Opinion
L’Arabie
saoudite prépare une armée de 50 000
terroristes
pour renverser Bachar al-Assad !
Parti Anti Sioniste
Yazid
Sayigh, analyste à l’Institut
Carnegie du Moyen-Orient
Samedi 9 novembre 2013
Consternée par l'accord
américano-russe sur le démantèlement des
armes chimiques de la Syrie et par le
refus de Washington de lancer une action
militaire américaine contre la Syrie,
l’Arabie saoudite multiplie les efforts
pour lever une armée de 40 000 à 50 000
terroristes, pour un coût de plusieurs
milliards de dollars !
Selon Yazid Sayigh, analyste à l’Institut
Carnegie du Moyen-Orient (Carnegy
Middle East Center) et spécialiste de la
crise syrienne et du rôle politique des
armées arabes, le plan saoudien
consistait à construire une nouvelle
armée nationale pour l'opposition
syrienne, avec l’aide d’instructeurs
pakistanais, français et américains.
Cette force devait être formée à
l'extérieur de la Syrie (en Jordanie),
dans le but de vaincre le régime du
président Bachar al-Assad.
La stratégie saoudienne initiale
prévoyait une attaque au mois d’août
2013 par une colonne de blindés soutenue
par l'armée de l'air américaine. Le
vice-ministre de la défense saoudien, le
prince Salman ben-Sultan, s'était
installé à Amman pour superviser la
création de cette armée et assurer le
transfert des blindés depuis l'Arabie
saoudite. Une réunion s'était tenue à
Amman du 25 au 27 août 2013, sous la
présidence du général américain Lloyd J.
Austin III, commandeur du commandement
central (Cent Com), afin de préparer
l'opération. Pour les besoins de
communication, les équipages des
premiers blindés devaient être confiés à
des Syriens recrutés dans les camps de
réfugiés, tandis que l'essentiel des
troupes devait être composé de
mercenaires.
Suite à ce qu’elle appelle la « défection »
américaine, l’Arabie saoudite s’est
tournée vers le Pakistan pour
l’entraînement de la nouvelle armée.
Cependant, le plan saoudien se heurte à
plusieurs obstacles, parmi lesquels
l'instabilité au Pakistan ou encore dans
les pays voisins de la Syrie comme la
Jordanie, qui s'oppose à toute attaque
contre la Syrie. De plus, les Etats-Unis
et la France sont incapables d’organiser
et d’unir les milices terroristes…
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