Algérie Résistance
Bricolage, navigation à vue, corruption
:
consommez algérien !
Mohsen Abdelmoumen
Le
président Abdelaziz Bouteflika lors de
la visite de Laurent Fabius. DR.
Samedi 23 mai 2015
Pas un jour ne se passe en Algérie
sans qu’éclate un scandale lié à la
mauvaise gestion des affaires de l’Etat,
dénonçant la gabegie et l’anarchie
érigées en mode de gouvernance. Les
simulacres de procès de corruption de
l’autoroute Est-Ouest et El Khalifa ont
démontré à quel point la Justice est
loin d’être indépendante et n’est plus
que l’otage d’un pouvoir politique
dépourvu d’agenda, uniquement tournée
vers la fumée blanche ou noire d’El
Mouradia ou, plus précisément, de la
résidence présidentielle médicalisée de
Zéralda. Ces procès n’ont eu lieu que
pour amuser la galerie sans intention de
combattre réellement le fléau de la
corruption qui menace l’Etat national.
Diversion et ruses en permanence
caractérisent le règne de Bouteflika IV.
Tel est le sens du quatrième mandat : on
gagne du temps et on occupe la scène
avec des dérivatifs multiples.
Ces simulacres de procès n’ont pas
réussi à duper le peuple algérien qui a
lancé une pétition sur les réseaux
sociaux afin que le procès Khalifa soit
diffusé en feuilleton de l’été. Ce qui
est tragique par contre, outre le fait
que la Justice soit dénaturée, c’est que
dans le procès de l’autoroute, les
accusés sont devenus témoins et les
enquêteurs du DRS qui ont révélé le
scandale sont devenus accusés. Ce
retournement de situation démontre que
le clan présidentiel règle ses comptes à
travers une cour de justice. Jamais
aucun service de renseignement au monde
n’a été jugé sur base des enquêtes
anti-corruption qu’il a menées. En
important sa lutte contre les services
de renseignement devant les tribunaux,
le clan présidentiel étale la
déliquescence du pouvoir aux yeux de
tous. Concernant le prochain procès
Sonatrach, nous annonçons d’ores et déjà
un scoop : ce sera une parodie de
justice de plus.
Pire encore que cette mascarade
judiciaire, un remaniement ministériel
partiel tourne au drame politique, car
cinq jours après le remaniement, on
remanie le remaniement. Deux décrets
présidentiels en cinq jours, on ne chôme
pas à la présidence. Les décrets
présidentiels se succèdent, s’annulent
et se contredisent. Pour le clan
Bouteflika, la conception des décrets et
des textes de lois, voire la
Constitution, relève de la
prestidigitation. Il est à remarquer que
le remaniement coïncide, comme par
hasard, avec la visite de Laurent
Fabius, le ministre des Affaires
étrangères français. Certains parlent de
hasard, moi, je ne crois pas au hasard.
Fabius annonce la prochaine visite de
François Hollande, le nouveau régent
d’Alger, auquel, d’après ses propres
dires, l’Algérie « manque tellement » et
qui ne serait rien d’autre qu’une visite
de « courtoisie ». Il serait plus exact
de dire que le régent vient vérifier si
la boutique est bien tenue, positionner
ses pions et dicter sa feuille de route
pour l’après-Bouteflika. Les Français et
leur prédation effrénée de nos
ressources et qui n’ont jamais guéri de
leurs réflexes coloniaux, ont trouvé
dans la famille Bouteflika les nouveaux
bougnoules, les nouveaux colonisés qui
leur garantissent des contrats juteux et
l’exclusivité, notamment avec une vente
d’armement français qui se profile à
l’horizon. Voilà où nous a ramenés le
clan Bouteflika. Si ces gens-là
continuent à diriger le pays, ils vont
le conduire vers quelque chose que
personne ne peut imaginer, et leurs amis
occidentaux s’en mordront les doigts,
eux qui comptent sur notre armée pour
garantir la stabilité du Sahel en
« pakistanisant » l’Algérie pour lui
confier le rôle de garde-champêtre du
continent. Il n’y a aucune échappatoire,
il faut que ces traîtres à la patrie
dégagent.
Comme dans la lettre adressée à la
presse le 19 mars dernier triturée par
des mains baladeuses, après avoir rendu
publique la liste des ministres, le
pouvoir a revu la copie et restitué au
ministre des Affaires étrangères Lamamra
les prérogatives qui lui avaient été
enlevées cinq jours plus tôt, parce
qu’il n’est pas proche du gang de la
chaise roulante mais bien du DRS, et
surtout parce qu’il est compétent et
qu’il fait de l’ombre aux autres bras
cassés qui ne parviennent pas à
convaincre de leur utilité à la tête de
leur ministère. Le seul à être (re)placé
au poste qu’il maîtrise est Lamamra,
même si sa compétence ne peut s’épanouir
pleinement au sein d’un pouvoir
chancelant. Yousfi dégommé du ministère
de l’Energie pour être remplacé par un
illustre inconnu se retrouve conseiller
à la présidence. Ainsi, d’un côté, nous
avons un ministre dont les prérogatives
avaient été restreintes dans un premier
temps parce qu’il a rendu du prestige à
la diplomatie algérienne face à une
bande d’incapables qui sont, soit
impliqués jusqu’au cou dans des affaires
de corruption, soit gèrent leur
portefeuille ministériel en somnolant,
soit sèment la pagaille dans les
secteurs qu’ils administrent. Et
certains de ceux qui ont été remerciés
se voient gratifiés d’un poste de
conseiller à la Présidence, transformant
celle-ci en voie de garage pour anciens
ministres recyclés. En finalité, la
plupart des noms des ministres compromis
dans des affaires de corruption sont
maintenus, comme le ministre de
l’Industrie Bouchouareb, celui de la
Santé Boudiaf, et Ghoul qui fait du
Tourisme. L’impunité, voire la
récompense, pour avoir pillé et dilapidé
les deniers publics est devenue une
norme algérienne. Pour le reste des
zombies ministériels, on a organisé un
jeu de chaise musicale. Des ministres
algériens arrivent et repartent sans
avoir jamais rencontré leur propre
président, certains noms ne sont vus
qu’à l’occasion des remaniements et l’on
se demande où ils étaient passés jusque
là. Quels sont les critères qui ont
conduit au choix de ces ministres, si ce
n’est la maniabilité et le lieu de
naissance ? Comme la fonction
présidentielle, la fonction
ministérielle s’est dégradée. Chaque
Algérien sait d’ores et déjà que ce
gouvernement sera fait de bricolages,
d’amateurisme, d’hésitations, de
reculades et de replâtrages. Quand on
voit que Messahel est devenu ministre
des Affaires africaines, maghrébines et
de la Ligue arabe, on se demande de
quelles affaires maghrébines il s’agit,
sachant que les réunions concernant le
Maghreb sont à l’arrêt depuis belle
lurette. Cela vaut-il un fauteuil
ministériel ? Quant à la Ligue arabe, à
quoi sert-elle ? Elle ne résolve aucun
problème, se contentant de participer à
des sommets aromatisés par les
flatulences des bédouins du Golfe et qui
débouchent la plupart du temps sur le
cautionnement des guerres comme celle
menée par l’Arabie saoudite contre le
peuple du Yémen et d’autres conflits
ravageurs : l’Irak, la Syrie, la Libye,
etc. Cet organisme qui n’a jamais servi
à aucun règlement de conflits doit être
dissout. Alors, à quoi rime un
département des Affaires maghrébines et
de la Ligue arabe ? S’il y a des limites
à l’absurde, l’entourage du président
Bouteflika les a franchies depuis
longtemps. Ce cafouillage monumental du
remaniement remanié restera dans les
annales de l’histoire politique mondiale
et nous nous demandons qui va encore
nous prendre au sérieux sur le plan
international. Nous n’attendons pas de
Saïd Bouteflika qui dirige
illégitimement l’Algérie à la place de
son frère qu’il soit un visionnaire ou
qu’il pense à l’intérêt supérieur de la
nation, il n’en a ni la capacité ni
l’envie, il faut juste qu’il s’en aille
en emportant avec lui sa troupe de
copains et de coquins car, aveuglés par
leurs privilèges, ces individus
constituent une menace réelle pour le
pays que leur aventurisme et leur
irresponsabilité mènent droit dans le
mur. L’Algérie ne peut pas se permettre
les manipulations hasardeuses d’un
maître marionnettiste en manque
d’inspiration.
Au moment où ces irresponsables
politiques commettent des fautes
inqualifiables dans la gestion des
affaires de l’Etat devant toute la
planète, sur le plan sécuritaire, quatre
patriotes du GLD (Groupe de légitime
défense) ont été lâchement assassinés et
brûlés dans leur voiture de patrouille
par des terroristes qui, d’après nos
informations, appartiennent à Daech-IS
présent sur le sol algérien, et dont
nous avons averti précédemment des
dangers dans un article détaillé. Depuis
une semaine, des dizaines d’unités de
l’ANP et les forces spéciales fouillent
la région de Bouira, ancien fief du
terrorisme pendant la décennie
sanglante, dans une vaste opération de
ratissage visant un important
rassemblement de différents chefs de
groupes terroristes réunis pour préparer
des attentats dans la capitale et
certains sites stratégiques. 27
terroristes d’Aqmi et de Jund Al Khalifa
(soldats du califat) dont le chef de
Jund Al Khalifa et plusieurs émirs,
ainsi que deux étrangers, ont été mis
hors d’état de nuire, plusieurs ont été
arrêtés, et un véritable arsenal de
guerre a été saisi. Selon leur habitude
lorsqu’il s’agit de commenter le
terrorisme qui sévit ailleurs qu’en
Occident, l’Agence Reuters et
des journaux français comme Le
Figaro, Le Nouvel Observateur
et d’autres ont qualifié de
« militants » les terroristes qui tuent
nos militaires et nos gardes communaux.
Des « militants » pour la cause de la
DGSE, de la CIA, du Mossad et du MI6
sans aucun doute ! Les Occidentaux ont
toujours soutenu les terroristes
islamistes qui massacraient notre armée
et notre peuple pendant la décennie
rouge sang, comme ils soutiennent
aujourd’hui les terroristes qui saignent
la Syrie. Rappelons que le président
Mitterrand avait interdit la vente
d’armes à l’Algérie pendant que notre
armée et notre peuple affrontaient les
pires criminels islamistes qui aient
jamais foulé le sol de cette planète.
Pour les Occidentaux, quand on tue des
dessinateurs à Paris, les auteurs sont
des terroristes et tout le monde est
« Charlie », mais chez nous, les
coupeurs de têtes sont des militants !
Pendant ce temps, les pingouins
saoudiens wahhabites, ces chameliers
illettrés, véritables barils de pétrole
sur pattes, bailleurs de fonds de tous
les groupes terroristes qui ont massacré
250 000 Algériens et qui continuent à
endoctriner et financer tous les groupes
terroristes qui ravagent le Moyen Orient
et le Sahel, ont le culot d’inscrire
l’Algérie sur une liste noire en
affirmant qu’elle soutient et finance le
terrorisme ! Nous exigeons l’application
de la réciprocité et le renvoi immédiat
de l’ambassadeur à Riyad, n’en déplaise
au lobby saoudien en Algérie, y compris
au sein même du clan Bouteflika, qui
pèse de tout son poids pour que nous
avalions la pilule. Où est la réaction
du pouvoir algérien face à ce précédent
très grave ? Le clan présidentiel permet
à tout le monde de s’essuyer les pieds
sur l’Algérie, et ce n’est pas la
réaction pusillanime de la présidence
qui va apaiser la colère et adoucir la
peine des milliers de familles qui ont
perdu un proche à cause du poison
wahhabite. Le royaume saoudien est un
royaume terroriste, ayez le courage de
le dire, dites aussi qu’il est le
principal théoricien de tous les
mouvements terroristes à travers le
monde ! Nous rappelons aux bédouins
saoudiens que c’est l’Algérie qui a
plaidé pour qu’aucune rançon ne soit
versée aux terroristes lors des prises
d’otage. Pendant que nous combattons le
terrorisme et que le sang de nos soldats
et de notre peuple coule encore après
avoir abreuvé notre terre pendant des
années, une monarchie féodale et
archaïque ose s’ériger en moralisatrice
pour attaquer l’Algérie qui a toujours
été à la pointe de la lutte
antiterroriste. Rappelons que le régime
wahhabite saoudien coupe les têtes de la
même façon que Daech, alimente le
terrorisme international idéologiquement
avec des fatwas moyenâgeuses et
financièrement avec des pétrodollars,
interdit à la femme de conduire une
voiture, applique la loi de la
kafala qui permet d’exploiter des
milliers de travailleurs migrants en les
transformant en esclaves : des millions
d’esclaves, hommes et femmes, triment
dans les pays du Golfe, subissant des
injures et des coups, la confiscation de
leurs passeports, des salaires impayés,
les femmes étant soumises à des sévices
sexuels. L’Arabie saoudite massacre le
peuple du Yémen, l’un des plus pauvres
au monde, avec des bombes à
fragmentation sans que personne ne pipe
mot. L’un des objectifs de la guerre du
Yémen est d’offrir un second souffle à
Daech-IS, lié aux services de
renseignement occidentaux et au Mossad,
lui permettant de gagner du terrain et
de devenir incontournable dans les
négociations qui vont suivre sur le
dossier syrien, si pas iranien. Si le
pouvoir actuel algérien est incapable de
donner aux sinistres bédouins saoudiens
une réponse proportionnelle à l’injure
subie, nous, les patriotes, exigeons que
l’ambassadeur saoudien retourne chez lui
s’occuper de ses chameaux séance
tenante ! Si Bouteflika est copain
coquin de l’Arabie saoudite, nous nous
référons à l’exemple du camarade Nicolas
Maduro, le président du Venezuela, qui a
expulsé l’ambassadeur saoudien dès début
avril pour protester contre l’agression
saoudienne criminelle au Yémen. Nous en
avons assez d’encaisser sans qu’il y ait
de réponse adéquate ! Nous n’oublions
pas que le clan au pouvoir n’a pas
soufflé mot lorsque l’Arabie saoudite a
empêché l’avion affrété pour le
rapatriement de nos ressortissants
coincés au Yémen au début des
bombardements criminels. Jamais les
Saoudiens n’oseraient se comporter de
cette façon s’ils avaient affaire à un
pouvoir fort, c’est une humiliation de
plus imputable au clan des Bouteflika.
Le
président Bouteflika et ses frères. DR.
Pendant que l’institution militaire
rapporte des résultats concrets dans sa
lutte incessante contre le terrorisme,
le pouvoir politique algérien incarné
par le clan présidentiel ignore
royalement la menace terroriste qui nous
infiltre via la Libye et toute la
frontière sud, est en déphasage total
avec la situation géopolitique
régionale, et ne pense qu’à gérer les
affaires courantes en investissant dans
le néant. On se demande s’il existe
d’autres contrées perdues dans la
galaxie où l’on peut trouver
l’équivalent de ce qui se passe
actuellement dans une Algérie devenue la
proie d’un pouvoir antinational,
régionaliste, basé sur le clientélisme
et dont l’unique préoccupation tourne
autour des gains et autres apanages
indécents. Le parfait exemple de crétin
corrompu, de véritable boulet gravitant
autour du pouvoir actuel est le
mgamel (pouilleux) Ali Haddad
« les-deux-brouettes » qui n’a pas
hésité à offrir de l’argent et des
femmes algériennes aux investisseurs
chinois lors de son déplacement officiel
en Chine en compagnie du Premier
ministre et des membres du gouvernement.
Fidèle à lui-même et en présence des
ministres, cet énergumène a osé déclarer
qu’ »en Algérie, il y a de l’argent
à prendre et des femmes à marier« ,
se sentant habilité à placer la femme
algérienne au rang de bétail et à
distribuer les deniers publics. Nul
doute que ce beggar assermenté, larbin
et prête-nom de Saïd Bouteflika,
connaisse bien la façon de prendre
l’argent et qu’il confonde l’Algérie
avec l’hôtel de passeLe Marin
qu’il gérait avec sa famille. Ce
misérable a insulté nos mères et nos
sœurs en public en voulant les vendre
comme de la marchandise, sans qu’aucun
des ministres et affairistes présents
n’intervienne. Nous lui conseillons de
commencer par sa femme, car il a tout à
fait le profil du maquereau qui vendrait
mère, sœur, fille et épouse pourvu que
la transaction soit profitable. S’il n’y
a personne en Algérie pour clouer le bec
à ce voyou de bas étage, pour ma part,
je ne cesserai jamais de le pourchasser
jusqu’à ce qu’il rende des comptes au
peuple algérien pour les vols qu’il a
commis et pour qu’il restitue l’argent
qu’il a pris. Quand Haddad se permet de
vanter les richesses et l’argent de
l’Algérie en Chine ou ailleurs, il faut
qu’il intègre une bonne fois pour toutes
dans sa cervelle de moineau que rien de
tout cela ne lui appartient. Nous avons
dévoilé les pratiques frauduleuses de ce
minable parasite dans plusieurs articles
dénonçant sa pratique de l’évasion
fiscale, de la sous-traitance et de la
surfacturation, et notamment l’affaire
du Ritz de Barcelone qu’il a acheté et
qu’il ne déclare pas aux autorités
algériennes, ainsi que les différents
biens qu’il a acquis en Espagne et en
Italie sans payer un centime au fisc
algérien, ses travaux non finis comme le
stade de Tizi Ouzou, les portions
d’autoroute en perpétuelle attente, etc.
En conséquence, suite à l’instruction du
ministre de la Justice Tayeb Louh qui
demande au Parquet de s’autosaisir dans
les affaires de corruption et tout ce
qui touche aux biens publics, nous
demandons au ministre Louh d’appliquer
sa propre directive. Le ministre de la
Justice a demandé de lutter contre la
corruption, nous mettons l’affaire
Haddad sur la table ! Le Parquet d’Alger
doit s’autosaisir des détournements et
de l’évasion fiscale d’Ali Haddad, l’IGF
doit le contrôler sans tarder, vu qu’il
ne paie pas ses impôts, bref, nous
demandons que la loi soit appliquée à
son égard au même titre que toutes les
entreprises petites ou grandes qui
paient leurs impôts. Il n’y a pas lieu
d’appliquer des mesures exceptionnelles
envers certaines personnes comme Ali
Haddad sous prétexte que celui-ci
bénéficie de la bienveillance et de la
protection de son maître et « frère »
Saïd Bouteflika. Si le Parquet algérien
ou le ministre de la Justice sont
incapables de traiter le cas de cet
escroc notoire, nous le ferons ! A cet
effet, nous avons contacté des
personnalités en Espagne et en Italie et
nous allons tout faire pour rapatrier
l’argent qu’il a placé là-bas, c’est une
promesse que nous faisons au peuple
algérien. Nous avons aussi prévenu nos
amis en Chine pour leur révéler le
véritable visage d’Ali Haddad et de ses
maîtres. Le combat contre ces crapules
n’est plus uniquement national, il est
devenu international, et nous
résisterons avec nos amis au niveau
mondial pour mettre hors d’état de nuire
la cinquième colonne et le cheval de
Troie du colonialisme et de
l’impérialisme qui dilapident l’Algérie.
Lorsque Haddad a osé proposer les femmes
algériennes comme dans un marché sur la
Route de la Soie, la race bâtarde dont
il est issu n’a sans doute pas eu écho
que le Grand Timonier, le camarade Mao
Zedong, a reçu la moudjahida Djamila
Bouhired avec les honneurs en formulant
cette phrase prophétique à celle qui
représentait la jeune nation
révolutionnaire algérienne : « Pourquoi
n’écrivez-vous pas votre histoire ? Car
viendra un temps où ceux qui ne l’ont
pas faite l’écriront à votre place« .
Comme nous sommes loin de ce temps-là !
Qui dit corrompu dit corrupteur. Les
visites incessantes de ministres
français qui n’arrêtent pas de venir
jouer leur partition aux côtés du
président grabataire ajoutent encore à
l’image pitoyable de l’Algérie. Quand on
voit comment le ministre des Affaires
étrangères français Laurent Fabius se
prononce en Algérie avec condescendance
sur des dossiers de politique
intérieure, tout Algérien ne peut
qu’avoir la nausée. L’Algérie n’est
jamais tombée aussi bas que sous le
règne de la dynastie Bouteflika et nous
n’arrêterons jamais d’affirmer que ce
sont des colonisés qui ont négocié avec
la France pour se maintenir au pouvoir.
Chaque patriote éprouve un malaise
proche du dégoût en voyant le président
algérien dans un tel état face au
sioniste notoire Fabius. Les images
montrant un président hagard, un micro
sur sa joue, qui s’efforce de prendre un
mouchoir face à la caméra, font honte à
une Algérie pour laquelle des millions
d’Algériens se sont sacrifiés parce
qu’ils avaient foi en l’avenir de leur
nation. Cette Algérie mérite-t-elle le
gâchis de ses potentialités qui auraient
pu faire d’elle une puissance ? La
réponse est non ! Aujourd’hui, l’Algérie
est traînée dans la boue par des
corrompus qui acquièrent des biens en
France et en Navarre et pour lesquels le
mot patriotisme ne représente
strictement rien. El hargma (la
grande bouffe) est leur seule et unique
Constitution, leurs constantes
nationales, leur dieu. La communication
officielle n’a jamais atteint un tel
degré de déliquescence quand un journal
en ligne publie la liste du changement
ministériel avant le communiqué
présidentiel. Dans les pays qui se
respectent, la communication
présidentielle est d’une importance
capitale, les chefs d’Etat s’expriment à
leur peuple, expliquent leur politique
et montrent qu’ils sont aux commandes,
plutôt deux fois qu’une. Ici, on se
demande quelle est la conception de la
communication pour la présidence. Cette
gestion calamiteuse alimente les
supputations et les rumeurs, aggravant
la perte de confiance du peuple algérien
envers le pouvoir actuel, envers
l’opposition qui n’a aucun ancrage et
envers les associations civiles qui
tournent autour du pouvoir pour gratter
quelques cacahuètes, tous participant à
la tragédie nationale. La nécessité
d’une opposition forte est l’un des
fondamentaux de la politique. Par
rapport au parti unique qui comportait
des courants différents en son sein et
suscitait des débats mémorables, nous
avons régressé à un stade féodal où
chacun est obligé de se ranger derrière
le trône à roulettes du roi grabataire,
et celui qui ne cautionne pas ce délire
n’est pas patriote. Que Bouteflika
adresse un discours à la nation.
Chiche ! Où est le Conseil des ministres
qui ne s’est plus réuni depuis des
lustres ? Où est le chef de l’Etat dans
les réunions décisives ? Ou est passé la
révision de la Constitution ? La
première mouture aurait-elle été volée ?
Allons-nous encore traîner ainsi pendant
des années pendant que le monde nous
regarde ? Et dire que nous aurions pu
devenir un pays émergent…
Des entreprises publiques algériennes
achètent à tout va la voiture Symbol
pour venir à la rescousse de l’usine
Renault qui ne vendait pas un seul
véhicule, ainsi la Sonatrach vient
d’acquérir 70 de ces tas de ferraille
hors de prix. On se demande d’ailleurs
quand la « main baladeuse », par un tour
de passe-passe dont elle a le secret, va
se poser sur la tête de l’éternel
intérimaire de Sonatrach pour le nommer
enfin PDG de plein droit. En effet, la
plus grande entreprise algérienne
génératrice de devises reste entre les
mains d’un directeur provisoire qui
prend des décisions à l’image de ceux
qui décident à la tête de l’Etat.
Pourquoi s’en priver puisque personne ne
rend des comptes à qui que ce soit ? On
le voit avec ce gouvernement composé de
« techno-khrates »
(techno-crasses) qui ne fait que ce qui
lui chante sans aucune contrainte,
l’Assemblée croupion votant sans
sourciller toutes les lois qui lui sont
proposées. Idem pour le Sénat. Un
Parlement élu avec moins de 30 % des
suffrages ne peut qu’être faible et se
transforme en comité de soutien du
pouvoir politique. L’Algérie n’est même
pas un Etat bananier, elle est un Etat
couscoussier. Abdelaziz Bouteflika a
tellement cumulé les prérogatives, que
son absence et la vacance du pouvoir ont
mis le pays en panne, alors que si nous
étions dans un régime parlementaire, les
institutions fonctionneraient
normalement. Au lieu de cela, toutes les
institutions ont été vidées de leur
substance et s’identifient à la
villa-clinique présidentielle de
Zéralda, ne servent à rien si ce n’est à
faire semblant d’exister et à distribuer
les bakchichs de la vache à lait des
orphelins que chacun tète avec avidité.
La fin de cycle de ce pouvoir politique
à bout de souffle ne requiert pas
quelques fusibles à sacrifier et ne
nécessite pas du sang neuf au
gouvernement ou ailleurs pour se
régénérer. C’est une mise à plat et une
refondation qui doivent être amorcées
sans les teneurs du pouvoir actuels, à
savoir leur « Fakhamatouhou »
(Monseigneur) et son harem au grand
complet. La villagisation et la
mentalité de monarque d’un autre âge,
est en train de provoquer un désastre.
Il faut rappeler que sur le plan
économique, l’Algérie sera dans
l’obligation d’emprunter au FMI en 2016,
alors que nous avions des réserves de
changes conséquentes et des moyens
économiques qui auraient pu constituer
un véritable tremplin pour l’Algérie et
en faire un Etat sérieux. Au stade où
nous en sommes, nous voulons juste un
Etat normal qui fonctionne d’après les
normes internationales, à l’opposé de ce
que l’Algérie est devenue avec
l’amateurisme et l’absence de vision
stratégique de ceux qui gouvernent le
pays en ce moment. Saïd Bouteflika et sa
cour ont ramené l’Algérie dans une
impasse totale. Nul besoin d’être expert
en économie ni spécialiste en quoi que
ce soit pour savoir que les
potentialités d’hier n’existent plus
aujourd’hui, que des coupes budgétaires
dans différents secteurs auront lieu,
que l’époque de larachka
(prodigalité) est révolue, et que nous
allons passer aux choses sérieuses très
bientôt.
Au diable l’avarice, pour se
maintenir au pouvoir, le clan Bouteflika
continue à offrir des cadeaux somptueux
à la France de leur ami Hollande, dit
Flamby. C’est le cas avec les 17
autorails « Coradia » que l’Etat
algérien va acquérir auprès du groupe
français Alstom pour la coquette somme
d’un peu plus de 190 millions d’euros.
Une usine d’assemblage de tramways a été
inaugurée par Alstom à Annaba le 12 mai
pour un investissement de 25 millions
d’euros, l’entreprise française étant
chargée de la production de tramways
dans plusieurs wilayas. Après le
constructeur automobile Renault, c’est
au tour de Peugeot de débarquer en
Algérie dans un proche avenir. Dans cet
aveuglement à vouloir soutenir
l’économie française et le régime de
François Hollande aux abois, les
indigènes, les bougnoules, colonisés
assumés, et dont Franz Fanon a si bien
dressé le portrait, ont oublié les
intérêts de l’Algérie, car il n’y a
aucun transfert de technologie dans ces
partenariat gagnants pour la France et
perdants pour l’Algérie. Si le régime
français participe à la farce du
quatrième mandat, c’est uniquement parce
qu’il y trouve un intérêt. Comment
refuserait-il ce qu’on lui apporte sur
un plateau d’argent, alors que la France
est en faillite ? On n’est pas regardant
tant que l’argent rentre à flots dans
les banques françaises : un bougnoule
prodigue est un bon bougnoule. Mais qui
défend les intérêts de l’Algérie ?
Certainement pas la cohorte des
Bouteflika et autres pilleurs de la
nation qui ont trahi la confiance de
tout un peuple et la mémoire des martyrs
torturés, mutilés, massacrés par la
France coloniale devant laquelle le clan
des pourris déroule le tapis rouge. Ce
que ces ânes bâtés aveugles et
inconséquents semblent ignorer, c’est
que le jour où ils auront cessé d’être
utiles à la France pour une raison ou
pour une autre, tous leurs avoirs
subtilisés dans les caisses de l’Etat
algérien et placés à l’étranger seront
gelés sans autre forme de procès. Quand
ce pouvoir tombera, les Français seront
les premiers à s’en laver les mains,
comme on l’a vu avec leur ami Ben Ali ou
Kadhafi qui a fini dans un égout et les
autres, ce qui est impossible à
comprendre pour les hamardu
clan de Bouteflika qui croient qu’en
offrant des contrats à la France, ils
prolongent leur durée de vie
indéfiniment. Ils n’ont pas encore
compris que pour les Occidentaux, rien
n’est statique et tout peut changer à
tout moment, sauf leurs intérêts qui
sont inamovibles.
Le pouvoir fantoche des Bouteflika et
leur harem essaient de concocter un
scénario pour l’après-Fakhamatouhou.
Gagner du temps n’est pas leur objectif
final, c’est juste une tactique pour
chercher une sortie au piège du
quatrième mandat qui s’est refermé sur
eux, et trouver une solution négociée
pour pouvoir se prémunir des poursuites
judiciaires suite à leur dilapidation de
milliards de dollars. Pour le moment, le
consensus n’a pas été trouvé et Saïd
Bouteflika essaie de prolonger la durée
de vie du règne de son frère par tous
les moyens afin d’effacer la trace des
crimes économiques commis contre la
nation algérienne. Un petit subterfuge
par ci, une diversion par là, on amuse
la galerie, on occupe les gens, et c’est
dans ce cadre que s’inscrit la
programmation des procès en cascades qui
n’aboutiront à rien car les
commanditaires de ces crimes économiques
sont bien évidemment à chercher ailleurs
que dans les tribunaux. Ce statu quo
coûte cher à l‘Algérie et devrait
inciter plus d’un à fermer son bec,
comme ce zemmar (chieur)
Saïdani qui a voulu un gouvernement
politique et qui a joué longtemps les
pythies du pouvoir de Bouteflika, mais
dont la boule de cristal est désormais
muette. Pour ses adversaires au FLN,
c’est le moment ou jamais de chasser cet
olibrius comme il se doit en appliquant
sur lui la violence révolutionnaire, à
coups de derbouka sur la tête, et lui
faire rejoindre ses lieux de
prédilection : ce sera un départ
acoustique. Saïdani a non seulement
échoué à obtenir le premier ministère
mais son parti doit se contenter de
quatre fauteuils ministériels, alors que
le FLN est le parti majoritaire à
l’Assemblée. Il est vrai qu’il s’agit de
l’Algérie et que nous sommes à des
années-lumière des normes
internationales qui veulent qu’un parti
majoritaire à l’Assemblée doit
gouverner. Chez nous, on a inventé un
autre style de gouvernance entre un
président par correspondance, un
gouvernement qui n’est pas issu de la
majorité à l’Assemblée, des assemblées
qui sont des annexes du gouvernement, un
pouvoir sans opposition, des médias
off shore, une société civile qui
ne se pointe que lors des partouzes
électorales et pour la politique de la
chkara. Tout baigne, circulez,
il n’y a rien à voir, c’est tout
simplement le règne de Bouteflika IV.
Quand ces kharay Haddad et Cie
lancent une campagne pour consommer
algérien, on se demande s’ils sont
devenus végétariens, car que produisent
ces sinistres begarra pilleurs de la
nation, à part la parlotte dans des
hôtels 5 étoiles ? Produisez donc,
Messieurs, on consommera ensuite. Pour
le moment, nous consommons votre
stupidité, votre amateurisme et votre
esprit antinational jusqu’à en vomir.
Comme l’a montré la chaîne publique
algérienne qui n’a rien de publique
puisqu’elle a été privatisée par le clan
Bouteflika, l’échange – ô combien
stratégique – entre le ministre des
Affaires étrangères français Laurent
Fabius et le président Bouteflika a été
très fructueux, dixit Fabius. En effet,
le président lui a péniblement confié
via son micro qu’il y avait un orage à
Paris, sur quoi Fabius a répondu qu’il
n’avait pas atteint l’Algérie. Entre le
football et la météo, Bouteflika
s’applique avec effort à démontrer qu’il
peut encore formuler quelques phrases.
C’est dire si les chaînes prétendument
publiques algériennes vivent sur une
autre planète et mentent effrontément,
nous prenant pour des idiots, alors que
les réseaux sociaux existent, que nous
ne sommes plus à l’ère du noir et blanc
mais à l’heure des Snowden, Assange,
Manning et autres lanceurs d’alerte : ce
président est malade et doit partir au
plus tôt ! Si son frère veut se porter
candidat, qu’il le fasse au lieu de se
planquer derrière un fauteuil roulant.
Et les Français, passés maîtres dans
l’art de l’abus de faiblesse comme on
l’a vu avec l’affaire
Sarkozy-Bettencourt, participent à cette
mascarade grotesque qui n’est du goût de
personne, en utilisant leur Bettencourt
en Algérie. Les médias français, chiens
de garde du régime de François Hollande,France
24 et Canal+ en tête,
reflètent le machiavélisme sans bornes
de leur gouvernement en n’hésitant pas à
montrer la déchéance du président
algérien à travers des images
humiliantes et dégradantes tout en
tirant leur épingle du jeu. La France
colonialiste se venge de l’Algérie qui
l’a foutue dehors à coups de pieds au
cul en montrant un président amoindri,
afin de saper le moral des Algériens.
Elle soutient ce pouvoir fantoche tout
en prenant sa revanche, nous disant :
« 50 ans après votre indépendance,
regardez votre président, voilà ce que
vaut votre indépendance ».
Aux magistrats algériens,
affranchissez-vous de ce pouvoir
politique pourri et de ce clan
présidentiel gangrené par la corruption
qui disparaitra un jour, mais vous,
magistrats algériens, arrêtez de
cautionner cette mascarade et honorez
votre serment au lieu de vous acharner
contre un journaliste diabétique comme
Abdessami Abdelhaï et le
caricaturiste Tahar Djehiche que nous
soutenons totalement par principe. Ces
gens, et bien d’autres, sont victimes de
la hogra(l’injustice). Quand un
pouvoir est ébranlé par une plume, il
faut méditer sur la fragilité de son
état, car une simple bourrasque peut
l’emporter. Nous affirmons à tous les
collègues pourchassés et harcelés par ce
gang de voleurs que nous leur offrons
notre soutien de principe, contrairement
aux khobzistes qui préfèrent regarder
ailleurs et qui ne pensent qu’à leur
carrière, et ma plume sera toujours aux
côtés des plus faibles face aux
puissants du moment. Au lieu de traquer
ceux qui expriment leur opinion,
poursuivez ceux qui dilapident les
deniers publics en toute impunité. Quant
aux avocats du barreau d’Oran en grève
de la faim, nous les assurons qu’ils ont
notre soutien total.
Pourquoi les médias français
peuvent-ils impunément se gausser de
l’Algérie sans soulever la moindre
protestation des bougnoules du clan
présidentiel ? Au lieu de pourchasser en
justice des journalistes ou des
caricaturistes et des citoyens algériens
parce qu’ils expriment leur opinion,
attaquez plutôt France 24qui
montre des images dégradantes de votre
président responsable d’avoir réduit la
fonction présidentielle à néant, ou les
« journalistes » français de TF1
et du JDD qui ont exhibé les
affaires sales de vos ministres à Paris
dans un livre torchon. Donc, face à vos
maîtres français, personne n’ose ouvrir
la bouche ? On redevient le raton
consentant et reconnaissant, soumis à
tous les désirs de son maître blanc ? Je
n’écris pas mes articles depuis une
villa luxueuse du Club des Pins ou de
Moretti. Ma génération a été sacrifiée
ainsi que plusieurs autres générations,
et des millions d’Algériens sont morts
pour notre patrie, certainement pas pour
qu’une bande de gangsters dilapide ses
richesses. Je sais d’où je viens, je
suis un homme du peuple et j’ai vécu ce
qu’il a vécu. Je n’écris pas pour plaire
et je n’ai rien à prouver, je me bats
pour mon peuple et pour défendre la
terre de mes ancêtres. Comme Diogène, je
cherche un honnête homme, scrutant les
ténèbres avec ma lampe. Le fait de
contrer ces responsables irresponsables
et pourris est un devoir patriotique et
nul n’est plus algérien qu’un autre. Le
patriotisme n’est l’exclusivité de
personne, donc retenez vos chiens qui
aboient à mes basques. Je vous mets à
nouveau au défi devant le peuple
algérien, jouons cartes sur table et
montrons qui a volé et qui a trahi ! Je
n’ai pas de comptes off shore
ni de biens planqués chez vos maîtres
gaulois. Personne ne m’impressionne.
Quant à vous, les traîtres à ma patrie,
je vous contrerai jusqu’à mon dernier
souffle. Gardez vos chiens à la niche !
El kawada, El Rokhss, le
larbinisme, le lèche-bottisme, la
corruption, tous les mots les plus vils
se sont répandus dans la patrie des
chouhadas (martyrs) par les
pratiques grossières d’une poignée de
cancres. Que dieu vous maudisse tous,
vous et vos rejetons bâtards ! Quant aux
quelques journalistes lèche-cul que je
dérange et qui font honte à l’Algérie,
cessez d’être des putes à pub, délaissez
la mangeoire qui vous engraisse pour
prendre parti pour votre pays qui est
dans une situation catastrophique, au
lieu de penser à conserver vos
privilèges de larbins. N’oubliez pas de
rendre les clés de vos chambres d’hôtel
à Sidi-Fredj, cela constituerait un bond
qualitatif et un bon début dans
l’émancipation de la profession de
journaliste face au pouvoir de vos
maîtres maquignons.
Tous les mots du vocabulaire sont
incapables d’exprimer la colère et le
chagrin que tout patriote algérien
sincère ressent face aux dégâts que ces
pourritures ont provoqués en Algérie.
Pour sauver l’état national, il faut
mettre hors d’état de nuire ce pouvoir
politique au service des multinationales
et des puissances occidentales, la
France en tête. Il est nécessaire de
rompre avec le mode de gouvernance
archaïque et pousser vers la
réhabilitation de la République qui a
subi de graves préjudices suite aux
dérives monarchiques de ce clan
présidentiel. C’est la condition sine
qua non d’un début de changement réel
qui sera sans doute combattu
farouchement par les groupes d’intérêts
occultes qui mènent l’Algérie au
désastre après l’avoir menée dans une
impasse et une stagnation intenables. Il
est indispensable de trouver un souffle
nouveau pour construire un Etat sérieux
éloigné du népotisme, du régionalisme et
autres tares qui étouffent notre patrie.
Chaque cycle connaît sa fin et pour
amorcer le nouveau cycle, il faut une
prise de conscience collective et,
surtout, continuer de croire à
l’Algérie. Mon récent déplacement dans
l’Algérie profonde m’a confirmé que de
nombreux repères fondateurs ont été
perdus au niveau populaire où l’argent
est devenu une préoccupation centrale.
Le pouvoir de Bouteflika a réussi à
corrompre une grande partie de la
population, répandant son venin
malfaisant dans de larges couches
sociales, ce qui explique le coma
profond de toute la société à l’image de
ce pouvoir corrompu qui l’a anesthésiée
par contamination. Dans ce contexte,
aucune vitalité, aucun éveil, n’est
possible. Le peuple dans son ensemble a
perdu la foi dans le fait politique, ce
qui est d’une gravité majeure. Comment
le mobiliser encore ? En généralisant la
corruption,ce pouvoir pourri a propagé
sa gangrène dans le peuple algérien et
le malaise est tres profond. Le
diagnostic n’est pas encourageant
néanmoins le cas algérien n’est pas
désespéré, il faut une thérapie de choc
à tous les niveaux pour sortir de ce
bourbier. Le plus dangereux dans
l’ascension du clan de l’argent sale,
c’est que des institutions qui étaient à
l’abri des manigances sont désormais
menacées. Or, il est impératif de
préserver nos institutions sécuritaires
de ce clan corrompu. Nos amis au sein de
ces institutions n’arrêtent pas
d’attirer notre attention et de tirer la
sonnette d’alarme sur le danger que
constitue le clan de l’argent sale pour
nos instituions sécuritaires. C’est très
délicat pour un patriote convaincu
d’évoquer certaines situations dans la
presse mais le moment est venu d’en
finir avec ceux qui ont sali notre
drapeau. L’heure est à la neutralisation
de toutes les brebis galeuses au sein de
certains secteurs stratégiques, c’est
une question de survie de notre Algérie.
Par les actes, chacun doit agir à son
niveau pour l’intérêt de la nation.
Personnellement, je réitère mon appel à
tous les Algériens pour constituer des
collectifs à travers toute l’Europe et
dans le monde, dans le but de rapatrier
l’argent détourné et placé dans les
banques occidentales par ces malfrats
pour pouvoir le réinjecter dans
l’économie nationale, ce qui normalement
devrait être le rôle des partis
politiques et autres associations qui se
comptent par centaines mais qui ne
bougent ni à l’intérieur du pays, ni à
l’extérieur, pour ne pas dire qu’ils ne
servent à rien.
Devant cette gestion anarchique du
clan Bouteflika, le peuple algérien,
dégoûté de tout, se jette a la mer pour
rejoindre l’Europe alors que notre pays
devrait offrir autre chose que des
boat-people. L’échec est monumental,
mais il ne faut pas baisser les bras. Au
contraire, il faut croire à une Algérie
meilleure, débarrassée des corrompus et
des larbins de l’Occident, et passer
enfin à un changement concret pour
aborder les choses sérieuses loin du
bricolage de ce pouvoir politique arrivé
à terme qui n’accouchera de rien. Les
accoucheurs ne sont plus là, nous vivons
une époque très confuse où les enjeux
dépassent de loin l’intérêt étroit des
uns et des autres. Le clan de Saïd
Bouteflika et son harem n’ont rien à
voir avec l’Etat national, ce sont des
usurpateurs qui squattent indûment la
tête de l’Etat. Un pouvoir politique
éphémère et corrompu n’est pas l’Etat.
S’opposer à ces gens-là participe à
consolider la notion d’un Etat fort au
service des citoyens. Les pouvoirs
politiques partent, mais l’Etat reste,
et ce pouvoir particulier est un danger
mortel pour l’Algérie. Cette évidence
semble échapper aux écervelés qui
pullulent et qui se perdent en non-sens.
Saïd, Haddad et autres beggars corrompus
devraient investir dans la connerie
renouvelable et débloquer le crédit à la
consommation pour relancer la production
de la parlotte et du vent ! Quoi qu’il
en soit, les prochains mois seront
porteurs de bien des rebondissements.
Mes racines sont très profondes dans
cette bonne terre d’Algérie qui a connu
des fléaux bien plus dévastateurs que
les charognards qui sont en train de la
piller et malgré toutes les trahisons et
les forfaitures, l’Algérie a survécu et
est restée debout. Nous faisons le
serment que nous vengerons le sang de
nos martyrs en mettant hors d’état de
nuire les valets de l’impérialisme, les
serviteurs du néocolonialisme, tous ces
nouveaux pantins de l’Occident qui ont
perturbé le sommeil de ceux qui ont
donné leur vie pour notre patrie. Nous
ne serons jamais en paix tant que nous
n’aurons pas neutralisé tous les
parasites antinationaux. L’Algérie doit
être restituée à ses enfants
authentiques et à sa glorieuse Histoire,
c’est le sens de notre combat. Le
désespoir est dans le camp des traîtres,
quant à nous, nous vaincrons tôt ou
tard.
Mohsen Abdelmoumen
Published in Oximity, May 23,
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