Soutenir
la lutte des prisonniers détenus dans
les les geôles sionistes
« Notre
liberté, nous l'arracherons » (2)
Rim al-Khatib
Dimanche 2 février 2014
Février 2014 : N° 2
Seule l’entité
sioniste emprisonne les morts. Des
centaines de martyrs palestiniens et
arabes sont enterrés et confisqués par
l’occupant qui refuse de rendre les
corps à leurs familles. Les 4
« cimetières des chiffres » sont gardés
au secret, mais leurs emplacements sont
à présent connus. Il est probable qu’il
y en ait d’autres. Il a fallu de
nombreuses batailles juridiques pour
qu’enfin, les autorités de l’occupation
acceptent de délivrer les corps des
martyrs. Fatima Abdel Karim, responsable
de l’information de la « campagne
nationale pour récupérer les corps des
martyrs » a expliqué que l’occupant
emprisonne des martyrs depuis 40 ans, il
refuse même de confirmer à la famille
que leur fils est décédé, la laissant
sans nouvelle aucune. Selon la
« campagne », il existerait 446 corps de
martyrs dans ces cimetières. Pour Mme
Abdel Karim, l’emprisonnement des corps
des martyrs est un moyen de torture pour
les familles palestiniennes et les
martyrs à la fois. Pour l’entité
sioniste, il s’agit d’un moyen de
pression et de punition collective des
Palestiniens. Des juristes considèrent
que la confiscation des corps de martyrs
est un « crime de guerre » que la
« communauté internationale » ignore
sciemment, parce qu’il s’agit de l’Etat
de l’occupation.
Lorsque les
premiers corps (91) ont été libérés il y
a quelques mois, les Palestiniens
avaient organisé des funérailles
collectives, en Cisjordanie et à Gaza,
se rappelant et rappelant au monde les
actes de bravoure et de courage de ces
martyrs, tombés pour que soit libérée la
Palestine . Ce furent des moments
intenses, politiquement, moralement et
émotionnellement, tant pour les familles
que pour les organisations
palestiniennes auxquelles appartiennent
ces combattants martyrs. Craignant la
répétition de ces moments, l’occupation
sioniste a décidé que la seconde remise
des 36 corps se fera au compte-goutte.
Depuis le milieu du mois de janvier,
donc, les corps des martyrs sont remis,
un à un, ou deux parfois, avec
obligation de les enterrer en silence.
L’entité coloniale a peur de ce que
représentent ces martyrs et des leçons
qu’ils transmettent à leur peuple.
L’organe législatif
des colons (Knesset) a approuvé le
projet de loi obligeant à alimenter de
force les prisonniers palestiniens
grévistes de la faim. Après l’héroïque
grève de la faim de Samer Issawi et la
grave détérioration de son état de
santé, qui a représenté une lourde
pression sur les sionistes, mais aussi
des nombreux prisonniers en détention
« administrative » ou malades qui ont
entamé la grève de la faim ces dernières
années, les sionistes veulent ajouter un
caractère « légal » à leurs crimes, en
votant cette loi. Cependant, ils ont
déjà tué des prisonniers palestiniens
grévistes de la faim, en 1980, en les
alimentant de force, même sans voter de
lois : Ali Jaabari, Rassem Halawi et
Ishaq Murawgha furent assassinés par
cette méthode. De son côté, Issa Qaraqi’,
ministre chargé des prisonniers et
libérés dans le gouvernement de Ramallah
a réclamé l’intervention de la
communauté internationale pour abolir
cette loi, qui est selon lui « la loi de
la mort » des prisonniers.
1 - Prisonniers
grévistes de la faim dans les prisons de
l’occupation
6 résistants
palestiniens détenus dans les prisons
sionistes mènent la grève de la faim :
- Trois détenus
« administratifs » poursuivent leur
lutte (grève de la faim) en protestation
contre leur détention
« administrative ». Il s’agit de Muammar
Banat, Akram Fassissi et Wahid Abu
Maria, détenus dans la prison de Ofer et
membres du mouvement du Jihad islamique.
Ils ont été arrêtés le 9 janvier.
L’avocat du Club des prisonniers, Jawad
Boulos, leur a rendu visite dans la
clinique de prison de Ramleh, où ils ont
été transférés après la détérioration de
leur état de santé, et a déclaré que les
résistants sont isolés dans des
conditions difficiles, ils ne
s’alimentent qu’avec un peu d’eau, du
sel et du sucre. Les trois détenus ont
affirmé qu’ils boycottent la clinique et
refusent les auscultations, et qu’ils
poursuivent leur lutte jusqu’à leur
libération.
- Deux prisonniers
malades, Hussam Omar et Mousa Safwan,
ont entamé la grève de la faim, pour
protester contre leur isolement
individuel depuis 5 mois et pour
réclamer des soins. La mère de Hussam
Omar a déclaté que son fils est isolé
depuis un an, prétextant qu’il
constituait une menace à la sécurité de
l’Etat de l’occupation et qu’il
planifiait le kidnapping de soldats pour
les échanger contre les prisonniers.
Hussam Omar est arrêté depuis le mois de
février 2002 et condamné à 40 ans de
prison.
- le prisonnier
Abdel Majid Khudayrat a repris la grève
de la faim le 15 janvier dernier, pour
protester contre son arrestation, après
sa libération il y a quelques années.
- Thaer Abdo (27
ans) a été arrêté le 27 octobre dernier
puis placé en détention administrative
pour 6 mois. Il a mené une grève de la
faim, arrêtée à la fin du mois de
janvier.
- L’enfant Ubayda
Ass’id (15 ans) a arrêté sa grève de la
faim, après 4 jours, acceptant les
conditions inhumaines de l’occupation en
contrepartie de son transfert bientôt
vers la section des prisonniers
palestiniens. L’avocat de Nadi al-Assir
qui a visité l’enfant a clarifié que les
conditions de l’occupation comprennent
l’isolement de l’enfant dans une cellule
individuelle, l’interdiction de sortir à
la « promenade » et de la visite de ses
parents. Malgré cela, l’enfant a accepté
ces conditions afin qu’il soit transféré
de la prison enfermant des prisonniers
de droit commun. C’est la seconde fois
que l’enfant Ubayda est arrêté, la
première fois pendant 6 mois, accusé
d’avoir lancé des pierres et des
cocktails molotov contre les forces de
l’occupation. Libéré au mois d’octobre
2013, il est arrêté à nouveau le 25
novembre dernier.
2 – Libérer les
prisonniers malades
L’entité coloniale
sioniste vend une image, celle de ses
équipes médicales soignant les Syriens
blessés, dans les hauteurs du Golan
occupé. Mais le savoir-faire de ses
médecins et chirurgiens ne peut être au
service des résistants palestiniens,
qu’ils soient en état d’arrestation
(blessés) ou détenus dans ses prisons.
Pour l’Etat colonial, les prisonniers
palestiniens sont des « terroristes »,
donc des gens qui méritent le pire,
selon eux. Il poursuit une politique
délibérée de refus des soins, même les
plus élémentaires, dans le but
d’aggraver les maladies, de détruire le
moral des résistants, de les rendre
handicapés à vie, à plus forte raison
s’ils sont libérés, ou d’entraîner leur
mort. L’image de « l’humanisme »
sioniste se brise et s’envole dans les
prisons de l’occupation, pour faire
place à une réalité inhumaine et
criminelle, où même les médecins
participent à l’assassinat ciblé des
résistants prisonniers.
Le prisonnier
malade Na’im Shawarmeh, qui a été libéré
puis interdit de se rendre en Jordanie
pour se faire soigner, avant de pouvoir
y aller, a déclaré qu’il a subi son mal
(muscles atrophiés progressivement)
après que les médecins de la prison lui
aient injecté une matière inconnue, dans
la clinique de la prison, où il était
allé se faire soigner les dents.
Cette manière de
tuer les prisonniers palestiniens a été
renouvelée avec le résistant Thaer
Halahla, dont l’état de santé l’empêche
à présent de bouger. C’est après que ces
médecins assassins lui aient inoculé une
matière inconnue qu’il a été atteint
d’hépatite, qui se complique de jour en
jour, à cause du refus de soins
appropriés. Il se trouve à présent dans
un hôpital de l’occupation.
Plusieurs
prisonniers malades ont été transférés
dans les hôpitaux de l’occupation, à
cause de la détérioration de leur état
de santé, parmi eux le prisonnier Bilal
Fanoun (21 ans), le prisonnier Mu’tassam
Raddad, qui va bientôt subir une
opération chirurgicale, le prisonnier
Hussein Sawa’da et le prisonnier Miqdad
Ahmarou d’al-Khalil dont les muscles des
jambes sont atrophiés.
Dans une lettre
écrite par le résistant prisonnier
malade Yusri al-Masri, dont les jours
sont comptés, il décrit comment le
cancer a progressé et envahi son corps,
et qu’il arrive à peine à respirer et à
voir, et qu’il est extrêmement fatigué.
Il a signalé que les autorités de la
prison l’ont menacé s’il transmettait
des nouvelles sur son état de santé, et
qu’il serait placé en isolement
individuel. Le résistant Yusri al-Masri
a 30 ans, il est de la bande de Gaza, et
est condamné à 20 ans de prison.
Le résistant
prisonnier Muhammad Bashir Abu Rabb, de
Jénine souffre d’inflammations des
intestins. Le résistant Darrar Abu
Sissi, enlevé en Ukraine par le Mossad,
et détenu en isolement pendant plusieurs
années, a été transféré à l’hôpital pour
aggravation de son état de santé.
Il attend d’être
opéré depuis 10 ans. Le prisonnier Fawaz
Abidin a été convoqué par la direction
médicale de la prison pour entendre que
l’intervention chirurgicale a été
reportée parce qu’il est « puni » pour
avoir protesté contre la négligence
médicale, l’an dernier. Agé de 35 ans,
Fawaz Abidin a été arrêté en 2002 et
condamné à 14 ans de prison.
3 – Abolir la
détention « administrative »
Les détenus
« administratifs » détenus dans la
prison du Naqab menacent d’entrer en
grève de la faim illimitée, si les
autorités carcérales continuent à
ignorer leurs revendications. Ils
boycottent depuis le 25 octobre dernier
les tribunaux de l’occupation, premier
pas vers une lutte commune. Ils mènent
depuis cette date la grève de la faim,
deux jours par semaine, mais après la
rencontre négative avec les services de
renseignements de l’occupation, le 8
janvier, ils pensent prendre des mesures
plus actives. Ils ont contacté les
détenus « administratifs » dans la
prison de Ofer et de Meggido, pour
consultation sur les prochaines étapes
de la lutte.
Le journaliste
Ussama Shahin d’al-Khalil, détenu
« administratif », a subi le
renouvellement de sa détention pour la
cinquième fois. Le détenu Abdel Khaleq
Natsché a subi le renouvellement de sa
détention pour la troisième fois.
Le tribunal
militaire de l’occupant a renouvelé la
détention « administrative » de 6 mois
pour le dirigeant Ra’fat Jamil Nassif,
arrêté le 12 février 2013. Ra’fat Nassif
avait été détenu pendant 9 ans dans les
prisons de l’occupation.
Le député Yasser
Mansour, arrêté le 23 novembre 2012 et
placé en détention « administrative »
renouvelable depuis cette période, a
mené la grève de la faim pour réclamer
sa libération et l’arrêt du
renouvellement de sa détention. Malade,
il a dû arrêter sa grève, selon les
dires de son épouse, après avoir reçu
l’assurance que sa détention ne serait
plus renouvelée. Au cours de sa grève,
il a été placé en isolement.
L’occupant
renouvelle la détention administrative
du député d’al-Quds, Mohamad Abu Tir,
pour 6 mois. Il avait été arrêté en
juillet dernier, après avoir été expulsé
de sa ville al-Quds, vers Ramallah.
Mohamad Abu Tir, résistant palestinien
appartenant au mouvement Hamas, a été
fait prisonnier pendant 13 ans, de
manière entrecoupée.
4 – Historique des
luttes des prisonniers palestiniens
Les prisonniers
palestiniens et arabes détenus dans les
geôles sionistes ont mené plusieurs
grèves de la faim, de manière
collective. En février 1969, les
prisonniers détenus dans la prison de
Ramleh ont mené une grève de la faim de
11 jours. En avril 1970, les
prisonnières palestiniennes ont mené une
grève de la faim de 9 jours. En
septembre 1973, les prisonniers détenus
dans la prison de Ascalan ont mené une
grève de la faim de 24 jours, et en
décembre 1976, une grève de la faim de
45 jours. Le 24 février 1977, la grève
reprend, et dure 20 jours. Le 27
septembre 1992, tous les prisonniers
(7000) et dans toutes les prisons mènent
la grève de la faim pendant 15 jours.
Une grève générale de la faim est menée
le 15 août 2004 pendant 19 jours.
Plusieurs autres luttes ont été menées
par les résistants détenus dans les
prisons sionistes, ce qui a permis de
rendre les prisons moins inhumaines et
d’assurer un minimum de vie digne. Sans
ces luttes et ces sacrifices (plusieurs
prisonniers sont tombés martyrs au cours
de ces grèves de la faim), les sionistes
auraient continué à faire de leurs
prisons des « cimetières pour les
vivants ».
5 – Répression
Manifestation de
sionistes le jeudi 30 janvier réclamant
l’exécution des prisonniers
palestiniens, en protestation à la
libération des anciens prisonniers
palestiniens. A la fin du mois de mars,
l’occupation devrait exécuter la
dernière étape de l’accord conclu avec
le secrétaire d’Etat américain Kerry,
qui devrait comporter des prisonniers
des territoires conquis en 1948 et de la
ville d’al-Quds. La dernière déclaration
de Kerry concernant les prisonniers est
que l’accord « cadre » qu’il est en
train de concocter pour liquider la
question palestinienne dans son ensemble
se ferait avant leur libération. Une
façon de faire pression, par le biais
des prisonniers, sur l’Autorité
Palestinienne de Ramallah.
Fin janvier, la
direction carcérale et la police
sioniste ont mené une incursion dans la
prison du Naqab. 170 prisonniers
palestiniens ont été soumis à la
répression dans la section 7.
Le résistant
prisonnier Ali Saffouri, dirigeant dans
le mouvement du Jihad islamique et
arrêté après la bataille héroïque du
camp de Jénine, a été transféré de la
prison de Ramon au centre
d’interrogatoire al-Jalama.
Le tribunal
sioniste condamne le militant et ancien
prisonnier Mounir Mansour, des
territoires occupés en 1948, au travail
« pour le bien de la communauté »
pendant 4 mois, pour avoir organisé un
meeting d’hommage aux prisonniers.
Mounir Mansour est coordinateur de la
Ligue arabe pour les prisonniers de
l’intérieur. Cette condamnation a pour
but de décourager toute action
solidaire, que les sionistes jugent
« illégale ». De plus, Mounir Mansour
était le président de l’association
Ansar al-Sajeen, que les autorités de
l’occupation ont dissoute, il y a
plusieurs années.
L’occupation isole
le dirigeant du Hamas, Ibrahim Hamed,
condamné à 57 perpétuités, et le
transfère de la prison de Nafha vers
Ohlikedar à Beer Saba’. Il y mène une
grève de la faim de 8 jours, protestant
contre son isolement individuel. Ce qui
a eu pour réactions une menace de grève
de la faim des autres prisonniers. Les
autorités de l’occupation accusent le
combattant Ibrahim Hamed de diriger des
cellules de résistants actives pour
kidnapper des soldats sionistes en vue
de les échanger avec les prisonniers
palestiniens.
L’occupation arrête
à nouveau un prisonnier libéré de la
ville d’al-Quds, pour non-paiement des
taxes dues accumulées pendant son
incarcération. Le prisonnier maqdissi
Mahmoud Da’ajna (66 ans) a été arrêté au
barrrage du camp de She’fat. Il a été
prisonnier pendant 21 ans et a été
libéré au cours de la troisième vague de
libération des anciens détenus, il y a
un mois.
5 enfants risquent
la prison à vie. Arrêtés il y a un an,
lors d’une incursion dans le village de
Haress, à l’ouest de Salfit, après un
accident sur une route de contournement
ayant entraîné la mort de colons, les
enfants viennent d’être accusés d’être
responsables de l’accident, car ils
auraient lancé des pierres . Ali
Shemlawi, Mohammad Klayb, Mohamad
Sulaiman, Tamer Sawaf et Ammar Sawaf
avaient entre 15 et 16 ans lors des
faits. Ils ont tous été arrêtés dans
leurs maisons. Il semble que le juge
sioniste attend la majorité des enfants
avant de prononcer la condamnation.
L’occupant ouvre
une nouvelle section dans la prison de
Gilboa où 30 résistants furent
transférés. Parmi les 30 prisonniers
transférés, 18 sont du mouvement Fateh
et 12 du mouvement Hamas, selon le
responsable d’une organisation de
solidarité avec les prisonniers.
6– Libération
Le résistant Thaer
Omar a été libéré après onze ans de
détention. Le prisonnier résistant
Mahmoud al-Abed de Beit Lahya (25 ans) a
été libéré après 5 ans de détention.
L’occupation a
libéré le détenu « administratif » le
plus âgé, Adel Shaker Shaniour, 65 ans,
après une détention de 14 mois. Il a été
arrêté le 22 novembre 2012, dans son
domicile. Le résistant avait déjà été
détenu pendant dix ans, en détention
« administrative », de manière
entrecoupée, c’est-à-dire sans aucun
motif. Il représenterait un danger pour
l’occupation.
7 – Statistiques
Plus de 400
Palestiniens ont été arrêtés par les
forces sionistes au cours du mois de
janvier, en Cisjordanie, dont al-Quds,
et dans la bande de Gaza, au cours de
260 incursions. Parmi les 400
Palestiniens, figurent 75 enfants dont
35 de la ville d’al-Khalil, 8 jeunes
filles dont Dima Sawahra (16 ans) et
Assil Jaber (17 ans), et deux pêcheurs
de Gaza.
Au cours du mois de
janvier, 17 incursions ont été menées
dans les prisons au cours desquelles 3
prisonniers ont été blessés. Ces
incursions ont eu lieu dans la prison de
Ramon 4 fois, la prison de Ofer trois
fois, la prison de Naqab six fois et la
prison de Eshel trois fois, au cours du
mois.
38 ordres de
détention « administrative » ont été
prononcés par les forces de
l’occupation. Le renouvellement de cette
forme de détention a été prononcé 26
fois.
8 – Solidarité
U-Free,
organisation européenne pour le soutien
aux prisonniers, a participé à la
campagne internationale de solidarité
avec les prisonniers palestiniens
malades, qui a duré trois jours. La
campagne a eu pour objectif d’attirer
l’attention de la communauté
internationale sur ce dossier, et
réclamer la libération d’une centaine de
prisonniers malades.
73 prisonniers de
l’intérieur (Palestine occupée en 48) et
d’al-Quds ont remis une part de leur
« salaire » mensuel aux familles
sinistrées du camp al-Yarmouk.
Le syndicat des
dentistes palestiniens a signé un accord
avec le ministre chargé des prisonniers
de l’Autorité Palestinienne à Ramallah,
stipulant que les dentistes feraient des
visites régulières aux prisonniers
détenus dans les prisons de l’occupation
et assureraient les soins nécessaires.
Deux rassemblements
ont eu lieu dans les camps palestiniens
au Liban en solidarité avec les
prisonniers palestiniens, détenus dans
les prisons de l’occupation.
Les forces
sécuritaires de l’AP poursuivent les
militants palestiniens
Protestant contre
la répression des forces de l’AP, 100
étudiants de Bir Zeit mènent une grève
de la faim pour un jour. La vague de
répression s’est accentuée contre les
militants de Hamas et du Jihad
islamique, accusés de vouloir kidnapper
des soldats sionistes et de résister à
l’occupation. Les directives de l’AP
sont, en pleine période de négociations,
de réprimer ceux qui refusent
radicalement celles-ci.
Les prisonniers
Sa’id Bilal et Mus’ab Hussari mènent une
grève de la faim dans les prisons de
l’AP de Ramallah, réclamant leur
libération immédiate.
N° 1
Le sommaire de Rim al-Khatib
Le dossier des prisonniers palestiniens
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