention. Il en a été de même pour
Mohammad et Baha’ Abbassi, Mohammad
Rishq et Hassan Ghayth. L’occupant a
prolongé la détention du jeune Fadi
Saleh, accusé d’avoir exécuté
l’opération d’écrasement dans at-Tor.
Le 27 avril, la
police sioniste a arrêté deux jeunes,
Mohammad Uwaysat (19 ans) et Ahmad
Uwaysat dans at-Tor, qui ont été emmenés
au centre de détention dans la rue
Salaheddine. 3 femmes ont été arrêtés le
27 avril, Imane Abu Sneine, Suad
Ubaydiya et Ikram Ghazawi. Le 28 avril,
4 jeunes de Selwan ont été arrêtés et
brutalisés : Mahmoud Abd Raouf, Murad
Shaloudi, Mohamad Atiyé et Ali Mahmoud.
Une tentative
d’incendie menée par les colons a touché
le bourg de Selwan, notamment la tente
de protestation installée contre la
destruction de 88 maisons appartenant à
des Palestiniens. Le 18 avril, les
forces d’occupation ont mené une
incursion dans Issawiya, et investi la
maison de la famille Shrayteh. Des
incursions ont été menées dans les
quartiers de Qfar Aqab et Semiramis où
la population a résisté en lançant des
pierres et des cocktails molotov.
Blessé, le jeune
Mohammad Salayma, accusé d’avoir voulu
écraser des soldates dans la rue n°1, au
mois de mars dernier, est arrêté et
hospitalisé. Le tribunal a prolongé sa
détention.
Le tribunal de
l’occupation a condamné le jeune Ahmad
Rishq à 10 ans de prison et Isma’il Abu
Mfalfel à 8 ans de prison, accusés
d’avoir aidé « l’ennemi » en temps de
guerre. Les jeunes Rashid Rasmi Rishq
(15 ans) et Fadi Salaymeh (17 ans) ont
été condamnés à 15 et 12 mois de prison
pour s’être opposés aux colons.
IV - Al-Quds
occupée : les lieux saints
Un rapport mensuel
concernant les incursions et violations
de la mosquée al-Aqsa par les colons
signale que 1400 colons et membres des
services sécuritaires ont profané la
mosquée al-Aqsa au cours du mois
d’avril. Ces colons ont tenu à accomplir
des rites talmudiques à l’intérieur de
la mosquée et provoquer les musulmans
qui s’y trouvaient, protégés par les
forces sécuritaires, notamment le 4
avril, où 180 colons ont envahi la
mosquée. Ils ont également tenu à danser
et à chanter, notamment devant Bab al-Silsila,
et pris en photos les fidèles.
Le 23 avril, une
sioniste a menacé de mort les fidèles
dans la mosquée, sans qu’elle soit
empêchée et refoulée par les forces
sécuritaires de l’occupation. Le 8
avril, les colons ont bousculé les
fidèles et jeté le saint Coran par
terre.
Un tunnel est en
cours de creusement au centre de Ayn
Selwan, en direction de la mosquée al-Aqsa.
Le 22 avril
dernier, plus de 40 colons ont envahi la
mosquée al-Aqsa, suite à l’appel lancé
par des partis et personnalités
sionistes affirmant que « le mont du
temple est entre nos mains ». Ces colons
ont soi-disant découvert les sites juifs
qui y existeraient sous la direction
d’un guide qui explique la soi-disant
histoire du temple.
L’occupation, qui
régule l’entrée dans la mosquée, a
interdit à 200 Palestiniens de la bande
de Gaza d’y venir, sous le prétexte du
lancement d’une fusée à partir de Gaza
sur les territoires occupés en 1948.
Les forces
sionistes empêchent les chrétiens, d’al-Quds
et des autres régions de la Palestine,
de participer librement au défilé
religieux à l’occasion des Pâques, qui
se déroule dans la vieille ville. La
présence massive des forces sionistes,
sous prétexte d’assurer la sécurité, a
transformé les rues d’al-Quds en caserne
militaire de l’occupation.
V – Al-Quds
occupée : Bayt al-Sharq (la Maison de
l’Orient, Orient House)
Le bâtiment fut
construit par Isma’il Moussa al-Husseiny,
en 1897, dans la rue Abu Ubayda, dans
Bab as-Sahira. Il fut utilisé comme lieu
d’accueil des visiteurs, et notamment
des personnalités politiques. En 1906,
l’empereur allemand Guillaume II y fut
accueilli lors de sa visite à al-Quds.
Au début des années 30, le roi Fayçal et
le roi Abdallah accueillirent les
personnalités venues présenter leurs
condoléances pour la mort de leur père,
Hussein qui fut enterré près de la
mosquée al-Aqsa. La maison demeura comme
lieu d’accueil pour la famille al-Husseyni
jusqu’à la Nakba, en 1948. A cette date,
le bâtiment fut loué par l’UNRWA avant
de devenir le siège de l’hôtel al-Shark
al-Jadid, qui ferma ses portes en 1967.
Il fut alors la demeure de la famille
Ibrahim bin Isma’il al-Husseiny et en
1980, Fayçal al-Husseiny y loua une
partie pour en faire le siège de
l’Association des Etudes arabes, fondée
dans al-Quds. Le but de l’association
était de soutenir les Maqdissis et
préserver le patrimoine de la ville
grâce à des études consacrées à la ville
occupée. Plusieurs centres de recherches
y furent fondées, comme le centre
géographique, le centre de l’archivage,
le centre de recherches sur les terres….
En 1988, sous des prétextes
sécuritaires, les autorités de
l’occupation ferment la Maison de
l’Orient mais autorisent sa réouverture
en 1992, date à laquelle Fayçal al-Husseiny
loue toute la maison, après être devenu
le chargé de la question d’al-Quds dans
le comité exécutif de l’OLP. C’est alors
que la maison de l’Orient devint peu à
peu l’antenne de l’OLP dans la ville
d’al-Quds, et prépare activement la
conférence de Madrid. Elle y reçoit des
délégations étrangères. Mais les
sionistes craignaient le poids politique
représenté par la Maison de l’Orient à
l’intérieur de la ville occupée, visée
par la judaïsation. En août 2001, elle
fut investie par l’occupant qui
confisque tous ses documents et travaux,
et qui arrête 7 de ses gardiens et
retire le drapeau palestinien.
VI - Al-Quds :
solidarité
L’institution
Internationale al-Quds (IIQ) a publié un
communiqué appelant à soutenir la
révolte des Maqdissis contre
l’occupation et ses pratiques
coloniales. Le communiqué dénonce
l’assassinat du jeune Maqdissi Ali Abu
Ghannam (17 ans) au barrage militaire le
25 avril dernier et considère que la
révolte actuelle rappelle celle qui
s’est déclenchée en juillet dernier lors
de l’assassinat de Mohammad Abu Khdayr.
Le communiqué réclame la solidarité
internationale et l’attention des médias
au déroulement des affrontements
incessants dans la ville d’al-Quds.
Le centre culturel
turc, situé dans la ville occupée d’al-Quds,
a organisé une exposition sur la ville
d’al-Quds à l’époque ottomane, d’après
les archives ottomanes.
N° 1 - 13.10.13
N° 2 - 01.11.13
N° 3 - 30.11.13
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