Madaniya
La colonisation occidentale, le plus
important bouleversement démographique
de l’histoire de l’humanité
René Naba
Dimanche 2 août 2015
«L’histoire
se rit des prophètes désarmés»,
Machiavel.
L’Histoire se rit aussi des peuples
désarmés et déboussolés.
1- La Méditerranée
un cimetière marin
30 000 personnes ont péri en dix ans
entre 1995 et 2015 aux portes de
l’Europe dont 3.500 en 2014 et 1.800
pour le premier semestre 2015. Un nombre
record de 137 000 migrants ont traversé
la Méditerranée dans des conditions
périlleuses au cours du premier semestre
2015, soit une hausse de 83% par rapport
au premier semestre 2014. La situation
devrait empirer avec l’été : le nombre
de migrants en Méditerranée était passé
en 2014 de 75 000 au premier semestre à
219 000 à la fin de l’année, selon
l’agence des Nations unies pour les
réfugiés.
L’Union Européenne a mis sur pied un
plan d’urgence pour soulager la Grèce et
l’Italie, premiers pays concernés par
l’afflux de migrants. Selon ce plan,
l’Union européenne doit se partager la
prise en charge de 40.000 demandeurs
d’asile originaires de Syrie et
d’Érythrée arrivés en Italie et en Grèce
depuis le 15 avril. La France serait
censée en accueillir 4 051 venant
d’Italie et 2 701 venant de Grèce. Paris
devrait également accueillir 2 375 des
20 000 réfugiés reconnus par les Nations
unies, qui demandent pour eux une
protection internationale.
En comparaison, du fait des guerres
de prédations économiques menées par le
bloc atlantiste contre les pays arabes,
Le Liban, la Turquie et la Jordanie
accueillent à eux seuls plus de quatre
millions de réfugiés syriens, alors que
la France n’en a accueilli que 500 à
titre humanitaire depuis 2011 ! « Dans
une maison (…), il y a une canalisation
qui explose, elle se déverse dans la
cuisine. Le réparateur arrive et dit
j’ai une solution : on va garder la
moitié pour la cuisine, mettre un quart
dans le salon, un quart dans la chambre
des parents et si ça ne suffit pas il
reste la chambre des enfants », a
ironisé Nicolas Sarkozy, occultant, lui,
ce fils d’immigrés, Français de « sang
mêlé », comme il se définit, sa lourde
responsabilité dans la destruction de la
Libye et de la projection migratoire qui
s’est ensuivi vers le Nord de la
Méditerranée.
Retour sur ce naufrage
civilisationnel
II- Un fardeau de
l’Homme blanc ou une prédation de la
planète ?
« C’était au début du printemps 1750
que naquit le fils d’Omoro et de Binta
Kinté, dans le village de Djoufforé, à
quatre jours de pirogue de la côte de
Gambie ». (Roots : The saga of an
american family (1976) Alex Haley, titre
de l’ouvrage en français « Racines »
(2).
Curieux cheminement. Curieux croisement
: alors que l’Africain du Sine Salloum,
région natale de l’auteur de l’ouvrage «
Roots », en même temps que celle du
signataire de ce papier, était extirpé
de ses racines par les colonisateurs de
la Sénégambie pour se projeter au-delà
des océans en vue de contribuer à la
prospérité du Nouveau Monde, les
Français et Anglais, Espagnols et
portugais, d’abord, au XVIII me -XIX me
siècle, puis les Libanais et les
Syriens, ensuite au XX me siècle,
étaient conduit à l’exode sous l’effet
des contraintes économiques.
Un mouvement parallèle… Le Noir allait
peupler l’Amérique, quand le blanc se
substituait à lui sur son continent,
comme intermédiaire entre colonisateurs
et colonisés.
Cinquante-deux millions de personnes,
colons en quête d’un gagne-pain,
aventuriers en quête de fortune,
militaires en quête de pacification,
administrateurs en quête de
considération, missionnaires en quête de
conversion, tous en quête de promotion,
se sont expatriés du « Vieux Monde », en
un peu plus d’un siècle (1820-1945), à
la découverte des nouveaux mondes,
lointains précurseurs des travailleurs
immigrés de l’époque moderne.
Au rythme de 500 000 expatriés par an en
moyenne pendant 40 ans, de 1881 à 1920,
vingt huit millions (28) d’Européens
auront ainsi déserté l’Europe pour
peupler l’Amérique, dont vingt millions
aux États-Unis, huit millions en
Amérique latine, sans compter l’Océanie
(Australie, Nouvelle Zélande), le
Canada, le continent noir, le Maghreb et
l’Afrique du sud ainsi que les confins
de l’Asie, les comptoirs enclaves de
Hong Kong, Pondichéry et Macao.
Cinquante deux millions d’expatriés,
soit le double de la totalité de la
population étrangère résidant dans
l’Union Européenne à la fin du XX me
siècle, un chiffre sensiblement
équivalent à la population française.
Principal pourvoyeur démographique de la
planète pendant cent vingt ans, l’Europe
réussira le tour de force de façonner à
son image deux autres continents,
l’Amérique dans ses deux versants ainsi
que l’Océanie et d’imposer la marque de
sa civilisation à l’Asie et l’Afrique.
« Maître du monde » jusqu’à la fin du
XX me siècle, elle fera de la planète
son polygone de tir permanent, sa propre
soupape de sécurité, le tremplin de son
rayonnement et de son expansion, le
déversoir de tous ses maux, une décharge
pour son surplus de population, un bagne
idéal pour ses trublions, sans
limitation que celle imposée par la
rivalité intra européenne pour la
conquête des matières premières.
En cinq siècles (XVe-XXe), 40 % du monde
habité aura ainsi peu ou prou ployé sous
le joug colonial européen. Prenant le
relais de l’Espagne et du Portugal,
initiateurs du mouvement, la
Grande-Bretagne et la France, les deux
puissances maritimes majeures de
l’époque, posséderont à elles seules
jusqu’à 85 pour cent du domaine colonial
mondial et 70 % des habitants de la
planète au début du XX me siècle,
pillant au passage, le Portugal et
l’Espagne l’or d’Amérique du sud,
l’Angleterre les richesses de l’Inde, la
France le continent africain.
III- L’effet
Boomerang : « L’invasion barbare »
Par un rebond de l’histoire, dont
elle connaît seule le secret, l’effet
boomerang interviendra au XXe siècle.
L’Europe, particulièrement la France,
pâtira de sa frénésie belliciste, avec
l’enrôlement de près de 1.2, millions
des soldats de l’outre-mer pour sa
défense lors des deux guerres mondiales
(1914-1918/1939-1945) et la
reconstruction du pays sinistré. Au
point que par transposition du schéma
colonial à la métropole, les Français,
par définition les véritables indigènes
de France, désigneront de ce terme les
nouveaux migrants, qui sont en fait des
exogènes ; indice indiscutable d’une
grave confusion mentale accentué par les
conséquences économiques que cette
mutation impliquait.
L’indépendance des pays d’Afrique
neutralisera le rôle du continent noir
dans sa fonction de volant régulateur du
chômage français. L’arabophobie se
substitue alors à la judéophobie dans le
débat public français avec la guerre
d’Algérie (1954) et la Guerre de Suez
(1956), avant de muter en Islamophobie
avec la relégation économique de la
France à l’échelle des grandes
puissances. La xénophobie française se
manifestera alors d’une manière
inversement proportionnelle à la
gratitude de la France à l’égard des
Arabes et des Musulmans, dans le droit
fil de son comportement post guerre
mondiale à Sétif, en Algérie, en 1945,
et à Thiaroye, en 1946, au Sénégal.
Cinq siècles de colonisation intensive à
travers le monde n’auront ainsi pas
banalisé la présence des « basanés »
dans le regard européen, ni sur le sol
européen, pas plus que dans l’imaginaire
occidental, de même que treize siècles
de présence continue matérialisée par
cinq vagues d’émigration n’ont conféré à
l’Islam le statut de religion autochtone
en Europe, où le débat, depuis un
demi-siècle, porte sur la compatibilité
de l’Islam et de la République, comme
pour conjurer l’idée d’une agrégation
inéluctable aux peuples d’Europe de ce
groupement ethnico-identitaire, le
premier d’une telle importance sédimenté
hors de la sphère européo-centriste et
judéo-chrétienne.
Les interrogations sont réelles et
fondées, mais par leur déclinaison
répétitive (problème de la compatibilité
de l’Islam et de la Modernité,
compatibilité de l’Islam et de la
Laïcité, identité et serment
d’allégeance au drapeau), les variations
sur ce thème paraissent surtout renvoyer
au vieux débat colonial sur
l’assimilation des indigènes, comme pour
démontrer le caractère inassimilable de
l’Islam dans l’imaginaire européen,
comme pour masquer les antiques phobies
chauvines, malgré les copulations
ancillaires de l’outre-mer colonial,
malgré le brassage survenu en Afrique du
Nord et sur le continent noir, malgré le
mixage démographique survenu notamment
au sein des anciennes puissances
coloniales (Royaume-Uni, France,
Espagne, Portugal et Pays Bas) du fait
des vagues successives des réfugiés du
XX me siècle d’Afrique, d’Asie,
d’Indochine, du Moyen-Orient et
d’ailleurs ; malgré les vacances
paradisiaques des dirigeants français à
l’ombre des tropiques dictatoriaux ;
comme pour dénier la contribution des
Arabes à la Libération de la France ; le
rôle de la Libye et de l’Irak de soupape
de sûreté à l’expansion du complexe
militaro industriel français avec leurs
« contrats du siècle », en compensation
du renchérissement du pétrole consécutif
à la guerre d’octobre (1973).
Le rôle supplétif des djihadistes
islamistes sous tutelle occidentale en
tant que fer de lance du combat dans
l’implosion de l’Union soviétique, dans
la décennie 1980, en Afghanistan, puis
dans l’implosion de la Yougoslavie
(Bosnie et Kosovo), dans la décennie
1990, enfin contre la Syrie, dans la
décennie 2010.
Au-delà de la polémique sur la
question de savoir si « l’Islam est
soluble dans la République ou à
l’inverse si la République est soluble
dans l’Islam », la réalité s’est
elle-même chargée de répondre au
principal défi interculturel de la
société européenne au XXI me siècle.
Soluble ou pas, hors de toute
supputation, l’Islam est désormais bien
présent en Europe d’une manière durable
et substantielle, de même que sa
démographie relève d’une composition
interraciale, européenne certes, mais
aussi dans une moindre proportion,
arabo-berbère, négro-africaine, turque
et indo-pakistanaise.
Premier pays européen par l’importance
de sa communauté musulmane, la France
est aussi, proportionnellement à sa
superficie et à sa population, le plus
important foyer musulman du monde
occidental. Avec près de cinq millions
de musulmans, dont deux millions de
nationalité française, elle compte
davantage de musulmans que pas moins de
huit pays membres de la Ligue arabe
(Liban, Koweït, Qatar, Bahreïn, Émirats
Arabes Unis, Palestine, Îles Comores et
Djibouti). Elle pourrait, à ce titre,
justifier d’une adhésion à
l’Organisation de la Conférence
Islamique (OCI), le forum politique
panislamique regroupant cinquante-deux
États de divers continents ou à tout le
moins disposer d’un siège d’observateur.
Socle principal de la population
immigrée malgré son hétérogénéité
linguistique et ethnique, avec près de
20 millions de personnes, dont cinq
millions en France, la communauté
arabo-musulmane d’Europe occidentale
apparaît en raison de son bouillonnement
-boutade qui masque néanmoins une
réalité- comme le 29 me État de l’Union
européenne.
En s’y greffant, l’admission de la
Turquie, de l’Albanie et du Kosovo au
sein de l’Union européenne porterait le
nombre des musulmans à près de 100
millions de personnes, représentant 5
% de la population de l’ensemble
européen, une évolution qui fait
redouter à la droite radicale européenne
la perte de l’homogénéité démographique
de l’Europe, la blancheur immaculée de
sa population et aux « racines
chrétiennes de l’Europe ».
Au point que l’ex UMP, le parti
sarkoziste en France, a institué une
clause de sauvegarde, soumettant à
référendum l’adhésion de tout nouveau
pays dont la population excède cinq pour
cent de l’ensemble démographique
européen.
Pour un observateur non averti, le
décompte est impressionnant :
l’agglomération parisienne concentre à
elle seule le tiers de la population
immigrée de France, 37 % exactement,
tous horizons confondus (Africains,
Maghrébins, Asiatiques, et Antillais),
alors que 2,6 % de la population
d’Europe occidentale est d’origine
musulmane, concentrée principalement
dans les agglomérations urbaines. Son
importance numérique et son implantation
européenne au sein des principaux pays
industriels lui confèrent une valeur
stratégique faisant de la communauté
arabo-musulmane d’Europe le champ
privilégié de la lutte d’influence que
se livrent les divers courants du monde
islamique et partant le baromètre des
convulsions politiques du monde
musulman.
Fait désormais irréversible, l’ancrage
durable des populations musulmanes en
Europe, la généralisation de leur
scolarisation, l’affirmation multiforme
de leur prise de conscience ainsi que
l’irruption sur la scène européenne des
grandes querelles du monde islamique, le
bouleversement du paysage social et
culturel européen qu’elles auront
impliquées au dernier quart du XX me
siècle ont impulsé un début de réflexion
en profondeur quant à la gestion à long
terme de l’Islam domestique.
Toutefois, sous l’effet de la
précarité économique et de la montée des
conservatismes, l’Europe, sous couvert
de lutte contre le terrorisme, en
particulier la France, a pratiqué depuis
un quart de siècle une politique de
crispation sécuritaire illustrée par la
succession de lois sur l’immigration
(lois Debré-Pasqua-Chevènement-Sarkozy-Hortefeux),
apparaissant comme l’un des pays
européens les plus en pointe dans le
combat anti-migratoire, alors même que
sa population immigrée a baissé de 9
% en une décennie (1990-1999).
L’euphorie qui s’est emparée de la
France à la suite de la victoire de son
équipe multiraciale à la coupe du monde
de Football, en Juillet 1998, n’a pas
pour autant résolu les lancinants
problèmes de la population immigrée,
notamment l’ostracisme de fait dont elle
est frappée dans sa vie quotidienne, sa
sous-employabilité et la discrimination
insidieuse dont elle fait l’objet dans
les lieux publics. Avec les conséquences
que comportent une telle marginalisation
sociale, l’exclusion économique et, par
la déviance qu’elle entraîne, la
réclusion carcérale.
Les attentats anti-américains du 11
septembre 2001 ont relancé la xénophobie
latente au point que se perçoit lors des
grands pics de l’actualité, tel le
carnage de Charlie Hebdo en janvier
2015, une véritable ambiance d’arabophobie
et d’islamophobie.
Trente ans après la révolution opérée
dans le domaine de la communication,
quinze ans après la communion
interraciale du Coupe du monde 1998, les
Arabes et les Africains demeurent en
France des « indigènes »,
sous-représentés dans la production de
l’information, d’une manière générale
dans l’industrie du divertissement et de
la culture, et d’une manière plus
particulière dans les cercles de
décision politique pour l’évidente
raison qu’ils sont difficilement perçus
comme des producteurs de pensées et de
programmes, alors que leur performance
intellectuelle ne souffre la moindre
contestation.
Au seuil du III me millénaire, la
France souffre d’évidence d’un blocage
culturel et psychologique marqué par
l’absence de fluidité sociale. Reflet
d’une grave crise d’identité, ce blocage
est, paradoxalement, en contradiction
avec la configuration pluriethnique de
la population française, en
contradiction avec l’apport culturel de
l’immigration, en contradiction avec les
besoins démographiques de la France, en
contradiction enfin avec l’ambition de
la France de faire de la Francophonie,
l’élément fédérateur d’une constellation
pluriculturelle ayant vocation à faire
contrepoids à l’hégémonie planétaire
anglo-saxonne, le gage de son influence
future dans le monde.
Au seuil du XXI me siècle, la France
offre ainsi le spectacle d’un état aux
pouvoirs érodés tant par la construction
européenne que par la mondialisation,
une société marquée par la désagrégation
des liens collectifs, de partis
politiques coupés des couches
populaires, d’une gauche socialiste à la
remorque des thèmes de mode, d’une
droite à la dérive reniant ses idéaux,
les deux dévastés par les affaires de
corruption avec un noyau dur de
l’extrême droite représentant 1/5 du
corps électoral, une nation mimée par la
montée des corporatismes et du
communautarisme ainsi que par
l’exacerbation, sur fond des guerres de
prédation des économies de la rive sud
de la Méditerranée (Libye, Syrie), se
superposant au conflit
israélo-palestinien et à l’antagonisme
judéo arabe sur le territoire national.
Une France plongée dans la pénombre, en
pertes de repères, en quête de sens,
victime des remugles de sa mémoire. Le
contentieux non apuré en France à propos
de Vichy et de l’Algérie continue de
hanter la conscience française, de même
que son passif post colonial.
Quatre ans après la chute de Kadhafi,
la Libye apparaît comme une zone de
non-droit, déversant vers l’Europe un
flux migratoire constant, lointaine
réplique d’une colonisation intensive de
l’Occident de l’ensemble de la planète
provoquant un bouleversement radicale de
la démographie et de l’écologie
politique et économique de quatre
continents (Afrique, Amérique, Asie,
Océanie), sans la moindre considération
pour le mode de vie indigène, sans la
moindre préoccupation pour un
développement durable de l’univers. Sans
le moindre motif que la cupidité.
Les cargaisons migratoires basanées
projetées navalement par la Libye vers
la rive occidentale de la Méditerranée,
au-delà du risque qu’elles font planer
selon les puristes européens sur la
blancheur immaculée de la population
européenne, résonne dans la mémoire des
peuples suppliciés comme la marque des
stigmates antérieures que l’Europe a
infligées des siècles durant aux «damnés
de la terre» et qu’elle renvoie
désormais à sa propre image. Une image
de damnation.
« La France n’aime pas qu’on lui
présente la facture de son histoire.
Elle préfère se présenter comme l’oie
blanche innocente qu’elle n’a jamais
été. Ce n’est pas ainsi que perdure une
grande nation, mais en respectant ses
valeurs. Le dire, c’est servir son pays.
Le nier c’est l’offenser », Noël Mamère
dixit.
L’histoire est impitoyable avec les
perdants. Elle est tout aussi
impitoyable avec ceux qui l’insultent.
Notes
- René Naba est l’auteur de
l’ouvrage «Du Bougnoule au
sauvageon, voyage dans l’imaginaire
français», (Harmattan 2002) dont est
extrait ce chapitre, cf à ce propos
«Sur le flux migratoire mondial au
XX me siècle –
http://www.renenaba.com/les-colonies-avant-gout-du-paradis-ou-arriere-gout-denfer/
-
Alex Haley : De son vrai nom
Alexander Murray Palmer Haley, né le
11 août 1921 à Ithaca, mort le 10
février 1992 à Seattle. Écrivain
noir américain, il est connu
notamment grâce à sa collaboration à
l’autobiographie de Malcolm X et
surtout Roots, le livre qui changea
la compréhension du problème noir
aux États-Unis).
Illustration
- Crédit : MARINA MILITARE / AFP –
Un chalutier plein de migrants en
méditerranée
Reçu de
René Naba pour publication
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