Algérie Résistance
Noureddine Boukrouh :
« C’est un nouvel écrasement de
l’Algérie »
Mohsen Abdelmoumen
M.
Noureddine Boukrouh. DR.
Jeudi 28 janvier 2016
Mohsen Abdelmoumen : Dans
vos nombreux écrits, vous faites un
diagnostic accablant et sans concession
de la situation politique et économique
de notre pays, l’Algérie. Pourriez-vous
nous en dire davantage ?
Noureddine Boukrouh : Un
diagnostic est d’abord un état des
lieux. Il peut être aussi la recherche
d’une pathologie ou la scanographie d’un
dysfonctionnement. Quoiqu’il en soit, ce
n’est ni l’appareil ni l’instrument qui
est accablant mais la réalité scannée,
décrite et mesurée.
La réalité économique du pays peut
être ramassée dans quelques chiffres
probants de sa grave maladie : 98% des
recettes extérieures proviennent de
l’exportation des hydrocarbures ; pour
équilibrer son budget, l’Algérie a
besoin d’un prix du baril à 108 dollars
alors qu’il n’est plus que de 30 environ
; à ce prix, les recettes sur l’année
2016 seront de moins de 14 milliards de
dollars alors que les importations entre
marchandises et services auxquels il
faut ajouter les transferts des gains
des entreprises étrangères s’élèvent à
près de 80 milliards, volet militaire
non compris.
Pour couvrir le gap, l’Algérie peut
compter sur ses réserves de change mais
celles-ci ne tiendront pas plus de deux
années. Comment fera-t-elle au-delà ?
Elle n’aura plus de quoi financer ses
besoins en infrastructures et
équipements ni même assurer leur
maintenance. Sa fiscalité ordinaire ne
couvrant même pas la moitié de ses
dépenses de fonctionnement, avec quoi
rémunérera-t-elle les emplois publics
pléthoriques, les inputs nécessaires au
maintien en l’état de l’appareil de
production, complètement extraverti, et
satisfaire les revendications salariales
qui ne vont pas tarder à se manifester
compte tenu de la perte de pouvoir
d’achat des salaires les plus bas ?
Pourra-t-elle emprunter 66 milliards de
dollars par an pour continuer à
approvisionner le marché au rythme des
dernières années ? La Coface a déjà
décoté la solvabilité du pays. Qui va
nous prêter autant d’argent ? Sur la
base de quelles garanties, de quelles
sûretés ?
Le gouvernement a commencé dans la
précipitation à réduire les importations
(véhicules, ciment, rond à béton, bois,
agroalimentaire…), ce qui va faire
réapparaitre les pénuries et le marché
noir et faire grimper l’inflation à deux
chiffres… Le chômage, les grèves et la
criminalité vont exploser et la colère
populaire se rappeler des milliards de
dollars volés par les hommes du régime.
Au plan politique, l’impasse n’est
pas moins totale et criarde. Nous avons
affaire à un pouvoir sénile, finissant,
coupé des réalités, autiste, n’écoutant
que ses thuriféraires et calculant
l’argent et les opportunités qui restent
en fonction de sa pérennité et de
l’espérance de vie de son chef.
En tant qu’intellectuel
algérien et ancien ministre, comment
expliquez-vous l’impasse dans laquelle
se trouve l’Algérie aujourd’hui ?
C’est une vieille histoire ; elle
remonte à la guerre d’indépendance
quand, confondant « patriotisme » et
aptitude à diriger un État, de jeunes
gens sans compétences d’aucune sorte et
réfugiés aux frontières où ils ont formé
une armée se sont emparés du pouvoir par
la force et la violence au lendemain de
l’indépendance. C’est cette mentalité et
ces hommes qui dirigent encore le pays
malgré qu’il se soit écoulé plus d’un
demi-siècle. On peut définir le «
système » algérien comme étant avant
tout une mentalité et une « açabiyya »,
un clan, un compagnonnage. L’Algérie a
beau former des centaines de milliers de
cadres de valeur, dont une très bonne
partie est à la retraite, les ressources
humaines de qualité ne sont jamais
parvenues au niveau de décision qui
aurait pu engager le pays dans la bonne
voie.
Le « système » algérien a toujours
été pyramidal et les décisions
concentrées entre les mains d’un très
petit nombre de personnes. Depuis peu,
ce très petit nombre s’est réduit à la
seule personne du président. Si celui-ci
ne sait pas prendre, ne veut pas prendre
ou ne prend pas à temps les bonnes
décisions, la machine s’arrête et c’est
souvent le cas. Mon passage au
gouvernement pendant plus de cinq ans à
des postes économiques m’a permis
d’observer de près le système de prise
de décision national. Il est
extraordinairement fragile, subjectif et
fantaisiste. De bonnes évaluations, des
rapports valables, des études
judicieuses peuvent arriver au sommet de
l’État et attendre le feu vert qui les
mettrait en œuvre mais ils ne
l’obtiennent pas s’ils ne recoupent pas
les visées et les intérêts des ou du
décideur.
Il manquait à l’intellectuel que
j’étais depuis des décennies la
connaissance réelle du fonctionnement de
la gestion des affaires publiques pour
compléter son information et sa
réflexion. C’est chose faite et c’est ce
qui me permet de m’exprimer en
connaissance de cause.
Quelle est votre lecture
concernant la soi-disant
« restructuration » des services de
renseignement algériens ? Peut-elle être
efficace sans une volonté politique
claire d’éradiquer le terrorisme dont la
matrice idéologique hante les écoles et
la société ?
Le temps a fini par tout dévoiler :
il y avait dans l’ancienne configuration
du « système » algérien de sérieuses
divergences sur les grands dossiers de
corruption, la révision
constitutionnelle, la marge de manœuvre
des services de renseignement et
peut-être même le quatrième mandat. La
décantation vient de s’opérer et tout
est devenu limpide. La « restructuration
» des services ne s’est faite qu’au prix
d’un long détour montrant qu’il ne
s’agissait pas d’actes d’État, de
réformes envisagées depuis longtemps,
mais d’improvisation, de ruses et de
manigances. Ce n’était donc pas des
décisions mûries, étudiées et mises en
œuvre en leur temps, on a démantelé le
DRS, jeté ses morceaux un peu partout
pour finalement les ramasser de nouveau
et les placer sous l’autorité directe du
président. Ces réaménagements ne
visaient pas à consolider les
attributions du chef de l’État mais à
réaliser les calculs d’un homme qui veut
rester au pouvoir par tous les moyens
jusqu’à sa mort. C’est un nouvel
écrasement de l’Algérie mais nous
n’avons que ce que nous méritons.
Les activités de cette institution
vont être, comme pour toutes les autres,
orientées selon les besoins du président
et de son environnement immédiat pour
leur maintien contre vents et marées.
Surtout qu’une grave crise économique et
sociale est à l’horizon. L’islamisation
et la charlatanisation de la société
entrent dans la logique de cette
politique car elles contribuent à rendre
plus fataliste la société et à l’amener
à accepter son sort. Le salafisme
algérien, en contrepartie de la
tolérance dont il bénéficie, prêche
l’éloignement de la politique et
l’abstention de critiquer « waliy-al-amr
», le détenteur du pouvoir que Dieu seul
est habilité à juger dans l’au-delà.
Qui décide en Algérie ?
C’est la première fois qu’on peut
répondre sensément à cette question :
c’est Mr Abdelaziz Bouteflika, sis
palais d’El-Mouradia, Alger,
propriétaire de la constitution
algérienne et content comme Crésus
d’avoir récupéré les papiers de son
véhicule. Muni de la carte grise et du
permis de conduire, il est en règle, il
peut faire ce qui lui chante et aller où
il veut. En l’absence d’une société
politique, d’une société civile, d’une
société économique, il n’a rien à
craindre. Ce qu’il n’a pas pu faire en
quinze ans, recouvrer le quart des
pouvoirs qui lui manquait, il l’a
étrangement réussi quand il n’avait plus
que le quart de ses moyens physiques.
Les propositions du chef de
cabinet à la Présidence, Ahmed Ouyahia,
à propos de la nouvelle mouture de la
« Constitution » sont-elles à prendre au
sérieux ? Est-il justifié de stigmatiser
la diaspora algérienne ?
Ouyahia n’a rien proposé, il a lu le
projet qu’on lui a demandé de présenter
en conférence de presse en commettant
des bourdes comme à son habitude. C’est
la constitution du président et de
personne d’autre. Elle est taillée à sa
mesure : faire oublier le viol de 2008
en rétablissant la limitation des
mandats présidentiels à deux, sachant
que c’est tout ce dont il a besoin :
deux autres mandats. Pour se bunkériser
et assurer ses arrières, il a éradiqué
toute vie politique non pas en
l’interdisant mais en la démotivant, en
la vidant de tout objet, en lui ôtant
toute possibilité d’arriver au pouvoir.
Un parti ou une coalition de partis
peuvent gagner en 2017 les élections, ce
sera pour rien puisque la majorité
parlementaire ne leur permettra pas de
former un gouvernement. Le président
choisira le premier ministre là où il
voudra. Même s’il consent à le prendre
dans les rangs de la nouvelle majorité,
cela ne voudra rien dire pour celle-ci
car le premier ministre n’est pas en
droit, aux termes de la constitution
telle que l’a écrite le président,
d’avoir un programme ; il peut juste
tracer un plan d’action, entendre un
plan d’exécution du programme du
président. N’est-ce pas satanique tout
ça ?
S’agissant du fameux article 51
introduit pour barrer la voie à un ou
deux candidats, il n’a aucun fondement
ni justification, même dans la culture
populiste et patriotarde, puisqu’aucun
président avant Bouteflika n’y a songé.
Ceux qui ont trahi la Révolution,
l’Algérie, son peuple, le service
public, le serment sur le Coran, etc.,
dorment tranquilles, courent toujours ou
président aux destinées du pays.
À votre avis, quelle est
l’alternative viable pour sortir du
marasme algérien actuel?
Il n’y en a pas ; il n’y a plus rien
à faire par les voies politiques et
légales ; le jeu va être définitivement
fermé avec l’adoption de la constitution
par les deux partis soutenant le
président car ils détiennent la majorité
des deux-tiers au parlement. La
constitution a été scellée pour donner
au président l’ensemble des pouvoirs,
toutes les clés ouvrant ou faisant
tourner le pays. Il n’y a plus de raison
de créer des partis, de voter ou de
faire de la politique, ça ne mène nulle
part. Ce système qui a pu tenir grâce à
la corruption des « grands » et à
l’encanaillement des « petits », cessera
de fonctionner selon ce mode quand il
n’y aura plus d’argent, ce que nous
devrions tous souhaiter. Le pouvoir ne
pourra plus compter que sur les forces
de sécurité. L’alternative ne viendra
pas de la société car on n’en a pas de
consciente et d’organisée politiquement,
mais de l’armée et d’un Sissi algérien
quand le pouvoir se sera effondré et ses
figures haïes enfuies.
L’Algérie d’aujourd’hui
est-elle menacée d’effondrement ?
Regardons derrière nous, autour de
nous, puis devant nous. Est-ce qu’on
peut dire de pays comme l’Afghanistan,
la Somalie, la Syrie, l’Irak ou la Libye
que ce sont des pays qui se sont
effondrés ? Nous leur ressemblions
beaucoup dans les années 90. Étions-nous
pour autant un pays effondré ? Je me
souviens très bien de la période
1997-1998 où on commençait à parler à
l’ONU, du temps de Mr Koffi Annan, de
mise de l’Algérie sous tutelle de l’ONU.
C’est pour dire que de telles choses
peuvent effectivement arriver et qu’un
État défaillant, livré aux troubles,
sans contrôle et représentant un danger
important pour ses voisins proches ou
lointains peut devenir éligible à ce
statut.
Un pays, c’est un territoire et une
quantité d’êtres humains. Ceux-ci
peuvent vivre comme la Norvège ou la
Suède, ou comme la Syrie et la Libye.
Dans les premiers on vit bien,
tranquille, serein, heureux et plus
longtemps ; dans les seconds, on vit
quand même et tout court, et la religion
est là pour pallier au manque du reste :
économie, sécurité, infrastructures,
bien-être, joie de vivre… Le fatalisme
permet de tenir des millénaires sans
rien : des mosquées devenant des écoles
coraniques entre les heures des prières,
des activités agricoles avec les
techniques du Néolithique, un bol de
leben et un morceau de galette le matin
et un plat de couscous sans viande le
soir, quelques dattes parfois, et voilà
le bounadem (NDLR : être
humain) prêt à repartir à la guerre.
Telles sont en fait nos vraies
valeurs nationales, les plus anciennes,
celles avec lesquelles nous avons vécu
le plus longtemps tout au long des 2966
ans que compte notre calendrier.
Impressionnant, n’est-ce pas, d’être
aussi en avance par le calendrier sur
les autres nations et civilisations.
Mais qu’a-t-on fait de ces trois mille
ans ? Je ne vous apprendrai rien en vous
disant que l’Algérie a passé plus de
temps sous la colonisation
qu’indépendante. Que peut donc être pour
nous l’effondrement ? Retourner aux
années 1990 ? A la période coloniale ?
Au Néolithique ? Quand avons-nous
ressemblé aux Norvégiens ou aux Suédois
? Depuis quand parle-t-on de démocratie,
de vote, de libertés publiques ? Depuis
1989 ? Depuis hier, depuis quelques
heures, depuis si peu que ce n’est
rentré que dans la tête de quelques
centaines de millier d’Algériens. Le
reste s’en fout complètement et en
remercie Dieu soir et matin : « Hakdha
walla kthar ! » vous dira-t-il
philosophiquement…
Comment expliquez-vous
l’immobilisme de l’intelligentsia dans
la société algérienne ? Ne serait-ce pas
l’expression d’une faillite totale ?
On a parlé de banqueroute économique,
d’impasse politique, il ne manquait que
la faillite intellectuelle pour
compléter le tableau. Je vous concède le
mot mais à moitié puisqu’il n’y a pas
une élite mais deux demi-élites, l’une
arabophone, l’autre francophone, l’une
en voie d’expansion l’autre en voie
d’extinction. Ces deux « élites »
s’ignorent, se jalousent, se haïssent et
tirent l’une à hue, l’autre à dia. Elles
ne sont pas immobiles, elles caquètent,
s’agitent, mais juste pour s’entendre
parler et se regarder à la télé. Ce
n’est ni pour dire la vérité, ni pour
changer les choses ou inciter au réveil,
mais juste pour vivre et satisfaire à un
besoin de valorisation.
Peut-on comprendre l’œuvre et
la pensée du grand penseur algérien
Malek Bennabi dans l’Algérie des Ali
Haddad, Tliba, Saïdani, etc. ? Pourquoi
ce grand penseur universel est-il ignoré
dans son propre pays l’Algérie et
pourquoi n’y a-t-il seulement que Mr
Boukrouh pour en parler ?
Vous me posez là une question
vraiment extraordinaire, qu’on ne m’a en
tout cas jamais posée et que je ne me
suis même pas posée à moi-même. C’est
vrai, pourquoi suis-je le seul, depuis
1971, à évoquer son nom et sa pensée
dans mes articles quand les autres ont
tout fait pour étouffer son nom qu’ils
n’évoquent que pour médire de lui.
Maintenant que vous m’y faites penser,
je trouve une explication : cet homme a
été le miroir qui a renvoyé à l’Algérien
sa réalité de colonisable et sa
condition de « post-almohadien »
décadent.
En lisant « Les conditions de la
renaissance » et les « Mémoires » où
Bennabi décrit l’Algérie du début du XXe
siècle, vous trouvez en effet Haddad,
Tliba, Saïdani, Ouyahia et Bouteflika
mais sous d’autres noms ou
qualificatifs. Les zaimillons, la
boulitique, le maraboutisme et le peuple
des douars viennent en effet de loin.
Ils étaient là, comme archétypes, comme
symboles, dans les années 1930 et 1940,
et ils seront encore là dans les années
2030 et 2040.
C’est un film en noir et blanc, muet,
comme dans les films des frères Lumière
mais on y retrouve l’Algérie
d’aujourd’hui et même celle de demain,
quand nous serons des millions à
déambuler pieds nus dans des rues
poussiéreuses et trouées, habitant des
gourbis et montant sur des ânes et des
mulets en guise de moyens de transport.
Nous venons de là, il y a à peine une
cinquantaine d’années, et nous
retournerons là dans moins de cinquante
autres années après avoir consommé le
pétrole découvert et mis en exploitation
par les Français entre 1948 et 1962.
Seuls quelques individus comme Chakib
Khélil et les Djouha en poste auront su
tirer leur épingle du jeu.
Si vous aviez un message à
adresser au peuple algérien et à notre
lectorat à travers le monde, quel
serait-il ?
Les Algériens sont très bons, pris
séparément, c’est ensemble qu’ils
deviennent mauvais. C’est notamment
pourquoi ils réussissent plus facilement
à l’étranger que chez eux alors que les
critères sont infiniment plus sévères et
la concurrence rude. Pourquoi,
demandez-vous ? Parce que tout le monde
ici se méfie des défauts des autres et a
peur d’en être victime. Les Algériens ne
manquent pas d’intelligence individuelle
mais cette intelligence est
individualiste, égocentrique. Tout le
monde savait que notre économie est
contre-nature, qu’on ne pouvait pas
compter indéfiniment sur le pétrole,
mais on voulait unanimement aller au
plus facile, chacun voulant vivre
gratis, en resquillant, sans suer, en
dénonçant les défauts des autres et en
oubliant les siens. Tout le monde attend
les solutions et les sacrifices des
autres sans bouger lui-même. Le problème
n’est ni dans notre géographie, ni dans
nos ressources naturelles, ni dans les
étrangers, mais dans nos idées et notre
mentalité. Pour avoir été tant de fois
et aussi longtemps colonisé, c’est qu’il
fallait vraiment être à côté de la
plaque. Mon message à mes compatriotes,
je le répète depuis 46 ans à travers mes
écrits et je continue, notamment à
travers cette interview avec vous et
dont je vous remercie.
Interview réalisée par Mohsen
Abdelmoumen
Qui est Noureddine Boukrouh ?
Ancien ministre du Commerce,
Noureddine Boukrouh est un intellectuel
algérien né le 5 mars 1950 à El Milia,
dans la région de Jijel. Il est
titulaire d’un Diplôme d’études
supérieures (DES) en finances. Il a
travaillé dans le secteur économique
public et a dirigé une entreprise
privée. En 1989, il a fondé le Parti du
Renouveau Algérien (PRA) qu’il a présidé
jusqu’en 1999. Il a été l’un des quatre
candidats à la première élection
présidentielle pluraliste le 16 novembre
1995 qui s’est déroulée en pleine
période de terrorisme lors de la
décennie sanglante. Il a publié dans la
presse un grand nombre d’analyses
critiques des politiques suivies dans le
processus d’édification de l’Algérie.
Ces écrits ont été regroupés en quatre
volumes : « Critiques au temps du parti
unique: 1971-1989 », « Les Algériens
dans la tourmente: 1989-1999 », « Que
faire de l’islam ? 1970-2013 », «
Réformer peuple et pouvoir : 2011-2013
».
Published in Oximity, January 28,
2016:https://www.oximity.com/article/Noureddine-Boukrouh-C-est-un-nouvel-1
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