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Chronique

Tab djnana ou «A bout de souffle»
version algérienne

Mohsen Abdelmoumen


Le président Bouteflika lors du dépôt de son dossier
de candidature au Conseil constitutionnel. D. R.

Mardi 11 mars 2014

L’élection présidentielle de 2014 constitue une étape très importante pour la nation algérienne, car elle dévoile la faillite du pouvoir politique et de l’opposition qui se sont entendus comme larrons en foire sur l’échec de toute démarche salvatrice pour le pays dans une conjoncture menaçante pour la souveraineté de l’Algérie. Dans la foulée de ces événements, des informations importantes émergent ici et là sans être toutefois décryptées de façon à leur donner un sens stratégique, telle la visite récente de Saïd Bouteflika à Paris révélée par un journaliste de la chaîne parlementaire française. Le frère du président actuel est parti proposer un pacte aux dirigeants français. En quoi consiste ce pacte ? Nous n’avons que des informations non vérifiées, néanmoins, ce qui est essentiel, c’est la visite en elle-même et le moment où elle a eu lieu, quant à l’offre, le journaliste évoque la recherche d’un accord auprès du régime français, ce qui implique que Saïd Bouteflika vend la marchandise avariée, en l’occurrence le président malade, à la France. En d’autres termes, Saïd, la psychose de l’Algérie, nous montre d’une manière directe et sans ambages que dans cette élection, le joker des Français est bel et bien le locataire du fauteuil à roulettes et, du même coup, nous confirme que l’attestation médicale estampillée «bon pour le service», dont tout le monde se demande d’où elle provient, était certainement incluse dans la tractation. Ce n’est pas le gang de la chaise roulante qui pourra nous contredire, alors qu’il se ridiculise devant toute la planète en maintenant la candidature néfaste pour l’Algérie d’un homme qui confond les articles de la Constitution devant le président du Conseil constitutionnel avec une voix issue d’un cimetière qui n’a rien à voir avec celui des zaouïas qui, cette fois, ne cautionnent pas le règne du président diminué. A ce propos, il est utile d’évoquer le truquage lamentable auquel nous avons eu droit au su et au vu du monde entier et dont la télévision française s’est approprié la vidéo avec bonheur, diffusant l’image de sa nouvelle muse, l’homme à la chaise roulante, celui qui est devenu l’amuseur public numéro 1 en France, au point où l’on pourrait le labelliser produit de consommation courante à l’instar du camembert et du pinard. Telle est la déchéance de Bouteflika et de toute sa génération qui nous montrent qu’ils sont prêts à tout pour le trône mobile. Cela nous renseigne sur le degré des crises que nous vivons et des problèmes liés à notre passé quand on voit le comportement de ces irresponsables qui s’arrogent le droit pharaonique divin de diriger un grand pays comme l’Algérie, l’entraînant inéluctablement vers un processus de soudanisation, par l’incompétence doublée de corruption d’une clique de grabataires sans vision stratégique à long terme ou sans vision du tout, atteints de différentes maladies comme l’Alzheimer, l’AVC et la cécité politique. Nous allons droit au mur avec la caste qui entoure la chaise roulante. Quand on pense que Sellal, la Gretchen du gang, s’est fendu d’une déclaration dans laquelle il compare Bouteflika à Angela Merkel, la chancelière pugnace d’un pays comme l’Allemagne, excusez-nous du peu ! Ces gens n’ont décidément aucune honte, mais pourquoi se gêneraient-ils, après tout, puisque là où il y a de la gêne il n’y pas de plaisir. Ce qui est étonnant, c’est que nous sommes taxés régulièrement par Sellal «el-fkakir» d’être des semeurs de trouble et de constituer une menace pour la stabilité. Bensalah, l’autre «artiste», vient quant à lui de nous avertir que l’heure allait bientôt sonner pour ceux qui s’opposent au quatrième mandat, et pour finir, nous avons eu droit à l’incontournable, l’inénarrable et inégalable star du Moulin Rouge, Saïdani, qui s’est octroyé le droit de parler au nom du peuple. Le drabki, qui est un AVC de la politique à lui tout seul, ose comparer l’Algérie à l’Angleterre et aux Etats-Unis ! Ont-ils une once de jugeote ? Ils devraient plutôt chercher l’équivalent du côté du Lesotho ou de la Guinée équatoriale, par exemple. On ne sait pas qui a mandaté celui-ci, probablement ses amis milliardaires de l’argent sale tels Tliba, Djemai, Haddad, Rebrab, Tahkout, etc., qui font campagne à coups de milliards pour un malade, seul garant de leurs bonnes affaires, des personnages dont nous ignorions l’existence il y a quelques années mais qui aujourd’hui dictent leur loi grâce à l’argent de la rente pétrolière qu’ils ont détourné de mille manières, une minorité d’individus caractérisée par sa propension à nuire aux intérêts de la majorité des Algériens qui, eux, n’ont pas détourné de l’argent. Nous leur disons tout simplement : «D’où tiens-tu ça !» (Min ayna laka hada).
Si instabilité il y a, ce sont ces individus qui la représentent, tout ce lot de politiciens corrompus jusqu’à l’os au service de Saïd Bouteflika et de son frère, seul réel danger pour le pays. Comme nous l’avons dit à maintes reprises, nous sommes dans la configuration d’une bourgeoisie compradore qui veut sauvegarder ses intérêts colossaux, quitte à mettre le feu dans le pays, tels des Néron des temps modernes. Cette classe vénale est un empêchement majeur à tout ce qui peut faire évoluer l’Algérie. La menace de l’instabilité est un argument qui ne tient pas la route et ce n’est pas la peine d’aller le vendre à Paris, parce que personne n’est dupe, Monsieur Saïd Bouteflika la Psychose, dit «la Main d’or» ! Concernant la prise de non-position du FFS qui a étonné plus d’un, elle n’est que l’expression d’une variante de la bourgeoisie compradore qui est en parfaite harmonie avec ceux qui dirigent l’Algérie en ce moment. Et l’on peut aller très loin en évoquant le deal entre le gang de la chaise roulante et une faction de l’ex-FIS qui a monnayé son soutien au règne du président malade sous condition d’une amnistie générale pour tous les terroristes, ce qui a fait bouger certains gardes communaux qui dénoncent une compromission de trop de la part d’une caste qui, pour se maintenir au pouvoir, s’est détournée de la lutte antiterroriste et des victimes du terrorisme, au moment où des attentats continuent à cibler régulièrement les forces de l’ordre. Le ministère de l’Intérieur, dans une tentative de corruption envers ce corps sensible, leur a promis des avantages plantureux et le gang de la chaise roulante continue à vouloir acheter la paix sociale à coup de milliards pour gagner du temps. Les gardes communaux céderont-ils au chant des sirènes ou continueront-ils le combat contre le deal entre Saïd Bouteflika et Sahnouni ? Le voyage de Saïd Bouteflika à Paris combiné au silence assourdissant du FFS, qui n’a jamais été autre chose qu’un parti lié à l’Internationale socialiste, démontre que l’heure n’est pas aux tractations de sérail ni aux jeux de coulisse, mais à un véritable renouveau patriotique qui mettra fin à toutes ces gesticulations et acrobaties qui ne nous mènent nulle part. Par son ambiguïté, la sortie du FFS du «ni ni» nouvelle vague, rejoignant celle de Hamrouche, nous prouve que le pouvoir politique illégitime de Bouteflika et ceux qui prétendent le réformer de l’intérieur sont dans une impasse stratégique et qu’ils sont tous acculés dos au mur, qu’ils fassent partie de l’opposition ou du pouvoir. Le jeu de l’ombre devient trop pesant quand il se combine à l’air de Lausanne. «Que faire ?» disait Lénine, et «Où va l’Algérie ?» a dit Boudiaf. Qu’ils dégagent tous sans exception, où qu’ils soient, parce qu’ils n’apportent pas de solution et font au contraire partie de nos problèmes ! Face à eux, l’argument ne peut être qu’un second souffle véhiculé par des jeunes formés politiquement et capables d’assumer des responsabilités, en vue d’accompagner le pays et le sortir de la rente pour se diriger vers une créativité qui tranche avec les clichés périmés d’une bande de vieillards viscéralement attachés à leur vision d’un monde qui évolue sans eux. On ne peut pas vivre une ère nouvelle avec des gens qui étouffent tout développement en s’accrochant aux commandes. Les jeunes qui manifestent contre le quatrième mandat symbolisent un espoir immense dans un pays plongé dans les ténèbres par une classe politique, associative et syndicale corrompue, dépassée et archaïque, et qui continueront leurs malversations s’il n’y a pas une mobilisation citoyenne pour leur barrer la route par tous les moyens possibles, y compris par les urnes, car nous ne désespérons pas de voir un vote massif, même si tous les indicateurs prévoient le contraire. Cela restera un vœu pieux.

Que de mensonges !

Le comportement du président du Conseil constitutionnel est à inscrire dans les annales des vaudevilles, sauf qu’il s’agit de l’avenir d’une nation comme l’Algérie. L’attitude de Medelci lors de la séance sidérante dans laquelle il s’est compromis lors de la visite du président engourdi – à moins qu’il ne s’agisse d’une rencontre filmée à domicile ! – a démontré sa médiocrité et sa trahison, car il y a bien eu mise en scène, mais sans Spielberg. Si sa prestation n’a aucune chance de remporter un Oscar, il a cependant réussi à créer un buzz qui dévoile son véritable visage, celui d’un serviteur assujetti à une caste plutôt qu’à un Etat. Lui et les juges qui composent le Conseil constitutionnel partagent une responsabilité morale historique dans l’intronisation d’un moribond à la tête de l’Etat, et ils seront pleinement et entièrement comptables de leurs actes. Nous n’oublierons pas de sitôt la duplicité de ce haut fonctionnaire de l’Etat, ainsi que celle des juges de la Commission nationale de supervision de l'élection présidentielle du 17 avril prochain, avec à leur tête Hachemi Brahmi, dont les propos émanent d’un larbin khobziste comme il y en a tant plutôt que d’un magistrat assermenté. Oubliant l’honneur et l’éthique inhérents à leur fonction, ils ont tous prêté allégeance à des mortels qui disparaîtront tôt ou tard et en seront condamnés par l’Histoire à tout jamais. Nous les défions de rendre public le nom des médecins tout autant assermentés qui ont osé délivrer un certificat médical à un candidat comateux, car le peuple doit savoir qui a participé à cette farce macabre. Ils ne pourront jamais fuir leurs forfaits ! Et dire que Medelci a été ministre des Affaires étrangères de la République algérienne ! On comprend bien le cri de détresse de certains diplomates devant son méfait au sein de la diplomatie algérienne, institution qui était jusque-là respectable et qui est devenue propriété privée de la famille Bouteflika dont il est le serviteur zélé. Alors que Medelci nous exhibe le vénéré gourou qui n’a pu marmotter que deux mots trébuchants, nous apprenons que 64 ambassadeurs en poste à Alger n’ont pas pu présenter leurs lettres de créance et que 32 ont commencé leurs activités sans passer par cet exercice protocolaire devant le président fantôme qu’on s’acharne à nous décrire en bonne santé bien qu’il ne puisse pas mener sa campagne électorale. Un président-candidat qui ne fait pas campagne, qui s’embrouille dans les articles de la Constitution au cours de la procédure de candidature, dont le moment a été choisi en fonction d’un de ses rares accès de lucidité quotidiens, un chef d’Etat qui ne tient pas de Conseil des ministres, qui échange avec son peuple via des communiqués non authentifiés, qui ne reçoit pas les ambassadeurs munis de leurs lettres de créance, qui ne participe à aucune réunion nationale, régionale ou internationale, qui dans sa déclaration de patrimoine innove en étant le seul président (voire le seul être humain !) sur terre à ne pas posséder un compte en banque... Que de mensonges ! Nous posons la question à la bande de fumistes qui nous escroquent : à quoi sert leur candidat président, si ce n’est à remplir leurs poches ? L’Algérie est en passe d’inventer un nouveau mode de gouvernance qui s’appellera la présidence invisible et nous formulons le vœu que tous s’alignent dans cette démarche : qu’ils deviennent invisibles ! Et ils ont le culot de parler dans la presse, sur les plateaux de télévision... Matahchmouch ! Quel cirque ! Quant à ceux qui menacent le peuple algérien, que ce soit Sellal «el-fkakir» ou Bensalah l’homme de Neandertal, on tient à leur dire «rana khayfine bezaf mankoum» ! Ils sont ridicules. Se regardent-ils de temps en temps dans un miroir ? Croient-ils à leurs mensonges ?
Le second souffle, la refondation de l’Etat algérien ou la deuxième République, peu importe le nom, se fera d’une manière ou d’une autre. Soit ils acceptent leur échec dû à leur aveuglement devant les milliards de la rente mal utilisés ou spoliés, et qui ont produit le clientélisme, le régionalisme, l’affairisme, le larbinisme, el-rokhs et tous les fléaux que l’humanité a expulsés de ses entrailles putrescentes, soit ils encourent la fureur du peuple. On ne se lassera jamais de le dire, avec ces aventuriers, il est totalement superflu pour l’impérialisme de faire appel à des services de renseignement étrangers ou à des lobbies pour saccager le pays, ces gredins s’acquittent du travail de sape bien mieux que toutes les ONG liées à la DGSE, au Mossad, à la CIA et à tous les autres tant ils sont ignorants, cupides, dépourvus d’imagination et surtout étrangers à tout sens patriotique, ayant placé ce dernier dans des comptes en banque. Incarnation criante de l’ennemi intérieur, ils parviennent à nous mettre hors de nous et imprudents face aux menaces diverses. Si la contradiction du type dialectique marxiste a une raison d’être, nul doute que ces gens passent pour des visionnaires dans l’indigence politique actuelle. Que l’Algérie soit absente du concert des nations et de toutes les réunions internationales, cela leur importe peu, pourvu que la pérennité et la stabilité dont ils nous rabâchent les oreilles soient garanties, ainsi que l’impunité pour les milliards détournés par leurs amis affairistes dans une République qui n’en est plus une et qui est devenue entre leurs mains une monarchie et un souk où tout vend et s’achète. Les symboles de notre nation ont été bafoués et les paroles cinglantes de la sœur du martyr Larbi Ben M’hidi, remplies de toute la charge de ce qu’a été notre histoire, font écho à ce que pense tout Algérien sincère et patriote. Aucun des prédateurs qui souillent notre patrie n’a osé se présenter à El-Alia pour commémorer le lâche assassinat de Ben M’hidi ce 3 mars. Comme bien des femmes algériennes qui nous prouvent que ce n’est pas le port d’un pantalon qui fait un homme, Drifa a montré son courage et sa dignité en prononçant le verdict sans appel : «Je suis déçue aujourd’hui de voir l’Algérie entre les mains de ces traîtres !» Voilà ce qu’ils représentent pour la sœur du fondateur du vrai FLN et libérateur de l’Algérie, dont ils sont indignes d’honorer la mémoire à El-Alia. Ben M’hidi hantera éternellement leurs nuits et leurs jours, et les placera sans relâche devant un miroir qui leur révélera des faces de lâches vendus à l’ennemi. Leurs agissements ont achevé d’accomplir la sale besogne que les paras français avaient commencée lors de notre Révolution, et ce n’est pas un hasard si des journalistes et des jeunes gens qui refusent le règne d’un mourant sont interpellés et molestés. La symbolique de la place Audin avec les matraques qui s’abattent sur les têtes de nos amis, frères et sœurs, est le signe de la faiblesse et de la fin de règne inéluctable du clan de la forfaiture qui ne pourra que s’accomplir de toutes les manières possibles et imaginables. Ils peuvent se démener à retarder la fin du cycle, ce ne sera tout au plus qu’un piètre bricolage pour gagner quelques minutes dans l’histoire d’une nation, afin de pouvoir encore piller, voler, corrompre, encore et encore, l’unique motivation de leur acharnement compulsif à vouloir contrecarrer l’évolution naturelle étant la préservation des intérêts des messieurs goudron, sucre, huile de tournesol, cacahuète, poupée, ces champions de l’import-import qui aujourd’hui dictent leur loi à la République. Nous avons survécu à la barbarie et sommes à présent confrontés à un autre type de terrorisme dont ces canailles sont les émirs assermentés, celui de l’argent sale dont Bouteflika est le candidat. Benyounès atteste que le cerveau du gourou fonctionne mieux que celui de la majorité des Algériens. Nous avons vu l’encéphale à l’œuvre face au président du Conseil constitutionnel, un cerveau tellement performant que son propriétaire confond les articles de la Constitution. Il vaut mieux entendre ça que d’être sourd ! En dehors du profond mépris que cette voyoucratie nous a toujours témoigné, ils nous prennent en plus pour des crétins. Comme si nous étions en manque de fumisteries, pendant que Benyounès nous fait part du résultat de ses trépanations cérébrales exploratrices, un directeur de publication parmi tant d’autres, connu pour son larbinisme, a poussé le burlesque jusqu’à vanter la popularité de Bouteflika. Gageons que cette dernière «perle» n’est qu’un lapsus invoquant la rente que Bouteflika et son clan ont distribuée à leurs valets, prélevée sur les deniers publics et dont ils attendent un retour d’ascenseur. En tous cas, le moins que l’on puisse dire est que ce directeur de publication n’honore pas le métier de journaliste lorsqu’il défend son statut de tube digestif prêt à engloutir l’argent de la rente pétrolière sous forme de pages de pub et qu’il nous gave avec ses poèmes d’amour reconnaissants envers le gang de la chaise roulante. Ce directeur de publication symbolise le mercenariat de la plume avec tous ceux de son acabit qui sévissent dans les chaînes de télévision et les journaux, véritables caisses de résonnance du clan présidentiel. Nous avons l’impression d’assister, médusés, à un grand concours «d’aplat-ventrisme et de lèche-bottisme».

Une diversion de trop

Nous exigeons que l’on nous présente des faits, pas des balivernes, et nous n’abandonnons pas la revendication d’avoir un débat entre candidats à l’instar des nations qui se respectent pour tester les facultés cérébrales du champion. On ne cesse de nous évoquer les pays comme l’Allemagne, l’Angleterre, etc., suivons leur exemple jusqu’au bout, amenons les candidats à débattre de leur projet en public. Quant au président sortant, il doit nous parler de son bilan, si son cerveau le lui permet, bien entendu. Trêve de balivernes ! La discussion sur le quatrième mandat que certains justifient n’est qu’une diversion de trop. Aujourd’hui, le débat doit être centré sur la reconduction d’un système politique agonisant symbolisé par Bouteflika ou au contraire lui faire barrage, sachant que la fraude est déjà effective avant même les élections et que la clique au pouvoir se commet dans un spectacle surréaliste sans discontinuer, entérinant l’expression «cinema bla draham». La supercherie a éclaté au grand jour avec le simulacre de dépôt de candidature chez Medelci, commenté par toutes les chaînes de la planète. Réveillez-vous, Messieurs, nous ne sommes plus à l’ère où vous pouvez duper la population en toute quiétude sur la chaîne unique ! Nous sommes à une époque qui vous dépasse, celle de la 4G, des nouvelles technologies, des réseaux sociaux, que vous ne maîtrisez pas et qui vous échappent totalement. On ne peut pas demander à un dinosaure de jouer à la Playstation ! Voilà notre malheur, vous nous empêchez d’avancer parce que vous vous êtes rigidifiés dans une posture ringarde et sénile, et le seul mouvement dont vous êtes capables se mesure au rythme traînard des tribulations couinantes d’un fauteuil roulant. Votre tentative de nous maintenir dans un coma sociétal ne peut se réaliser qu’avec la castration de toutes les générations à venir, en commençant par celle d’aujourd’hui qui, du fait de sa jeunesse et de son dynamisme, est en contradiction majeure avec vous. Ce n’est pas seulement une lutte des classes, c’est aussi une lutte générationnelle. Comment l’Algérien pourrait-il éprouver autre chose que du dégoût face cet amalgame de décrépitude et d’indignité flagrantes que vous représentez, et au nom de quoi pourrait-il ne pas éprouver le désir de vous fuir ? Est-ce là votre plan machiavélique, faire le vide afin de rester seuls et mener le pays vers le chaos, pour ensuite prendre un avion en cas d’affrontement ? Seul un élan qui trouve son souffle dans une rupture de type novembriste révolutionnaire mettra fin à votre règne et à celui de la rente, et verra l’émergence d’une nouvelle classe politique et de nouveaux dirigeants à l’opposé de ce que vous êtes et de vos intrigues mesquines. La nouvelle génération porteuse d’avenir se retrouve dans les manifestations contre votre quatrième mandat abject, véritable non-sens politique dans la mesure où vous dites la chose et son contraire, soit un président qui n’a pas besoin de campagne et qui se porte mieux, selon le bulletin de santé délivré par vos maîtres français dont le seul commentaire issu d’un pays occidental provient de Laurent Fabius, sioniste convaincu, qui déclare qu’il savait que Bouteflika allait se présenter, qu’il n’y voyait rien à redire et que l’échange économique avec la France est très important. Voilà comment la France investit à long terme sur la stupidité des dirigeants qui se sont moqués du serment de nos martyrs et qui finiront immanquablement dans les poubelles de l’Histoire. Car votre fin ne fait aucun doute, vous pouvez gagner du temps, distribuer des milliards, acheter les gens, faire appel à vos amis milliardaires qui ont pillé la richesse naturelle de notre pays sans rien produire, vous ne pourrez que retarder de quelques instants votre fin qui sera soit pacifique, soit violente. Ce sera à vous de choisir. Et surtout, ne dites pas qu’on ne vous a pas avertis. Des rapports sécuritaires commencent à circuler qui évoquent une grande explosion suite à ce quatrième mandat de tous les dangers pour l’Algérie. Par votre bêtise crasse, vous avez réussi à unir tous les Algériens, même s’ils n’ont pas la même vision des choses, et tous ceux qui ont encore de la dignité sont contre vous et considèrent que vous chasser est devenu un devoir patriotique. Ce n’est pas la peine d’utiliser l’administration pour truquer les élections, et ne croyez pas que vous pourrez sauver les meubles en faisant voter les morts comme vous l’avez fait à maintes reprises pour perpétuer la crise quand d’autres nations produisent des valeurs ajoutées, n’est-ce pas Monsieur Sellal ? Produisez-vous votre cravate, pour que vous vantiez le règne de Bouteflika ? Taisez-vous, vous ne cumulez que des bourdes ineptes ! Grâce à vous, nous sommes dans le non-Etat, et tous les scénarios sont ouverts. Les jeunes qui contestent avec les journalistes votre hérésie politique, soit sur les réseaux sociaux, soit dans la rue, doivent être les dignes héritiers des enfants de Novembre qui, à un moment donné, ont rompu avec toute la classe politique liée au colonialisme pour s’affranchir de ce dernier. Aujourd’hui, nous sommes face aux nouveaux colons, la famille Bouteflika, les Haddad distributeurs des billets du peuple, Tliba, Djemai, Rebrab, Tahkout et cie. De la nécessité d’une rupture totale avec cette étape désastreuse de notre histoire dépend la survie de notre pays. Nous devons accomplir notre devoir en vous contrant afin de restituer l’Algérie à ses fils dignes et intègres, à sa jeunesse dynamique, pleine de vitalité et d’espoir, ivre du génie de l’air algérien, et qui n’a pas besoin d’être maintenue sous perfusion comme votre chevalier blanc ridicule sur son trône troué qui, au lieu de finir ses jours en se retirant dignement, a préféré la déchéance. Vous êtes une insulte à notre patrie, notre AVC permanent, et soyez convaincus que pour vous chasser, nous n’emprunterons pas des chaises roulantes. L’Histoire est le juge implacable des actes des uns et des autres, et nous verrons si vos mensonges, vos salissures, votre régionalisme et votre prostitution politique triompheront du rêve de l’Algérie immortelle de Ben M’hidi, cette Algérie que portent aujourd’hui celles et ceux qui refusent le nouveau mandat de votre malade et de Saïd la Psychose, de Saïdani, de Sellal, de Ghoul, de Medelci, et de tous vos amis du gang de la chaise roulante, la bande des voleurs. Si fitna il y a, c’est vous et vous seuls qui en serez la source. Inutile de chercher des boucs émissaires, nous sommes tous contre le mandat de la honte et nous ferons tout pour vous contrecarrer par tous les moyens, que ce soit l’urne ou la rue. A la guerre comme à la guerre ! Le peuple algérien doit se réveiller, son destin est en train de se jouer en ce moment. Regardons la vérité en face et cessons de cacher le soleil avec un tamis, ces gens-là ont montré qu’ils n’avaient aucune dignité ni scrupule, et que seul leur importe le règne et l’argent en gérant l’instant présent. Ils n’ont cure du sort de l’Algérie, notre foyer à tous, notre chair et notre sang, legs de nos martyrs. Le jour où nous la perdrons par les manigances de cette minorité de corrompus et par notre passivité, nous ne pourrons nous en prendre qu’à nous-mêmes, car notre devoir est clair : les chasser par tous les moyens. Ceux qui pensent qu’ils ne sont pas concernés pour vivre un simulacre de paix et de stabilité qui n’a jamais existé, se trompent, car rien ne sera laissé à leurs enfants. Les bombes explosent encore, nos frontières sont menacées, notre intégrité territoriale également, et on continue à mentir au peuple en lui disant que l’occupant de la chaise roulante est le seul garant de la stabilité alors qu’il est incapable de tenir debout. Le peuple algérien qui ferme les yeux sur cette mascarade grotesque se destine à subir le sort de ceux qui livraient leurs enfants au Minotaure représenté par cette classe des corrompus qui finira par engloutir toute l’Algérie pour qu’elle finisse en plusieurs tranches comme le Soudan. Ce jour-là, il ne faudra pas pleurnicher et se plaindre de son sort. Le futur se construit avec ses propres mains et non pas en pratiquant la politique de l’autruche. Les signes avant-coureurs sont là, l’Algérie est plus faible que jamais, alors, soit nous la défendons chacun comme il peut, en prenant acte qu’il défend la patrie de ses ancêtres, soit nous laissons faire et notre pays connaîtra sa fin sous le joug du gang de la chaise roulante et de Bouteflika, désormais joker des lobbies de l’argent sale. D’ores et déjà, nous refusons les résultats qui donneront à une minorité non représentative du peuple, un dieu momifié présenté comme leur totem gagnant. Nous ne l’accepterons pas, Bouteflika ne sera pas notre président, ses sbires ne seront pas nos responsables, le président du Conseil constitutionnel par sa déloyauté envers l’Etat sera déclaré illégitime, nous n’accepterons le résultat des urnes qu’à la seule condition d’y voir apparaître un autre nom ! Si, malgré tout, c’est le nom maudit qui sort, nous n’accepterons pas d’être gouvernés par procuration, nous refuserons le règne de vacance du pouvoir et de la corruption, ou qu’une morgue gère l’Algérie.

Mohsen Abdelmoumen

 

 

   

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Source : Algérie patriotique
http://algeriepatriotique.com/...

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