MADANIYA
Syrie-Média : Stéphane Grimaldi:
Charlie à Paris, Charlot à Caen
René Naba
Samedi 19 novembre 2016
Stéphane Grimaldi:
Charlie à Paris, Charlot à Caen et Zozo
for ever
«Au
XXème siècle, à l’époque de la montée du
totalitarisme, le fascisme et le
nazisme, les États ont failli, en cédant
sous la pression de groupuscules
minoritaires… Ce n’était pas les
fascistes qui avaient fait sombrer la
République de Weimar mais le manque de
démocrates», disait non sans raison
Richard von Weizsäcker, président de la
République Fédérale Allemande de 1984 à
1994. Gardons présent à l’esprit cette
leçon d’histoire.
1- Un scribe anonyme
sans vertébration intellectuelle, ni
consistance morale.
Stéphane
Grimaldi, le directeur du Mémorial de
Caen, paraît un ferme partisan de la
liberté d’expression, mais à l’épreuve
des faits ce bureaucrate s’est révélé
sinon un homme sans vertébration
intellectuelle à tout le moins sans
consistance morale. Un démagogue bas de
gamme: Charlie à Paris, Charlot à Caen
et parfait zozo for ever, au vu des
péripéties qui ont émaillé sa dernière
prestation administrative.
Se
drapant de l’autorité que lui confère sa
fonction de serviteur d’un majestueux
monument, le Mémorial de Caen, cet
ancien directeur de la communication de
la Mairie de Bordeaux, ancien
administrateur de l’office des
investissements internationaux,
notamment pétromonarchies, s’est imaginé
en auguste personnage bravant l’infâme.
Un
chevalier blanc terrassant l’ignominie,
grisé par la tentation de son «quart
d’heure de célébrité médiatique», chère
à Andy Warhol. Ah les ravages des
frustrations des bureaucrates anonymes,
sans relief.
Confondant sans doute sa mission et sa
dimension, ce scribe -un serviteur, non
un régent; un simple exécutant, non un
prescripteur- prétendument incommodé par
les gazouillis d’un groupe frelon
protestataire a décrété l’annulation
d’un colloque prévu le 26 novembre 2016
au Mémorial de Caen, sans le moindre
égard pour le Maître des Lieux, Le Maire
de Caen; Sans égard pour un aréopage
constitué de grands serviteurs de
l’État: Véronique Bouté, cancérologue de
renom, présidente de l’Université pour
la Méditerranée, Michel Raimbaud, ancien
ambassadeur de France au Soudan et en
Mauritanie, ancien président de l’Office
de protection des réfugiés et des
apatrides, Alain Chouet, ancien haut
fonctionnaire de la DGSE en charge du
monde arabe musulman, Alain Corvez,
officier de marine du cadre de réserve,
Richard Labévière, ancien Rédacteur en
chef du journal de Forces armées, le
vecteur médiatique de l’Institut des
Hautes Études de la Défense Nationale
(IHEDN) et auteur d’un ouvrage sur le
financement du terrorisme islamique (Les
dollars de la terreur: les États-Unis et
les islamistes, Paris Éditions Grasset.
Un
colloque organisé sous le parrainage
notamment de l’Université pour la
Méditerranée et de la revue «Afrique
Asie», fondée par Simon Malley,
compagnon de route des guerres de
libération nationale du Tiers Monde,
dont le propre fils Robert Malley est le
conseiller du président américain Barack
Obama pour le Moyen Orient.
Du beau
monde en somme. De grands serviteurs de
l’état apparent et de l’état profond;
non des soudoyeurs et des soudards du
«tueur d’enfants Bachar Al Assad»,
cimentés de surcroît par leur
attachement commun à l’idéologie
d’extrême droite.
Pour aller plus loin sur ce
sujet
2 – René Naba,
extrême droite ?
Le
signataire de ce texte a figuré dans ce
lot, alors qu’en quarante ans de
carrière dans les grandes entreprises de
la presse française, il passait, de
l’aveu même de sa hiérarchie
administrative, pour être un
«incontrôlable»; Une expression qui
signifie dans le jargon professionnel,
un être qui exerce un journalisme
d’impertinence et d’irrévérence et non
un journalisme de déférence et de
connivence, comme ont tendance à l’être
ses détracteurs.
D’origine libanaise, d’une famille
chrétienne, natif du Sénégal, pays de
l’Afrique noire francophone,
majoritairement musulman, cette
naissance a signé sa culture de base,
une culture de métissage culturel et de
brassage humain, où se conjuguent, Islam
et Chrétienté, bi culturalisme
franco-arabe, sur fond de rapport
colonial entre oppresseurs et opprimés,
entre exploiteurs et exploités. La
matrice de sa structuration
intellectuelle et morale.
D’un
ancrage solide à gauche, nullement
adossé à la moindre structure pour sa
subsistance matérielle ou sa substance
intellectuelle, -contrairement à ses
détracteurs- l’auteur est animé de la
ferme conviction que les Arabes n’ont
pas vocation à être des éternels harkis,
ni à configurer leur pensée en fonction
des besoins stratégiques de leurs
prescripteurs occidentaux. Son combat
est mené, simultanément, contre les
tyrans arabes ou non arabes et contre la
tyrannie de la pensée occidentale. Ses
amis sont ses amis, ses ennemis des
ennemis qu’il combat comme tels, mais en
aucun cas les amis de ses ennemis
peuvent espérer devenir ses amis. Un
combat dans la clarté. Front contre
Front. Bloc conte Bloc.
Ci-joint le manifeste du site
www.madaniya.info dont il a la charge de
la coordination éditoriale
3 -La meute haineuse des
intellectoidales: Nicolas Hénin, Nicolas
Tenzer, Bruno Tertrais.
Stéphane
Grimaldi a été notifié de la tenue du
colloque le 26 septembre, soit deux mois
avant sa tenue. Le déclic salvateur lui
est parvenu, assure-t-il, sous la forme
d’une salve de tweet provenant d’une
meute haineuse des intellectoidales.
Bien connue de la blogosphère
nauséabonde, cette meute répond aux noms
des habituels abonnés toxiques aux
protestations sélectives, dont voici la
liste sur ce lien:
http://www.ouest-france.fr/normandie/caen-14000/polemique-caen-le-colloque-sur-la-syrie-derange-le-memorial-4611267
-Nicolas
Hénin, ancien otage en Syrie et
générateur involontaire d’un flux
financier de 16 millions d’euros au
djihadisme terroriste, la rançon payée à
ses geôliers, Jabhat an Nosra, le
commanditaire du carnage de Charlie
Hebdo, le ravisseur des 17 religieuses
de la bourgade chrétienne de Maaloula
(Syrie). La rançon fixée à 20 millions
pour Hénin et ses trois journalistes
compagnons d’infortune, a été réduite de
4 millions à titre de bonus pour la
politique mené par le plus célèbre
ronfleur des forums internationaux,
Laurent Fabius, qui leur avait décerné
auparavant un brevet d’horabilté.
Le
«forfait» a été obtenu en vertu d’une
transaction menée par les services de
renseignements turcs avec le Qatar, avec
la caution de la France. Un forfait
apparu rétrospectivement comme une
forfaiture abominable, qu’aucun des
participants au colloque de Caen ne
s’est jamais hasardé à commettre à
l’égard de sa patrie.
Dans sa
rage hennissante, Nicolas Hénin a
toutefois omis de signaler que sa
captivité a fait l’effet d’un jackpot.
Ré-animateur du blog «un oeil borgne sur
la Syrie du Journal Le Monde, propriété
du trio milliardaire BNP (Bergé, Niel
Pigasse), il est de surcroît
commentateur sur BFM-TV, salarié du
groupe de presse de Patrick Drahi, le
milliardaire franco-israélien. En la
matière on aurait rêvé meilleure posture
morale de la part d’un allié objectif
volens nolens du terrorisme djihadiste.
Pour en savoir plus sur
Nicolas Hénin
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-france-russe-de-nicolas-henin-181990
Nicolas
Tenzer, l’autre indigné de service,
n’est que le passeur de plats de Bernard
Henry Lévy, le philosophe du botulisme,
le naufrageur de la Libye et de la
Syrie, en droite ligne des objectifs
globaux de la stratégie israélienne,
responsable, à ce titre, au premier chef
du flux migratoire qui a déferlé depuis
la rive sud de la Méditerranée sur la
France, mettant en péril la blancheur
immaculée de sa population.
Pour savoir plus sur Nicolas
Tenzer
http://www.les-crises.fr/complotisme-russophobe-la-guerre-de-linformation-russe-pour-une-reponse-globale-par-nicolas-tenzer/
Le
troisième ange exterminateur n’est autre
que l’ultra faucon Bruno Tertrais,
Professeur des relations internationales
à l’Université Paris I Panthéon
Sorbonne, une institution dont le papa
de Nicolas Hénin en était le président.
Ah les ravages de l’entre soi égotique
du parisianisme calfeutré
Une
conjuration de cloportes, chassant en
meute depuis le début de la guerre de
destruction de la Syrie avec pour grand
gourou François Burgat Burqa, «l’idiot
utile» du djihadisme erratique et
bénéficiaire à ce titre d’une subvention
de 2 millions d’euros du Conseil
Européen des Relations extérieures.
Secondé
par le colonel Salafi, alias Romain
Caillet, Fiché S mais néanmoins boursier
de l’état français, ainsi que la cohorte
des suffragettes de la contre révolution
syrienne, dont l’une, -fâcheuse
coïncidence-, Hala Kodmani, est
également salariée du milliardaire
franco israélien Patrick Drahi, en sa
qualité de graphomane au journal
Libération.
Enfin
dernier et non le moindre des
imprécateurs n’est autre que Ziad Majed,
le dernier chouchou de l’intelligentzia
parisienne, qui s’étrangle de rage
devant la «République monarchique»
constituée par le clan Assad en Syrie,
-éminemment critiquable-, mais
lourdement taiseux sur les dynasties
africaines: Laurent et Joseph Kabila au
Congo Kinshasa, Omar et Ali Bongo au
Gabon, Gnassingbé et Faure Eyadema au
Togo, sans doute en raison de leur rôle
de pourvoyeur de djmebés et de mallettes
de la classe politico médiatique
française.
La
dernière coqueluche à la mode des
plateaux de télévision est un parfait
représentant de la gauche mutante
libanaise dont le plus illustre exemple
n’est autre que Samir Kassir, ancien
compagnon de route communiste syro
palestinien de la Révolution
Palestinienne reconverti en fer de lance
de l’invasion américaine de l’Irak
(2003); un reniement que ce «martyr de
la presse» a sans doute payé de sa vie.
Sur François Burgat-Burqa et
Romain Caillet
Sur Basma Kodmani
Sur la déconfiture de la
presse française
Le cas de Libération: Jean Pierre
Perrin et Jean Pierre Filiu
http://www.madaniya.info/2016/04/01/syrie-riad-hijab-bouffon-roi/
Le cas du journal Le Monde: Ignace
Leverrier, Christophe Ayad, Florence
Aubenas et Gaidz Mianassian
En
s’érigeant en gardien de la vertu
républicaine, le charlot de Caen a
fourvoyé sa fonction, disqualifiant par
la même sa mission de gardien du temple.
Frappé d’indignité dans sa personne et
dans sa fonction.
Épilogue
Ne Ultra
Sutor Crépidam: « Que le cordonnier ne
juge pas au delà de la chaussure ».
«Apelle,
le plus illustre des peintres grecs (IVe
siècle av. J.-C.) vécut à la cour
d’Alexandre le Grand, dont il fit le
portrait. Il se signala par le charme
souverain de ses figures, rehaussées
d’un brillant coloris. Apelle, loin de
s’offenser des critiques, les provoquait
pour en faire son profit.
On rapporte qu’il exposait quelquefois
ses tableaux en public, et qu’il se
cachait derrière la toile pour entendre
les réflexions de chacun.
Un jour,
un cordonnier trouva à redire à la
sandale d’un personnage. Apelle corrigea
le défaut. Le lendemain, le même ouvrier
s’avisa d’étendre ses critiques à
d’autres parties du tableau. L’artiste
sortit aussitôt de sa cachette et lui
dit: «Cordonnier, tiens-t’en à la
chaussure.» De là est venu ce proverbe:
«Ne sutor ultra crepidam».
Stéphane
Grimaldi: Tenez vous à la chaussure. Ne
dépassez pas votre seuil d’incompétence,
immense, de crainte de sombrer dans le
ridicule: Charlot de Caen. Zozo for ever.
Et risée planétaire pour l’éternité.
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Reçu de René Naba pour publication
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