Syrie
Syrie : Le nouveau Pacte de Bagdad
et
le nouveau Plan de Trump en prévision de
Genève 4
B. Chaabane; A. Hoteit; N. Kandil
Mercredi 22 février 2017
I. Une
journée qui commence mal :
Ce 20 février
est une journée qui commence mal, très
mal, par la nouvelle du décès de
Monsieur Vitali Tchourkine, délégué
permanent de la Russie auprès des
Nations Unies. Une perte certainement
terrible pour la Fédération de Russie.
Une perte tout aussi terrible pour la
Syrie. Qu’il repose en paix, ainsi que
tous les soldats, médecins, infirmiers,
volontaires et experts russes tombés en
Syrie. Sacrifices qui ajoutent de la
peine à la peine de tout un peuple
reconnaissant pour toutes les fois où
les amis russes sont intervenus afin de
le soutenir contre des agresseurs sans
foi ni loi.
II. Des
agresseurs qui s’emploient à ressusciter
« le Pacte de Bagdad » comme l’explique
Madame Bouthaïna Chaabane, conseillère
politique du Président Bachar al-Assad,
dans son article de ce 20 février,
publié par le quotidien syrien Al-watan
:
Un rapport
confidentiel établi en 1983, et
déclassifié le 20 janvier 2017 [1],
révèle que les États-Unis ont encouragé
Saddam Hussein à attaquer la Syrie dans
l’objectif d’occuper les deux pays par
une guerre sanglante qui épuiserait
leurs forces.
Ce rapport
s’appuie sur les déclarations de Graham
Fuller, un ex haut fonctionnaire de la
CIA, lequel affirme que les États-Unis
ont fortement cherché à convaincre
Saddam Hussein d'attaquer la Syrie, sous
un prétexte ou un autre, dans le but de
frapper les deux plus importantes forces
du Moyen-Orient arabe et de les éloigner
du front de lutte israélo-arabe. Mais vu
que Saddam était engagé dans la guerre
contre l'Iran, il fallait lui offrir de
quoi le tenter avec le soutien de la
plupart des États régionaux inféodés aux
États-Unis, comme l’Arabie saoudite et
d’autres Pays du Golfe, lesquels
auraient financé cette guerre afin
d’affaiblir la Syrie en tant que force
régionale en plein développement. D’où
la fourniture d’équipements modernes à
Saddam afin de boucler la boucle des
pays voisins menaçant la Syrie : la
Jordanie, la Turquie et Israël.
Ainsi, et
selon les prédictions de ce rapport
datant de 1983, la Syrie menacée de
trois côtés et peut-être plus, pouvait
être contrainte à faire des concessions
dans le conflit avec Israël. Par
ailleurs, le rapport affirme que
convaincre Saddam d’adopter ce scénario
était crucial car il devait rompre le
rang des arabes et dissimuler le fait
qu’Israël et les États-Unis avaient
intérêt à ce que cette guerre ait lieu.
Raison pour
laquelle les États-Unis ont travaillé à
obtenir le consensus des Pays arabes
inféodés en faveur de Saddam dans cette
affaire, tandis que les études
israéliennes de l’époque saluaient
l’idée de créer des tensions sur les
frontières syro-irakienne,
syro-libanaise, syro-jordanienne et
syro-turque ; Israël estimant que son
problème était la Syrie, non Saddam.
Or, trente
ans auparavant, une alliance
colonialiste s’est formée en pleine
Guerre froide et fut indûment qualifiée
de « Pacte de Bagdab » :
[Le Pacte
de Bagdad, dont le nom officiel est
« Traité d’organisation du
Moyen-Orient », a été fondé le
24 février 1955 entre l’Irak, la
Turquie, le Pakistan, l’Iran et le
Royaume-Uni, rejoints par les États-Unis
en 1958. Il sera rebaptisé
« Organisation du Traité central »
(Central Treaty Organisation) ou CenTO,
après le retrait irakien le 24 mars
1959.
Le Pacte
de Bagdad -et le Cento après lui- fait
partie des alliances internationales du
camp occidental dans le contexte de la
Guerre froide. Son but était de
« contenir » (politique américaine du containment)
le communisme et l’Union soviétique en
ayant une ligne d’États alliés à sa
frontière sud et sud-ouest ; Ndt] [2].
Une alliance
regroupant donc la Turquie, l’Iran du
Chah, l’Irak sous contrôle du
Royaume-Uni, avec le soutien des Pays du
Golfe œuvrant contre Jamal Abdel Nasser,
afin d’empêcher la propagation des idées
nationalistes dans les pays arabes et
d’arrêter le soutien de l'Égypte aux
mouvements de libération en Afrique et
en Asie. Mais la révolution de 1958 en
Irak a brisé ce pacte, suivie de l’union
de l’Égypte et de la Syrie en République
arabe unie [1958-1961], rejointe par
l’Irak après dissolution, mais l’union
tripartite n'a pas eu lieu.
Ici, il nous
faut remarquer que la Turquie a toujours
été l’ennemie du nationalisme arabe et
particulièrement de la Syrie et de
l'Irak, comme si elle ne leur pardonnait
toujours pas l’effondrement de l'Empire
ottoman et la perte de ses colonies
arabes.
Quant aux
gouvernants de l’Arabie saoudite et des
Pays du Golfe, une lecture attentive de
l’Histoire révèle la légèreté qui
caractérise leur comportement face à
leurs propres causes. D’ailleurs, dans
les années 1962 et 1963, le Président
Nasser avait souligné le danger des
réactionnaires arabes incapables de
soutenir la Palestine pour la bonne
raison que ceux qui les armaient,
armaient Israël. Et donc, qu’ils ne
pouvaient que se tenir sur la ligne
israélienne ; sinon, que faisaient les
bases militaires américaines sur leurs
territoires ?
Autrement
dit, les Pays du Golfe étaient déjà
secrètement engagés dans une réelle et
véritable alliance avec Israël.
Aujourd’hui, cette alliance est devenue
publique. Et le lecteur de l'Histoire
observant les événements actuels peut se
dire : « Qu’hier ressemble à
aujourd’hui ! ».
Car, voici
que la Turquie, l'Arabie saoudite et le
Qatar s’allient de nouveau, et
ouvertement, avec les États-Unis et
Israël pour financer la guerre enragée
menée depuis six ans contre la Syrie, la
Libye, l’Égypte, le Liban, le Yémen et
l'Irak, avec destruction de leurs
infrastructures, de leurs économies, de
leurs institutions, de leurs armées, de
leurs statuts au niveau international,
de leurs monuments historiques et de
leur identité culturelle.
Voici que
sous la pression des États-Unis, les
dirigeants arabes se comportent en
associés ou en spectateurs de la
« Guerre du printemps arabe »,
déclenchée grâce au rôle essentiel joué
par la Ligue arabe dirigée par le Qatar.
Et voici que
la Turquie ottomane d’Erdogan tissent
des liens d'alliance avec l’Arabie
saoudite et des Pays du Golfe, soutenue
en cela par une décision
israélo-américaine, afin que la guerre
continue à embraser la Syrie sous le
slogan « isoler et affaiblir l’Iran »,
alors que le but israélo-américain est
de détruire l’ensemble des arabes, y
compris ceux qui les suivent à la trace
et financent leurs guerres contre
d’autres arabes.
Ce qui
signifie que depuis les années cinquante
du siècle dernier et jusqu’à ce jour,
les outils utilisés contre des arabes,
sont des frères arabes inféodés à Israël
et aux États-Unis, secrètement ou
publiquement. Sauf qu’à chaque fois,
sont créés les scénarios appropriés pour
qu’ils bondissent sur leurs frères par
l'Histoire, l'arabité, la civilisation
et la religion, sans que cela n’empêche
qu’ils soient eux-mêmes dépossédés de
toutes leurs ressources. Et le résultat
est bien l’affaiblissement de tous les
arabes qu’ils soient complices de
l’ennemi, résistants ou la cible du même
ennemi.
Certes, la
réaction arabe contre le Pacte de Bagdad
fut bonne, en théorie, puisqu’elle a
mené à renforcer l’union entre l’Égypte
et la Syrie, mais elle n’a pas abouti à
la mise place des mécanismes pouvant lui
assurer force et pérennité.
Ce que les
arabes perdent toujours c’est le temps.
Ils endurent depuis soixante-dix ans des
réactionnaires fidèles aux ennemis de la
nation, desquels ils sont complices et
dont ils accueillent les bases assurant
la sécurité d'Israël, tout en finançant
leurs guerres.
Malgré cela,
il n’y a toujours pas de vrai projet
pour contrer le dernier projet
réactionnaire israélo-turc travaillant à
leur effondrement et à l’épuisement de
leurs énergies afin de les transformer
tous en une nation faible et vaincue.
Combien de
fois faut-il que les événements prouvent
que l’Occident et Israël mettent à
exécution leurs plans par
l’intermédiaire de leurs agents, des
Frères Musulmans et des oppositions
manipulées par leurs services du
renseignement ? N’est-il pas venu le
temps de mettre en place notre propre
alliance arabe, forte et résistante, sur
des bases solides et selon des
mécanismes avancés, quitte à apprendre
de nos ennemis ?
N’est-il pas
venu le temps de réaliser qu’aujourd'hui
Erdogan, Israël et les États-Unis
pompent l'argent des Pays du Golfe pour
financer leur guerre terroriste contre
la Syrie, l'Irak, le Yémen et l'Egypte,
exactement comme lorsque l'Occident et
les dirigeants du Golfe pro-occidentaux
ont encouragé Saddam à s’embourber dans
la guerre irako-iranienne ? À l’époque
ils l’avaient désignée par le « double
endiguement » dans l’espoir d’affaiblir
l’Irak et l’Iran à la fois. Finalement,
l’Irak a été détruit et mis sous
occupation, tandis que l’Iran est devenu
une puissance nucléaire.
Par
conséquent, une coopération arabe
sincère est désormais une exigence
existentielle pour nous préparer à faire
face à l’ennemi qui planifie pour une
longue bataille à venir, mais dont les
termes et les objectifs ne seront
probablement pas divulgués d’ici une
trentaine d’années !
III. Un
pacte élargi bien au-delà du premier
d’après l’analyse du Général Amin Hoteit qui
revient, toujours ce 20 février, sur le
nouveau plan américain visant la
partition de la Syrie et sinon, la
prolongation d’une guerre d’usure au
bénéfice d’Israël :
Les premières
déclarations de Trump concernant la
« crise syrienne » portaient sur deux
points : l’établissement de zones de
sécurité pour la protection des
déplacés et la guerre contre Daech. Et
alors que le premier point a soulevé des
problèmes complexes d’ordre pratique et
juridique, le second a paru acceptable
car initialement interprété dans le
cadre d’un comportement contraire à
celui d’Obama, avec modification des
priorités, des méthodes et des objectifs
stratégiques essentiels.
Mais, au bout
d’un mois à la Maison Blanche, il est
clair que les paroles et les promesses
de Trump ne correspondent qu’à une
modification linguistique, les objectifs
stratégiques américains en Syrie restant
inchangés. En effet, dès les premiers
jours suivant son investiture, il s’est
employé à réorganiser le camp des
agresseurs et à redistribuer les
missions futures aux partenaires anciens
et à ceux nouvellement recrutés pour
rejoindre ce camp sur le terrain.
Un nouveau
plan américain est donc sur les rails.
Bien que ses détails ne soient pas
encore clairement précisés, nous pensons
que les États-Unis travaillent à ce
qu’il repose sur quatre piliers
essentiels qui sont la Turquie, la
Jordanie, les Émirats arabes unis et
lesdites Forces Démocratiques Syriennes
[FDS].
Ce faisant,
il ne s’agit évidemment pas d’écarter
l'Arabie saoudite et le Qatar, mais de
répartir les missions entre les
financiers propagandistes et les
guerriers sur le terrain, avec la
possibilité d’intégrer plus tard des
forces militaires saoudiennes si les
circonstances le permettent.
Avant de
répondre à la question de savoir quelles
sont les missions attribuées à chacun et
leurs objectifs cachés, il nous faut
rappeler que les « zones de sécurité »,
voulues par Trump pour de prétendues
raisons humanitaires, sont en réalité
destinées à poursuivre l’objectif
premier de partition de la Syrie,
contrarié par les victoires
retentissantes de l’Armée arabe syrienne
les semaines précédant son investiture.
Et aussi, que sa volonté de « combattre
Daech » s’est accompagnée du refus des
États-Unis de toute coopération
militaire avec les forces qui le
combattent effectivement et efficacement
sur le terrain syrien, que ce soit
l’Armée arabe syrienne, que ce soit le
camp des défenseurs de la Syrie, tout en
suggérant l’envoi de troupes au sol,
alors que des forces américaines sont
déjà présentes dans plusieurs bases
militaires récentes au nord de la Syrie.
Partant de
ces réalités et du refus de l’OTAN de
coopérer avec la Russie, nous pouvons
dire que Trump brandit le slogan de la
lutte contre Daech, mais dissimule
l’intention d’une intervention militaire
directe, ou indirecte par
l'intermédiaire de ses alliés, et qu’en
cela il répond aux attentes d’Israël qui
lui donne le choix entre résoudre le
conflit par une action militaire directe
au bénéfice du camp des agresseurs ou le
prolonger en poursuivant la logique des
guerres par procuration à des acteurs
locaux ou régionaux afin de torpiller
toute chance de solution politique.
C’est
pourquoi, il ne nous faudra pas trop
compter sur la réunion de Genève 4, ce
23 février, en dépit des dispositions
apparemment favorables des États-Unis,
lesquels ne voient pas d’intérêt à
négocier une solution politique de la
crise syrienne alors que les réalités du
terrain ne sont pas à leur avantage. Ils
préfèrent miser sur une escalade
militaire, probablement sur une période
minimum de trois mois, en ameutant de
nouvelles forces qui pourraient modifier
la situation et les amener aux
négociations dans des conditions plus
confortables.
Ceci étant
dit, revenons aux missions attribuées
aux nouvelles forces censées pouvoir
concrétiser les objectifs américains.
D’abord la
Jordanie, pays qui subit des
pressions contraires :
-
Pression
russe qui l’invite à la réunion
d’Astana 2 censée consolider et
définir les modalités du processus
de cessation des hostilités décidé à
la réunion d’Astana 1, alors qu’il
s’était soustrait à son engagement
de fermer ses frontières aux
terroristes en raison de pressions
américaine et saoudienne à la fois.
-
Pression
américaine qui le pousse à prendre
en charge la création d’une dite
« zone de sécurité » dans le sud
syrien, aux frais des Pays du Golfe
et en coordination avec Israël,
conformément à ses exigences.
-
Pression
saoudienne qui le somme de soutenir
les groupes terroristes attaquant la
ville de Daraa par une dernière
opération intitulée « Plutôt la mort
que l’humiliation », laquelle a
échoué jusqu’ici du fait de la
bravoure des défenses syriennes dans
la région.
Ensuite, les
Émirats arabe unis, pays
pour la première fois directement plongé
par les États-Unis en territoire syrien,
et qui semble avoir été choisi pour les
raisons suivantes :
-
D’une
part, rassurer les tribus arabes de
la région nord-est dont les
habitants hésitent à combattre sous
la bannière desdites « Forces
Démocratiques Syriennes » dominées
par les Kurdes et soutenues par les
USA, l’animosité des Émiratis pour
les Frères Musulmans [dont Erdogan
est le chef de file, NdT] pouvant
compenser cette hésitation.
-
D’autre
part, atténuer les angoisses des
Turcs qui craignent la création
d’une entité indépendante kurde dans
cette région nord-est de la Syrie,
laquelle serait gérée par les
Émirats, justement là où les USA
cherchent à installer leur nouvelle
base militaire.
Quant à la
Turquie, troisième volet essentiel
du plan américain qu’il faut absolument
éloigner de la Russie, elle aura les
mains libres dans le centre de la Syrie
pour couper entre l’Est et l’Ouest par
la création d’une prétendue « zone de
sécurité » de 5000 Kms2,
laquelle atténuera encore plus ses
angoisses face aux Kurdes, servira ses
intérêts et, du même coup, empêchera
l’État syrien de restaurer son unité
territoriale et démographique.
La mise en
œuvre de ce énième plan américain
nécessite le report de toute solution
politique, à Genève ou ailleurs, et la
non-consolidation du processus de
cessation des hostilités, sauf dans un
sens compatible avec les objectifs
américains.
C’est ce qui
explique le comportement négatif de la
Turquie et de la Jordanie à la réunion
d’Astana 2. Et c’est aussi ce qui
explique les déclarations de Staffan
Mistura destinées à torpiller Genève 4
par la proposition d’un ordre du jour
qui n’est pas de son ressort, mais de
celui de la Constitution adoptée par le
peuple syrien.
Pour finir,
nous pensons que les espoirs fondés sur
un changement de la politique
américaine, notamment son abandon de
l’exploitation du terrorisme pour se
mettre à le combattre, sont sans doute
déplacés, et que les objectifs visant la
partition de la Syrie paraissent
inchangés.
Reste
l’hypothèse qu’en tentant de modifier
l’équilibre actuel des forces sur le
terrain, Trump ne cherche qu’à gagner
des cartes exploitables à la table des
négociations ; auquel cas, il nous faut
rester concentrés sur le terrain
militaire, tout en restant
nécessairement disponibles sur le
terrain politique.
IV. Pour
conclure, il n’est pas interdit de
partager l’optimisme de Monsieur Nasser
Kandil dans une brève de ce 19 février :
-
Tout
observateur de la guerre sur la
Syrie sait que l’opposition et les
factions armées sont des façades
syriennes complètement contrôlées
par des volontés étrangères du fait
d’une dépendance inchangeable
financière, militaire, géographique
et politique.
-
Washington, la Turquie et l'Arabie
saoudite se partagent la gestion de
ces façades.
-
Genève
et Astana sont des stations de
fructification des résultats
militaires de la guerre en Syrie par
des accords politiques entre une
station et la suivante.
-
Au
début, Genève était une occasion de
tester le degré de maturité de
l'État syrien et de ses alliés pour
accepter l'idée de la défaite et
accorder les concessions qui
remettraient la Syrie au camp
adverse, contre l’arrêt de la
guerre. Les termes désignant une
telle reddition ont varié, mais leur
sens est resté invariable avec Lakhdar Brahimi et Staffan de
Mistura.
-
Suite
aux victoires de l'Armée syrienne,
depuis le positionnement russe
jusqu’aux batailles d’Alep, la
situation s’est inversée et Genève
est devenue une station d’évaluation
du degré de maturité du camp
guerrier adverse pour reconnaître sa
défaite et obtenir de quoi sauver la
face sous le titre de « la guerre
contre le terrorisme ».
-
Astana
est destinée à tester la séparation
entre le Front al-Nosra et les
autres factions armées, et Genève
est destinée à ôter l’exclusivité de
la représentation de l’opposition au
« Groupe de Riyad », en attendant
l’émergence d’une opposition
compatible avec la dernière station.
-
La
Turquie n'a pas encore mûri parce
que les États-Unis ne sont toujours
pas mûrs.
-
Cette
fois-ci, Genève, ce sera pour la
« photo souvenir ».
Traduction
par Mouna Alno-Nakhal
20/02/2017
Sources :
Al-Watan / Elnashra / Top News Nasser
Kandil
[Par Bouthaïna Chaabane :
حلف بغداد
الجديد]
[Par Amin Hoteit :
خطة ترامب
ظاهرا و
اطنا... وتأثيرها على جنيف4]
[Par Nasser Kandil :
جنيف صور
تذكارية – كتب ناصر قنديل]
Notes :
[1] BRINGING
REAL MUSCLE TO BEAR AGAINST SYRIA
https://www.cia.gov/library/readingroom/docs/CIA-RDP88B00443R001404090133-0.pdf
[2] Pacte de
Bagdad
https://www.monde-diplomatique.fr/index/sujet/pactedebagdad
Le sommaire de Mouna Alno-Nakhal
Le
dossier Syrie
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