Accueil Actualité IRIB Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour Les rapports du CPI Le Hamas Les vidéos BDS Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité


 
Centre Palestinien
d'Information



 
Invitation à lire





BDS



Solidarité



Produits palestiniens



Eurasie-Afrique


 
En direct d'Iran





Agence syrienne



Agence Russe


 
Radio Chine

Internationale
 
Palestine Solidarité
sur Facebook



 




Algérie Résistance

L’un des enjeux de la riposte du Général Toufik

Mohsen Abdelmoumen

Jeudi 10 décembre 2015

Les faits et rien que les faits !

Le général de corps d’armée Mohamed Mediène dit Toufik s’est prononcé dans une lettre à la presse à propos de la condamnation à cinq ans de prison du général-major Abdelkader Aït Ouarabi dit Hassan, patron de la lutte antiterroriste, pour « infraction aux consignes militaires » et s’est exprimé sur l’opération menée par Hassan. Cette opération consistait à infiltrer des groupes terroristes en Libye, notamment l’État islamique, pour récupérer un armement lourd très important tombé entre leurs mains. La mission s’inscrivait dans le cadre de la lutte antiterroriste qui englobe plusieurs services de renseignement à travers le monde, ce qui signifie que plusieurs services ont fourni une grosse somme d’argent en vue de racheter l’armement aux terroristes, dont des missiles sol-air. Le groupe du général Hassan s’était fait interpeller par l’armée lors d’un contrôle et c’est de là qu’est partie toute l’affaire. Au départ, le général Hassan a été emprisonné sous l’inculpation de « constitution d‘une bande terroriste » et « détention d’armes illégales ». Or, la mission du général Hassan s’était déroulée en toute clarté et en coordination parfaite avec plusieurs services de renseignement, notamment occidentaux. Un de nos amis, proche du coordinateur de la lutte antiterroriste de l’Union Européenne, Gilles de Kherchove, m’a déclaré que l’affaire Hassan est une véritable aberration, confirmant de ce fait que les services occidentaux connaissent tout de l’opération du général Hassan pour laquelle ils ont octroyé des fonds. Hassan était un élément central dans la récupération de l’arsenal militaire libyen et des armes que l’OTAN avait livrées lors de l’attaque de la Libye, dont des missiles sol-air que les Occidentaux voulaient se réapproprier en les rachetant. Cela nous rappelle l’histoire des missiles Stinger envoyés aux Afghans par les Américains pour combattre l’Union soviétique et qui avaient nécessité l’envoi d’agents de la CIA pour racheter ces missiles, ceci pour l’anecdote historique. La sortie du général Toufik relatant une partie des faits concernant cette opération précise que celle-ci a été une parfaite réussite et que personne ne peut ignorer ce que faisait le général Hassan.

On a vu par la suite comment les premiers chefs d’accusation contre Hassan ont été transformés pour lui coller une inculpation pour « insubordination » et « destruction de documents », bien loin de ce qui avait justifié son arrestation. Le changement de version de ceux qui ont monté cette cabale révèle qu’ils ne pouvaient pas conserver leur premier argument qui va à l’encontre de la mission dont avait été chargé Hassan, infiltration et récupération des armes, mission qui dépasse les frontières nationales et qui s’inscrit dans la coopération internationale de la lutte antiterroriste. Les gredins qui ont manœuvré pour condamner le général Hassan ne mesurent pas la gravité de ce qu’ils ont fait, et le choc qu’ont reçu nos partenaires et certaines de mes sources dans les renseignements occidentaux a été percutant. Parmi toutes les entorses au droit le plus élémentaire qui ont jalonné cette parodie de justice, l’une des preuves irréfutables qu’il s’agit bien d’une machination destinée à nuire au général Hassan, c’est que lors du procès à huis clos, on a ramené comme témoins à charge un trafiquant et contrebandier que Hassan avait fait emprisonner ainsi qu’un subordonné que le général avait limogé. On leur a certainement fait des promesses alléchantes en contrepartie de leurs témoignages. Mais rien que le procédé et l’utilisation de ces témoignages démontre que c’est bien une cabale qui a été montée de toutes pièces contre Hassan et son chef, le général Toufik.

Bien entendu, des spéculateurs, commentateurs divers et autres janissaires de la plume, ont prétendu que la sortie du général Toufik résultait de la lutte des clans, avançant le motif fallacieux de l’affaire Tiguentourine qui a coûté la vie de plusieurs otages occidentaux lors de l’assaut mené par le GIS. Pourtant, personne dans la communauté du renseignement n’évoque un échec des services algériens dans l’issue de la prise d’otages du complexe gazier à In Amenas. Les faits relatés par le général Toufik apportent un éclairage qui n’est pas seulement destiné à l’opinion publique algérienne ou à des commères qui pullulent dans le champ médiatique en Algérie, mais pointent du doigt le président de la République Abdelaziz Bouteflika et le chef d’état-major et vice-ministre de la Défense Gaïd Salah qui ne peuvent ignorer l’envergure de cette opération qui s’inscrit dans la coopération entre divers services de renseignement à travers le monde. La lettre de Toufik prend à témoin l’opinion publique internationale et surtout les services de renseignement dont certains sont des partenaires stratégiques avec lesquels l’Algérie collabore dans le cadre de la lutte antiterroriste. C’est à tout ce joli monde que le général Toufik a envoyé un message : autant au président qu’au chef d’état-major et aux partenaires étrangers.

La lettre du général Mediène demande aux autres acteurs, notamment le président, même si c’est son frère Saïd qui dirige à sa place, et le chef d’état-major et vice-ministre de la Défense, ainsi que les différents services de renseignement partenaires qui ont alloué des fonds conséquents pour cette mission, d’assumer l’action menée par Hassan que Toufik assume, lui, pleinement, et de libérer immédiatement le général Hassan.la lettre de Toufik revêt un aspect de renseignement. Le fait que Toufik soit sorti par un communiqué de presse nous montre la gravité de la situation, et notamment les effets désastreux de la guerre des clans qui ne respectent pas la dimension stratégique de la lutte antiterroriste dans un univers géopolitique très dangereux. En effet, les groupes installés en Libye constitueront le fer de lance de Daech dans un futur très proche. Les services de renseignement européens l’ont bien compris, surtout que sur le plan géographique la Libye n’est qu’à quelques kilomètres des côtes européennes. Des informations relèvent un redéploiement de Daech depuis l’Irak et la Syrie vers la Libye, confirmant ce que j’avais annoncé dans un article datant de plusieurs mois, et l’on évoque aujourd’hui la présence à Syrte de certains membres du commandement de l’État Islamique et de Baghdadi lui-même. Des interventions des diverses coalitions ciblent régulièrement la Libye, et il n’est pas à écarter que le président Poutine va élargir ses opérations pour viser Daech en Libye. Tout cela nous renvoie à l’importance de la mission extrêmement dangereuse et délicate du général Hassan qui a réussi à récupérer un arsenal très lourd. L’expérience du général Hassan et de son chef Toufik se révèle capitale dans l’affaire libyenne et s’avèrera utile dans le combat contre Daech. À ce moment crucial dans la lutte contre le terrorisme, des cancrelats n’obéissant qu’à leur instinct primaire de prédateurs et pour des considérations bassement claniques, n’ont rien trouvé de mieux que d’incarcérer Hassan et de frapper le DRS pour le compte de Bernard Bajolet, chef de la DGSE, qui a échoué dans la protection de son propre pays la France et qui, d’après mes informations, est en train de passer un mauvais quart d’heure en attendant d’être viré. Lui qui a réussi à détruire le DRS, a failli dans sa mission première, c’est-à-dire protéger le sol français.

Tout le sens de l’intervention de Toufik se trouve dans les faits qu’il relate sur l’opération de Hassan qui, je le répète, entre dans le cadre de la lutte antiterroriste sur le plan international. La faute gravissime que Gaïd Salah et le clan présidentiel mené par Saïd Bouteflika ont commise est impardonnable, car ces irresponsables compromettent non seulement la souveraineté de l’Algérie et l’intégrité de son territoire, mais ils jouent avec la stabilité de l’Europe et de toute la planète. Avec leurs coups portés au DRS, fer de lance de la lutte antiterroriste, ces ânes bâtés travaillent indirectement pour une implantation de Daech en Libye, en Tunisie et en Algérie, ce que Daech n’avait pas pu réaliser grâce au travail acharné de ces hommes intègres et courageux mis au rencart ou emprisonnés aujourd’hui. C’est grâce à ces hommes de valeur que Daech n’a pas pu avoir de présence en Algérie, car à chaque fois qu’il a voulu s’installer, il a subi des coups fatals ciblant leurs chefs et leur encadrement. En conséquence, l’offre des services du clan présidentiel à Daech est immense.

Ceux qui disent que la sortie du général Toufik aurait visé à anticiper d’éventuelles poursuites dans l’affaire Tiguentourine, je réponds que son message dépasse de loin cette lecture à la lumière des enjeux que comporte l’affaire Hassan. De fait, Toufik se prononce contre le plan de déstabilisation du DRS dans sa globalité, et pas seulement à propos de la condamnation du général Hassan. Il assume ses responsabilités en tant que chef du DRS en clarifiant le rôle des uns et des autres, et notamment celui de ses subordonnées, contrant le projet de destruction du DRS en prenant l’affaire Hassan comme exemple, cette affaire comportant des éléments à la fois internes et externes. En prenant la défense d’Hassan, Toufik prend la défense du DRS, car le procès Hassan était le procès de la lutte antiterroriste, des services de renseignement algériens, le DRS, fer de lance de cette lutte, et de Toufik lui-même. Dans le communiqué de presse du général Toufik, tout est pesé au millimètre et ne peut être compris que par ceux qui peuvent avoir une vision globale de la lutte antiterroriste et surtout pas des intermittents du spectacle qui n’y trouveront qu’un moyen de se mettre en scène. Les conclusions hâtives au message de Toufik qui ont fait couler des litres d’encre inutile et des flots de salive sur les plateaux de télé ont juste permis de montrer les limites du débat sur les questions du renseignement et de la sécurité en Algérie et de cette lutte des clans. Je ne suis pas avocat et Toufik n’a besoin de personne pour être défendu. Ce n’est pas mon intention dans cet article de défendre qui que ce soit. Chaque acteur majeur de la scène politique en Algérie porte la responsabilité de ce qui se passe aujourd’hui et je constate le délabrement total dans lequel le règne du pharaon Bouteflika nous a ramenés.

La parlotte, rien que la parlotte !

Plutôt que de faire parler des analystes sourcés capables d’étudier les faits relatés dans la lettre de Toufik et notamment l’affaire d’infiltration et de récupération de l’armement, tout le monde a tapé à côté en donnant un contenu politique à la lettre. Dans certaines situations qui relèvent de la coopération internationale entre services de renseignement à travers le monde, cette sortie aurait mérité un vrai débat sur les faits et non pas des spéculations sur le personnage de Toufik ou en soulevant des questions superficielles. Au lieu de lire ce message avec lucidité et pragmatisme, les clans qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez se sont mis à réagir à tort et à travers via des subordonnés et des zouaves. Nous avons eu droit à Hamid Grine, « la pute de la pub », qui le premier a osé ternir tête au général Mediène auquel il n’a jamais eu accès, mandaté par Sellal « Mickey Mouse » pour tenter de briser l’impact de la lettre de Toufik. Sellal a-t-il oublié qu’il n’a pas été élu et que c’est grâce au DRS qu’il est Premier ministre aujourd’hui ? Quant à ce ministre de la « Communication », fonction qui n’existe dans aucun pays, ce Grine qui ne sert strictement à rien et qu’on a gardé à son poste juste parce que sa femme a eu la mauvaise idée de se faire électrocuter dans son jardin, sa mémoire chancelante requiert que je lui rappelle qu’il a balancé des confrères journalistes pour le Makhzen marocain et les services français lorsqu’il était planqué au Maroc pendant que l’Algérie était à feu et à sang. Les rapports relatant qu’il roule pour le Makhzen marocain et les services français sont toujours là et je demande solennellement une enquête à son propos pour intelligence avec l’ennemi. Nous l’avons tous vu un peu plus tard en train de racoler comme une prostituée lorsqu’il était délégué commercial chez Djezzy de Sawiris. Cet individu insignifiant ne serait rien non plus sans le DRS. Se souvient-il des courbettes qu’il faisait au colonel Fawzi ? En se faisant porte-parole du clan contre Toufik, ce larbin qui a accepté sans broncher d’être déculotté à Orly s’est appliqué à montrer son zèle de serviteur soumis dans une affaire dont il ignore les tenants et les aboutissants. Je demande qu’il soit jugé ainsi que Saïdani, le zemmar(chieur), qui essaie en attaquant Toufik de faire oublier le fait qu’il est un indic des services français et de son maître Bernard Bajolet, et qu’il a mouchardé des tas de noms lui aussi. Un épais dossier concernant ses détournements de fonds publics et son statut d’indic s’est constitué auprès des services européens et algériens. Un hmar (âne) s’ingère avec insolence dans une affaire qui ne le concerne pas avec une effronterie et une vulgarité qui ne connaissent plus aucune limite désormais.

Saïdani, dont la Toufikite aigüe finira par le terrasser, prétend avec l’arrogance propre aux cancres que la lettre du général Toufik est celle d’un homme en train de se noyer. Quand Saïdani parle de la noyade du général Mediène, il ne sait pas dans quel océan de merde il patauge lui-même avec ses maîtres. Dans quoi donc se noie le général Toufik, bougre d’âne ? Toi, Saïdani, tu te noies dans les détournements multiples, dans l’intelligence avec l’étranger, et aussi dans une immense connerie, un magma puant qui finira par t’engloutir. Quand tu te réfères au chanteur égyptien Abdelhalim Hafez en citant sa chanson « ana naghrak » (je suis en train de me noyer), j’aurais préféré que tu te rappelles ton maître Manai, celui qui t’a lancé dans ta carrière d’artiste, lorsque tu chauffais les salles communales du sud algérien avec ton bendir et tes danses du ventre. Pourquoi ne pas nous parler de ton œuvre majeure, celle qui t’a immortalisé : «Min Taht Chibek Ghmazni » (il m’a fait un clin d’œil au-dessous de la fenêtre) ? À qui donc faisais-tu allusion dans ta chanson visionnaire, hmar ? À Abdelaziz Bouteflika, à son frère Saïd, ou à Gaïd Salah ? Et pourquoi dévaloriser les talents du terroir en cherchant des références à l’étranger ? Est-ce que el mgemmel (pouilleux) Ali Haddad le kharay (chieur), dont l’imbécilité crasse est à la mesure de sa vanité, n’a pas dit qu’il fallait consommer algérien ? Peuple algérien, au moment où les Pink Floyd faisaient leurs recherches musicales, quand Bob Dylan chantait Blowin in the wind, quand la guitare de Jimmy Hendrix hurlait l’hymne américain et le bruit des bombardements sur le Vietnam à Woodstock, l’Algérie avait sa propre star, l’illustre Saïdani, l’idole des oasis, la Janis Joplin des palmeraies ! Depuis un coin perdu en Tunisie, le minable Saïdani s’est faufilé dans un système qui n’est qui socialiste, ni capitaliste, pour faire fortune et atteindre la troisième place au hit parade national algérien : président de l’APN et secrétaire général du FLN, après avoir piqué dans la caisse de la FNDA, le Fond national de Développement Agricole. Voleur de frigos et de matelas,drabki, danseuse du ventre, pompiste, syndicaliste, brailleur pathologique, Saïdani est le symbole parfait de la faillite totale du système qui a produit ces énergumènes, système pris dans sa globalité. En cela, hmar, tu peux prétendre avoir réussi à représenter une certaine idée de la perfection.

Ce bouffon de Saïdani et les autres porte-voix composant le harem de Saïd Caligula croient que leurs déclarations ridicules peuvent tromper les Algériens et les innombrables étrangers qui regardent, médusés, le niveau effarant de la scène politique algérienne et des débris qui la composent, en se demandant combien de temps ce cirque va continuer. Arrêtez votre cinéma en cherchant le dernier tube de l’été, il ne s’agit pas de la Star Academy, mais d’un problème dont vous n’avez pas le moindre bout d’idée. Ne pétez pas plus haut que votre cul ! Vous êtes tous des crétins et ce ne sont pas vos aboiements de clébards enragés par les puces qui vont régler les problèmes économiques, politiques et sécuritaires du pays. Le prix du baril est sous les 40 dollars, Daech est à nos portes, le pays risque l’éclatement et vous êtes hors jeu, définitivement, et face au monde entier ! Les valets du clan Bouteflikien et tous ceux qui ne manqueront pas d’ouvrir le bec contre le général Mediène, en attendant le chef des cabinets de la présidence, une autre voix qui viendra sans doute faire du bruit et remplir les pages des différents torchons, ont été les premiers à profiter du DRS qui leur a permis d’accéder à des fonctions supérieures, que ce soit l’âne gueulard Saïdani ou le trouillard Hamid Grine, et qu’ils n’auraient jamais accédé à ces postes sans enquête d’habilitation favorable du DRS. Se croyant intelligents alors qu’ils n’ont hérité que de la malice paysanne, ces caves ont vu que le vent tournait contre le DRS et son chef, le général Toufik, et ils se sont immédiatement retournés comme des girouettes en croyant que leurs maîtres Saïd Bouteflika et Gaïd Salah sont des puissants devant lesquels il faut baisser son froc. Ce n’est pas difficile pour un Grine et un Saïdani de baisser son pantalon et de se retrouver le cul à l’air. Aucun d’entre eux ne sait que cette histoire ne les concerne pas et ne rentre pas dans la guerre des clans où leur bassesse les a placés, otages qu’ils sont des calculs et des combines.

On ne peut pas demander à ces bourriques l’effort surhumain de prendre en compte des paramètres qui leur échappent, à savoir la géopolitique et la stratégie globale de la lutte antiterroriste dans laquelle se sont impliqués brillamment le DRS, le général Toufik, le général Hassan et différents officiers qui ont été limogés et traînés injustement dans la boue par le clan de mafieux de Saïd Bouteflika et de son allié Gaïd Salah. Tous ces coups bas ont fait tomber des cadres de valeur dont l’expérience est très précieuse et s’avère essentielle au moment où de vastes coalitions combattent le terrorisme. Au lieu de prendre la mesure des impératifs de la lutte antiterroriste sur le plan international, élément stratégique de premier plan que toute la planète semble comprendre sauf les abrutis qui dirigent l’Algérie, ceux-ci n’ont qu’une seule préoccupation qui est de piller, voler, et perdurer dans un règne qui n’a aucun projet sauf la dilapidation des richesses, remplir leur panse et gonfler leurs comptes en banque, alors que l’Algérie est un partenaire indispensable dans la lutte antiterroriste et surtout dans la prochaine phase qui consistera à cibler Daech en Libye. Frapper le sanctuaire terroriste en Libye constitue une étape qualitative dans l’optique de l’anéantissement total de Daech. Si au Moyen Orient, en Irak et en Syrie, les forces russes ou celles de la coalition menée par les USA s’appuient sur une force de frappe contre les terroristes constituée soit par les Iraniens, soit le Hezbollah, soit l’armée syrienne, soit les Kurdes, dans le combat qui se mènera contre Daech en Libye, l’Algérie sera un partenaire majeur. C’est à cette fin que l’intensification d’échanges entre l’Algérie et l’Égypte en vue d’anéantir Daech est sur la table des négociations. Tous ces éléments combinés nous renvoient à l’importance de Toufik et de ses éléments et à l’utilité du DRS. Cette efficacité se retrouve malheureusement attaquée de toutes parts par des gens qui ignorent les enjeux de cette affaire pour laquelle Toufik s’est prononcé. Ces gens jouent le rôle d’agents de déstabilisation au service de l’étranger en espionnant pour diverses agences, et je cite Saïd Bouteflika, Saïdani, Grine, Ouyahia, Haddad, Bouchouareb, etc. et Gaïd Salah qui n’est pas doué pour la politique et qui devrait démissionner suite à cette affaire, tout comme le président lui-même qui a failli, bien que ce soit son frère qui dirige l’Algérie par procuration et ne rend des comptes à personne.

Vu les agissements de ces crapules, comme un Saïdani dont le commandant El Hachemi porte une partie de la responsabilité de ce que fait cet énergumène aujourd’hui, Grine et consorts qui ont tous bénéficié du soutien du DRS à un moment ou à un autre pour se retourner contre cette même institution qui les a faits, il faut remettre tout à plat, procéder immédiatement à une évaluation sous forme d’autocritique qui permettra d’immuniser les corps de la sécurité et les services de renseignement de tous les parasites qui pourraient dévoyer et pervertir la noble mission de servir le drapeau de son pays. Il faut prémunir le corps des institutions militaires de la gangrène affairiste et des affairistes. Ce n’est pas seulement une question touchant le moral des troupes, c’est une question de vie ou de mort. Les jeunes générations d’officiers ne doivent pas connaître ce que vit aujourd’hui le général Toufik, à savoir goûter au plat amer de la trahison et de l’ingratitude et de voir tout le dispositif qu’il a participé à construire, se retourner contre lui et tout le pays. L’heure est grave et toute la vérité doit être dite au sujet de la gestion ancienne, que ce soit dans notre armée ou dans nos services et leur relation avec certains arrivistes et beggar qui ont gravité autour de l’institution militaire, qui l’ont utilisée avant de devenir des oligarques qui veulent, non pas partager le pouvoir, mais avoir tout le pouvoir. Il ne faut surtout pas rééditer l’échec qui a produit des Saïdani, des Haddad, des Bouteflika, des Grine, des Bouchouareb, etc. Il est indispensable de préserver les corps sensibles de l’État de tous les parvenus qui deviendront toujours un véritable problème pour le pays, car ces individus sans scrupules cachent leur jeu pour s’immiscer toujours plus haut et se rassemblent en véritable bande mafieuse en vue de détenir la décision politique en brisant le pacte qu’ils ont fait avec ceux qui les ont créés, à savoir l’armée et les services. Les institutions doivent retrouver leur rôle et leur utilité et fermer la parenthèse de l’informel, des réseaux parallèles et du régionalisme. Bref, le vieux schéma a atteint ses limites, il faut trouver un nouveau souffle pour enclencher une nouvelle dynamique. Même si le ver a creusé ses galeries dans le fruit jusqu’à le dévorer presqu’en entier, il n’est jamais trop tard pour agir.

Il faut arrêter les gesticulations infécondes et les pratiques malsaines de la politique qui ont conduit le pays à la mentalité de la chkara et de l’affairisme, comme on le voit avec les scandales incessants de l’entourage de Saïd et son harem qui ont ruiné le pays sur le plan économique et qui ont terni l’image de l’Algérie à travers le monde. Dernier scandale en date, dans un piètre remake de Gangs of New York de Scorsese, Bouchouareb et Haddad, les sottocapos de Don Saïd, se sont ridiculisés en se rendant à Detroit, promettant d’investir 260 milliards de dollars dans « la capitale de l’automobile ». On comprend l’enthousiasme des autorités et des médias américains à cette annonce. L’aubaine est inespérée pour une ville en ruines. Les photos de Detroit font le tour du monde depuis des années, montrant des usines, des hôtels, des banques et des lieux publics comme des théâtres, cinémas, et autres établissements complètement à l’abandon. Ces imbéciles de prétendus affairistes ne sont même pas foutus de mettre leurs logiciels à l’heure. Il y a belle lurette, espèces de bourricots, que Detroit a cessé d’être la capitale de l’automobile ! Voilà à quoi ressemble le gang de la chaise roulante : une bande de parvenus ignorants et incultes qui se sont engraissés en dépit de toute intelligence et de tout bon sens, et surtout au détriment du peuple algérien auquel on recommande de se serrer la ceinture. Cependant, les pratiques mafieuses de ces gangsters aventuriers qui jouent avec le destin de l’Algérie sont une véritable menace pour l’État algérien et entraînent des répercussions dans toute la région et sur la planète entière. En frappant les éléments expérimentés et compétents du DRS, ils livrent la cité et nous offrent pieds et poings liés à Daech. Il ne s’agit pas seulement de la sécurité de l’Algérie, il s’agit de la sécurité de toute la planète, car Daech est omniprésent et frappe partout. Les seuls services capables de combattre Daech et de lui porter des coups, ce sont nos services endurcis par une guerre qui a duré des années et dans laquelle l’école algérienne de la lutte antiterroriste est devenue une référence de l’aveu même de tous les spécialistes du renseignement et différents responsables occidentaux et autres que j’ai contactés. Le pouvoir de Saïd Bouteflika et de son harem est un danger, il faut s’en débarrasser immédiatement.

Côté presse, on a vu des journaux s’attaquer au général Toufik, comme celui du nommé Mohamed Mokadem planqué derrière le pseudo d’Anis Rahmani. Encore un qui n’arrêtait pas de lécher le cul des différents responsables de la presse au DRS et qui, après avoir soutenu Benflis en 2004, a effectué une volte-face époustouflante qui n’est réalisable qu’en Algérie où les lois de la pesanteur donneraient à Newton lui-même l’envie de se pendre. Comme les autres, cet énergumène souffre d’amnésie. Son histoire personnelle est pourtant édifiante. Son père était un harki notoire, supplétif de l’armée française pendant la Guerre de Libération nationale, et son ascension donne raison au dicton qui dit que « les chiens ne font pas des chats »: de simple journaliste, Mokadem se retrouve patron de presse par les bienfaits de Saïd Bouteflika qui lui a offert un journal et une télévision, perpétuant la pratique de l’époque des cours royales où l’on offrait leur poids en or à ceux qui chantaient le mieux les louanges du maître. À tous ces mercenaires et voyous qui gravitent autour de Saïd, de son bras armé Gaïd Salah et de son bras économique et prête-nom Ali Haddad, je leur rappelle que l’honneur ne s’achète pas et que sa perte est irréversible. Aveuglés par le gain et l’immédiateté d’un pouvoir fugace, leurs yeux avides sont fixés sur el hargma (la grande bouffe). Le festin terminé et la parenthèse de leur dieu remorqué Bouteflika refermée, que vont-ils devenir et quel dieu vont-ils prier ? Ils ne seront que des ronins et des nouveaux harkis sans patrie ni honneur ni courage, inculquant la trahison à leur descendance. Un traître vivra et mourra en traître. À ceux qui, courant après le buzz pour vendre leurs torchons, ont osé sortir cette histoire à dormir debout évoquant des liens de parenté entre Hassan et Toufik, ou encore que Hassan n’était que le chauffeur de Toufik, ils doivent vraiment revoir leur copie et raser les murs. Ainsi, Toufik qui n’a pas dit un mot pendant toute sa carrière aurait subitement fait un communiqué pour sauver son chauffeur ? Décidément, le degré de médiocrité dans lequel patauge l’Algérie est effarant.

Toufik et le groupe des 19 qui s’attaquent au clan des Bouteflika savent se défendre, contrairement à votre mort-vivant ou au nain de jardin Saïd qui tire les ficelles en croyant que son invisibilité le rend invincible, alors que son jeu est connu de tout un chacun. Nous, les patriotes, sommes capables de nous défendre et nous vous mettons tous au défi d’argumenter et d’ouvrir la bouche sans l’autorisation de vos maîtres qui se trouvent souvent derrière les mers. Cette sortie du général Toufik au sujet de la condamnation ignominieuse du général Hassan, elle ne vous concerne ni de près ni de loin, donc fermez-la. Concernant les autres généraux, le général Benhadid et le général Medjdoub, et les officiers sous les verrous, ce sont des patriotes qui méritent le respect de tout le peuple, contrairement à votre pharaon Bouteflika qui était aux Émirats Arabes Unis en train de dévaliser l’Intercontinental en jouant au playboy pendant la décennie rouge sang dans laquelle des milliers de soldats, policiers, gendarmes, journalistes, syndicalistes, artistes, avocats, enseignants et citoyens, souffraient des attentats que nous avons tous subis dans notre chair et dont nous gardons des séquelles. Votre dieu vivant était à l’étranger et a refusé de diriger l’Algérie en 1994 parce que le prix du pétrole n’était pas suffisamment alléchant pour lui. Et vous osez parler de stabilité, de sécurité en agitant les oripeaux du « printemps arabe » en vous attaquant à notre service de renseignement ? Dans des pays sérieux, vous seriez tous passés par les armes pour haute trahison ! Citez-moi un seul pays où des irresponsables de votre acabit attaquent leurs unités d’élite et leurs services de renseignement via des chaînes de télévision illégales off shore ! Tous autant que vous êtes, fermez vos clapets et ne vous mêlez pas des histoires qui ne vous concernent pas et auxquelles vous n’entendez rien, ignares que vous êtes. Le malheureux dans cette histoire, c’est que nos partenaires étrangers constatent chaque jour que l’Algérie sanctionne et incarcère ses propres soldats et cadres militaires, et de ce fait la considère comme un pays non fiable et non sérieux sur tous les plans, politique, économique, et militaire. C’est le bilan imputable à votre président zombie et surtout à son frère et à son complice Gaïd Salah, assistés par le merdeux Ali Haddad le kharay. Voilà où vous nous avez ramenés. L’Algérie est plus que jamais menacée par vous et par vos frères de sang Daech. La sortie de Toufik ne restera sans conséquences, et la première est le départ du pouvoir en place. Un sursaut est nécessaire pour tout le monde et dans l’intérêt de tout le monde, que ce soient les patriotes algériens ou nos partenaires étrangers qui subissent aujourd’hui le terrorisme sur leur propre sol. Bref, votre élimination doit être la combinaison et la symbiose des efforts des patriotes algériens ainsi que des partenaires dans la lutte antiterroriste, que ce soient les Russes, les Chinois ou les Occidentaux. Vous n’êtes d’aucun agenda ni d’aucune utilité. Dégagez, avant que nous ne nous en chargions.

Mohsen Abdelmoumen

Published in Oximity, December 10, 2015:https://www.oximity.com/article/L-un-des-enjeux-de-la-riposte-du-G-1

In Whatsupic:http://fr.whatsupic.com/sp%C3%A9ciale-monde/g%C3%A9n%C3%A9ral-toufik3498086.html

Reçu de l'auteur pour publication

 

 

   

Le sommaire de Mohsen Abdelmoumen
Le dossier Algérie
Les dernières mises à jour



Source : Mohsen Abdelmoumen
https://mohsenabdelmoumen.wordpress.com/...

Abonnement newsletter: Quotidienne - Hebdomadaire
Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org

Parrainage :

Rentabilisez efficacement votre site

 


Ziad Medoukh

Analyses et poèmes
 
Silvia Cattori

Analyses

René Naba

Analyses

Manuel de Diéguez

Analyses

Fadwa Nassar

Analyses et traductions

Alexandre Latsa

Un autre regard sur la Russie

Chems Eddine Chitour

Analyses

Mikhaïl
Gamandiy-Egorov

Afrique-Russie
 
Luc Michel

Analyses

Robert Bibeau

Analyses
 
Salim Lamrani

Analyses
 
Allain Jules

Infos au Kärcher
 
Mohsen Abdelmoumen

Analyses