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Algérie Résistance

Saïd Bouteflika, Haddad, Bouchouareb :
le ciment de la corruption en Algérie

Mohsen Abdelmoumen

Jeudi 18 mai 2017

Si l’Algérie vit une crise politique majeure après le scandale des élections du 4 mai qui sont un véritable attentat à la pudeur, un viol organisé par des personnages sans honneur, des traîtres de la nation, comme Ould Abbes le faux moudjahid ou Ouyahia le chef des oligarques et leur entourage respectif, tous corrompus jusqu’à la moelle, ce n’est pas mieux sur le plan économique. Des entreprises publiques sont bradées, brisées, vendues aux oligarques, dont je rappelle qu’ils sont présents dans le Parlement illégitime avec plus de 70 députés qui proviennent du FCE d’Ali Haddad el kharay. J’ai toujours dit que ces élections n’allaient rien régler mais consacreraient la crise. Pour ma patrie, j’aurais aimé me tromper. Hélas, la réalité m’a donné raison et nous avons tous vu les images dégradantes des fraudes massives qui ont terni encore plus l’image de l’Algérie avec des bourrages d’urnes dont certains ont même été filmés et ont fait le tour des réseaux sociaux, pendant que la presse pourrie se soumet à un Hamid Grine, la pute de la pub. Malgré cette fraude flagrante, le pouvoir n’a pu annoncer que 35% de taux de participation, le vrai chiffre n’atteignant pas 20%. C’est donc une assemblée illégitime comme la précédente qui vient de s’installer. À quoi servent un Parlement et un gouvernement dans un pays dirigé par des gangsters ? On a l’impression que ce pouvoir avance à reculons en allant d’une illégitimité à une autre. Bien sûr, il y a eu des choses très positives comme l’abstention dont je me réclame et qui est devenue la seule force politique dans notre pays. Le peuple algérien a signifié un rejet total et définitif aux oligarques et à leurs partis, le FLN dont le président est Bouteflika et le RND, ainsi qu’à tous les partis qui ont participé à cette mascarade, parmi eux les islamistes. Le nombre de bulletins nuls atteignant un record et représentant certainement les éléments de l’ANP qui refusent de cautionner ce régime est un signe politique d’une importance capitale. Cela nous donne un grand espoir pour le changement qui ne peut être, je ne le répèterai jamais assez, qu’une 2e République qui remettra tous les compteurs à zéro et permettra de tout revoir, absolument tout, en construisant une alternative avec les vraies forces vives de la nation qui ne sont pas encore corrompues par ce régime pourri qui, s’il n’est pas stoppé, enterrera le pays. Il ne nous reste pas beaucoup de temps. C’est notre armée, l’ANP, qui est appelée à jouer à nouveau un rôle majeur en restituant les clés de la maison aux fils authentiques de l’Algérie et de réparer l’erreur primordiale qui a constitué à mettre au pouvoir Abdelaziz Bouteflika. Le changement commence par l’annulation de ces pseudo-élections, véritable farce, et d’aller vers une période de transition sereine en incluant les vraies forces vives et saines du pays. L’heure n’est pas au statu quo mais au changement. Rien n’arrêtera la roue de l’histoire et certainement pas quelques pantins au service de Saïd Bouteflika la Folle, lui-même au service de ses maîtres français. Il faut arrêter ce massacre. Si ces élections et l’absence du président  représentent la faillite politique du règne de Bouteflika, la débâcle au niveau économique se traduit entre autres, parmi la multitude de malversations scandaleuses, par le dossier du ciment qui illustre à lui seul l’échec total de ce régime pourri. Bien sûr, il s’agit de la pointe apparente de l’iceberg. Relatons donc les faits qui nous ont été confiés par nos sources qui sont très au fait de cette énième affaire.

L’été 2013 a vu l’emballement du dossier sur le ciment avec le limogeage du PDG du groupe GICA, (Groupe Industriel des Ciments d’Algérie), Yahia Bachir, proche des services de renseignements, pour plusieurs raisons, à savoir : son refus d’octroyer le projet de la cimenterie de Relizane à Ali Haddad (ETRHB), son intention de mettre un terme au contrat Lafarge Algérie et à sa prise de participation au niveau de la cimenterie de Meftah à raison de 35%, de plus, il voulait mettre fin au contrat de management du groupe Feraoun – qui connaît des démêlés avec la justice algérienne et européenne -, partenaire saoudien dont Reith Rachad Feraoun est le président, à la cimenterie de Beni Saf à raison de 35%. Rabah Guessoum a donc remplacé Yahia Bachir et sa première décision a été de donner le projet de la cimenterie de Relizane à Ali Haddad, lequel lui a offert un appartement de luxe à Ouled Fayet pour le remercier de ses bons et loyaux services. Normalement, le GICA  doit céder le titre minier à l’agence minière qui est la seule habilitée à lancer un appel d’offre. De quel droit ce projet a-t-il donc été remis à ETRHB d’Ali Haddad en gré à gré ? Les malversations concernant l’attribution des marchés d’extension et de nouvelles cimenteries ne s’arrêtent pas là, ainsi le contrat de la ligne d’extension de la cimenterie de Chlef a été attribué à FCB (Fives FCB, filiale du groupe industriel français Fives). Plusieurs anomalies touchent ce dossier dès le début, suivies de pressions d’autres lobbies comme Polysius, filiale française de l’allemand Polysius du groupe Thyssen Krupp, et du groupe chinois CBMI. Les attributions se font et se refont, pour finir par un arrangement à l’amiable entre Polysius et CBMI. En contrepartie du projet Oum El Bouaghi, Polysius a cédé celui de Bechar au chinois CBMI. Aujourd’hui le secteur du ciment se porte mal, des lignes d’extension ne voient pas le jour, à l’exception de celle d’Ain El Kebira à Setif au surcoût exorbitant, sans parler des sommes astronomiques réservées aux nouvelles cimenteries comme celles de Bechar et d’Oum El Bouaghi qui se chiffrent entre 280 et 340 millions d’euros. Visant l’immunité parlementaire, Rabah Guessoum, ex-député FLN de Blida, a voulu se représenter aux élections législatives 2017, mais son projet n’a pas se réaliser en raison du changement des listes FLN à la dernière minute dans la Liste Blida. Il est donc temps de traîner ce coquin devant les tribunaux. Malgré la promesse du ministre de l’Industrie et des Mines, le corrompu sans honneur Abdeslam Bouchouareb, d’exporter le ciment dès 2018, l’avenir est sombre, les nouvelles cimenteries ne se créent pas et la finalisation de l’extension de la troisième ligne de Chlef s’éternise malgré les efforts de son nouveau PDG. Entre-temps, le secteur privé algérien s’est lancé dans l’industrie du ciment à Biskra, Laghouat, Adrar, El Khroub et Relizane sans aucune expérience ni savoir-faire dans le domaine. Aucune perspective d’export n’a été faite, ni aucune exploration des marchés potentiels. La responsabilité en incombe à Abdeslam Bouchouareb, l’ami d’Ouyahia et la marionnette d’Ali Haddad el kharay, le prête-nom de Saïd Bouteflika, ainsi que celle du Premier ministre Sellal. Yahia Bachir avait mis en garde contre cette oligarchie et c’est la raison pour laquelle il a été démis de ses fonctions à la tête du groupe GICA pour être remplacé par un larbin du gang des mafieux. Voilà pourquoi aussi, entre autres, Saïd Bouteflika a frappé le DRS avec acharnement sur l’instigation de son maître Bernard Bajolet lors des fameux accords du Val-de-Grâce. Le Général Achour Ouadahi, chef du SIE (service d’intelligence économique), en a fait les frais. Tout cela explique la dissolution de ce service qui a toujours lutté contre la corruption. Autre fait gravissime : qui a tué Ahcène Rezagui, le PDG de la Société des ciments de Sour El-Ghozlane, en 2014 ? Pour quel motif ?

Ces pratiques mafieuses révèlent le visage hideux des pourris qui dirigent l’Algérie en ce moment, un régime qui ne recule devant rien, jusqu’à faire chanter et assassiner ceux qui les empêchent de piller le pays à leur gré. Tel est l’État civil prôné par Zemmar Saïdani qui n’a pas cessé de s’en prendre au DRS et à l’ANP, lui qui est installé aujourd’hui en France chez ses maîtres, comme la plupart de ces corrompus qui ont mené le pays à la catastrophe. Bas les masques, Saïd la folle, Ouyahia le pantin, Bouchouareb la marionnette des Français et son comparse Ali Haddad qui défraient tous deux la chronique avec des comptes off shore et qui apparaissent dans les Panama Papers ! Tous ces gredins doivent s’expliquer devant les preuves présentées et être traînés devant la Justice. Il n’y a aucune raison pour que ces crapules prospèrent alors que le peuple paye leur gabegie et leur corruption, confronté à une cherté de la vie quotidienne sans précédent. Nous sommons Bouchouareb de s’expliquer ! Il est inconcevable qu’un tel individu ne soit pas emprisonné, tout cela parce qu’il fait partie du harem de Saïd Bouteflika la folle, Zella. Nous attendons une ouverture d’enquête immédiate sur ce dossier, même si personne ne croit à l’indépendance de la justice qui est aux ordres du monarque. Le combat contre la corruption est à mettre au même niveau que le combat contre le terrorisme et ces deux fléaux doivent être combattus avec la même rigueur. La réunion d’Afripol qui se déroule à Alger depuis ce dimanche 13 mai doit considérer le terrorisme et la corruption comme des priorités. Il est grand temps qu’Afripol ouvre une enquête sur ces corrompus qui vont faire sombrer l’Algérie s’ils ne sont pas stoppés de toute urgence.

Entre les canailles comme Saïd Bouteflika, Ahmed Ouyahia, Ali Haddad, Mehiedine Tahkout, Abdeslam Bouchouareb dont le père a été passé par les armes par l’ALN, Ould Abbes le faux moudjahid et vendeur à la France du don du sang algérien destiné au peuple irakien lorsqu’il était président du Croissant Rouge algérien, dont le propre fils est impliqué dans le trafic des listes électorales de la chkara… et j’en passe, peuple algérien, vous avez l’embarras du choix dans cette panoplie de malfaiteurs. Ces pourris doivent dégager définitivement d’une manière ou d’une autre et tomber dans l’oubli définitif. L’Algérie des martyrs mérite mieux que ça, au moment où les enfants du peuple qui sont dans l’ANP traquent les terroristes, dorment par terre et arpentent les montagnes par tous les temps. On a vu comment les vétérans de l’armée, mutilés lors de la décennie noire, ont été matraqués alors qu’ils ne faisaient que réclamer leur droit légitime, tout comme les retraités de l’ANP qui sont en mouvement en ce moment, ainsi que les syndicalistes dans tous les secteurs. Il ne faut plus toucher à notre armée, que ce soient des éléments à la retraite ou des actifs. Quand l’Algérie était à feu et à sang, c’étaient les enfants du peuple qui résistaient au sein de l’armée, de la police, de la gendarmerie et des différents corps sécuritaires. Tout un peuple était derrière son armée. C’est le peuple qui a résisté face au terrorisme et non la poignée de renégats et leur progéniture qui vivent à l’étranger comme des nababs. On connaît tout de vous, on sait le montant du patrimoine de vos enfants à l’étranger, celui qui a été constitué avec l’argent que vous avez volé au peuple algérien : à Paris, Dubaï, Londres, etc. Pas touche à notre armée ! Les patriotes n’ont pas disparu, nous serons toujours en travers de votre chemin ! Il y a deux Algérie : celle des oligarques et des corrompus et celle du peuple. Ce sera vous ou nous, la lutte sera sans pitié et on vous neutralisera. Nous en faisons le serment devant la tombe de nos ancêtres.

Mohsen Abdelmoumen

Reçu de l'auteur pour publication

 

 

   

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Source : Mohsen Abdelmoumen
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