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Algérie Résistance

L’Algérie et l’impasse du quatrième mandat
des Bouteflika

Mohsen Abdelmoumen

Lundi 27 juillet 2015

À quoi jouent le Régent d’Alger Saïd Bouteflika et son maître Bernard Bajolet?

De dérive en dérive, le pouvoir illégitime des frères Bouteflika redouble d’efforts pour saboter l’Algérie. Certes, le frère cadet du président a fait couler beaucoup d’encre mais à présent, c’est du sang qui coule en Algérie avec l’attentat terroriste qui a coûté la vie à 13 soldats de l’ANP sans que la famille royale Bouteflika daigne témoigner son soutien aux familles des soldats et au peuple algérien. Bien au contraire, la nouvelle a été diffusée dans les réseaux sociaux, et personne n’a soufflé mot de cet attentat, ni au gouvernement, ni dans les canaux officiels. L’armée fait à nouveau face à des assauts terroristes répétés, comme celui qui s’est déroulé contre une caserne près de Batna, pilonnée au habhab (mortier artisanal) dans la nuit de samedi à dimanche 26 juillet et où, selon nos sources sur place, le nombre des terroristes était impressionnant. Notre armée a évité de justesse un nouveau massacre, mais les terroristes se sont éparpillés dans la nature sans subir aucune perte. Pour l’heure, une opération de ratissage est en cours. D’après ces deux attaques, les recrutements ont repris de plus belle chez les terroristes et nous ne sommes pas à l’abri d’autres attentats. La vacance du pouvoir réussi à nous faire effectuer un bond en arrière vers une époque sanglante qui nous a tous traumatisés et que nous espérions ne jamais revivre, nous ramenant à la période des années 90 où les terroristes coupaient l’électricité dans les villes et les villages avant d’attaquer. Le mépris affiché à l’égard de l’armée et du peuple est l’une des caractéristiques du règne de la famille Bouteflika dont les agissements nous plongent dans un véritable cauchemar. Dans tous les pays du monde, quand des soldats meurent en sacrifiant leur vie pour leur patrie, les chefs d’État se déplacent afin de rendre hommage aux défunts et présenter leurs condoléances à leurs proches, mais en Algérie, le mépris, l’absurde et la cacophonie règnent en maîtres. Le président illégitime qui envoie des messages de sympathie à tous les dirigeants de la planète, qui a délégué son ministre des Affaires étrangères pour défiler avec les pires crapules de la planète lors de la mascarade du 11 janvier à Paris suite au false flag contre le torchon Charlie Hebdo, a toujours méprisé le peuple algérien. On se souvient qu’il a traité celui-ci de médiocre, en direct à la télévision, menaçant de rentrer chez lui au cas où ce peuple refuserait de lui donner les pleins pouvoirs. Vengeance du destin, ce faux prophète mégalomane à l’ego surdimensionné est à présent véhiculé dans une chaise roulante, le cul bardé de couches.

Le bricolage et l’amateurisme continuent à sévir, on remanie et on limoge à tout va en ignorant les canaux officiels, tels que l’APS ou les télévisions d’État. Pour sa communication, le pouvoir illégal a désormais opté pour les médias off shore,propriété de Saïd Bouteflika et de ses amis oligarques. La rumeur continue à rythmer la vie des Algériens à un moment où l’Algérie a plus que besoin d’un front interne dont tout le monde parle mais auquel personne ne croit, car nous en sommes arrivés au point où c’est à qui dégainera le premier. C’est en effet l’été que j’ai annoncé dans mes articles, un été de tous les dangers, une saison sèche et très aride, qui consacre toutes les dérives et les tentatives de déstabilisation marquées du sceau de Saïd Bouteflika et de son frère, le président grabataire. Bien qu’à moitié conscient, Abdelaziz Bouteflika portera la responsabilité totale de la malfaisance de sa clique qui est en train d’exécuter un plan machiavélique en étroite collaboration avec le chef des bougnoules colonisés, le sieur Bernard Bajolet, chef de la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure) française. Comment expliquer qu’au moment où l’Algérie enterre ses soldats, les rumeurs les plus folles et les informations les plus saugrenues distribuées par une chaîne de télévision off shore diffuse le limogeage de certains membres du commandement de l’armée, des officiers de haut rang qui occupent des postes-clé à la Garde Républicaine, à la DGSPP (Direction Générale de la Sécurité et de la Protection Présidentielle) et à la DSI (sécurité intérieure et contre espionnage) ? Le jeu d’ombres chinoises actionné par Bernard Bajolet le barbouze et son zouave Saïd Bouteflika est en train de nous révéler que le désastre du quatrième mandat débouche sur des situations non seulement ubuesques mais extrêmement périlleuses.

Les remaniements des remaniements ministériels sont en passe de devenir une tradition en Algérie, puisqu’on nomme des ministres pour les déboulonner deux mois pus tard, idem pour les walis qui, deux jours après leur nomination par décret, sont remerciés afin qu’ils cèdent leur place aux ministres rétrogradés, déstabilisant ainsi toute l’administration algérienne. Des ministres qui se font rétrograder au rang de walis, ou nommer des walis pour deux jours et les renvoyer ensuite, cela ne s’était jamais vu. Le clan de gangsters Bouteflika semble avoir perdu la boussole. En précarisant les fonctions ministérielles et préfectorales, l’un des buts inavoués du clan de Saïd Bouteflika est de fragiliser le gouvernement, qui est déjà gravement déficitaire, et contrecarrer les us et coutumes utilisées dans les nominations, tant à la fonction de ministre qu’au niveau des walis. Une des conséquences de cette pratique de voyou de la part du clan présidentiel est de démoraliser l’administration et ceux qui restent encore intègres au sein de cette administration, puisque les critères de nominations n’obéissent plus désormais à aucune logique à part celle du régionalisme, du népotisme, du clientélisme et autres paramètres désastreux. L’immoralité crasse de ce clan pervers les a poussés a dépasser toutes les limites en touchant à l’institution militaire avec ces mêmes pratiques sordides. Ce n’est pas anodin si lors des modifications surréalistes du récent remaniement ministériel, le communiqué de la présidence précisait que c’est le président de la République et ministre de la Défense qui a décidé de remanier le gouvernement. Le fait d’exhiber cette seconde fonction était annonciateur de ce qui allait se produire dans un deuxième temps avec cette démonstration musclée du clan présidentiel qui a visé la Garde Républicaine, la protection présidentielle et la DSI. Et c’est là justement, que l’on trouve la main de Bernard Bajolet. À qui s’adresse le clan en ajoutant à la fonction de président celle de ministre de la Défense, si ce n’est à l’armée et aux services de renseignement qui ont été visés par la suite ? Une façon de dire que c’est Bouteflika le président et le ministre de la Défense, et qu’il décide encore. Cela reflète l’état de panique dans lequel se trouve le clan présidentiel qui a besoin d’user de cette fonction pour pouvoir frapper en affirmant que Bouteflika est toujours aux manettes de commande et qu’il peut changer qui il veut quand il veut, bref qu’il décide encore de tout, alors que c’est Saïd qui dirige l’Algérie sans mandat.

À qui sert le limogeage au chef de la DGSPP, de la Garde Républicaine et de la DSI ?

À coup de rumeurs – toujours la rumeur ! – d’écrans de fumée, diversions et autres artifices dans lesquels excelle Saïd Bouteflika, celui-ci continue à mettre en place le programme de Bernard Bajolet, ciblant le démembrement du DRS, service de renseignement algérien, pour frapper la cohésion de l’armée et son unité. La résidence présidentielle médicalisée de Zéralda est le point de départ des événements qui se sont produits et qui vont encore se produire. Le 16 juillet, on y a entendu des coups de feu assimilés ultérieurement à des pétards. Pourquoi avoir fait circuler l’information de la découverte d’une cache d’explosifs non loin de la résidence présidentielle ? Pourquoi les sources qui ont divulgué cette information sont-elles muettes depuis lors ? Qui a donné l’ordre à deux éléments de la DGSPP de tirer des coups de feu, alors qu’ils sont réputés pour ne sortir leur arme de leur étui que dans des cas d’extrême urgence ? Dans ce service, on ne sort son arme qu’en cas de raison majeure. Qui sont ces agents ? Sur qui ont-ils tiré à l’intérieur de la résidence ? Ont-ils été limogés eux-aussi ? Pourquoi avoir réglé leur cas en interne alors que le limogeage de leurs chefs a été fuité dans la presse du clan mafieux présidentiel ? Où en est l’enquête ? Et si enquête il y a, qui l’a menée, sachant que les us et coutumes de l’armée veulent que ce type d’affaires soit réglé en interne et jamais via des fuites dans des chaînes off shore douteuses ? L’enquête aurait-elle été bouclée en quelques jours pour aboutir au limogeage des trois hauts gradés de l’armée? Pourquoi cette « opération Zéralda » s’est-elle déroulée quelques jours avant les permutations internes de la Gendarmerie nationale qui étaient prévues depuis longtemps ? Pourquoi avoir choisi ce moment, si ce n’est pour jeter le trouble et installer la zizanie au rang des institutions, plongeant le peuple algérien dans le doute, lui qui a prouvé son attachement à son armée lors de l’attentat d’Ain Defla ? A quoi rime cette énième manigance de Saïd Bouteflika ? Ce sont des questions auxquelles Saïd Bouteflika et son chef Bernard Bajolet peuvent fournir des réponses. En effet, il suffit d’un peu « d’alacrité » pour comprendre que cette opération ressemble à un scénario false flag dont la France est devenue spécialiste, concocté par Bajolet pour créer une crise aboutissant au limogeage des patrons de la Garde Républicaine, le général major Ahmed Moulay Meliani, remplacé par le général major Ben Ali Ben Ali, chef de la 5è Région militaire, et le général major Djamel Kehal Medjdoub, chef de la DGSPP, remplacé provisoirement par le colonel Nacer Habchi, ancien garde personnel du président Liamine Zéroual. L’intérim du colonel Habchi à la tête de la DGSPP consacre une nouvelle fois la fragilisation des institutions, y compris dans les secteurs sensibles de la sécurité et de l’armée. Quant à la 5è Région militaire qui longe la frontière de la Tunisie où Daech a annoncé qu’il allait s’installer, elle se retrouve sans son chef militaire. Les relais traditionnels dans la presse sont dépassés, aucune information n’a fuité a propos de cette opération. Par ailleurs, qui est derrière les rumeurs qui ont circulé sur le limogeage du directeur général de la Protection civile, le colonel Mustapha Lahbiri et à quelles fins ? Celles-ci ont été immédiatement démenties par la Direction générale de la Protection civile elle-même. En outre, la famille du général major Djamel Kehal Medjdoub a fait un communiqué via la presse pour démentir les propos infâmants concernant le général major Medjdoub dont la réputation a été salie, relatant son parcours dans des écoles militaires prestigieuses et ses états de service irréprochables, ce qui constitue en soi une première.

Les grandes manœuvres qui ont déstabilisé l’administration dans un premier temps se sont répandues dans l’appareil sécuritaire à son tour fragilisé par des limogeages et des permutations sans queue ni tête qui ont touché aussi le général major Bendaoud, chef de la DSI, colonne vertébrale du DRS, encore une fois ciblé par le clan mafieux des Bouteflika. Pourquoi à nouveau viser le DRS ? Ceux qui disent que Bendaoud est un proche du général Toufik se trompent, car il a toujours été affilié au clan présidentiel et est un parent par alliance d’Abdelmalek Sellal. Certaines sources affirment d’ailleurs que le général Bendaoud est appelé à occuper un autre poste important dans l’avenir. Il est à remarquer que les nominations et les limogeages, tant du côté civil que militaire, touchent le plus souvent le clan présidentiel, ce qui en soi pose des interrogations. Comment expliquer que le canal par lequel parviennent ces informations est toujours la chaîne off shore liée au clan présidentiel illégal ? De plus, qui a intérêt à déstabiliser l’armée après avoir déstabilisé l’administration ? A qui profite le crime ? En effet, qui tire avantage de la déstabilisation de l’armée et surtout des services renseignement, le DRS, à part Saïd et son mentor, le chef des services français qui, depuis l’accession du clan présidentiel à la tête du pays, a bénéficié d’un pouvoir illimité en Algérie ? La seule explication est dans le plan de la succession qui interviendra ultérieurement et qui ne pourra pas se mettre en place sans cibler l’armée et les services de renseignement. Saïd et son clan de l’argent sale, avec leur chef Bajolet, essaient d’écarter l’armée et les services de renseignement dans le cadre de la désignation du futur président de la République. Il n’y a pas d’autre enjeu à part celui-là, Saïd voulant déstabiliser l’armée pour assurer son règne. Le climat délétère de déstabilisation de nos services de sécurité et de l’armée, que ce soit à Ghardaïa ou dans l’affaire Zéralda et certainement d’autres évènements à venir, vise une seule chose : permettre au clan présidentiel d’opérer une succession sans risque interne pour assurer l’impunité du clan de l’argent sale de Saïd, et les mettre à l’abri de la justice pour les détournements et les crimes économiques divers dans lesquels ils sont impliqués et qui défraient la chronique : l’autoroute Est-Ouest, la Sonatrach, etc. L’enjeu est de désigner quelqu’un susceptible de garantir les intérêts du clan de Saïd et de son entourage composé d’hommes d’affaires pourris et corrompus liés à des multinationales afin de conforter leur mainmise sur les richesses du pays. À défaut de s’en prendre directement aux deux autres pôles de décision que sont l’État Major et le DRS et à leurs chefs respectifs, Gaïd Salah et Toufik, le clan présidentiel tente un forcing pour être le pôle dominant dans la succession et limoge à tort et à travers. Dans cette option, tout est bon pour ce clan qui ne lésine sur aucun moyen et fait feu de tout bois, allant du faux à l’usage de faux en signant des décrets à la place du vieillard grabataire jusqu’à la pratique de divers bricolages et amateurismes pour installer et limoger les commis de l’Etat par le fait du prince.

Aujourd’hui, la dérive majeure qui caractérise cette étape franchie par la clique Bouteflika, c’est d’avoir ciblé la cohésion et l’unité de l’armée en installant le même climat dans lequel ils ont englué l’administration et toute la société. Provoquer une démoralisation et une démobilisation générales touchant l’armée et les services de renseignement est la condition sine qua non par laquelle se réaliserait la succession qui s’annonce et que les semaines et les mois à venir nous confirmeront. Ces tentatives d’enlever les garde-fous et d’oser un coup de poker s’apparentent plutôt à la pratique de la terre brûlée dans laquelle s’est spécialisé le clan présidentiel qui ne vit et survit que grâce à la diversion, au mensonge, aux trahisons et à la corruption, devenus des constantes nationales sous le règne de Bouteflika. La menace qui pèse sur l’armée et l’appareil sécuritaire en Algérie ne vient pas seulement de Daech qui cible l’Algérie et qui se redéploye en Libye et bientôt en Tunisie, mais du clan présidentiel lui-même qui, par sa nuisance, est l’allié naturel de Daech et des divers groupes terroristes. Ce n’est pas un hasard si ce clan présidentiel utilise les salafistes contre la société et n’a pas jugé importun de pleurer les soldats de l’ANP issus du peuple et morts pour la patrie. Au moment où j’écris ce texte, des soldats continuent de mourir dans le déni du palais présidentiel. Viser le moral de l’armée et son haut commandement est une offrande à Daech et a pour nom la haute trahison. Ce clan mafieux de Saïd Bouteflika qui dirige l’Algérie par procuration, son frère sénile et impotent, et tout leur entourage devront en répondre. Les crimes commis par la famille Bouteflika envers notre patrie sont incommensurables et resteront dans les annales de l’histoire de l’Algérie, qui est plus que jamais menacée par des facteurs autant internes qu’externes.

Ruse, encore la ruse, diversion et intrigues. De quel front interne parle-t-on ?

Le scénario mis au point et le casting choisi, la machine est en marche. Les objectifs du clan des gangsters Bouteflika managés par Bernard Bajolet consistent à tétaniser tout le monde : rapidité d’exécution, aucune fuite vers la presse, ils ont plongé le monde politique et médiatique dans les spéculations les plus folles. Dans d’autres pays, cela s’appellerait un coup d’État, sauf que le coup d’État en question est organisé par celui qui détient le pouvoir. Ce n’est ni plus ni moins qu’un chantage abject. La stratégie consiste à créer un choc avec une opération à la résidence présidentielle de Zéralda pour ensuite limoger des éléments, même dans ses propres rangs et dans l’entourage immédiat du clan des gangsters présidentiels. Les buts sont multiples, d’abord l’illisibilité dans laquelle chacun est plongé dans une période trouble, en créant une peur pour ensuite proposer le règlement de cette crise et imposer un successeur qui garantirait l’intérêt des concepteurs de ce projet machiavélique, ceux du clan de Saïd Bouteflika et ceux de la France via Bernard Bajolet. Il s’agit d’une opération de barbouzerie et le fait que tous ces limogeages soient prononcés à mi-mot par des relais qui n’ont rien d’officiel porte l’empreinte des opérations noires qui dépassent de loin les compétences de Saïd Bouteflika seul. Cela sent la DGSE, ex-SDECE. Tout a été minutieusement préparé, le timing intervenant après le 5 juillet, jour de la fête nationale et des promotions, où l’on n’a pas pu toucher aux chefs des régions ni au DRS. Cela donne la lecture suivante : le clan présidentiel joue le tout pour le tout, acculé dos au mur. Dans cette optique, ils n’hésitent pas à mettre le feu à Ghardaïa en utilisant autant les salafistes que les indépendantistes du M’Zab manipulés par les services français et israéliens, tout le monde connaissant les liens unissant le MAK avec la DGSE et le Mossad. Le reste du travail est effectué par des ONG diverses qui complètent celui des barbouzes. Ils n’ont rien inventé, c’est un remake du « chaos créatif » cher aux néocons et qui consiste à créer un feu, le répandre, brûler le pays et jouer les pompiers ensuite. Dans leur volonté à être les seuls décideurs de la succession de Bouteflika, Saïd et son mentor Bernard Bajolet dérogent à la règle qui a toujours prévalu en Algérie, celle qui veut que ce soient l’armée et les services de renseignement qui désignent les présidents. Tel est le but de « l’opération Zéralda ». Et dire qu’ils ont fait ce scénario pendant que le peuple pleure ses 13 soldats assassinés par des barbares manipulés par l’empire. Quel mépris pour le peuple de la part de Bouteflika et son entourage !

La spéculation va de plus en plus remplir les espaces à travers les médias off shore qu’ils ont créés afin d’assumer ce rôle et qui s’avéreront très importants pour répandre les rumeurs. La même mission sera confiée à différents journaux, qu’ils soient papier ou en ligne, et qui sont tenus en laisse par la manne publicitaire. Cette bulle spéculative qui va propulser la confusion s’est déjà mise en place, plongeant la population dans les ténèbres et visant la démobilisation dans l’armée et les services de sécurité, ce qui est un des objectifs, amplifiant la démission déjà marquée du peuple. À défaut de voir le départ du président grabataire, celui de son frère et de tous leurs larbins corrompus qui ont mis l’Algérie dans l’impasse et l’échec total, on verra, après le scénario de Saïd et Cie, la neutralisation de notre armée et le démembrement de nos services de renseignement, ultime étape de cette stratégie. Saïd et Bajolet savent que pour atteindre la pérennité du pouvoir et préserver les intérêts de la France, toutes ces étapes doivent êtres atteintes. Des mouvements dans le commandement de l’armée et des différentes régions sont d’ailleurs à prévoir dans les prochains jours. Bref, après avoir semé le chaos partout, on s’en prend à l’armée algérienne pour la déstabiliser et enfin l’anéantir une bonne fois pour toutes en vue du dépècement ultérieur de l’Algérie. La France a tout à gagner dans ce plan, et ce projet est reflété dans les propos de Sarkozy en Tunisie qui sont loin d’être anodins. Ils sont au contraire à prendre très au sérieux, mais c’est déjà trop tard. Tout le monde est paralysé par la rapidité d’exécution de ce plan machiavélique qui va plonger le pays en un temps record dans un « chaos géré ». S’il reste encore des officiers intègres et patriotes, et il y en a, c’est le moment de stopper ce projet en mettant hors d’état de nuire Saïd Bouteflika, véritable cheval de Troie de la DGSE qui, après avoir utilisé Saïdani le drabki pour frapper le DRS, s’en prend maintenant lui-même au DRS et à l’armée pour le compte de Bernard Bajolet et pour son propre compte, les uns et les autres étant étroitement liés. Pour déjouer ce complot et cette grande manœuvre de l’été sur lesquels j’attirais l’attention dans mes articles précédents, il faut sortir de ce piège immédiatement avant que le navire Algérie coule devant nos yeux. À ce moment, les rats quitteront le navire pour d’autres cieux et l‘Algérie deviendra un no man’s land. Pour assembler toutes les pièces du puzzle, il faut réfléchirout of the box, comme disent les Anglo-Saxons, c’est-à-dire en dehors de la sphère de l’absurde dans laquelle le clan des frères Bouteflika a plongé le pays. S’il y a un front interne à constituer, il doit être fait pour sortir le pays de l’impasse et non pas pour limoger les officiers supérieurs occupant des postes stratégiques alors que nous sommes en pleine guerre contre le terrorisme. La forfaiture du clan présidentiel s’apparente à de la haute trahison qui mériterait une balle dans la tête. Vous êtes démasqués, Saïd Bouteflika, Bernard Bajolet et consorts ! Vous ne pensiez certainement pas que certains pouvaient être en mesure de décrypter votre opération Zéralda, mais c’est fait ! Qu’allez-vous proposer encore après cela ? Vous ne pourrez rien négocier. Le départ du président mourant grabataire n’est pas seulement une exigence historique, mais un devoir patriotique.

Le chef d’État major Gaïd Salah parle de front interne. Avec qui allons-nous constituer un front interne contre le terrorisme, avec Saïd Bouteflika, Amar Ghoul, Ali Haddad, le drabki Saïdani ou avec Bernard Bajolet ? Gaïd Salah, nous sommes preneurs pour renforcer le front interne, à condition que le clan présidentiel se limoge lui-même ou soit foutu dehors, appelez cela comme vous voudrez. On ne peut pas combattre Daech, dont l’Algérie est la cible privilégiée, avec un président qui ne s’incline pas devant les corps de ses soldats assassinés et dont les condoléances aux familles sont venues bien en retard, en même temps que les limogeages d’officiers supérieurs, dans un timing bien calculé en fonction de tout ce qui se passe en ce moment. Nos soldats sont en train de mourir dans la lutte antiterroriste pendant que les cancres sont planqués dans les salons feutrés d’Alger et de Paris, le peuple est livré à lui-même, avec qui comptez-vous faire ce front interne ? Quant aux patriotes, le clan Bouteflika les a tous démoralisés, pour ne pas dire marginalisés, brisés, cassés. L’Algérie est en train de vivre au rythme des trahisons, des coups de Daech et des organisations terroristes manipulées par les services occidentaux. Un front interne ne peut se faire qu’avec des patriotes intègres qui pleureront leurs soldats, qui défendront leur patrie sans autre intérêt que le bien de la nation. Ce ne sont pas ceux qui protègent leurs propres intérêts qui vont défendre quoi que ce soit, au contraire ils sont les alliés stratégiques de l’empire et de ses zouaves, les troupes de Daech.

Ouyahia le berah (crieur) et chantre de l’oligarchie, et Haddad le mgammelqui veut 20 milliards de dollars de plus.

Ahmed Ouyahia, l’homme des sales besognes et chef des cabinets de la Présidence à El Mouradia, en criant « vive l’oligarchie algérienne » – et on se demande s‘il connaît le sens du mot qu’il emploie – a prouvé une fois de plus ses liens avec les nouveaux riches, cancres et pilleurs de la nation, valets asservis des multinationales, dont Ali Haddad el mgammel est la caricature. Pourquoi n’avoir pas crié « Vive les begarra, vive Tahkout et vive Haddad », ya Ouyahia? Ce kharay de Haddad, dont je n’arrêterai jamais de révéler la véritable face de corrompu pourri, voleur et pilleur, a démontré récemment qu’il faisait des affaires en Espagne lorsqu’il y a accompagné le Premier ministre dans son déplacement. Il a même réussi à impliquer le gouvernement algérien en l’amenant à signer des accords avec les Espagnols dont les contenus ne nous ont pas été livrés mais qui faciliteront certainement son trafic entamé depuis longtemps en Espagne. Le Premier ministre est là pour témoigner que Haddad et son maître Saïd dictent leur loi au gouvernement algérien. Plusieurs accords ont été signés, des accords gagnants-perdants, bien évidemment, mais qui permettront de blanchir l’argent détourné de Haddad vers l’Espagne.

Ahmed Ouyahia, qui a effectué un rétropédalage impressionnant face à Sellal, est désemparé suite au limogeage d’Amara Benyounès pour lequel il n’a pas été tenu au courant. Comme ça part dans tous les sens au niveau du clan des frères Bouteflika, chacun est susceptible de se retrouver sur le siège éjectable. Benyounès, le larbin et lèche-cul zélé du clan présidentiel et prétendu ami du régent d’Alger, Saïd Bouteflika, a payé son larbinisme de sa place. Comme quoi, chez ces gens-là, le mot fidélité n’est pas de mise. Amara Benyounès l’a appris à ses dépends puisqu’il a été limogé en pleine réunion, sans aucune forme de préavis. Néanmoins, il rejoindra la cohorte de conseillers à la Présidence ou sera casé dans une ambassade. Cela dit, quand Ouyahia demande une alliance présidentielle englobant le FLN, le RND, le parti d’Amar Ghoul qui joue au foot avec le général Toufik et le parti de Benyounès, cela nous confirme, comme je l’ai écrit dans un article précédent, qu’Ahmed Ouyahia a reçu une feuille de route dans laquelle des pages sont manquantes, car aujourd’hui Amara Benyounès est sorti par la petite porte à coups de pied au cul. Lui qui a aboyé pendant des mois en faveur du quatrième mandat du président impotent, lui qui a osé affirmé que le cerveau de Bouteflika fonctionnait mieux que celui de tous les Algériens rassemblés, lui qui a dit « yanaal bou li ma yahbnach » (maudits soient les parents de celui qui ne nous aime pas) contre ceux qui, comme nous, étaient opposés à ce quatrième mandat de malheur, le voilà dehors, son lèche-bottisme et sa chitta, kwada et rokhs ne l’ayant pas épargné. Ouyahia peut il nous expliquer comment il va faire son alliance avec un parti éjecté de cette manière ? Ouyahia a-t-il réglé le problème du wagon et de la locomotive aveczemmar Saïdani de la Gasba Band ou non ? Concernant la recrudescence des attentats terroristes qui visent notre armée, ya Ouyahia, le terrorisme est-il toujours résiduel en Algérie ? Nous attendons toujours votre réponse sur vos liens avec Mahiedine Tahkout et, bien entendu, je réitère ma proposition pour une confrontation où vous voulez dans n’importe quelle chaîne de télévision, y compris les médias off shore de Saïd, et sur tous les sujets. Un petit conseil cependant, tournez sept fois votre langue dans votre bouche avant de parler.

Dans ces moments de vache maigre où même Sellal parle comme un opposant et où une guéguerre larvée mais sans merci l’oppose à Ouyahia, chacun essayant de se positionner pour la succession, Haddad, bras économique de Saïd, n’a pas trouvé mieux que de demander la création d’une caisse de 20 milliards de dollars pour pouvoir encore piller, même dans cette période de restrictions, alors que les caisses se vident, que l’Algérie perd des milliards et que l’on est en train de puiser dans les réserves de change, de l’aveu même de Sellal et Cie. Je demande à Sellal et à Ouyahia de m’expliquer quel sens ils donnent au mot populisme, sachant que leur patron Bouteflika et sa clique royale ont dépensé et gaspillé 800 milliards de dollars en 16 ans et que ce chiffre effarant atteindra 1000 milliards en 2019, et que depuis son accession au pouvoir, Bouteflika n’a pas construit une seule usine. Dans un pays qui se respecte, le scandale de la maternité du CHU de Constantine provoquerait la démission immédiate du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière, mais l’Algérie n’est pas un pays qui se respecte et Abdelmalek Boudiaf n’a pas perdu son ministère. D’ailleurs, à quoi rime cette terminologie pour définir le ministère de la Santé ? « Réforme hospitalière » : où a-t-on vu une telle dénomination ? L’absurde qui caractérise le règne de Bouteflika va certainement classer l’Algérie number one au hit parade mondial des incongruités. Et pourquoi pas une place dans le Guinness Book ? Bouteflika qui rêvait d’obtenir le prix Nobel de la Paix devrait être le premier lauréat du prix Nobel de l’Absurdité et de la Mauvaise Gestion, car nul besoin d’être expert en économie pour recenser la stupidité, l’amateurisme et le bricolage qui caractérisent la gestion des affaires de l’État sous ce président et son entourage, ce dernier voulant quand même continuer à piller, malgré une situation économique plus qu’alarmante. Et c’est là le sens de la demande du kharay Haddad qui pleure après 20 milliards de dollars, parce que les grands projets vont subir un arrêt et que Haddad et son maître veulent continuer à se sucrer. Je demande à nouveau quand Haddad, l’ami et le frère d’Ouyahia, livrera-t-il les projets qu’il a obtenus et qu’il n’a pas terminés à heure et à temps, qui sont toujours à l’arrêt, tels la pénétrante de Djen Djen, celle de Bouira, le stade de Tizi Ouzou, etc. et qu’il a gérés d’une manière catastrophique ? Quand payera-t-il ses impôts et quand passera-t-il devant les tribunaux pour les crimes économiques qu’il a commis ? Je ne perds pas espoir de le voir traduit en justice et écroué comme le voyou qu’il est, ainsi que son maître Saïd. Si c’est un rêve, je m’y accroche. Souvent, ce sont les rêves et les idées qui transportent l’espoir et peuvent se transformer en réalité. En tout cas, pour le gang de la chaise roulante, à vouloir démolir et contrôler tout, ils se sont mis dans l’impasse totale. On souhaite cependant que leurs dégâts n’effacent pas l’Algérie de la carte.

La communication off shore, reflet du pouvoir informel et illégitime de Bouteflika.

Les médias et les télévisions off shore, reflet de l’informel qui règne en maître et l’illégitimité du clan Bouteflika sont des facteurs de déstabilisation de l’Algérie. Ces médias ne craignent pas de faire l’apologie du terrorisme et la promotion du salafisme, et publient des communiqués sous forme de rumeurs concernant le limogeage d’officiers supérieurs de l’armée. À l’ère des réseaux sociaux, de l’information moderne et des médias alternatifs à travers le monde qui vérifient l’info et donnent la parole à différents spécialistes allant de l’économique au sécuritaire, ces chaînes off shore illégales ne connaissent aucune limite et nous montrent la dégradation et la déliquescence du métier d’informer en misant sur l’abrutissement et la lobotomisation généralisée dans lesquelles elles veulent plonger la société. Ces médias prouvent par leurs pratiques d’une autre galaxie, qu’ils sont les meilleurs alliés du pouvoir politique pourri de Bouteflika qui les a laissés proliférer pour pouvoir répandre l’anarchie et le chaos dans lequel s’enlise le pays, tout en leur distribuant l’argent de la pub. Ils servent avant tout le pouvoir de Bouteflika qui les exhibe à la face du monde comme une réalisation démocratique, alors que ces médias propagent les différents virus du salafisme et du terrorisme, ou de l’abrutissement en programmant des émissions dégradantes faisant appel aux plus bas instincts, tout en véhiculant la propagande du clan des gangsters Bouteflika qui mettent en place leur dispositif via ces chaînes pour viser l’armée et les services de renseignement. Et bien sûr, tout cela se produit sous le regard d’un ministre de la Communication effacé qui ne sert à rien.

Et dire que ces chaînes off shore ont voulu cacher l’assassinat barbare de nos soldats, obéissant à la directive de Saïd Bouteflika, président de l’Algérie par procuration et régent d’Alger aux ordres de Bajolet. Pourquoi donc le clan n’a-t-il pas voulu informer le peuple de la mort de ses soldats ? Dans quel but a-t-on voulu cacher ce crime terroriste, alors que lors de l’attentat de Sousse en Tunisie et la mascarade de Charlie Hebdo, ils ont interrompu leurs programmes pour faire des bulletins spéciaux ? Ces chaînes informelles et illégales sont le reflet d’un pouvoir illégitime et illégal auquel elles obéissent au doigt et à l’œil et qui les nourrit grassement par l’argent de la pub. Un deal gagnant-gagnant sur le dos de l’Algérie s’est opéré entre ces chaînes merdiques et le pouvoir pourri. Ainsi va la vache des orphelins de l’Algérie, les deals se font sur son dos et en l’absence d’hommes intègres pour se dresser contre cette situation. Tout le monde est en train de jouer avec le destin de ce pays et chacun est complice. La presse !èche les bottes du souverain du jour et ramasse les miettes, et ce même souverain n’est qu’un régent qui lèche à son tour le cul des puissances coloniales et impérialistes. La boucle est bouclée, ainsi va l’Algérie. Les médias, gavés à la mangeoire, sont responsables autant que ce pouvoir pourri du désastre national. Tous coupables, puisque tous corrompus. Pendant ce temps, un journaliste père de famille, Abdelsami Abdelhaï, est toujours en prison sans jugement depuis deux ans et personne ne souffle mot à son sujet ! Je ne cesserai jamais d’attirer l’attention sur son cas, comme sur toutes les causes justes.

Encore un effort, Bouteflika et frères, limogez-vous et partez !

Dans ces temps incertains où l’Algérie est en train d’innover un mode de gouvernance particulier, allant d’un président par correspondance véhiculé en chaise roulante à son frère cadet, président par procuration, l’absurdité et la déliquescence totales ont gagné les appareils de l’Etat et ravagent la société elle-même en agressant ses repères. Dans cette série de limogeages et de mises à la retraite, dans toute cette gabegie et cette pantomime dans la gestion de l’État sans queue ni tête, il ne reste qu’un dernier acte, celui de l’auto-limogeage de Saïd Bouteflika, le véritable président, et le limogeage de son frère « brouette dorée », tous virés dans un seul élan pour que la pièce théâtrale se termine. C’est l’épilogue de cette tartuferie qui n’en finit pas et qui n’aboutira qu’à un seul dénouement : l’effondrement de l’Algérie tant souhaité par ses ennemis externes bien connus mais aussi internes, tels que ce clan qui a réussi à créer un problème de minorité à Ghardaïa qui va coûter très cher à notre pays, surtout depuis que l’affaire s’est internationalisée. Il faut ensuite méditer les propos du criminel Sarkozy, l’ex-président français, dont les paroles ont été prises à la légère alors qu’il a évoqué le devenir de l’Algérie en la plaçant sur un pied d’égalité avec la Libye. Ce sont des propos très graves qui nous renseignent sur l’état des lieux des salons parisiens et la manière dont les différentes personnalités de ces milieux français, amies du clan présidentiel, voient l’Algérie. Je rappelle que Raffarin, qui a fait de nombreux séjours en Algérie, est dans le même parti de Sarkozy. Ces propos renseignent sur la vision de la classe politique française très bien informée sur ce qui se passe dans le palais royal des Bouteflika. Bien entendu, quand on a la fiche médicale d’un président, on sait tout de lui. C’est ce qui a permis à la France d’exercer un chantage pour s’octroyer des contrats, réussissant un coup de maître. La voici qui exprime sa véritable vision de l’Algérie par le biais de son ex-président qui déclare que l’Algérie est un pays dont l’avenir doit être étudié dans une instance internationale, l’Union pour la Méditerranée, projet de Sarkozy non encore opérationnel. Malgré leur gravité, le discours de Sarkozy n’ont suscité ni intelligence ni réflexion de la part du pouvoir de Bouteflika et frères, trop préoccupé à alimenter les tensions internes à Ghardaïa et à poignarder l’Algérie dans le dos en frappant son armée.

Quelles sont les perspectives de l’Algérie dont tous les voyants sont dans le rouge ? S’ajoutant aux facteurs internes qui visent actuellement l’unité de l’armée et installent une anarchie sans pareille dans toutes les administrations du pays, et dont au final toute la société subira l’impact, l’élément externe Daech se redéploye de la Libye vers la Tunisie pour cibler l’Algérie avec des attentats meurtriers sur fond de l’installation d’une base américaine de l’Africom en Tunisie. Ces facteurs compliquent la situation en venant se greffer sur la fragilité et la vulnérabilité du pouvoir algérien qui laisse le champ libre aux salafistes, véritable tête de pont de Daech qui continue à recruter, et cela dans l’impunité totale du pouvoir de Bouteflika qui les utilise contre la société, jouant sur les peurs et les vieux démons de la décennie noire et rouge. Le citoyen, quant à lui, survit et s’adapte à cette précarité et à cette corruption généralisée imposée par les voyous qui règnent sur l’Algérie et qui exécutent les ordres des multinationales et de leur mère-patrie la France. Comment peut-on à la fois combattre le terrorisme et combattre les traîtres qui sont au plus haut niveau dans les instances de l’État, soit le clan Bouteflika ? Où est la stabilité avec laquelle on nous a baratinés pour nous vendre ce quatrième mandat funeste pour le pays, avec un été rythmé par les attentats terroristes qui reviennent en force et les limogeages de chefs de l’institution militaire dans l’opacité totalepour déstabiliser l’armée ? L’Algérie est livrée à elle-même, désarmée face à ces gangsters en col blanc qui, après l’avoir pillée, vont la jeter en pâture au néocolonialisme qui est en train de précipiter sur nous ses hordes sauvages de Daech et autres mouvements islamistes, préparant le terrain à la recolonisation de l’Algérie, et cela dans l’absence totale d’une réaction populaire. Même si le peuple algérien a toujours soutenu l’armée comme on l’a vu récemment avec ce vaste mouvement de solidarité pour ses soldats martyrs et les hommages qu’il leur a rendus, le peuple voit sa patrie sombrer, ses soldats égorgés comme des moutons, ses richesses spoliées, et la seule arme qu’il a décidé d’utiliser est l’indifférence. Cependant, il faut se méfier de la colère du peuple algérien. Avec les dérives et les agressions permanentes du clan présidentiel, non seulement envers l’armée mais envers la société, en voulant casser tous les repères, en voulant généraliser la corruption dans toute la société, en voulant briser la fibre patriotique, le clan présidentiel joue avec le feu et risque de nous ramener à une situation d’affrontement brutal. Les analystes du DRS ont déjà alerté sur la possibilité d’une déflagration entre le peuple et le pouvoir politique, bien pire qu’en 1988. Nous en avons tous les éléments avec une crise économique due à la gabegie et au recul du prix du baril de pétrole, une crise politique majeure avec un pouvoir illégitime et corrompu, et une crise sécuritaire avec la recrudescence des attentats terroristes et les manipulations du clan visant l’armée. Aujourd’hui, l’impérialisme et le néocolonialisme n’ont pas besoin de petites frappes pour fomenter un printemps algérien et faire exploser l’Algérie, tous les ingrédients sont là, avec à leur tête ce clan présidentiel de gangsters qui est une véritable menace pour l’intégrité territoriale de l’Algérie. Ce péril combiné à celui de Daech sera fatal à l’Algérie. Face à la démission du peuple, en créant le vide autour d’eux avec les limogeages multiples, il ne restera plus à Saïd, le frère cadet qui dirige l’Algérie par procuration, qu’à limoger son frère et à se limoger lui-même ! Surtout, arrêtez votre cirque, Saïd Bouteflika, personne n’est dupe, sauf ceux qui veulent l’être.

Le climat délétère instauré par le clan présidentiel mafieux et caractérisé par des rumeurs débridées va s’installer tel un feuilleton d’été. Les conséquences en seront désastreuses tant au niveau du moral des troupes qu’au niveau de la société et des Algériens qui ont perdu confiance depuis belle lurette dans les politiciens. Si l’empreinte de Saïd se perçoit quotidiennement dans son incompétence crasse pour « gérer » l’administration, le plan visant l’armée est bien ficelé et correspond à un agenda précis. Le démantèlement de nos services de renseignement et la division de l’armée est le but ultime que Bernard Bajolet et ses barbouzes n’abandonneront jamais, parce que la France n’a pas intérêt à avoir des services de renseignement algériens forts et veut vassaliser notre armée. Nous sommes en plein dans les accords du Val-de-Grâce entre Saïd et les Français, deal qui octroyait un quatrième mandat par procuration à Saïd pour démanteler le DRS et affaiblir l’ANP pour la soumettre au profit de la France. Par ce deal du quatrième mandat, la France garde la main en Algérie, message subliminal à ses alliés américains qui veulent une armée garde-champêtre au service de l’empire. À cette fin, il est impératif d’éliminer toutes les poches de résistance au sein de l’armée et des services de renseignement. Concocté dans les salons feutrés de Paris et d’Alger, ce scénario machiavélique coûtera très cher à l’Algérie.

À la lumière de ces tous éléments, l’Algérie s’engage dans une zone de turbulence extrême installée par ce clan et son entourage de mafieux qui, pour leurs intérêts étroits, seront les fossoyeurs de l’Algérie.

Mohsen Abdelmoumen

Published in Oximity, July 27, 2015:https://www.oximity.com/article/L-Alg%C3%A9rie-et-l-impasse-du-quatri-1
In Whatsupic:http://fr.whatsupic.com/sp%C3%A9ciale-monde/l%E2%80%99alg%C3%A9rie-et-l%E2%80%99impasse-du-quatri%C3%A8me-mandat-des-bouteflika.html

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