Opinion
Les
islamophilistes,
tontons flingueurs de la bureaucratie
française
René Naba
Samedi 14 décembre 2013
Paris – La bataille
de Syrie a constitué un tournant majeur
dans la guerre médiatique moderne, par
son ampleur, sa durée et sa violence, de
même que par la démultiplication des
outils de communication individuels
(blogs, Facebook, twitter). En
superposition aux médias traditionnels,
cette déclinaison médiatique a entrainé
une surexposition de l’information et
mis en œuvre de nouveaux intervenants
sur la scène médiatique, de nouveaux
prescripteurs d’opinion, recyclés via la
notoriété du micro blogging en autant
d’amplificateurs organiques de la doxa
officielle. Les drones tueurs de toute
pensée dissidente.
Des islamophistes
faisant office de véritables
prédicateurs des temps modernes, rompant
avec la traditionnelle retenue des
universitaires, à coups d’anathèmes et
d’invectives, pour l’intimidation et la
criminalisation de leurs contradicteurs.
Une évolution amorcée aux Etats-Unis par
les néoconservateurs, en 2003, lors
de l’invasion américaine de l’Irak et
définitivement consacrée par les
intellectuels organiques français, lors
de la bataille de Syrie, dix ans plus
tard.
La chaine
transfrontière qatariote Al Jazira, dans
le Monde arabe, s’est particulièrement
distinguée dans ce domaine, en raison du
rôle aiguillon du Qatar dans les
soulèvements arabes et du rôle
mobilisateur de ce vecteur dans le
conditionnement de l’opinion.
http://www.renenaba.com/le-qatar-une-metaphore-de-la-france-en-phase-de-collapsus/
La France, dans le
Monde occidentale se détachera aussi du
lot en raison de son double statut
d’ancienne puissance mandataire, artisan
du démembrement de la Syrie, et de
parrain de l’opposition off-shore
syrienne.
I- Le
dispositif français
Pour la bataille de
Syrie, la «Mère de toutes les batailles»
des stratèges français, celle qui devait
permettre tout à la fois d’assurer la
réélection de Nicolas Sarkozy, de
restaurer le prestige terni d’Alain
Juppé évincé de son rôle diplomatique en
Libye au profit de Bernard Henry Lévy,
de compenser le déclassement de la
France par la prédation des économies
énergétiques arabes (Libye, Syrie, Sud
Soudan) et de confirmer enfin les
qualités de chef de guerre du nouveau
président socialiste François Hollande,
le dispositif politico-médiatique
français présentait la configuration
suivante:
Trois franco
syriens aux avants postes: Bourhane
Ghalioune, premier président de
l’opposition offshore, sa porte-parole,
Basma Kodmani, ainsi que la sœur de
cette dernière, Hala, animatrice d’une
structure oppositionnelle à Paris,
l’association «Sourya Houryia» (Syrie
Liberté), fondée en Mai 2011,
c’est-à-dire au déclenchement des
premiers troubles, un poste qu’elle a
cumulé avec ses fonctions
journalistiques à Libération. Cet
attelage claudicant a d’emblée frappé de
suspicions les intentions françaises en
ce que le profil de ces trois
binationaux a renvoyé au précédent
géorgien de Salomé Zoubachvili,
binationale franco-géorgienne, ministre
des Affaires étrangères de Géorgie après
avoir été ambassadeur de France et que
cette dualité a pointé sa nature hybride
et joué en sa défaveur, posant le
problème du bien-fondé d’une décision
visant à confier la direction de
l’opposition syrienne à des membres de
la fonction publique française,
c’est-à-dire à des salariés de l’ancien
pouvoir colonial.
Quatre autres
français émargeant sur le budget de
l’état français ont complété cette force
de frappe médiatique: L’universitaire
François Burgat, en tandem avec Ignace
Leverrier de son vrai nom Wladimir
Glasman, bibliothécaire, puis archiviste
à l’ambassade de France à Damas dans la
décennie 2000; Mathieu Guidère, ancien
interface du prince Jouhane du Qatar à
Saint Cyr et professeur d’Islamologie à
Toulouse; Jean Pierre Filiu, ancien
diplomate recyclé dans l’enseignement,
blogueur au journal en ligne Rue 89;
Enfin, dernier et non des moindres,
l’universitaire Thomas Pierret dans le
site en ligne Médiapart, ancien disciple
du politologue Gilles Kepel, rallié à
l’islamologie de François Burgat. Soit
au total six faux nez de
l’administration française.
http://www.renenaba.com/lhomme-de-lannee-2011/.
Au sommet de
l’édifice, une instance de légitimation
codirigée par François Burgat, patron de
thèse du pré-doctorant Nabil Ennasri, et
par Pascal Boniface, Directeur de
l’IRIS, et éditeur du qatarologue. Un
tandem à l’effet de conférer sans doute
de la consistance au thésard et de
l’oindre de l’onction scientifique de
leur magistère moral. Rare cas de fusion
intellectuelle entre un auteur et son
éditeur, leur osmose éditoriale s’est
matérialisée par cette interview qui
s’est apparentée par moments à un
exercice d’auto célébration auto
promotionnelle.
http://www.iris
france.org/informezvous/blog_pascal_boniface_article.php?numero=229
II Les
islamophilistes, un fonctionnement
réticulaire fondé sur un discours
diffluent et un argumentaire en forme de
palindromes.
Pour une guerre
éclair, qui devait faire «chuter Bachar
Al Assad tous les deux mois», le plan de
bataille se voulait parfait dans
l’esprit de ses promoteurs. Il se
révèlera cacophonique et inopérant,
voire même contreproductif du fait de la
morgue intellectuelle
- A- Un
fonctionnement réticulaire ou le
syndrome Ahmad Chalabi
Réédition d’un
scénario éculé, le dispositif en vigueur
à l’encontre de la Syrie a été identique
à celui mis en place à propos de l’Irak,
justifiant une fois de plus le constat
de Pierre Bourdieu sur «la circulation
circulaire de l’information», tant au
Qatar, à travers Al Jazira, qu’en
France, via le quotidien Libération.
Ainsi Ahmad Ibrahim Hilal, responsable
de l’information sur la chaîne
transfrontière qatariote, a agi depuis
les combats de Syrie, il y a trois ans,
en couple et en boucle avec son propre
frère Anas Al Abda, proche du courant
islamiste syrien et membre du CNT, au
diapason du tandem parisien formé par
Basma Kodmani, premier porte-parole du
CNT et sa sœur Hala Kodmani.
Cette proximité a
posé le problème de la conformité
déontologique de l’attelage. Amplifié en
France au niveau arabophone par Radio
Orient, la radio du chef de l’opposition
libanaise, Saad Hariri, partie prenante
au conflit de Syrie, -du jamais vu dans
les annales de la communication
internationale-, ce dispositif a frappé
de caducité le discours médiatique
occidental au même titre que le discours
officiel syrien, en ce qu’il a été obéré
par «le syndrome Ahmad Chalabi». Un
Syndrome du nom de ce transfuge irakien
qui avait alimenté la presse américaine
des informations fallacieuses sur
l’arsenal irakien, via sa nièce
journaliste en poste dans l’une des
principautés du golfe, implosant la
crédibilité de l’employeur de la
journaliste vedette du New York Times,
Judith Miller, passée à la postérité
comme étant «l’arme de destruction
massive de la crédibilité du New York
Times dans la guerre d’Irak». Ce
dispositif a créé une fâcheuse confusion
de genre entre pouvoir et contrepouvoir.
Il explique partiellement le désastre
diplomatique de la France en Syrie,
révélant la vulnérabilité de la presse
française à l’égard du pouvoir.
Une dizaine de
journalistes de premier plan ont
démissionné d’ «Al Jazira» en signe de
protestation de sa couverture «partiale»
des évènements de Libye et surtout de
Syrie, emportant avec eux la crédibilité
de la chaîne.
Promue désormais à
la fonction de «lanceur d’alerte» de la
stratégie occidentale à l‘encontre du
Monde arabe, Al Jazira a ainsi sinistré,
en l’espace d’un semestre, sa réputation
patiemment construite en quinze ans, et
sabordé du coup son monopole sur les
ondes panarabes. Par «le fait du prince»
et de son maître.
http://www.renenaba.com/al-jazeera-la-fin-dune-legende/
B – Le discours
diffluent des deux «tontons flingueurs»
la bureaucratie française: Ignace
Leverrier et François Burgat.
Se voulant les deux
gyrophares de la «Révolution syrienne»,
Ignace Leverrier et François Burgat se
révèleront, par leurs abus et leurs
bévues, leurs approximations et leurs
distorsions, de même que par leurs
contorsions intempestives dans le débat
public, comme les «tontons flingueurs»
de la bureaucratie française. Deux
anciens résidents français à Damas, qui
ont en commun le fait de n’avoir jamais
produit un texte critique sur le pays
hôte, durant le séjour du premier comme
bibliothécaire dans la décennie 1980, le
second, comme directeur de l’IFOP
(Institut Français de Damas), dans la
décennie 2000. Ils compenseront leur
mansuétude ancienne à l’égard de leur
ancien pays hôte, en faisant de la Syrie
une véritable terre de mission. De ce
pays anciennement sous mandat français,
leur chasse gardée. Se targuant de
leur expertise non pour éclairer
l’opinion, mais pour la conditionner,
ils se livreront à une véritable police
de l’internet pour traquer toute opinion
dissidente dans la pure tradition des
officiers des affaires indigènes.
Un tandem affligé
d’une pensée diffluente, nullement animé
d’un discours performatif créateur de
situation, mais d’un discours diffluent
en ce que le cheminement de la pensée se
fait selon un raisonnement clair
incluant affirmation de principes et
dénonciations, mais progresse par
digression; Un trouble du cours de la
pensée par enchainement selon des
associations inusitées; Une pathologie
connue en psychiatrie sous l’expression
du «syndrome de la maladie du coq à
l’âne».
Basique dans leur
raisonnement, ils éluderont la
complexité du problème par une approche
manichéenne, ignorant gravement les
enjeux énergétiques de ce conflit
transrégional, particulièrement le fait
que l’Occident en crise systémique
d’endettement se projettera en Libye et
en Syrie dans une stratégie de prédation
économique en vue de compenser la perte
des deux piliers sud de l’Union pour la
Méditerranée, l’égyptien Hosni Moubarak
et le tunisien Zine El Abidine Ben ALI;
deux pivots d’une structure destinée à
sanctuariser Israël et à ostraciser
l’Iran par l’acceptation de facto de
l’état hébreu au sein d’une organisation
groupant conjointement Arabes et
Israéliens. Leur animosité à l’égard de
leurs contradicteurs s’est constamment
exprimée sur un ton inquisitoire et
accusatoire. Une véhémence imputable
sans doute au fait que la supercherie de
l’attelage de l’opposition offshore sur
la base de binationaux franco syriens,
démasquée, a contrarié prématurément
leur plan. Le signataire de ce texte en
a pointé sa dangerosité en ce que cette
imposture a considérablement affecté le
cours de la révolution syrienne.
La propulsion au
poste de porte-parole de l’opposition
syrienne de Basma Kodmani, chercheuse à
l’IFRI (Institut Français de Relations
Internationales), le fortin atlantiste
de la pensée stratégique de la
diplomatie française, de surcroît
ancienne directrice de la branche
régionale de la Ford Foundation au
Caire, et auditrice assidue au Forum de
Bilderberg, la plateforme décisionnelle
des cosmocrates de la trilatérale
(Etats-Unis, Europe, Japon) a été perçue
par des franges de l’opinion arabe comme
une volonté de conférer un halo de
modernité à une opposition largement
dominée par les «Frères Musulmans». Une
caution moderniste à une alliance
rétrograde. La controverse dont elle a
fait l’objet a témoigné de la vive
prévention que sa personne suscitait, en
même temps que de l’ampleur du
déchirement de la classe politique et
intellectuelle arabe à l’égard du drame
syrien et des enjeux que sous-tend la
conquête de Damas tant au plan de la
stratégie régionale qu’au niveau de
l’imaginaire collectif arabe.
Personnage public
et médiatique, elle a eu droit à
plusieurs portraits dans la presse
internationale à sa prise de fonction en
tant que porte-parole de l’opposition
syrienne. Certains textes ont été
élogieux, d’autres plus réservés. Cela a
été le cas au Royaume Uni où une
critique de l’opposition syrienne
off-shore a ainsi été faite dans le très
sérieux quotidien britannique «the
Guardian» sans susciter la moindre
réaction hostile des confrères de
l’auteur du papier. Le jeu normal de la
démocratie.
http://www.theguardian.com/commentisfree/2012/jul/12/syrian-opposition-doing-the-talking
Mais il en a été
différemment en France, où la
corporation politico médiatique se
déchainera contre l’auteur d’un portrait
de celle qui était destinée à faire
office d’ «oriflamme de la Liberté
guidant le monde obscurantiste arabe».
Texte sévère et antérieur au texte du
journal britannique. Pourquoi une telle
véhémence? Sans doute en raison du fait
que le défaut de la cuirasse a été
pointé et révélé, par contrecoup,
l’amateurisme de ses concepteurs.
http://www.renenaba.com/la-controverse-a-propos-de-basma-kodmani/
C- François
Burgat: La chute d’une idole
Crédité d’une
analyse lucide du phénomène islamiste
algérien, dans la décennie 1990, FBurgat,
en état de lévitation jubilatoire au
déclenchement du «printemps arabe», en
2011, avec la montée en puissance des
Frères Musulmans, se vivra comme
l’équivalent laïc du très controversé
Mufti de l’Otan, Cheikh Youssef Al
Qaradawi. Il se laissera fasciner par la
posture de l’oracle que des courtisans
intéressés l’ont invité avec
empressement à camper pour la
satisfaction de leurs propres desseins.
Une posture qui lui
sera fatale tant en Tunisie, qu’en
Libye, qu’en Syrie, trois pays qui
relevaient de son domaine de
spécialisation. Jadis islamologue de
renom, il se distinguera dans la
bataille du «printemps arabe» par quatre
faits d’armes peu glorieux: Son attaque
oblique contre le site oumma.com, son
principal hébergeur, son analyse
tortueuse de la Syrie, sa déroute
intellectuelle tunisienne et sa
carbonisation en Libye.
L’attaque menée par
l’intellectuel français contre le site
oumma.com, via un journal algérien, a
surpris bon nombre d’observateurs en ce
qu’elle a manqué d’élégance. Par sa
violence, elle est apparue comme d’une
grande perfidie pour quiconque connait
les liens d’amitié et l’hospitalité dont
l’universitaire a constamment bénéficié
dans les colonnes du site. Empruntant le
procédé de l’attaque oblique, la marque
des personnes à qui fait défaut
l’élégance du courage, FBurgat s’est
dévoyé et s’est dévoilé, manquant aux
règles les plus élémentaires de la
courtoisie et de la confraternité, de
même qu’aux règles de la loyauté dans le
combat politique. Sans doute saisi par
la panique qui s’est emparée des cercles
atlantistes devant les revers
consécutifs de ses protégés de
l’opposition syrienne off-shore. Un
comportement indigne d’un universitaire
supposé être de renom. François Burgat a
reproché à Oumma.com ce que précisément
il lui est reproché: son alignement
inconditionnel et absolu aux thèses
islamo atlantistes, sans la moindre
tolérance pour une opinion divergente.
L’attaque de
François Burgat
http://lequotidienalgerie.org/2013/06/09/oumma-com-un-site-sous-influence
La réplique d’oumma.com à la «calomnie
fielleuse» de FBurgat
http://oumma.com/17010/reponse-aux-mensonges-ehontes-de-francois-burgat
D – La Libye, la
Tunisie et la Syrie, points d’orgue de
la défragmentation mentale de François
Burgat.
FBurgat soutiendra,
contre toute évidence, qu’«Après la
chute de Kadhafi, la marche des modérés
vers le pouvoir» a été amorcée,
développant en cela une thèse identique
à celle de Bernard Henry Lévy, le
parrain originel de l’opposition
off-shore syrienne, alors que les quatre
faits majeurs de la Libye post Kadhafi
auront été des actes hostiles à leurs
libérateurs: Attentats contre deux pays
occidentaux alliés de la Libye
(l’assassinat de l’ambassadeur américain
à Benghazi et l’attentat contre
l’ambassade de France à Tripoli);
Enlèvement du premier ministre libyen,
ami des occidentaux, et, sur fond de
talibanisation du Mali par les
organisations caritatives du Qatar du
type Ansar Eddine, et de prolifération
de l’arsenal libyen du Sahel à la Syrie,
la transformation du sud de la Libye en
quartier général d’AQMI, la branche
Maghreb d’Al Qaida; Ce qui a contraint
la France de lancer l’opération Serval
pour stabiliser un pays qui relève de sa
chasse gardée et déstabilisé,
paradoxalement, par son ami privilégié,
le Qatar, alors que les Etats Unis
tenteront de donner un coup d’arrêt à la
dérive libyenne, en menant un raid
aérien pour la capture d’un chef
djihadiste, Abou Anas Al Libye,
responsable des attentats anti
américains de Tanzanie et du Kenya dans
la décennie 1990.
http://www.atlantico.fr/decryptage/mouammar-kadhafi-libye-islamistes-167316.html
Son aveuglement lui
a valu d’ailleurs dans certains cercles
intellectuels le sobriquet de «Burgat-Burka»,
en signe de dérision à son alignement
inconditionnel aux Frères Musulmans.
Replié en Jordanie après sa déconfiture
intellectuelle, doté néanmoins d’un
substantiel pactole de deux millions
d’euros, -une subvention du Conseil
Européen des Relations Extérieures, en
guise sans doute de bonus pour services
rendus par ce conférencier de l’Otan à
la cause atlantiste-, FBurgat, d’une
manière répétitive, tantôt sur son mur
de lamentation Facebook, tantôt dans des
articles de presse, inonde la planète de
ses jérémiades, déversant sa haine sur
ces censeurs. Sa mauvaise foi aussi.
Ainsi sur son
Facebook en date 22 juin 2013, le
message suivant: François Burgat
- Pierre: le débat ici n’est pas sur la
Libye mais sur le rôle que joue René
Naba, l’ami défenseur de Michel Samaha,
le directeur de la com de Bachar Al
Assad, depuis le début des printemps
arabes. Pour Naba la Libye (de Lokerbie)
était mieux que celle d’aujourd’hui.
Cela en dit très long sur la réalité de
son rôle dans la crise syrienne, objet
de mes attentions du moment qui m’a valu
la diatribe que Naba a posté contre moi
sur son site, et que Palestine
Solidarité a eu l’épouvantable mauvais
gout de reprendre à son compte !:-)
Naba Lockerbie ? et
Non Moussa Koussa, l’ancien chef des
services de renseignements libyéen,
exfiltré par les occidentaux durant
l’offensive de l’Otan contre la Libye,
en mars 2011, et rallié au Prince Bandar
Ben Sultan le chef des services de
renseignements saoudiens, le financier
de vos amis djihadistes de Syrie?
Coutumier de la
diversion, François Burgat accuse donc
un de ses contradicteurs, le signataire
de ce papier, d’être un suppôt des
dictateurs arabes Mouammar Kadhafi
(Libye) et Bachar Al Assad (Syrie), sans
la moindre argumentation, feignant
d’oublier que sa cible aura été l’auteur
de deux ouvrages critiques sur la Libye
bien avant que le guide libyen ne plante
sa tente dans le périmètre de l’Elysée,
de surcroît le premier journaliste de
l’espace francophone à avoir édité un
ouvrage dénonçant l’affairisme syro
libanais du temps de la primature Rafic
Hariri, avec la bienveillance de la
France chiraquienne, alors que François
Burgat, officiant en tant directeur de
l’Institut français de Damas, ne s’est
jamais hasardé à la moindre production
sur cette scandaleuse situation.
Ah la belle
prudence de la recherche pour la
préservation de postes rémunérateurs…
Science sans conscience n’est que ruine
de l’âme.
Sur la Libye, des
titres sans ambiguïté, qui laissent
apparaître FBurgat pour un hâbleur,
voire un bonimenteur ou pire un menteur.
http://www.renenaba.com/kadhafi-le-fossoyeur-de-la-cause-nationale-arabe/http://www.renenaba.com/libye-la-revolution-comme-alibi/http://www.renenaba.com/kadhafi-portrait-total-3/ri.
Sur l’affairisme
triangulaire entre Jacques Chirac-Rafic
Hariri et le vice-président Syrien de
l’époque Abdel Halim Khaddam, qui a
gangréné la vie publique des trois pays
France, Syrie et Liban, CF.
http://www.renenaba.com/hariri-de-pere-en-fils-hommes-d-affaires-premiers-ministres/
Récidiviste, il
brandira, tel un trophée, un texte de
son compère Leverrier Glasman paru le 29
octobre 2013 dans Le Monde, qu’il
relayera, jubilatoire, à ses ouailles.
René Naba Pro
Assad? Vraiment?
Qui parle et de
quoi parle-t-on? De ce journaliste,
chrétien de naissance, menacé de mort
par les milices phalangistes, alliées
des Syriens à l’époque, pour s’être
refusé à un alignement sectaire durant
la guerre interconfessionnelle libanaise
(1975-1990)? De ce journaliste libanais
en poste à l’AFP Beyrouth qui a subi le
siège de l’armée syrienne de la capitale
libanaise durant l’épisode de Tell el
Zaatar, l’été 1976, de même que les
tracasseries de la censure syrienne tout
au long de sa carrière durant ses
reportages à Damas, quand les tontons
flingueurs de la bureaucratie française,
-Burgat Leverrier-, bénéficiaient de la
protection diplomatique française du
fait de leur fonction en Syrie avec les
indemnités d’expatriés y afférentes.
Quand Basma Kodmani et sa sœur Hala
vivaient au crochet de l’état syrien,
protégées par l’immunité diplomatique de
la fonction de leur père? Ah le
zèle des résistants de la dernière
heure.
Entre les
bénéficiaires de la protection
diplomatique et les correspondants de
guerre sans sas de sécurité, sans filet
de secours, sans même gilet pare-balles
à l’époque, entre les intellectuels
médiatiques et les bi nationaux, il
existe une différence d’échelle, ce que
semblent ignorer les apprentis censeurs,
mais qu’il m’importe de leur préciser:
Quand le Liban, l’Algérie, la Syrie,
l’Irak, la Libye, sont ravagés par la
guerre civile, l’universitaire se
borne à conjecturer, à l’abri du besoin,
du gite et du couvert. A vérifier dans
l’irréalité des chiffres et des lettres,
la validité de ses hypothèses, quand les
binationaux d’une double culture,
pâtissent dans la chair de notre
chair, les déchirures de notre pays
d’origine. Avec en perspective un nouvel
exode. Trente mois de conflits, 120.000
morts, près d’un million de déplacés
autant de réfugiés, n’ont pas pour
autant affectés le niveau de vie de
François Burgat et d’Ignace Leverrier,
ni leurs rémunérations, ni celles des bi
nationaux franco syriens membres de
l’opposition offshore.
Dans une belle
démonstration du fonctionnement
réticulaire de son clan, ce message de
ILeverrier, relayé par FBurgat sur
Facebook sera amplifié par Kodmani
Junior sur son site
http://souriahouria.com/modalites-et-supports-de-la-communication-du-regime-syrien-par-ignace-leverrier.
De nouveau sur la page Facebook de
FBurgat, visiblement hanté par son
contradicteur, au point de laisser ainsi
toute latitude à des commentaires d’une
grande indigence morale, quand bien même
passibles de poursuite pour diffamation.
Zaineb B-l René
Naba grande figure du journaliste
mercenaire ou plus exactement du
mercenaire journaliste… Hier, à 17:18 ·
Naba, journaliste
mercenaire? Que dire de François Burgat,
le subventionné européen, bénéficiaire,
-en sus de son salaire de l’ordre de dix
mille euros par mois environ, au titre
de Directeur d’Institut expatrié-, d’une
subvention de deux millions d’euros du
Conseil européen des relations
extérieures.
Avec, en
prime, aux frais du contribuable, une
prolongation d’activité au-delà de l’âge
de la retraite pour vaticiner sur le
Monde arabe et musulman des propos du
genre «Assad diviser pour survivre» , le
titre de son dernier ouvrage «Pas de
printemps pour la Syrie», comme si la
règle «divide to rule» n’avait pas été
poussée à son paroxysme par les
colonisateurs européens pour maintenir
leur emprise sur la sphère
arabo-musulmane. Drôle de raisonnement
que d’imputer au pouvoir syrien l’échec
de son opposition à le renverser, et non
à leurs divisions, nombreuses, et à leur
incompétence, criarde.
Que dire de la sœur
de la gérante du site, Basma Kodmani,
multicartes émargeant sur une pluralité
de budget: Un budget français en tant
qu’universitaire française, et, en sa
qualité de directrice de l‘ARI (Arab
Reform Initiative), une rétribution de
fonds mixtes de cette structure financée
notamment par les Emirats arabes Unies.
Une structure initiée par Harry Siegman,
membre du Council of Foreign Relations,
activiste influent de la communauté
juive progressiste de New York, via son
lobby «ME-USA project», le projet
américain pour le Moyen-Orient. Au point
que les Frères Musulmans de Syrie
réclameront son expulsion de la
direction de l’opposition pour ses
extravagances diplomatiques et
financières.
Que dire de
Bourhane Ghalioune, qui quémandait au
Qatar, en sus de son salaire
d’universitaire français, un million de
dollars tous les cinq jours, pour son
train de vie de chef de l’opposition et
autant pour l’Armée Syrienne Libre? Soit
en 18 mois de présidence près de 108
millions de dollars. Un salaire de PDG
d’une multinationale. Vive les
révolutions pétro monarchiques. A propos
de la demande démission de Basma Kodmani
par les Frères Musulmans et du virement
par le Qatar d’un million de dollars
chaque cinq jours à Bourhane Ghalioune.
CF: «La Brigade Al Farouk nous tue»,
message des combattants de l’intérieur à
la hiérarchie de l’opposition sur les
exactions de la brigade Al Farouk à Homs
http://www.al-akhbar.com/node/63540.
http://www.al-akhbar.com/sites/default/files/pdfs/20120418/p21_20120418.pdf
E – Romain
Caillet: L’appendice thésarde de
François Burgat
En une belle
démonstration du fonctionnement
réticulaire du réseau, le message de
FBurgat a été en activement relayé et
commenté par son appendice thésarde
basée à Beyrouth, Romain Caillet, en un
langage châtié qui fait honneur à
l’Université française et à la
perspicacité de son tuteur quant au
choix de son disciple.
@RomainCaillet :
L’agent iranien René Naba, sévissant sur
http://Oumma.com, et ses contradictions
RCaillet, boursier
de l’Etat français apparait d’ailleurs
au vu de sa production comme un des
principaux pourvoyeurs du site néo
islamiste Islametinfo:
@Islametinfo René
Naba dans le genre paternaliste n’est
pas mal non plus :
http://www.renenaba.com/l-islam-otage-du-wahhabisme/
Du bel usage des
bourses de l’enseignement supérieur et
de la rigueur de la recherche
académique. Agent iranien René Naba?
Dans le genre paternaliste? Voyons voir.
http://blogs.mediapart.fr/blog/hedy-belhassine/221013/larabie-saoudite-un-royaume-des-tenebres
.
Nullement saisi par
le doute surtout lorsqu’il s’agit de
campagne de désinformation préludant aux
offensives atlantistes contre le Monde
arabe comme ce fut le cas en Irak, et la
guerre anti soviétique d’Afghanistan, le
plus grand détournement du combat arabe
de la Palestine vers Kaboul, le quatuor
-François Burgat, Ignace Leverrier-Thomas
Pierret Romain Caillet- se lancera
à l’assaut d’Oumma.com.
Romain Caillet @RomainCaillet
– 8 Nov @Mu_Ha_Mad @SimNasr
http://Oumma.com n’est pas un site
d’information mais une officine de
propagande pro-iranienne et pro-Assad
Alors rebelote:
Oumma.com pro iranien ? Victime d’une
«prise de guerre» de René Naba?
Monstruosités proférées François Burgat
et naturellement par ses phalanges,
Ignace Leverrier sur les colonnes du
Monde et Thomas Pierret (Médiapart), de
même que Romain Caillet, sans
possibilité d’exercer un droit de
réponse tant dans le Monde que Médiapart.
Voyons voir une fois encore. Oumma.com,
le plus important site francophone
d’Europe occidentale de sensibilité
arabo musulmane, compte près d’un
millier de contributeurs de différentes
sensibilités, de divers horizons,
notamment l’ambassadeur des Etats Unis
en France, les politologues Gilles Kepel
et Jean Pierre Filiu, le préfet Bruno
Guigue, sans compter des théologiens,
des humoristes et un capital de
plusieurs milliers d’articles.
Sur ce lot, en dix
ans, une cinquantaine d’articles sont
attribuables à René Naba, soit cinq par
an, pas tous exclusivement consacrés à
la Syrie, un nombre significatif au
passif colonial non purgé de la France,
d’autres à la guerre d’Irak, au Liban à
la Palestine, aux pétromonarchies du
Golfe et naturellement aux stratégies de
communication qui l’autorisent à porter
la contradiction à des analyses
fantaisistes. Une lecture en
contrechamps du discours dominant, le
traitement des angles morts de la
politique internationale.
René Naba et
Oumma.com pro-iranien? Ou Bandar Ben
Sultan, le chef suprême du djihadisme
planétaire, le plus ferme partisan de
l’invasion américaine de l’Irak, qui a
provoqué, par contrecoup, la destruction
des assises sunnites du pouvoir irakien
et permis à l’Iran de bénéficier d’un
effet d’aubaine? Ou Al Qaîda, la
créature de la dynastie wahhabite, dont
le raid meurtrier contre les symboles de
l’hyperpuissance américaine, le 11
septembre 2001, a entrainé, par
ricochet, la destruction de l’Irak, en
compensation de l’Arabie saoudite, chef
de file sur le plan spirituel du Monde
sunnite? Ou enfin la corporation de la
presse atlantiste dont la propagande de
guerre a préparé l’opinion occidentale à
l’invasion de l‘Irak et à
l’affaiblissement conséquente des Etats
Unis, le meilleur allié de l’Arabie et
d’Israël dans la zone?
Pointer la
prééminence de ce journaliste franco
libanais dans la définition de la
politique éditoriale du site constitue
une insulte à l’intelligentzia
française, à ses lecteurs et au rôle
pilote des fondateurs du site dans le
développement d’un débat pluraliste en
France et dans la dénonciation de
nombreuses turpitudes des dirigeants
arabes ou musulmans.
Sauf à vouloir
jeter en pâture à l’opinion les noms de
leurs contradicteurs, dans la pure
tradition des «corbeaux» qui ont tant
ravagé les campagnes françaises, une
délation subliminale qui a constitué,
sous Vichy, un des plus importants
coefficients de remplissage des convois
de Drancy.
Un journaliste sur
un site, seul, face à la quasi-totalité
des grands médias, les quotidiens
parisiens subventionnés, une singularité
dans le Monde occidental, tout comme les
grands vecteurs audiovisuels, également
subventionnés par le contribuable,
responsable à lui tout seul de la
défaite diplomatique et médiatique
française? Insigne honneur pour une
personne dont l’acharnement à son égard
témoigne de l’indigence intellectuelle
et mentale de ses détracteurs. Décliné
sur les divers segments médiatiques, en
autant de variations sur le même thème,
il a retenti dans ses propos conjugués
comme «le discours de vaincus» du
quartette islamophiliste, signant par
là-même la défaite des branquignoles de
la pensée stratégique française.
Prolixe, Romain
Caillet apparaitra rétrospectivement
comme le premier thésard émargeant sur
le budget public de l’Etat français se
commettant d’office à une mission
d’insulte publique, sans le moindre
rappel à l’ordre de la tutelle, sans
être désavoué par son patron de thèse.
F- «L’islamophilisme».
L’erreur est
humaine mais sa répétition est
diabolique. Un spécialiste qui se trompe
lourdement sur l’objet de sa
spécialisation cesse d‘être un
spécialiste. Cela sera son cas en Libye,
comme en Syrie, comme auparavant en
Tunisie. En fait François Burgat est
atteint d’islampohilisme; Un vocable
utilisé dans les milieux universitaires
pour désigner le zèle intempestif, sur
fonds d’imprécations et
d’approximations, de ces nouveaux
prédicateurs de la société informelle,
se départissant de leur rigueur
académique pour instrumentaliser leur
savoir au service de leur commanditaire,
dont l’effet retard est de susciter, par
contrecoup, une islamophobie. Drôle de
comportement pour un universitaire
grassement subventionné qui consacre une
large fraction de son temps à des
attaques ad hominem. Drôle d’exemple
pour ses disciples. Ne décolérant pas,
il usera de la même rengaine face à ses
divers interlocuteurs, sans emporter
leur adhésion.
Le diagnostic de
Chérif Ferjani: «François Burgat en
porteur de valises des islamistes»
Au scalpel, un
universitaire franco-tunisien Chérif
Ferjani (Lyon II) qualifiera François
Burgat de «porteur de valises des
islamistes», diagnostiquant sa
pathologie: «François Burgat est plus
fidèle à ses amis d’Ennahda que beaucoup
d’islamistes qui ont fini par réaliser
les impasses de l’idéologisation de
l’islam…C’est l’occultation de ces faits
qui permet à François Burgat de
maquiller l’échec de ses amis islamistes
en réussite.
Et de décortiquer
sa méthode en une démonstration
implacable:
Il (FB) a toujours
accusé, dans les mêmes termes que ses
amis islamistes, la gauche, les
syndicalistes, les féministes et les
laïcs qui luttent pour une démocratie
respectueuse des droits humains de
«connivence avec l’Occident impérialiste
et la dictature. Il continue à le faire
alors que c’est précisément leur
résistance pacifique qui a évité
jusqu’ici à la Tunisie de sanctionner le
coup d’Etat islamiste par un coup d’Etat
militaire ou policier comme en Egypte,
soulignera Chérif Ferjani, couvrant de
ridicule l’ancienne idole de la
jeunesse néo islamiste.
L’universitaire
franco algérien Haoues Seniguer, (Lyon
II), tempérera, pointant une forme de
«néo-orientalisme non islamophobe» chez
François Burgat, dans un ouvrage
intitulé «Petit précis d’islamisme» paru
aux Editions L’Harmattan en Novembre
2013.
Cf. annexe
documentaire: L’intégralité du texte de
Chérif Ferjani sur le jeu trouble de
François Burgat en Tunisie. Et sur
ce lien, la totalité des analyses des
chercheurs de Lyon 2 membres du Gremmo
http://www.gremmo.mom.fr/ Groupe de
recherches et d’études sur la
Méditerranée et le Moyen-Orient.
Pour aller plus
loin sur les dérives des spécialistes
autoproclamés du Monde arabe
particulièrement de la Tunisie:
http://www.renenaba.com/les-thuriferaires-libanais-de-la-dictature-ben-ali-sur-le-grill-tunisien/http://www.renenaba.com/les-thuriferaires-libanais-de-la-dictature-ben-ali-sur-le-grill-tunisien/
G) – Ignace
Leverrier, un stakhanoviste de
l’intoxication tenant un discours de
vaincu.
Caméléon, Ignace
Leverrier, animateur du blog «un œil sur
la Syrie» au sein du journal Le Monde,
se nomme Wladimir Glasman dans «Médiapart».
Pétitionnaire compulsif, il entrainera
son clan dans l’aventure, sa sainte
trinité dans cette entreprise, sa firme
dans cette pantalonnade: Le père
Wladimir, son fils Frantz Glasman,
stagiaire arabophone au ministère de la
défense, et le Saint Esprit Viviane,
médecin. Plus clairement dit, le
chef du clan, avec le Quai d‘Orsay pour
corps de rattachement, et son rejeton,
le ministère de la défense pour port
d’attache, se trouveront ainsi en état
de transfusion avec les deux ministères
régaliens les plus engagés dans la
bataille de Syrie.
Joueur de
bonneteau, Ignace Leverrier, -de son
vrai nom Wladimir Glasman, alias «Al
Kazzaz», son sobriquet en arabe du temps
où il exerçait ses fonctions de
bibliothécaire à Damas-, n’abuse
personne sauf sans doute lui-même sur
ses capacités de dissimulation et de
suggestion. Cet appel paru dans
Médiapart porte, en effet, la signature
du clan: Wladimir Glasman (2eme ligne),
Thomas Pierret (15eme ligne), François
Burgat (22me ligne), Romain Caillet
(24eme ligne), Viviane Glasman (35eme
ligne), Hala Kodmani (40eme ligne) et
Frantz Glasman (60eme ligne).
http://blogs.mediapart.fr/blog/thomas-pierret/230813/syrie-qui-ne-dit-mot-consent
Mauvaise foi ou
ignorance, Ignace Leverrier, en poste
pendant près de dix ans en Syrie aura
tout faux sur la Syrie. Ainsi à propos
des armes chimiques, il estimera, le 10
septembre 2013 sur RFI, alors que le
reflux occidental s’amorçait que «Damas
va reporter indéfiniment la réponse sur
les armes chimiques», sans se douter que
la Syrie aura achevé leur démantèlement
sous contrôle international moins d’un
mois plus tard.
http://www.rfi.fr/zoom/20130910-ignace-leverrier.
Dans une opération de diversion, il ne
pipera mot des otages occidentaux en
Syrie, le père Paolo Dall’Oglio, un
prêtre jésuite italien kidnappé par un
groupe islamiste, une version locale Al
Qaida, alors qu’il se proposait de
négocier avec des dirigeants de l’Etat
islamique d’Irak et du Levant (EIIL) la
libération de personnes kidnappées, de
même que le sort de quatre journalistes
français retenus en otages en Syrie
depuis juin 2013 sans doute également
par la branche syrienne d’Al Qaida,
Didier François (Europe 1), Edouard
Elias free-lance, Deux journalistes
français, Nicolas Hénin, reporter, et
Pierre Torrès, photographe.
Pas un mot
également sur les méfaits au Mali d’Ansar
Eddine, l’organisation humanitariste du
Qatar, ni sur la duplicité du Qatar, le
principal financier de l’opposition
off-shore, ni sur la schizothymie de la
France, son principal parrain
occidental, combattant les néo
islamistes au Mali et soutenant les
djihadistes en Syrie. Pas un mot non
plus sur le ressentiment syrien a
l’égard de l’équarrissage de leur pays,
au mépris des promesses formelles et
écrites d’Aristide Briand, le ministre
des affaires étrangères de l’époque, au
négociateur français Georges Picot, ni
de la reconstitution de la nouvelle
alliance entre la France et la Turquie,
les artisans du démembrement de la
Syrie.
Cf. annexe
documentaire 2 «Document Paris 2
novembre 1915 (Archives du ministère des
affaires étrangères) Instructions
d’Aristide Briand, ministre des Affaires
étrangères (1862-1932) à Georges Picot,
consul de France à Beyrouth.
L’homme boycottera
ostensiblement l’un des rares chefs de
l’opposition démocratique syrienne, non
asservi au pouvoir de l’argent, ni à la
tutelle atlantiste et pétro monarchique,
Haytham Mannah, au prétexte que ce
vétéran de la lutte pour les droits de
l’homme n’a pas été choisi par le
peuple. Comme si tous les bi
nationaux de l’opposition syrienne,
confortablement installés dans les pays
d’exil, à l’abri du risque et du besoin,
ont été frappés du sceau de la
légitimité populaire, de Ghassane Hitto
(Kurde, Etats Unis) ou de Abdel Basset
Sida (Kurde, Suède). Haytham Mannah,
l’homme qui assurera, précisément, sur
recommandation de son collègue
communiste Riad Turk, la jonction de
Wladimir Glasman avec Sadreddine
Bayanouni, le chef de la branche
syrienne des Frères Musulmans, dans la
décennie 1980, marquée sur le plan
syrien par la révolte de Hama (1982),
désormais abondamment courtisé par les
chancelleries occidentales. Ah la belle
ingratitude.
Pour mémoire,
Haytham Mannah recueille l’adhésion de
20 pour cent de la population syrienne
contre 7 pour cent pour la coalition
soutenue par I. Leverrier, selon le
dernier sondage réalisé par les
Américains en prévision de Genève II
Le blogueur
développera, en guise d’argumentaire,
une suite ininterrompue de palindromes.
Un argumentaire non fulminant, qui tonne
comme la foudre, mais fuligineux qui
projette de la suie. Une thématique
invariable avec des termes
interchangeables. Omniscient, insupporté
par la contradiction, il inonde son
contradicteur de ses imprécations. Un de
ses contestataires qui a passé deux ans
dans l’audiovisuel français donne ceci
sous la plume de Glasman Leverrier: «Les
contradictions ne manquent pas dans
l’argumentaire “nationaliste” à deux
vitesses de Naba. Celui qui prive Bassma
Kodmani ou Bourhan Ghalioun de leur
légitimité de citoyens syriens du seul
fait de leur parcours professionnel en
France oublie ainsi qu’il a été lui-même
de très nombreuses années un rouage
discipliné de l’audio-visuel français
d’Etat».
«Argumentaire
nationaliste à deux vitesses de Naba»?
Vraiment?
Les mots ont un
sens et ne sauraient constituer une
enfilade de paroles verbales: Entre les
binationaux de l’opposition syrienne
off-shore et le journaliste franco
libanais, il existe une différence de
stature en ce que le journaliste n’a
jamais porté les armes contre son pays
d’origine, ni contre son pays
d’adoption. Jamais appelé au
renversement du système politique de son
pays d’origine, depuis son pays
d’adoption. Et vice versa. Jamais
la moindre subvention. La moindre
faveur. Le moindre passe-droit. Jamais.
«De très
nombreuses années un rouage discipliné
de l’audio-visuel français d’Etat»?
Vraiment ?
Dans la pure
tradition de l’agit prop des régimes
totalitaires, ce bureaucrate docile,
qu’il a été dans sa carrière, qui
explique sa longévité administrative,
ignore l’irrévérence dont peuvent faire
preuve des journalistes impertinents.
Sans craindre le ridicule, il assignera
une servitude de servilité à l’ensemble
du personnel de l’audiovisuel public, au
mépris du comportement de glorieux
confrères tels Bernard Langlois et
Michel Polack. Pour les besoins de sa
démonstration, il gommera le fait que sa
cible a effectué l’essentiel de sa
carrière à l’Agence France presse, sur
le terrain, au bureau régional de l’AFP
à Beyrouth, en tant que correspondant de
guerre pour le Moyen Orient, puis, à
Paris, en tant que responsable du Monde
arabo musulman au service diplomatique
de l’AFP. Vingt-cinq ans d’AFP et deux
ans seulement en tant que conseiller du
directeur général de RMC Moyen orient,
une radio commerciale de droit
monégasque et non «de très nombreuses
années un rouage discipliné de
l’audiovisuel français d’état».
http://www.renenaba.com/il-etait-une-fois-la-depeche-dagence/
Autre exemple:
Michel Samaha, l’ancien ministre
libanais, ancien interface entre la
France et la Syrie, inculpé de tentative
de subversion pro syrienne au Liban:
«Pour décrypter la nature exacte de
l’agenda de René Naba dans la crise
syrienne, il suffit, sans se laisser
induire en erreur par quelques pages
destinées à brouiller les pistes,
d’aller à l’essentiel On le trouve dans
les paragraphes que, sous le titre “Un
procès politique sous habillage
juridique”, l’intéressé a naguère
consacré à la défense de Michel Samaha.
L’ancien ministre phalangiste libanais,
chargé par Bachar al Assad de sa
promotion médiatique, venait d’être
arrêté en août 2012, en flagrant délit
de participation à une terrifiante
entreprise de manipulation, ourdie avec
l’aval des plus hautes personnalités du
régime par les services syriens».
En fait Glassman
Leverrier pratique la dissimulation en
ce que le titre exact de ce papier est :
http://www.renenaba.com/liban-tsl-un-proces-politique-sous-habillage-juridique/
http://www.renenaba.com/libantsl-un-proces-politique-sous-habillage-juridique-2/
Le texte traitait
des distorsions dans le fonctionnement
du Tribunal Spécial sur le Liban chargé
de juger les assassins de l’ancien
premier ministre Rafic Hariri. En dix
pages, deux volets, il abordait d’une
manière marginale le cas de Michel
Samaha, consacrant trois paragraphes à
cette affaire, en pointant le discours
disjonctif des pouvoirs publics dans
cette affaire libanaise, notamment le
jeu trouble d’un agent triple Milad
Kfouri.
H – Grandeur et
décadence d’un journal au-dessus de tout
soupçon
S’exonérant de
toute considération déontologique, sans
doute du fit de son auguste
hébergement, il donnera libre cours à
son travail de désinformation. En une
curieuse conception de l’information, Le
Monde refusera aux cibles de son
graphomane anonyme un droit de réponse,
pourtant justifié par des attaques
injustifiées.
Comble
d’incohérence de la part d’un journal
détenu par le grand capital, bénéficiant
néanmoins d’une subvention publique
annuelle de 16 millions d’euros pour
2012, dans un pays sous pression fiscale
extrême, qui refuse au contribuable qui
le subventionne le droit d’exposer son
point de vue, c’est à dire d’user de sa
liberté d’expression pour laquelle il
consent une aide directe au journal qui
s’arroge la liberté de diffamer
quiconque déplait à sa ligne éditoriale.
Tout au long de cette séquence, «un œil
sur la Syrie» aura été un regard torve
d’un borgne politique; un
intellectualoïde dévoyé dans un
islamophilisme inconsidéré, dont les
dérives lui vaudront le sobriquet
infamant de «stakhanoviste de
l’intoxication».
http://blogs.mediapart.fr/blog/vincent-truffy/160412/subventions-la-presse-passe-au-controle
Au diapason du Quai
d’Orsay, son hébergeur, le Monde, un
journal jadis prestigieux en pâtira
inexorablement. La «Grandeur et
décadence d’un journal au-dessus de tout
soupçon» sera décrite, avec une
précision méticuleuse, par Ahmad Ben
Saada (professeur de physique-Canada),
titulaire du prix «Raymond Gervais» pour
l’excellence en pédagogie décerné par
l’association pour l’enseignement de la
science et de la technologie au Québec
(APSQ) en Novembre 2010.
http://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=241:grandeur-et-decadence-dun-journal-au-dessus-de-tout-soupcon&catid=46:qprintemps-arabeq&Itemid=119
Ainsi que par:
http://www.marianne.net/Madame-la-directrice-du-Monde-voila-pourquoi-votre-editorial-m-a-scandalise_a231663.html
Le Monde pourrait
d’ailleurs connaitre un sérieux problème
de crédibilité si l’information de
Seymour Hersh (New Yorker) venait à être
confirmée. Selon le journaliste
américain, l’administration Obama aurait
caché que le Front Al-Nosra pouvait
produire du gaz sarin, pour mieux blâmer
le régime syrien. Les autorités
américaines estiment que l’accusation
n’est pas étayée.
Dans un long
article publié par la London Review of
Books, Seymour Hersh -récompensé dans le
passé pour sa couverture du
massacre de My Lai pendant la guerre
du Vietnam ou encore celle du
scandale de la prison d’Abou Ghraïb en
Irak- a accusé l’administration
Obama de «manipulation délibérée du
renseignement» dans l’affaire des armes
chimiques syriennes.
Des responsables de
l’administration ont fait part de leur
scepticisme devant cet article que des
journaux américains auraient refusé de
publier car ils le jugeaient
insuffisamment étayé.
Sans aller jusqu’à
affirmer que le régime de Bachar al-Assad
n’est pas responsable de l’attaque
chimique du 21 août dans la banlieue de
Damas, Seymour Hersh soutient que les
accusations de Barack Obama le 10
septembre ne s’appuyaient selon lui pas
sur des renseignements interceptés en
temps réél mais sur une analyse des
communications a posteriori.
III – A l’attention
de la génération de la relève
journalistique: La Syrie, le Trafalgar
de la France au XXI me siècle.
La Syrie a été le
Trafalgar de la France au XXI me siècle,
tant sur le plan diplomatique que sur le
plan médiatique. Pour prévenir la
répétition d’un tel naufrage, il importe
que soient clairement réaffirmés
les fondamentaux du combat politique et
de la déontologie journalistique
1: Le placement de
la campagne anti syrienne sous l’égide
de Bernard Henry Lévy et de
Bernard Kouchner, en juillet 2011, en
association avec les Frères Musulmans,
sans tenir compte de la profonde
révulsion qu’inspire dans le Monde arabe
le duo du Darfour partitionniste du Sud
Soudan, a constitué une erreur
criminelle en ce qu’il a durablement
détourné d’opposants historiques de la
structure off-shore.
2: Le parrainage
ostentatoire de la France à une
opposition dirigée par des
universitaires syriens salariés de
l’administration française a obéré son
discours moral et humaniste en ce que
l’opération est apparue au sein de
larges couches d‘une opinion syrienne
farouchement nationaliste comme la mise
en selle d’ «arabes de service», sous
tutelle de l’ancien pouvoir colonial,
pour des équipées hégémoniques
occidentales en terre arabe. Erreur
imputable au premier chef à une
psychorigidité nourrie d’une nostalgie
de grandeur sous tendant un retour du
refoulé d’un passif colonial non purgé.
3: Le parachutage
de binationaux franco syriens à la tête
de l’opposition syrienne, sans ancrage
sur le terrain, de surcroit opérant
depuis Paris, a justifié l’appellation
«opposition offshore» en ce que cet
attelage est apparu comme un remake du
vieux schéma des «exilés de Coblence»,
ces fameux monarchistes qui se sont
alliés aux ennemis de la France pour
vaincre la Révolution.
4: Les piètres
performances de cet attelage de même que
les rivalités internes ont achevé de le
déconsidérer. Souvenons-nous de la
tonitruante déclaration de Bourhane
Ghalioune annonçant prématurément la
rupture des relations stratégiques entre
la Syrie et l’Iran, sans
consultation préalable du peuple syrien.
5: La fonction d’un
bi national n’est pas d’être le
porte-voix de son pays d’accueil, ni son
porte-serviette, mais d’assumer avec
vigueur la fonction d’interface exigeant
et critique. Un garde-fou à des
débordements préjudiciables du pays
d’origine et du pays d’accueil.
Dans l’intérêt bien compris des deux
camps, le partenariat binational se doit
de se faire, sur un pied d’égalité et
non sur un rapport de subordination de
l’ancien colonisé, le faisant apparaître
comme le supplétif de son ancien
colonisateur. De la même manière, le
devoir d’un intellectuel progressiste
est de faire conjuguer Islam et
progressisme et non de provoquer
l’abdication intellectuelle des
progressistes devant un islamisme
basique, invariablement placé sous les
fourches caudines israélo-américaines.
6: Un binational
qui rallie son pays d’accueil pour
prendre les armes contre son pays
d’origine apparaitra aux yeux de ses
nombreux compatriotes sinon un supplétif
de son pays d’accueil et un traitre à
son pays d’origine, à tout le moins une
personne d’un opportunisme à tout crin
et d’une grande ingratitude,
particulièrement s’il a bénéficié des
bienfaits du pouvoir. Pour la
crédibilité de leur démarche et leur
dignité, les binationaux franco syriens
de l’opposition off-shore auraient dû
rallier sur le terrain leur compagnon de
lutte et non se pavaner dans les salons
feutrés des chancelleries occidentales,
faisant de la révolution syrienne la
première révolution en costumes
cravates, talons aiguilles et cartes de
crédit, cédant le terrain aux
djihadistes.
7: Une
universitaire syrienne, ayant émargé sur
le budget de l’Etat syrien tout au long
de sa scolarité du fait des
responsabilités de son père au sein de
la haute administration syrienne, et
porteuse de la nationalité française,
c’est-à-dire de l’ancien pouvoir
mandataire, n’a pas qualité à prendre la
tête de l’opposition à son pays
d’origine, sauf à renoncer à sa
nationalité française, à démissionner de
ses fonctions et surtout à son salaire
français. Imaginons le tollé qu’aurait
suscité un français boursier de l’Etat
français, qui aurait opté pour la
nationalité syrienne pour prendre depuis
Damas la tête de l’opposition française
pour engager une guerre de libération de
la Corse, de la Bretagne ou du Pays
basque.
8: Le devoir d’un
journaliste est de déconstruire le
discours dominant de la pensée
occidentale, particulièrement les
manigances de l’ancien pouvoir colonial,
parallèlement aux dénonciations des
tares des régimes arabes, pas uniquement
le régime syrien. De combattre le
discours disjonctif occidental en même
temps que la confusion mentale arabe. A
penser au besoin contre son propre
camp, un impératif catégorique.
9: La France, qui a
procédé à l’équarrissage de la Syrie,
n’est pas légitime pour décréter le
système politique du pays anciennement
sous son mandat. De même que la Turquie,
bénéficiaire du démantèlement de la
Syrie (Alexandrette), d’autant plus
impérativement que Place Taqsim a
apporté la preuve de la face hideuse de
l’autoritarisme néo-ottoman erdoganien.
10: Une révolution
qui bénéficie du soutien de la totalité
des pétromonarchies parmi les plus
rétrogrades et les plus répressives du
Monde fait problème. La condamnation de
la dictature syrienne doit être aussi
ferme que la condamnation des
pétromonarchies toutes aussi
autoritaires, népotiques que le régime
syrien.
11: L’Otan,
l’adversaire le plus résolu aux
aspirations du Monde arabe,
particulièrement les Etats-Unis, le
protecteur d’Israël, ne sauraient être
un partenaire fiable dans l’avènement de
la démocratie dans le Monde arabe,
particulièrement si nous gardons en
mémoire les précédents de l’Iran
(Mohamad Mossadegh-1953) et du Chili
(Salvador Allende-1973).
12: Le Monde arabe
se doit de se libérer de la tutelle de
l’Otan et de l’Islam wahhabite pour
gagner le respect des autres partenaires
de la scène internationale. Songeons à
la piteuse prestation du prédicateur
Youssef Al Qaradawi implorant les Etats
Unis d’Amérique de bombarder la Syrie,
un pays qui a soutenu trois guerres
contre Israël, rendant ainsi obsolète
l‘accusation traditionnelle de «croisade
contre l’islam». Songeons au Mufti
de l’Université Al Azhar quêter un
blanc-seing du pape François pour
décréter «l’Islam une religion de Paix»,
pour mesurer les dérives mentales qui
affligent la classe politico religieuse
du monde arabe.
13: Il appartient
aux Musulmans et aux Arabes, leurs
dignitaires, leurs dirigeants, leurs
amis, y compris les contestataires en
leur sein, de faire le ménage, de purger
de leurs rangs les trafiquants de
religion et de mettre un terme à cette
prolifération invraisemblable de
mécréants. Une tâche qui relève de notre
devoir et de notre responsabilité
morale, non d’une faveur octroyée par
les occidentalistes paternaliste,
gardant à l’esprit «la guerre
antisoviétique d’Afghanistan
(1980-1990), le plus grand détournement
du combat de Palestine, au prétexte de
la guerre contre l’athéisme.
14: Tant sur le
plan diplomatique que médiatique la
Syrie aura été pour la France son
Trafalgar du XXI me siècle. Gardons-nous
donc des «islamophilistes» et des
«Arabes de service» et de leur zèle
intempestivement ravageur. Ces «native
informant», à la légitimité purement
médiatique, qui accaparent la parole
d’une communauté sans en être
représentatif, si bien décrits
d’ailleurs par Pascal Boniface, auteur
d’un ouvrage au titre prémonitoire «Les
intellectuels faussaires».
15: La libération
et la démocratisation du Monde arabe se
fera par les Arabes ou ne se fera pas.
En aucun cas à l’ombre des tomahawks
atlantistes. En aucun cas avec les
binationaux franco arabes dans le rôle
de supplétif. Cela vaut pour la Syrie,
comme pour l’Arabie saoudite, le
principal pourvoyeur du djihadisme
erratique sur la planète, le fossoyeur
du destin arabe.
Document 1: Texte
intégral de Cherif Ferjani concernant le
jeu trouble de François Burgat en
Tunisie
Document 2:
«Document Paris 2 novembre 1915
(Archives du ministère des affaires
étrangères) Instructions d’Aristide
Briand, ministre des Affaires étrangères
(1862-1932) à Georges Picot, consul de
France à Beyrouth. Document publié dans
«Atlas du Monde arabe géopolitique et
société» par Philippe Fargues et Rafic
Boustany, préface de Maxime Rodinson
(Editions Bordas). In «Du Bougnoule au
sauvageon, voyage dans l’imaginaire
français» René Naba Harmattan 2002.
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