Syrie
ONU / Syrie : Faute de mieux,
recours en fanfare
au « dossier chimique »…
Bachar al-Jaafari

Dimanche 13 septembre 2020
Dans la soirée du 10 septembre
courant, le Conseil de sécurité s’est
réuni une fois de plus, non pas pour
discuter de la situation politique ou
humanitaire en Syrie, mais pour de
prétendues interrogations persistantes
sur l’état des stocks syriens d’armes
chimiques ; une question a priori réglée
par la destruction maintes fois affirmée
du stock en question, notamment par la
coordinatrice de la Mission conjointe
OIAC/ ONU [JIM] chargée de son
démantèlement.
Le lecteur
qui souhaiterait découvrir l’assaut des
représentants de gouvernements hostiles
à la Syrie pourra lire le document des
Nations Unies [1] destiné à la presse.
Cependant, il remarquera que
contrairement à la mise en lumière des
accusations des uns et des autres, la
réponse du délégué de la Syrie n’est
même pas mentionnée. En voici, la
traduction intégrale sous réserve que
nous ayons correctement saisi la
complexité des mécanismes onusiens
évoqués. [NdT].

Monsieur le
Président,
Permettez-moi
de commencer par féliciter son
excellence le Représentant permanent de
la République amie du Niger,
l’Ambassadeur Abdou Abari, pour la
présidence de son pays du Conseil de
sécurité ce mois-ci. J’aimerais aussi
remercier Monsieur Dian Djani, le
Représentant permanent de l'Indonésie,
pour sa gestion remarquable des travaux
du Conseil au cours de sa présidence du
mois dernier.
Monsieur le
Président, chers collègues,
Vous vous
souvenez tous que le Conseil de sécurité
a clos le dossier dudit « Mécanisme
conjoint d'enquête ou JIM » en novembre
2017, à cause des pratiques
déséquilibrées et non professionnelles
ayant affecté le travail de son équipe
du fait des pressions exercées par les
gouvernements des États-Unis, du
Royaume-Uni et de la France. Pressions
exercées dans le but de continuer à
produire des rapports biaisés et dénués
d’objectivité contre la Syrie et ainsi
l’accuser, à n’importe quel prix, des
crimes odieux utilisant des produits
chimiques contre les civils syriens
comme moyen de diffamer mon gouvernement
et de justifier les actes d'hostilité à
son encontre.
Juste pour
raviver votre mémoire, je rappelle à ce
conseil que l'un des rapports du JIM
accusant la Syrie d’avoir utilisé des
produits chimiques toxiques, notamment
l’incident de « Khan Cheikhoun », était
basé sur des récits et des évaluations
dans lesquels des techniciens et des
experts chargés de ce mécanisme conjoint
ont utilisé des termes imprécis, tels
« probablement, il se dit, il se peut,
absence de preuve concluante, il est
probable, il est improbable » jusqu'à 32
fois dans le texte de ce seul rapport !
Et
ce, en plus des enquêtes hollywoodiennes
menées à distance des scènes du crime et
de l’incapacité des auteurs des rapports
du JIM à fournir la moindre preuve ou
certitude scientifique quant à la
validité et l'intégrité de « la chaîne
de traçabilité » des preuves utilisées
pour lancer de fausses accusations
contre la République arabe syrienne.
Ici,
permettez que je vous ramène vers ce
jour fatidique où l'ex-Secrétaire d'État
des États-Unis, Colin Powell, est venu
répéter devant ce Conseil ce genre de
termes, tel que « High confidence »,
avant que les forces britanniques et
étasuniennes n'envahissent l'Irak en
2003. Et, évidemment, son collègue John
Kerry a répété ces mêmes termes
trompeurs devant ce même conseil contre
la Syrie, à la faveur de l'incident de
la Ghouta en août 2013. Il a aussi usé
du « High confidence » !
En tous cas,
au cours et après la fin du mandat du
JIM en 2017, l’on croyait que couper la
route devant de telles méthodes de
travail, déséquilibrées et non
professionnelles, contribuerait à
ramener le Secrétariat général et les
responsables de ce dossier dans le droit
chemin. Cependant, cette situation
regrettable n’a pas changé, le Bureau du
Haut Représentant des affaires de
désarmement du Secrétariat de l'ONU,
[Mme Izumi Nakamitsu], et le Secrétariat
technique de l'Organisation pour
l'interdiction des armes chimiques
[OIAC] sont restés captifs des désirs,
des caprices et de la délinquance des
gouvernements souffrant,
jusqu’aujourd’hui, d’une évidente manie
hostile à mon pays.
Monsieur le
Président,
Depuis
l'adoption de la Résolution 2118 (2013)
[2][3], certains membres de ce Conseil
poussent toujours à la tenue de sessions
mensuelles, lesquelles comptent
jusqu’ici 84 sessions officielles, sans
autre but ou résultat que de chercher à
faire chanter le gouvernement syrien et
ses alliés dans le contexte dudit
« dossier chimique ». D’ailleurs, vous
avez constaté aujourd’hui la validité de
ce que je suis en train de dire. Et ce,
pour l’unique raison que les
gouvernements américain, britannique et
français, auxquels j’ajouterai le
gouvernement allemand, ne veulent pas
reconnaître la vérité dûment établie
depuis juin 2014, lorsque Madame Sigrid
Kaag, Coordinatrice de la mission
conjointe chargée du démantèlement des
armes chimiques de la Syrie, est venue
présenter devant ce Conseil son rapport
final affirmant que la Syrie avait
respecté tous ses engagements et que son
stock de produits chimiques avait été
entièrement détruit à bord du cargo
américain MV
Cape
Ray.
Permettez-moi de vous rappeler que
l’OIAC avait également vérifié que les
27 installations syriennes de production
de produits chimiques étaient détruites.
Par
conséquent, la Syrie a respecté ses
engagements et ne possède plus d’armes
chimiques. Ce qui signifie, clairement
et indiscutablement, que depuis 2014, la
Syrie n'a plus de programme chimique ou
d'armes chimiques. C'est la seule
certitude qu’il faut prendre en
considération.
L’autre
certitude est que seuls les Européens
ont utilisé les gaz toxiques : les
Allemands contre les Français et
inversement au cours de la Première
Guerre mondiale, les Italiens en
Éthiopie et en Libye, les Américains au
Vietnam, au Cambodge et au Laos. Puis
les Américains ont utilisé les bombes
atomiques au Japon. Donc, vous voyez,
seuls les Occidentaux ont utilisé des
armes de destruction massive ; personne
d’autre, historiquement parlant.
Monsieur le Président, chers collègues,
Nous sommes indignés de voir de hauts
fonctionnaires de l’ONU, notamment le
délégué du Secrétaire général et Haut
Représentant des affaires de
désarmement, dépourvus du niveau
d'indépendance et de professionnalisme
requis pour se distancier des tentatives
de politisation du dossier chimique, le
maintenant tel un couteau sur la gorge
de la République arabe syrienne et de
ses alliés. Ces fonctionnaires onusiens
gardent, regrettablement, les yeux
fermés sur le fait misérable de certains
gouvernements, d’abord et avant tout les
États-Unis et le Royaume Uni, lesquels
ont détruit l’Irak en usant des mêmes
méthodes trompeuses.
Nous pensons toujours que Madame
Nakamitsu aurait dû traiter
de manière professionnelle et positive
les informations documentées et exactes
que nous lui avons fournies quant à la
possession et à l'utilisation d'armes et
de matériels chimiques par des groupes
terroristes armés. Je suis reconnaissant
à mon collègue, l’Ambassadeur de Russie,
pour nous avoir rappelés, à tous, que
nous vous avons adressé plus de 200
lettres officielles à ce propos.
Malheureusement,
Madame Nakamitsu,
n’a pas reproduit l’honorable expérience
historique de Monsieur Scott Ritter,
l'inspecteur de la commission spéciale
des Nations Unies [UNSCOM] en Irak, ni
celle de Monsieur Hans Blix, le
responsable des inspecteurs chargés
d’enquêter sur les stocks d’armes de
destruction massive [COCOVINU]. À
l'époque, ces deux responsables onusiens
avaient refusé de se soumettre aux
pressions et aux chantages politiques
pratiqués par les gouvernements
américain et britannique afin de
justifier leur invasion militaire de
l'Irak, déclarant qu'il n'y avait aucune
preuve de l'existence d'armes de
destruction massive dans ce pays frère.
Mais aujourd’hui, regardez l’Irak.
Regardez ce qu’en ont fait les
Américains et les Britanniques !
Monsieur le
Président,
Le
gouvernement de mon pays a rempli les
obligations découlant de son adhésion à
la Convention des armes chimiques [CWC]
, et la Syrie a toujours tenu à coopérer
de manière positive, professionnelle et
transparente avec le Directeur général
de l’Organisation pour l’interdiction
des armes chimiques [OIAC], le
Secrétariat technique de cette
organisation, les équipes d'inspection,
l'équipe d'évaluation des déclarations
[DAT] et les missions d’établissement
des faits [FFM] pour s'acquitter de ses
obligations au titre de la CWC. Et ce,
en dépit des énormes défis résultant des
conséquences des occupations américaine
et turque de certaines parties de mon
pays, des comportements provocateurs et
hostiles adoptés par certaines parties
régionales et internationales, en plus
des mesures coercitives unilatérales
imposées au peuple et à l’État syriens.
Néanmoins, la
Syrie accueille favorablement la visite
de l’équipe d'évaluation des
déclarations, pour l’organisation de la
23e série de consultations, reportée par
le Secrétariat technique en raison da la
pandémie COVID-19, dans le but de
résoudre tous les problèmes en suspens.
Ces dialogues structurés ont permis des
progrès significatifs. Par conséquent,
nous sommes impatients de fermer
définitivement ce dossier par le
règlement des questions restées en
suspens lors des prochaines
délibérations.
Partant de
là, mon gouvernement insiste fermement
sur le principe excluant le mélange des
mandats et des compétences des divers
organes internationaux et sur son refus
de toute tentative d’implication du
Conseil de sécurité dans des questions
purement techniques confiées à l’OIAC.
Compte tenu
de l'ensemble de ces considérations,
j’exprime une fois de plus les regrets
et l’inquiétude du gouvernement de mon
pays face aux violations et abus jde
procédure commis par l’OIAC quand elle a
violé la convention et établi ladite
« Équipe d'enquête et
d'identification », ou IIT, lors de la
session extraordinaire de la Conférence
des États parties en juin 2018 ;
décision non consensuelle adoptée à la
majorité artificielle en l’absence de 87
États membres.
Et puisque ce
qui est basé sur le faux est faux, la
Syrie affirme que les conclusions de
ladite Équipe d'enquête et
d'identification ne sont pas crédibles,
n'ont aucune base légale et sont
irréalistes. C’est là une évaluation
catégorique. Les États membres de l'OIAC
et le Conseil de sécurité savent que
cette équipe a construit ses fausses
accusations, contre la Syrie, sur la
base d'un rapport de la « Mission
d’établissement des faits », ou [FFM].
À ce stade,
permettez que je vous rappelle que la
FFM ne s’est pas rendue sur le terrain
dans la région concernée de « Latamné ».
Elle a mené ses
enquêtes à distance, depuis le
territoire turc, sans respecter les
normes techniquement et juridiquement
requises pour garantir la sécurité du
processus de collecte et de conservation
des preuves matérielles et des
échantillons. Voyez-vous, tout cela
n’est rien d’autre que du Hollywood !
En outre, la
FFM s’est appuyée sur des vidéos et des
photos fabriquées, postées sur Internet,
ou sur des déclarations de témoins et de
données « open source » fournies par des
groupes terroristes et leur soutien
médiatique,
c'est-à-dire l'organisation terroriste
desdits « Casques blancs », sponsorisés
par les britanniques, plus toutes les
autres informations fabriquées par les
États-Unis et certains pays
occidentaux ; les mêmes gouvernements
impliqués dans le soutien des groupes
terroristes sur le territoire syrien.
Nous avons fourni au sous-comité
concerné tous les noms des entités en
question. Et, malheureusement, les mêmes
scénarios et mauvaises pratiques se sont
répétés en d’autres lieux, comme pour
l’incident de Khan Cheikhoun.
À
cet égard, nous rappelons à ceux qui
auraient la mémoire courte que c'est le
gouvernement syrien qui a demandé, avant
qui que ce soit d’autre, à l'ancien
Secrétaire général, Ban Ki-moon, de
former une équipe scientifique et
objective pour enquêter sur
l'utilisation de l’« arme chimique » à
Khan al-Assal, près d’Alep, le 19 mars
2013. Un incident qui a entraîné la mort
de dizaines de soldats et de civils
syriens et qui n’a toujours pas fait
l’objet d’une enquête. Il s’est produit
en 2013, nous sommes en 2020 et toujours
pas d’enquête !
Mon
pays rejette et ne reconnaît pas la
récente décision adoptée le 9 juillet
2020 par le Conseil exécutif de l'OIAC,
du fait qu’elle se base sur un rapport
fabriqué et non professionnel de l’Équipe
d'enquête et d'identification
[IIT], lequel rapport ne contient aucune
preuve crédible.
Une
telle décision consacrera une
méthodologie de travail visant à
manipuler davantage les textes
conformément aux caprices de certains
pays ; ce qui conduira au renforcement
des divisions actuelles au sein de
l’OIAC, tout en donnant
le feu vert aux groupes
terroristes pour qu'ils poursuivent leur
terrorisme et leurs complots, afin
d’accuser l'armée arabe syrienne. C’est
une décision politisée qui vise un État
membre de la Convention dans le but de
concrétiser des objectifs et des agendas
politiques bien connus ; ce qui
politisera davantage le travail de
l’OIAC, affaiblira son rôle et causera
de sérieux dommages à sa position et son
mandat.
Monsieur le
Président,
Mon pays a
toujours pensé que l’OIAC et son
Secrétariat technique devraient se
distancier afin de ne pas devenir
l’outil de certains gouvernements
occidentaux influents qui en
abuseraient. Malheureusement, les
réalités du terrain, en Syrie, ont
démontré le contraire. Nous ne perdrons
jamais de vue ce rapport fabriqué sur
l’incident de 2018 à Douma, dont les
données originales de tous les
inspecteurs ayant participé à la visite
du terrain dans le cadre de leur mission
d’enquête, ont été modifiées de telle
sorte qu’elles contredisent la réalité.
Et que dire
du reportage qui a fait de cet incident,
à Douma, la 8ème merveille du
monde en nous donnant à voir un cylindre
lancé de 5 kms, tomber du ciel, entrer
en collision avec le toit d'une maison
avant de s’allonger sur le lit de la
chambre à coucher, sans exploser ou même
se déformer, sans briser les verreries
posées à moins d’un mètre du lit !?
 Monsieur le
Président,
Mon
gouvernement est indigné par les
tentatives du Secrétariat technique de
l'OIAC cherchant à retarder la
publication du rapport de la mission
d’enquête sur l'incident d'Alep du 24
novembre 2018, bien que les parties
syrienne et russe lui aient fourni
toutes les informations dont elles
disposaient. Des informations confirmant
que des groupes terroristes armés ont
bien utilisé des armes chimiques lors de
cet incident ; ce qui n’a rien modifié à
la réticence dominante quant à la
publication de ce rapport.
Je tiens à
souligner que la Syrie attend toujours
des réponses claires quant aux
informations fournies par le Secrétariat
technique de l'OIAC, le 22 juin 2020,
suite à la perte des échantillons
prélevés par son équipe ; échantillons
déposés dans son laboratoire supposé
qualifié et censé travailler selon les
plus hauts standards scientifiques
internationaux. Au lieu de préserver ces
échantillons d’une grande importance,
ils les ont perdus !
En
conclusion, Monsieur le Président,
En
Syrie, nous sommes réalistes, nous
croyons en la justice de notre cause et
que ce monde n'est pas une jungle où
s’impose la loi de la force au lieu de
la force de la loi. Par conséquent, nos
amis et nous-mêmes n'autoriserons pas
que de nouvelles « boîtes en fer »
restent scellées pendant 60 ans, comme
pour le cas irakien, afin de ne pas
révéler au monde les actions
scandaleuses des États-Unis et du
Royaume Uni. Vous vous souvenez tous de
l’ignoble scandale du dossier des armes
de destruction massive qu’ils ont
fabriqué pour envahir et détruire ce
pays frère, avant d’aller rejoindre,
avec d’autres hypocrites, le cortège des
funérailles du droit international et de
la Charte des Nations Unies jusqu'à leur
dernier lieu de repos au cimetière des
martyrs de Bagdad, à côté des corps de
millions d'Irakiens innocents.
Et, en
réponse à la déclaration de mon
collègue, le représentant des États-Unis
d’Amérique, je voudrais partager avec
vous ce qui suit :
John
Rabion [? traduction phonétique et
identité non trouvée, NdT], un envoyé
spécial américain, se trouvait récemment
en Turquie où il a rencontré des
officiers du renseignement turcs et des
terroristes des « Casques blancs ». Il
leur a fourni des instructions très
importantes et hautement secrètes sur
l'intention d'utiliser des armes
chimiques dans l'une des zones densément
peuplées du Gouvernorat d'Idleb.
L'attaque se déroulera sous la
supervision du renseignement turc et de
son instrument terroriste « Hay’at
Tahrir al-Cham » ; autrement dit, le
Front al-Nosra ou l’opposition syrienne
armée modérée, comme les qualifient
certains d’entre vous. Les matières
toxiques seront transportées par des
camions de nourriture et d'aide de
ladite assistance humanitaire. De plus,
pour protéger leurs terroristes, 2 000
masques protecteurs contre les gaz
toxiques et 3 000 injections d’un
antidote leur ont été distribués dans la
région de Jabal Al-Zawiya.
Voilà, les
informations que nous vous transmettons,
Madame Nakamitsu.
Ma délégation
exprime sa vive objection à la
participation du régime turc, parrain du
terrorisme, à cette session. Nous
rappelons aux membres de ce Conseil que
les organisations terroristes n'auraient
pas été en mesure de mener nombre de
leurs crimes haineux, y compris ceux où
ils ont utilisé des armes chimiques,
sans le soutien du régime d’Erdogan. Ce
soutien a été confirmé par les médias
turcs, dont le quotidien « Yurt » en
2012, lequel a publié des informations
sur la fabrication de gaz toxiques par
des terroristes dans un laboratoire
situé à Gaziantep, ville turque choisie
par le
« Bureau de la coordination des affaires
humanitaires »
[OCHA] comme capitale pour la livraison
de l’assistance humanitaire aux Syriens.
Ils ont choisi Gaziantep !
Les médias
turcs ont aussi parlé, à plusieurs
reprises, de gaz sarin arrivé en
contrebande de Libye en passant par le
territoire turc ; 2 litres de gaz sarin
livrés à des organisations terroristes
par le terroriste Haïtham Al-Qassab, un
nom que nous vous avons répété une
centaine de fois !
Ajoutez à
tous ces crimes, une myriade d’autres
crimes qu’il m’est difficile de passer
en revue. Je pourrais vous parler 24H
d’affilée que je n’en dirais pas assez.
Je m’arrêterai donc sur ce dernier
point.
Merci,
Monsieur le Président
Dr Bachar
al-Jaafari
Envoyé
permanent de la Syrie auprès des Nations
Unies
10/09/2020
Traduction
de l’anglais par Mouna Alno-Nakhal
Source :
The Syrian Mission to the United Nations
https://www.youtube.com/watch?v=0objbU5vSFo
Notes :
[1] Conseil
de sécurité : interrogations
persistantes sur l’état des stocks
syriens d’armes chimiques
https://www.un.org/press/fr/2020/sc14298.doc.htm
[2]
Résolution 2118 (2013)
https://undocs.org/fr/S/RES/2118(2013)
[3] Syrie /
ONU : La résolution 2118 passée au
crible de la réalité…par Amin Hoteit
https://www.mondialisation.ca/syrie-onu-la-resolution-2118-passee-au-crible-de-la-realite/5352346
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