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Opinion

Al Qods Pèlerinage:
La normalisation par la théologie

René Naba


Photo: D.R.

Mardi 10 juin 2014

1 -  Le tropisme maronite à l’égard d’Israël.

Paris – Le patriarche de la communauté maronite libanaise, Mgr Béchara Ar Rahi, et une fraction des dignitaires musulmans sunnites des grands pays arabes, ont entrepris des démarches dont le synchronisme apparait comme devant aboutir à une normalisation de facto des pays arabes avec Israël, sous couvert de théologie.

Dans une décision qui fera date dans l’histoire, le prélat libanais s’est porté volontaire pour accompagner le Pape François dans sa visite officielle en Terre Sainte, les 24-26 Mai 2014, sans la moindre obligation pastorale, rompant ainsi avec une position de principe du Liban, au-delà du patriarcat maronite, de l’ensemble de la chrétienté arabe de ne pas reconnaitre l’existence d’Israël.

Mgr Rahi a justifié ce déplacement par son souci de rendre visite aux communautés maronites de Palestine. Mais son argumentation n’a pas convaincu bon nombre des Libanais et des chrétiens arabes en ce qu’elle tranche avec celle des autres dignitaires chrétiens arabes, notamment Mgr Hilarion Capucci, Archevêque Grec catholique de Jérusalem, incarcéré par les autorités d’occupation israéliennes pour son soutien à la résistance palestinienne, de même que le patriarche copte d’Egypte, le Pape Chenouda, qui s‘était engagé comme soldat de 1 ère classe dans les rangs de l’armée égyptienne pour participer aux combats pour la reconquête du Sinaï, en 1973, et avait interdit à ses fidèles de se rendre à Jérusalem avant la création d’un état palestinien, avec Jérusalem pour capitale.

Cette décision controversée du patriarche maronite intervient au pire moment alors qu’Israël envisage d’obliger les «chrétiens israéliens», -en fait des Palestiniens de confession chrétienne porteurs de la nationalité israélienne-, à servir l’armée israélienne, dans une tentative de diviser les palestiniens entre chrétiens et musulmans. Les palestiniens chrétiens de nationalité israélienne seraient de l’ordre de 130.000 personnes. Tout comme les juifs orthodoxes (20 pour cent la population, 1,5 millions d’habitants), ils étaient jusqu’à présent exemptés du service militaire.

Elle pourrait raviver la sourde suspicion qui pèse sur cette communauté du fait de son tropisme israélien et partant fragilisé considérablement le sort des chrétiens arabes, particulièrement à une période marquée par la montée en puissance du djihadisme takfirste d’inspiration pétro-monarchique. La convergence souterraine israélo-maronite s’est matérialisée par un «pacte secret», conclu le 30 Mai 1946, (1) entre l’Agence juive et l’Eglise maronite. Elle s’est transformée en connivence ouverte lors de la guerre civile libanaise (1975-1990), avec l’alliance des milices chrétiennes avec l’état hébreu. Elle a culminé avec l’élection du chef phalangiste Bachir Gemayel à la présidence libanaise dans la foulée de l’invasion israélienne de Beyrouth, en juin 1982, puis par le traité de paix entre Israël et le Liban sous la présidence de son frère Amine Gemayel. Le voyage du dignitaire religieux à Jérusalem pourrait réduire à néant les bénéfices du fait d’armes glorieux du Liban, seul pays arabe à avoir obtenu le dégagement militaire israélien sans négociation, ni traité de paix et le placer en porte à faux en ce que la rituelle pastorale du patriarche aura eu raison de ce qu’Israël n’aura réussi par les armes.

Beyrouth Ouest (à majorité sunnite), en 1982, a payé son tribut de sang face aux Israéliens, en 1982, Beyrouth Sud (chiite) a repris le flambeau d’une manière identiquement admirable, vingt-quatre ans plus tard, en 2006. Le jour où Beyrouth Est (chrétien) en prendra la relève, un avenir radieux se profilera pour le Liban. Mais pour ce faire, il importera au préalable de balayer la scène des scories de la politique; De ces nouveau «bourgeois de Calais» Libanais, dont l’un d’entre-eux, Samy Gemayel (maronite du Mont Liban), meurt d’envie de signer un nouveau traité de paix avec Israël, en un pitoyable remake du chef d’œuvre de son père, feignant d’ignorer le traitement de laquais que lui ont réservé les Israéliens à son père et à son oncle, Bachir. Ah le fameux entretien houleux de Menahem Begin avec Bachir Gemayel, à Herzliya, dans la foulée de l’invasion israélienne du Liban. Ah quelle humiliation. A vous vacciner à jamais contre le syndrome de la trahison.

Ce patriarche, accueilli à son élection comme un héros salvateur d’une communauté traumatisée par l’alliance de ses chefs miliciens avec Israël, durant la guerre civile libanaise, a désormais une «image brouillée dans tout l’Orient», a estimé le commentateur de l’influent journal libanais «Al Akhbar».  http://www.renenaba.com/liban-l-algarade-du-nouveau-patriarche-maronite-avec-rafic-hariri/

«Rahi n’est pas exclusivement un homme de religion pour justifier son déplacement par une mission pastorale. Il porte la croix, en même temps qu’un espoir historique. Il est un symbole national, libanais, pour l’ensemble du Moyen-Orient, arabes chrétiens ou non, face aux bourreaux et aux oppresseurs. Sa visite est un message. Qu’il commence donc par se rendre à Maaloula, la bourgade chrétienne de Syrie» dévastée par les djihadistes, a conclu le journal le qualifiant de «patriarche de la normalisation». Cf. à ce propos: Vers un retournement politique de Béchara Ar Rahi? http://www.al-akhbar.com/node/205981

« Péché historique: Raï se rend en Israël », titrait dans ce contexte samedi 3 mai « As-Safir », un quotidien nationaliste arabe qui évoque « une normalisation » avec « l’occupant israélien ». « La visite du patriarche des maronites, le poste spirituel le plus important en Orient, dans les Territoires palestiniens occupés [...], ne sert ni les intérêts du Liban et des Libanais, ni ceux de la Palestine et des Palestiniens ni ceux des chrétiens et du christianisme », explique le journal, qui décrit la démarche du prélat maronite comme un « précédent dangereux ».

Le Centre Catholique d’Information (CCI) a précisé que le patriarche utilisera pour ce voyage un passeport diplomatique émis par le Vatican et ne rencontrera aucun responsable israélien au cours de sa visite. En revanche, il rencontrera le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Indice de sa grande nervosité, le prélat a claqué la porte des studios à Amman, lors d’un entretien effectué par la chaine française «France 24» à la veilel de sa visite en terre sainte.

Le Liban, lié par une convention d’armistice avec Israël depuis 1948, avait signé un traité de paix avec Israël, en 1983, sous le mandat du président Amine Gemayel (Milices chrétiennes). Mais ce traité n’a jamais été ratifié par le parlement. Il a été aboli un an plus tard sous l’effet d’un soulèvement généralisé de la fraction progressiste de la population libanaise. Les Maronites, la plus importante minorité des minorités chrétiennes du Liban, dispose de la Présidence de la République en vertu du système confessionnel libanais en vigueur dans ce pays pluriconfessionnel.

La folle équipée milicienne leur a valu un déclassement de leurs prérogatives constitutionnelles dans le pacte de Taêf (1989-Arabie saoudite) portant fondation de la 2eme République libanaise qui mit fin à la guerre civile.

http://www.renenaba.com/presidentielles-liban-le-confessionnalisme-le-cadeau-empoisonne-de-la-france-a-ses-enfants-cheris-libanais/

2- Le positionnement de l’islam sunnite: la Fatwa de la discorde.

La démarche du patriarche maronite a coïncidé avec une décision similaire d’une fraction des dignitaires religieux de l’islam sunnite, rendant licite, sous certaines conditions, le pèlerinage de Jérusalem. Cette décision elle aussi controversée parait devoir constituer, par excellence, la Fatwa de la discorde, en ce qu’elle apparait comme une normalisation par la théologie avec Israël.

En vertu de cette fatwa par un congrès des Oulémas, tenu le 1 er mai 2014 à Amman, le pèlerinage sera possible à toutes les personnes d’origine palestinienne et à tous les musulmans des pays non arabes ou musulmans, c’est à dire aux Musulmans du continent américain, dans ses deux versants, d’Europe et d’Océanie, soit un total de 450 millions de personnes.

La double décision du prélat libanais et des dignitaires sunnites de lever l’interdit, pour des motifs pastorales ou des raisons religieuses, à un voyage à Jérusalem apportent une caution rétrospective à la thèse du premier ministre israélien Benyamin Netanyahu visant à occulter la dimension palestinienne, éminemment politique, du conflit israélo-arabe, en le réduisant à son strict aspect religieux.

Une querelle de voisinage judéo musulmane des religions abrahamiques qui pourrait trouver sa résolution par l’aménagement d’une coexistence, sinon une contiguïté, entre Israël et l’Arabie saoudite, les deux partenaires majeurs des Etats Unis au Moyen-Orient, parallèlement à la mise en quarantaine des takfiristes, c’est-à-dire les chiites et l’ensemble des dissidents, tous les contestataires à l’ordre capitaliste des néo-conservateurs israélo-occidentaux et de la pétro-dynastie wahhabite.

Israël a procédé à l’annexion de la totalité de Jérusalem en 1980, faisant de la ville sainte la capitale éternelle de l’état juif, en y englobant le secteur arabe y compris la Mosquée Al Aqsa, 3eme haut lieu de l’Islam, occupée depuis 1967 par les Israéliens.

Reflet du clivage idéologique du Monde arabe, le Mufti de Jérusalem, Docteur Mohamad Hussein, le Mufti saoudien Mohamad Al Arfi, ainsi que le Mufti d’Egypte, Docteur Ali Joundi, se sont prononcés en faveur de la levée de l’interdit, l’assortissant de certaines conditions. Le Mufti d’Egypte, dont le pays a signé un traité de paix avec Israël, a effectué dernièrement le pèlerinage d’Al-Qods, à l’invitation du gouvernement…jordanien, l’ancien tuteur des Lieux Saints musulmans de Jérusalem. Et l’Arabie saoudite, sous couvert de guerre contre le terrorisme, notamment la criminalisation de la confrérie des Frères Musulmans, a engagé une normalisation de facto avec Israël, confiant à une société israélienne, la charge de la sécurité de l‘aéroport de Djeddah, porte d’entrée des pèlerins du Monde entier vers le pèlerinage de la Mecque.

http://www.renenaba.com/golfe-le-new-look-saoudien-sous-couvert-de-guerre-contre-le-terrorisme-la-normalisation-de-facto-avec-israel/

3 – La surprenante position de Mahmoud Abbas

La position de Mahmoud Abbas peut surprendre. L’influent journaliste palestinien, Abdel Bari Atwane, fondateur du journal trans-arabe «Al Qods Al Arabi» et propriétaire d’Ar Rai Al Yom, a ironisé sur cette forme de normalisation déguisée par la théologie: «Mahmoud Abbas, chef de l’Autorité Palestinienne, s’est prononcé en faveur de la levée du boycott, alors que résidant lui-même à Ramallah, en Cisjordanie occupée, à quelques dizaines de km de Jérusalem, il n’est pas autorisé par les Israéliens à se recueillir sur l’esplanade de la Moquée, encore moins à  prier à Al-Aqsa», écrit-il, le 2 Mai, commentant cette fatwa sur son site en ligne «Ar Rai al Yom». http://www.raialyoum.com/?p=82123.

Faisant concession sur concession, sans contrepartie, Mahmoud Abbas a admis, en Mai 2014, que le génocide hitlérien à l’encontre des juifs était la pire vilénie de l’histoire contemporaine, sans même mentionner le sociocide dont est victime son propre peuple, le peuple palestinien. Une  déclaration hautement contreproductive en ce qu’elle a laissé de marbre les Israéliens, tout en lui aliénant une fraction de l’opinion arabe pour sa reptilité devant les Oukases israélo-américains.

4 – Le grand écart de Youssef Qaradawi.

Par contre, Cheikh Youssef Al Qaradawi, Président de la confédération mondiale des Oulémas, s’est prononcé pour le maintien du boycott, de même que son allié le mouvement palestinien du Hamas. Qaradawi et le Hamas, situés dans la mouvance de la confrérie des Frères Musulmans, sont des alliés majeurs du Qatar, un des plus actifs soutiens à la stratégie atlantiste dans le Monde arabe, particulièrement contre les régimes républicains arabes. Pour sa crédibilité,  le duo devrait purger sa contradiction, dont le soutien au Qatar, un des meilleurs alliés d’Israël, le principal protecteur d’Israël, lui a aliéné la sympathie d’une large fraction de l’opinion arabe.

A l’origine de la grave crise entre le Qatar et l’Arabie saoudite, par ses prêches incendiaires, ce téléprédicateur est désigné, par dérision, Mufti de l’Otan pour ses suppliques répétées en faveur d’une intervention militaire contre la Syrie, de la part des pays occidentaux, les anciens colonisateurs des pays arabes, alors que le Hamas, lui, pâtit d’un discrédit à la suite de l’installation de son chef politique, Khaled Mecha’al, à Doha, à une trentaine de kms de la base d’Aydid, du Centcom, la plus importante base américaine du tiers monde.

«Al Qods et Al Aqsa ont été protégés depuis des décennies par la résistance opiniâtre et quotidienne des habitants de Jérusalem, qui supportent seuls, le poids de l’occupation. Ce n’est pas l’achat de quelques souvenirs dans les échoppes de la vieille ville qui va soutenir la résistance du peuple palestinien. Il serait plus sain que tous les Oulémas, les Arabes et les Musulmans, fassent pression sur leurs dirigeants en vue de les inciter à s’engager sérieusement dans des actions énergiques pour mettre un terme à une telle situation et non de financer, à grands frais,  des guerres interarabes», conclut M. Atwane. Selon les estimations les plus généralement admises, près de 10 milliards de dollars ont été dilapidés par les pétromonarchies du golfe pour financer la contre-révolution arabe, particulièrement en Libye, en Tunisie, en Egypte, au Yémen, à Bahreïn et en Syrie.

L’incendie de la Mosquée d’«Al-Aqsa», le 21 Août 1969, survenue deux ans après la défaite arabe de juin 1967, avait été d’emblée perçue comme le prélude à la judaïsation rampante du secteur arabe de la Ville Sainte de Jérusalem. Elle mettra en ébullition le monde arabe et musulman et favorisera leur jonction symbolique en donnant lieu à la tenue du premier sommet islamique contemporain, le 1er septembre 1969, à Rabat, sous l’égide des monarques arabes proaméricains, Fayçal d’Arabie et Hassan II du Maroc, épaulés en la circonstance par le Chah d’Iran Reza Pahlévi, et le Pakistan, le plus grand état islamique après l’Indonésie et une des grandes puissances militaires d’Asie.

A ce titre, l’incendie du troisième Haut Lieu Saint de l’Islam apparaît rétrospectivement comme l’acte de naissance de l’islamisme politique, une date fondatrice de l’histoire de la sphère arabo-musulmane, devenu au fil des jours un des défis majeurs de l’histoire contemporaine. Israël, puissance occupante, s’est empressé d’imputer la responsabilité de cet acte sacrilège à un illuminé, un australien de confession juive, Michael Rosen, diagnostiqué comme atteint de troubles mentaux. Le même diagnostic sera porté, 24 ans plus tard, à l’encontre d’un autre illuminé, Baruch Goldstein, militant intégriste juif, auteur d’une fusillade contre la Mosquée d’Hébron, en 1994, faisant plusieurs dizaines de victimes. A croire que la démence est un argument commode pour s’exonérer de toute responsabilité et se dispenser de toute remise en cause de sa propre politique. L’homme, Michael Rosen, son forfait accompli, est tombé depuis lors dans l’oubli, mais les conséquences de son acte se font sentir encore de nos jours, confirmant non seulement le rôle détonateur de Jérusalem, comme en témoigne la provocation d’Ariel Sharon sur l’esplanade de la Mosquée en septembre 2000 déclenchant la seconde Intifada palestinienne, mais également la prépondérance prise par l’équation islamique dans la radicalisation du conflit israélo-arabe.

A noter pour l’histoire qu’aucun dignitaire religieux chiite n’a participé au colloque d’Amman, dégageant ainsi la responsabilité de la branche rivale du sunnisme dans cette forme de normalisation déguisée par la théologie avec Israël.

L’Iran chiite et le Hezbollah libanais constituent les deux seules entités à proclamer leur  attachement à la célébration de la journée mondiale d’«Al Qods», commémorée chaque année le dernier vendredi du mois de Ramadan, en l’absence de la moindre participation sunnite, alors que la Palestine est dans sa très grande majorité peuplée de sunnites et d’une minorité chrétienne arabe, dont la population ne comporte aucun chiite, et que la responsabilité de la défense des Lieux Saints Musulmans incombe aux vingt pays arabes qui se réclament du sunnisme, la branche majoritaire de l’Islam.

Références

1 – A propos du pacte secret entre l’Eglise catholique et l’Agence juive et  les relations entre Israël et les Maronites, Cf. notamment ce texte en langue française «Victimes, Histoire revisitée du conflit arabo sioniste- Benny Morris  (Edition Complexe), chapitre I page 539 et suivants/ et Avi Shlaïm Israeli interference in internal arab world: The case of Lebanon. In The politics of arab integration”, Giaccomo Luciani and Ghassane Salamé eds. (London 1988, page 236), dans le PDF joint page 19 http://english.dohainstitute.org/file/get/30e8d7ab-a803-4a2b-848e-9f4a14f1ba56.pdf

2-A propos de la visite du Patriarche maronite en Palestine: Le patriarche maronite innocente les collabos de l’armée israélienne.  Cf à ce propos le compte rendu de cette visite pastorale en Haute Galilée auprès des anciens supplétifs libanais de l’armée israélienne.  Le Patriarche maronite Béchara Rahi en tournée pastorale dans le nord de Galilée, dans la région du Lac de Tibériade,  le 28 Mai 2014  auprès de la communauté maronite constituée par les familles des anciens soldats  du général factieux Antoine Lahad, le supplétif de l’armée israélienne dans le sud du Liban lors de la guerre civile libanaise. La fille du fondateur de cette milice, le Général Saad Haddad, a opté pour la nationalité israélienne et soutenu une thèse en sciences mathématiques  à l’université israélienne. Deux autres enfants des anciens miliciens servent désormais dans l’armée israélienne.

http://www.al-akhbar.com/node/207398

http://www.al-akhbar.com/node/207607

http://www.assafir.com/Article/1/352535

Tous droits réservés © René Naba • 2014
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Source : René Naba
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