Iran
Nucléaire
iranien :
« De
nouvelles sanctions seraient
contre-productives ! »
(le président Vladimir Poutine)
Parti Anti Sioniste
Samedi 21 décembre 2013
Lors de sa conférence de presse
annuelle à Moscou le 19 décembre 2013,
le président russe Vladimir Poutine a
déclaré que de nouvelles sanctions
contre la République islamique d'Iran
sur son programme nucléaire seraient « contre-productives ».
De nouvelles sanctions nuiraient au
récent accord trouvé entre l'Iran et les
six puissances mondiales à Genève, sur
les activités nucléaires civiles de
Téhéran.
Vladimir Poutine a également
défendu le droit de l'Iran d'accéder à
la technologie nucléaire pacifique,
soulignant qu'aucun pays n'a le droit
d'exiger des restrictions
discriminatoires sur le programme
nucléaire de l'Iran.
Le 12 décembre 2013, le Sénat
américain a soumis de nouvelles
sanctions contre plus d'une douzaine
d'entreprises et de personnes pour « avoir
apporté leur soutien » au programme
d'énergie nucléaire de l'Iran !
« Je ne pense pas que les
récentes déclarations du président des
Etats-Unis signifient que les Américains
aient abandonné la ligne définie
conjointement. Il ne faut pas oublier
que l'administration [des
Etats-Unis, ndlr] subit la pression
de différentes forces au sein de
l'Establishment américain, y compris
d'une partie considérable du Congrès,
qui s'aligne à son tour sur Israël ! »,
a alors souligné Vladimir Poutine, lors
de sa conférence.
Jay Carney, porte-parole de la Maison
Blanche, a fait savoir le 19 décembre
2013 que le président Barack Obama
s’opposerait à toute nouvelle sanction
contre l’Iran présentée par le Sénat
parce qu’elle saperait tout effort pour
parvenir à une résolution pacifique. « Nous
ne pouvons fermer la porte à la
diplomatie et nous ne pouvons pas mettre
de côté les solutions pacifiques pour
résoudre les problèmes du monde. Nous ne
pouvons pas, non plus, nous engager dans
un cycle sans fin de conflits ! »,
a déclaré le président Obama.
Ces nouvelles sanctions interviennent
alors qu’un accord intérimaire a été
signé à Genève, le 24 novembre, entre
l'Iran et les six médiateurs
internationaux (les cinq membres
permanents du Conseil de sécurité des
Nations Unies : Etats-Unis, Chine,
Russie, France et Grande-Bretagne,
auxquels s’ajoutent l'Allemagne).
Cet accord ouvrait la voie pour la
pleine résolution du différend entre
l'Occident et l'Iran sur le programme
nucléaire iranien. La République
islamique s'est engagée à réduire ses
activités nucléaires dans un délai de
six mois et à se soumettre à des
inspections internationales plus
poussées, en échange d'une levée
partielle des sanctions économiques
occidentales.
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