Opinion
Des Casques blancs invités
à l’Assemblée nationale française
P.A.S.
Samedi 17 février 2018
Malgré d’innombrables preuves (vidéos et
photos) provenant de la Syrie sur le
soutien des Casques blancs
aux groupes terroristes, la France
continue à les soutenir et en accueille
même les membres à bras ouverts,
estime Vanessa Beeley, chercheuse et
journaliste indépendante.
L’Assemblée
nationale française est allée trop loin
en invitant au Palais Bourbon, des
Casques blances.
En visite à Paris,
le porte-parole des Casques blancs
syriens, Abdulrahman Almawwas a
rencontré, mardi 13 février, un
conseiller spécial d’Emmanuel Macron
ainsi que des députés français.
Alors que, selon le
Centre russe pour la réconciliation des
parties en conflit en Syrie cité par
Al-Manar, les terroristes du Front al-Nosra
et les Casques blancs s’occupent de
préparer une provocation dans la
province d’Idlib pour accuser ensuite le
gouvernement syrien de recours à l’arme
chimique.
Les Casques blancs
fournissent des soins médicaux aux
terroristes, ils acheminent les
équipements par la Turquie dans les
régions terroristes, selon Vanessa
Beeley.
« Ils ont été
filmés participant à l’exécution d’un
civil à Alep. Ils diffusent des vidéos,
sur leurs pages dans les réseaux
sociaux, des exécutions de soldats et de
civils arabes », a-t-elle précisé au
journaliste de RT.
Pour rappel, les
Casques blancs sont très officiellement
soutenus par l’Agence des États-Unis
pour le développement international
(USAID) et le Foreign Office
britannique.
En témoigne
également une vidéo twitée, en septembre
2016, où le ministre britannique des
Affaires étrangères Boris Johnson
évoquait sa « fierté » de leur prodiguer
un soutien de 32 millions de Livres,
soit la moitié de l’aide qu’ils
reçoivent. L’organisation a été créée en
2013 par James le Mesurier, un ancien
officier britannique reconvertit dans le
mercenariat, dont la société est basée à
Dubaï.
Selon l’agence de
presse russe Sputnik, ils n’ont cessé de
réclamer l’établissement d’une zone
d’exclusion aérienne au profit des
forces antigouvernementales. Ils sont
également soupçonnés d’avoir pris part
au blocus de l’eau de Damas en janvier
2017, un acte qualifié de «crime de
guerre» par l’ONU.
Sur Internet, des
vidéos circulent, comme celle où l’on
peut voir l’exécution par des
terroristes d’un civil à Hreitan, dans
le nord d’Alep. Aussitôt après, des
Casques blancs viennent ramasser la
dépouille du supplicié, comme s’ils
attendaient hors champ de pouvoir passer
à l’action.
«Il y a des
dizaines de vidéos où on voit, empilés à
l’arrière d’un camion, des corps de
soldats de l’armée syrienne, avec des
Casques blancs se tenant tout autour,
les appelant par toute sorte de titres
injurieux et faisant le signe de la
victoire alors qu’ils démarrent»,
témoigne Vanessa Beeley.
Un terroriste nommé
Walid Hendi a avoué, en mai dernier,
avoir participé à la création de toutes
pièces de vidéos par une chaîne de
télévision turque avec les Casques
blancs, sur des attaques chimiques à
Alep dans le but de mettre en
cause l’armée syrienne.
Le terroriste a
avoué les faits en ces termes : « Ils
nous ont donné des vêtements et dit que
nous serions visés par des
produits chimiques. En fait, on a
joué une pièce de théâtre filmée par une
chaîne turque, sur une présumée attaque
chimique qui mettrait en cause l’armée
syrienne. »
Il a souligné
que deux personnes nommées Ibrahim
al-Hadj et Mohammad al-Seyyed étaient
chargées de filmer les scènes. « Ils
déclenchaient les sirènes et préparaient
les civières pour transférer les
blessés. Ensuite, ils diffusaient les
vidéos sur Internet dans le but
d’incriminer l’armée syrienne », a-t-il
ajouté, précisant qu’il avait lui-même
participé à plusieurs tournages de ce
genre.
Les Casques blancs,
groupe formé il y a cinq ans, se disent
être « une ONG impartiale » active en
Syrie uniquement pour porter secours aux
victimes de la guerre. Or, à plusieurs
reprises, cette ONG a menti et ses
mensonges ont été souvent mis en
lumière. Leur discours mensonger est
destiné à justifier une action militaire
contre le gouvernement syrien et à
porter des accusations contre ses
alliés.
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