Algérie Résistance
L’Algérie, du démantèlement du DRS au
démantèlement de l’Etat national par les
frères Bouteflika
Mohsen Abdelmoumen
Saïd
Bouteflika et un de ses copains de
débauche. DR.
Jeudi 10 septembre 2015
Après le démantèlement du
GIS* et du SIE**, le Scorat*** et la
DCRE**** sont rattachés à l’état-major.
Après « l’Opération Zéralda », comme
prévu, l’entourage du président mourant,
en l’occurrence son frère cadet et
conseiller, Saïd Bouteflika,chikour
dzyer, poursuit son œuvre de
destruction du DRS (Département du
Renseignement et de la Sécurité), en le
démantelant service après service,
direction après direction. Le frère du
président et son acolyte Gaïd Salah,
chef de l’état-major, que Saïd tient par
des dossiers multiples de corruption,
ont réussi à démanteler le SIE, service
qui a enquêté sur l’implication de cette
canaille de Saïd dans des scandales liés
à la corruption comme ceux de Khalifa,
de la Sonatrach, de l’autoroute
Est-Ouest, la plus chère du monde qui
s’écroule de toutes parts et qui cause
d’innombrables accidents mortels, etc.
La revanche de Saïd Bouteflika sur le
DRS est implacable, ne pardonnant pas
les preuves accumulées par les services
de renseignement contre lui.
Bien évidemment, son frère Abdelaziz l’a
toujours couvert, ainsi que le larbin
glouton ventru de la famille royale,
Ahmed Gaïd Salah, qui ne représente pas
l’armée algérienne. Tout au contraire,
il en est le déshonneur, car lui-même
est un corrompu notoire, bien connu
notamment à Annaba où son fils Adel Gaïd
Salah, patron d’une entreprise de BTPH
(Bâtiments, Travaux Publics et Habitat),
et son gendre Bahaeddine Tliba, surnommé
« L’émir de Qatar d’Annaba », se
prennent pour des nababs et imposent
leur loi, raflant entre autres des lots
de terrains et menaçant tout qui ose
tenter de freiner leurs appétits, ce qui
a causé la mort, sans qu’aucune enquête
ne soit diligentée, du Walli d’Annaba,
Mohamed Mounib Sendid, qui se dressait
contre la mafia du foncier. La vengeance
du gang de mafieux corrompus sur les
services de renseignement qui en savent
trop sur leurs malversations est
redoutable : des cadres et des officiers
supérieurs sont mis à la retraite alors
qu’ils ont moins de 50 ans et une
véritable purge élimine tout ce qui est
propre et intègre dans les rangs de
l’armée, avec la bénédiction des
services français sous-traitant des
Israéliens. Le moral des troupes est au
plus bas et cette situation intenable
est extrêmement périlleuse pour toute la
région nord-africaine et il serait temps
que les amis occidentaux de Saïd et de
son frère grabataire entourés de leurs
larbins oligarques sachent que si
l’Algérie tombe, une crise majeure aura
lieu non seulement au Sahel et au
Maghreb mais également dans toute
l’Europe. Rien qu’à cette idée, certains
services étrangers commencent à trembler
car ils savent que la guerre contre les
services algériens menée par Saïd
Bouteflika, et commencée par son frère,
coûtera très cher à tout le monde, et je
dis bien tout le monde, sans exception.
L’intérêt clanique et la vison tribale,
régionaliste, dont Saïd Bouteflika et
son frère sont l’incarnation, et cette
guerre d’usure qu’ils mènent contre nos
services de renseignement montrent que
ces bandits au pouvoir sont aussi
dangereux que les autres groupes
terroristes qui menacent le Sahel,
l’Europe et toute la planète. Ne nous y
trompons pas, la visite du ministre des
Affaires étrangères Ramtane Lamamra à
Paris ce 6 septembre a été exigée par
Laurent Fabius pour avoir des
éclaircissements sur le dossier du DRS.
Le maître exige des comptes et le
bougnoule obéit ! Comment, en effet,
peut-on concevoir que des unités d’élite
soient démantelées alors que nous sommes
face à un terrorisme global qui menace
non seulement des pays mais les
continents, voire toute la terre ?
Comment peut-on admettre que le DRS,
véritable épine dorsale de l‘Algérie,
soit fragilisé et frappé jusqu’à sa
dissolution ? Je ne me lasserai jamais
de le répéter, Saïd et son frère sont un
danger pour l’Algérie et pour le monde
entier. On en voit la preuve avec la
réactivation en leur faveur des anciens
réseaux islamistes et du FIS,
instrumentalisant la peur du peuple
algérien, traumatisé par la décennie
sanglante qu’a connue l’Algérie. Le
message est clair : « c’est nous ou nos
amis terroristes, Madani Mezrag et
consorts ». À présent, l’Europe a peur,
et la venue à Alger ce 15 septembre de
Federica Mogherini, la représentante des
Affaires étrangères de l’Union
européenne, est tout sauf anodine. Et
qu’on ne nous parle pas d’exigences
algériennes qui veulent traiter « d’égal
à égal » avec l’Europe et autres
sornettes. Le pouvoir corrompu de la
chaise roulante est devenu la risée du
monde et a perdu toute crédibilité
depuis longtemps. Pour preuve, Federica
Mogherini vous tient en si peu d’estime
qu’elle a préféré se retirer dans son
bureau lors de la conférence de presse
de Lamamra à Bruxelles, le laissant
aboyer tout seul face aux journalistes.
Si vous teniez tant à votre
« souveraineté nationale » que vous
brandissez à tout bout de champ,
pourquoi avez-vous signé un accord
d’association avec l’Union européenne,
lui laissant la possibilité de s’ingérer
dans vos affaires internes ? Si vous
étiez des hommes, vous suspendriez cet
accord. Peut-on d’ailleurs parler de
souveraineté nationale quand on vend son
pays aux multinationales ?
La famille Bouteflika a fait du
chemin depuis qu’elle vivait de
terfas et que la mère tenait un
hammam à Oujda. Du hammam d’Oujda au
sommet de l’État algérien, ils ne nous
ont rien épargné et nous avons tout vu
avec cette race de bâtards. La marmaille
d’un hammam a « hammamisé » l’Algérie et
tout le monde se tait « Yanaal rassa
taa babakoum Levy khmaj » ! Eh oui,
je connais le nom de ton père, Saïd !
Comptez-vous squatter longtemps la
République algérienne, rejetons des Levy
? Saïd Bouteflika, et avant lui son
frère, n’a jamais guéri de son complexe
vis-à-vis des services de renseignement
algériens. Après la mort de Boumédiène,
Abdelaziz Bouteflika a été empêché de
diriger l’Algérie, les services ayant
découvert son détournement d’argent dans
les ambassades algériennes à l’étranger
quand il était ministre des Affaires
étrangères, et avaient désigné Chadli
pour assumer la présidence. La Cour des
Comptes avait constitué un épais dossier
sur Bouteflika qui a bien failli le
conduire en prison. Des faits, rien que
des faits ! Je ne parle pas dans le
vent, je parle avec des preuves.
L’affaire a été étouffée et la Cour des
Comptes elle-même a été enterrée lors du
règne de Bouteflika, comme ont été
enterrées toutes les institutions de
l’État, devenues paraplégiques à son
image. Son frère Saïd, impliqué dans
plusieurs affaires de détournement, a
pris le relais de son frère aîné et a
continué à frapper avec acharnement les
services de renseignement et tous les
départements qui enquêtent depuis des
années sur ses faits de corruption et
ceux de son entourage, tels le
kharay Ali Haddad, l’amant
goudronneux et inculte de Saïd. Le
général Mediène partira comme tout le
monde et toi, Saïd, toi, el Aziz Sidi
Hbibi, comme t’appelle ton frère,
comptez-vous inscrire la chaise roulante
dans votre future Constitution à la noix
? Ce n’est pas seulement l’arbre qui
cache la forêt, c’est toute une putain
de forêt, et votre Abdelwahab, avocat du
fils de Laroussi Khalifa, en connait un
bout sur vos comptes off shore,
vos villas à Cannes, etc. C’est dur de
croiser une plume qui vous connaît et
qui dit tout haut ce que beaucoup de
gens à Alger pensent. Tout patriote doit
dire ce qu’il sait et vous croyez que
nous allons nous taire pour « raison
d’État » ? Pas question ! Ceux qui se
confinent dans un silence suspect
portent la responsabilité de vos crimes
contre la nation. Traître un jour,
traître toujours ! Bande de nazes, ayez
le courage de demander officiellement
l’extradition du terroriste Mesli,
avocat à la solde de l’empire et
directeur exécutif d’el Karama,
l’organisation terroriste d’el Nouemi,
bailleur de fonds du terrorisme
international ! Les Italiens attendent
de vos nouvelles, bande de traitres
lâches et perfides, il faut juste avoir
quelque chose dans le pantalon pour
demander son extradition. Vous n’êtes
que des vestiges et des vieux débris
d’un temps révolu. Même le Qatar,
l’émirat terroriste, vous impose ses
volontés. Pas de couilles, pas de
gloire, messieurs les cancrelats. Vous
ne pouvez à la fois combattre Toufik en
démantelant le DRS et demander
l’extradition de ce bâtard de Mesli,
valet de l’empire et des services
occidentaux.
*Groupe d’Intervention Spéciale
**Service d’intelligence
économique
***Service de coordination
opérationnelle et de renseignement
antiterroriste
****Direction centrale de radio
électrique
L’affaire du général Hassan
porte la signature de Saïd Bouteflika
Le général-major Abdelkader Aït
Ouarabi, dit Hassan, ancien patron de la
lutte antiterroriste est en prison
depuis le 28 août sans chef d’accusation
et, au mépris de toutes les lois, n’a
pas encore été entendu par le procureur
ni obtenu l’autorisation de voir son
avocat. Tous les recoupements et toutes
les sources indiquent que Saïd
Bouteflika est le principal instigateur
de cette affaire qui a visé l’ex-chef du
Scorat, homme à la réputation intacte et
admiré de ses hommes. Il faut dire que
dans le monde des Bouteflika,
l’intégrité est passible de prison,
voire plus. Que reproche-t-on au général
Hassan ? Rien du tout. Qui a déposé
plainte contre lui ? Personne. Pourquoi
le général Hassan est-il en prison ?
Parce que les potentats et chikours
d’Alger, les Bouteflika et
consorts, l’ont décidé. Le gros lard qui
fait office de chef d’État-major, a obéi
aux ordres de Saïd en le faisant
écrouer. Concernant l’efficacité du
général Hassan et de ses services contre
le terrorisme, ce n’est un secret pour
personne qu’il a fait de son service
l’un des plus performants au monde dans
la lutte antiterroriste. Les sources que
j’ai consultées et qui connaissent
personnellement le général Hassan m’ont
affirmé qu’il était un homme intègre et
que les agissements de Saïd ne sont pas
seulement dangereux pour l’Algérie, mais
pour toute la région, voire la planète
entière. C’est ce que je ne cesse de
dire depuis longtemps. Et Bon dieu ! que
c’est assommant d’écrire sur cette
famille Bouteflika quand on est un
patriote convaincu et un soldat au
service de la nation. Saïd Bouteflika et
son entourage de gangsters surnommés les
« oligarques » ont pillé, volé, violé la
nation, et jouent maintenant avec le feu
en frappant ce qui restait debout, à
savoir les services de renseignement et
l’armée que leur complice et larbin Gaïd
Salah ne daigne pas défendre, ne pensant
qu’à préserver ses intérêts et ceux de
sa famille. Combien d’années
comptez-vous vivre, Gaïd Salah, et toi,
Saïd, un siècle ? Vous partirez,
engeance de traîtres, et vous le savez.
Même si vous frappez et foudroyez tous
les gens intègres, et dans la liste, il
n’y a pas que le général Hassan, vous
finirez dans un trou, comme tout le
monde. Pour moi, le général Hassan et le
journaliste Abdessami Abdelhaï, toujours
emprisonné sans jugement, sont tous deux
des victimes. Tous les officiers et
sous-officiers que vous avez trahis en
pactisant avec le diable sont vos
victimes, ainsi que tous ceux qui ont
lutté contre le terrorisme, et il y en a
dans chaque famille algérienne. De quel
droit maintenez-vous en détention un
général sans aucune charge ? Qui
êtes-vous, Abdelaziz et Saïd Bouteflika,
Gaïd Salah, Ali Haddad ? Pour qui vous
prenez-vous ? Où étiez-vous quand des
gens donnaient leur vie sur le terrain
des opérations ? Planqués ici et
ailleurs ! Tous les Algériens vous
connaissent et savent de quoi je parle.
Vous vous êtes acoquinés avec les
terroristes de l’AIS de Madani Mezrag et
Cie et lui avez donné un coup de sifflet
pour qu’il active ses troupes. Il est
vrai que le prix du pétrole est
tellement bas qu’il ne vous reste qu’à
miser sur les vieilles recettes en
investissant dans le fascisme. Pendant
que les « repentis » de l’AIS cachent
des armes et des explosifs à leur
domicile, leur major Mezrag a été reçu
avec tous les honneurs à la présidence
par votre larbin Ouyahia, chef
assermenté des cabinets et cireur de
pompes, berah de l’oligarchie,
« rassa khamdja », l’associé de
Mahiedine Tahkout, lequel vient
récemment de se prendre une raclée
administrée par un autre « oligarque »
associé àJCDecaux, dans une
bataille rangée autour de la publicité
dans les espaces des transports urbains
à Alger. Vous avez tout fait pour que
cette affaire passe inaperçue mais tout
se sait et je ne vous lâcherai pas.
Comment va votre fils, Hmimed Ouyahia ?
Est-il bien remis de son overdose du
cocktail détonant dont il a abusé ?
Pauvre Algérie, voilà à quoi ressemble
notre pays sous le règne des Bouteflika
: une proie que se chamaillent des
charognards, dont la progéniture se
vautre dans la fange avec les dinars de
l’État. Ainsi le fils du Premier
ministre, Farès Sellal, serait parti
rejoindre sa sœur à Londres, sur les
conseils de son père. Ce rejeton de
dirigeant fait des affaires juteuses au
sein d’une entreprise, Mazda Algérie,
détenue par le Groupe Mazouz d’Ahmed
Mazouz, un autre goinfre corrompu qui a
financé la campagne de Bouteflika 4 et
qui, depuis, obtient des contrats
plantureux et des avantages fiscaux pour
brasser des affaires lucratives et
grossir ses comptes en banque, comme par
exemple une unité de production de sucre
à Boumerdès, de quoi alimenter sa
production de boissons sucrées. C’est
qu’il a les dents longues, ce Farès
Sellal, puisqu’il détient depuis 2013 la
société JAMAL Spa, qui importe la Mazda
japonaise en Algérie. Je détiens
l’extrait du Registre de commerce daté
du 2 septembre 2013, comprenant des
documents signés par le notaire Nadjem
Regani établi à Badjarah (Alger) N°
1316014741, N° 1316014742, N°
1316014743. Dégagez tous de notre vue,
pères, épouses, maîtresses, amants,
oncles, cousins et progéniture, sangsues
de la nation, nous vous vomissons !
Il faut croire que les patriotes
algériens sont maudits, car quand ils ne
sont pas visés par les balles des
terroristes, ils croupissent dans les
prisons des corrompus qui, eux,
continuent à dilapider méthodiquement ce
qui reste dans les caisses qui seront
bientôt vides, les réserves de change
ayant chuté de 34 milliards de dollars
en un an. Où est parti cet argent, bande
de pilleurs, malfrats ? Triste réalité
et bilan du règne de la famille
Bouteflika sur l’Algérie. Je ne cesserai
jamais de dire que ceux qui l’ont mis au
pouvoir ont commis une faute stratégique
et que cet avorton mégalomane n‘aurait
jamais du gouverner l’Algérie. Et pour
les larbins qui pullulent, gardez vos
leçons de patriotisme dans vos comptes
en banque bien garnis, informels comme
vous. On peut blanchir l’argent de
l’informel (40% du PIB !) mais on ne
peut pas acheter l’honneur. Les petites
frappes qui ramassent les miettes et qui
dansent autour de la table de ces
prédateurs, qu’ils la ferment une fois
pour toutes ! L’Algérie est menacée de
l’intérieur et de l’extérieur et le
monde doit le savoir. On reproche au
général Hassan d’avoir combattu le
terrorisme avec efficacité, d’avoir
infiltré des groupes terroristes et
d’avoir récupéré un arsenal de
l’armement libyen ? Quelle stupidité !
Et comment faudrait-il donc combattre le
terrorisme ? À la manière des Bouteflika
en copinant avec les Mezrag et autres
criminels soi-disant « repentis » qui
fourbissent leurs armes en attendant
leur grand soir ? Allez, Bouteflika ou
Saïd and Co, attaquez donc Toufik, votre
véritable cible ! Personne n’est dupe de
vos turpitudes, vous êtes à poil devant
toute la planète, comme vous aimez tant
le faire dans vos partouzes privées.
Remplacez donc le général Toufik par
Cheb Abdou, tant que vous y êtes ! Je ne
défends pas les personnes, mais les
institutions de mon pays. Pas touche aux
services sécuritaires et à l’armée ! Ces
scandales permanents démoralisent
l’armée et le peuple, dégoûtés de voir
s’installer la déliquescence à tous les
niveaux, instaurée par la corruption
comme mode de gouvernance par les
traitres de cette nation meurtrie qui
mérite mieux que des terroristes
économiques et des Tangos au palais.
Frapper l’institution du DRS et ses
différents services n’est rien d’autre
qu’un cadeau offert aux multinationales,
aux terroristes, aux oligarques et
autres ennemis de l’État algérien. Aucun
pays au monde n’est dépourvu d’un
service de renseignement efficace et
autonome et d’un service d’intelligence
économique qui veillent sur les intérêts
du pays. Ces tripotages méprisables
s’inscrivent dans le démantèlement de
l’État algérien. Ceux qui manigancent au
sommet de l’État pour démanteler le DRS
et qui veulent le départ du général
Toufik oublient que c’est grâce au DRS
que Bouteflika est devenu président.
S’il y a départ de Toufik, celui de
Bouteflika doit se produire
impérativement dans la foulée. L’une des
réalisations historiques et patriotiques
majeures du général Mediène serait
d’emmener avec lui Bouteflika et toute
sa cour de vendus. Toufik en a les
moyens, avec tous les dossiers
compromettants qu’il détient. Ce serait
un grand service rendu à la nation et
réparerait sa faute stratégique d’avoir
porté Bouteflika au pouvoir et de
l’avoir soutenu. Ce texte, comme tous
les autres, fera le tour du monde, car
je n’écris pas pour les journaux de
votre valet Grine et quant au prix du
lèche-bottisme et du larbinisme de votre
soi-disant presse Belahmar, offrez-le à
Fella ou à Cheb Abdou. Vous n’avez aucun
pouvoir sur ma plume et je vous conchie,
bande de pervers ! Vous n’êtes rien que
des billets de banque pillés, volés, à
un peuple meurtri. Moi, j’écris
ailleurs, loin des sado-maso et des
salopes comme toi, Saïd, et ton amant
Haddad. Chiche si rakoum rejala
! Affrontez-moi de face, espèces de rats
! Lakane rakoum rjal ! Je vous
attends, répondez-moi avec des arguments
à l’appui, sans chuchoter sur mon dos
dans vos salons feutrés de colonisés.
Tfouh sur vous !
Le kharay major
Mezrag veut créer son parti pendant que
le général Hassan est en prison
Quelle trahison et quel mépris envers
les souffrances du peuple quand un
terroriste notoire est reçu en
consultation pour une Constitution manga
alors qu’il s’est vanté en plein plateau
de télévision off shore d’avoir
tué de ses propres mains un jeune soldat
algérien ! Ce n’est pas une Constitution
qu’il vous faut, canailles, c’est du
plomb dans la cervelle ! Ce terroriste
se croit tout permis et tape sur la
table en affirmant qu’il va revenir dans
la politique sans que l’État algérien
daigne lever le petit doigt pour faire
taire ce criminel. La façon dont les
responsables baissent leur froc devant
ce personnage sanguinaire bien connu
dans la région de Jijel pour des faits
qui n’ont rien de glorieux, est à vomir.
Si les Algériens restent silencieux sur
la mort de leurs proches, moi, je
lutterai toujours contre cet accord
macabre qui a eu lieu sur le dos du
peuple, et je le ferai au nom de mes
proches assassinés. Il n’y a ni
réconciliation, ni rien du tout ! Ce
pouvoir gangrené jusqu’à la moelle nous
a sorti de son chapeau un Mezrag
caracolant sur un vieux canasson aussi
boiteux que la République algérienne, à
l’image du président grabataire. Ce
n’est pas un hasard si dans le pays des
zombis en chaise roulante, les
terroristes sont rois. On connait le
bizness de Mezrag et celui des frères.
Après leur avoir donné, ainsi qu’aux
oligarques, le loisir de blanchir leur
argent dans les banques algériennes,
après avoir offert aux terroristes des
entreprises et des commerces juteux ou
pétillants, et la possibilité de faire
de la politique, la dernière étape est
de remettre en selle le fares
(cavalier) Mezrag, pendant que ceux qui
ont combattu le péril terroriste se font
malmener, emprisonner, salir, mettre à
la retraite, ou sont obligés de prendre
le chemin de l’exil. Madani Mezrag ou
l’un de ses fidèles pourront-ils diriger
l’Algérie demain ? Pourquoi pas,
puisqu’aujourd’hui l’Algérie est ouverte
à toutes les possibilités. Tout est à
l’envers dans une société déboussolée et
devant un peuple tellement fatigué par
les manigances qu’il ne réagit plus à
rien. Le peuple en a trop vu avec ce
pouvoir frelaté : de l’abattoir de la
décennie rouge à la corruption en mode
de gouvernance. Rappelle-toi, kharay
de Mezrag, du militaire Zinedine
Abdelmoumen, mon cousin qui est parti
avec dignité et courage. Toi et tes
salopards de terroristes l’avez
assassiné et notre famille ne connaît
toujours pas le lieu de sa sépulture.
J’exige des chantres du « qui-tue-qui »
qu’ils recherchent la tombe de ce brave
parmi tant de braves qu’a connus notre
patrie. Où est le juge cow-boy Trévidic
pour faire l’autopsie de mon cousin et
de tous ces morts que pleurent les
familles algériennes endeuillées par vos
pantins terroristes ? Mezrag, espèce de
chien puant, tu as passé un accord avec
Smaïn Lamari qui n’est plus là
aujourd’hui. Donc, ton accord est mort.
Je continuerai à vous combattre tous
sans relâche, bâtards !
Un seul pouvoir politique et
plusieurs hérauts
Il vaut mieux entendre ça que d’être
sourd : Ahmed Ouyahia, crieur assermenté
berah de l’oligarchie accuse de
populisme le Premier ministre Abdelmalek
Sellal, alias « Mickey Mouse », et
préconise de dire la vérité au peuple.
Peut-on concevoir un Ouyahia qui ne ment
pas ? Bien sûr, Sellal et son
« gouvernement » schizophrène partent en
vrille, leurs diverses déclarations sont
contradictoires et tapent dans tous les
sens, annonçant la chose et son
contraire au cours de la même journée.
Tous les membres de ce simulacre de
gouvernement doivent impérativement
consulter un psychiatre, qui leur
conseillera une sorte de thérapie de
groupe ou même une camisole chimique.
Sans doute est-ce la caractéristique de
la bonne gouvernance façon Bouteflika,
qui nous enterrera tous, et qui nous a
habitués pendant son long règne à dire
la chose et son contraire, le même jour,
parfois au même moment, nous abrutissant
avec une cacophonie assourdissante.
Peut-on appeler ce ramassis de perruches
braillardes un gouvernement selon la
norme internationale ? La réponse est
non. On annonce des mesures et on les
abandonne tout aussitôt, on se
contredit, on désavoue sa propre équipe,
et ça bataille tous azimuts et
certainement pas dans le sens de
l’intérêt supérieur de la nation. Hmimed
Ouyahia n’a pas froid aux yeux quand il
brandit le terme « populisme », lui dont
le parcours est jalonné de toutes les
formes possibles et imaginables de
populisme, allant de l’incarcération de
cadres intègres jusqu’au ponctionnement
des salaires des fonctionnaires.
Rappelons-nous les entreprises bradées
par Ouyahia sous prétexte d’obéir aux
exigences du FMI qui n’avait rien exigé
du tout, et qu’il a distribuées à ses
proches, comme les cadres qu’il a
emprisonnés. Par un jeu politique, un
petit drible sur fond d’apocalypse qui
menace le pays, Ouyahia se met en scène,
désavoue Sellal et son gouvernement, et
l’accuse de cacher la vérité au peuple
en passant sous silence l’inéluctabilité
de l’austérité due à la chute du prix du
pétrole. Abdeslam Bouchouareb, ministre
RND et ancien chef de cabinet d’Ouyahia,
n’a pourtant pas hésité il y a quelques
jours à vouloir faire avaler au peuple
algérien non pas une couleuvre mais une
baleine en voulant le « rassurer » pour
mieux le saigner en affirmant que
l’Algérie peut survivre à la crise, même
avec un pétrole à 10 dollars. Ya Hmimed
Ouyahia, est-ce que Bouchouareb
appartient à votre parti ou non ?
Concertez-vous avant de commencer à dire
n’importe quoi. Où est l’UGTA, alors que
la grève d’ArcelorMittal dure depuis
quatre mois, et que fait Bouchouareb, le
sinistre ministre expert en blabla quand
le fleuron de la sidérurgie est à
l’arrêt et qu’il déclare à partir du
chantier du complexe sidérurgique de
Bellara à Jijel, en retard bien entendu,
qu’il n’acceptera plus de retard dans
les projets de chantiers, ajoutant que
celui qui n’est pas capable de
respecter les délais n’est pas à la
hauteur, alors que son copainel
kharay Al Haddad n’a pas encore
réalisé la pénétrante de 100 km reliant
le port de Djendjen à Eulma ? Quand
est-ce que le prédateur Ali Haddad
compte remettre les chantiers de
Djendjen-Eulma, stratégiques pour le
complexe de Bellara et le port de
Djendjen, le stade de Tizi Ouzou et la
pénétrante de Bouira ? Et ça se prend
pour des capitaines d’industrie ! Bande
de voleurs ! Je ne cesserai jamais
d’interpeller ce qu’il reste de pouvoirs
publics pour qu’ils enquêtent sur ce
voyou d’Ali Haddad. Puisque la vérité
semble vous titiller, parlez-nous donc
du projet de Bouchouareb et du clan des
oligarques du kharay et
mgammel Ali Haddad, bras économique
de Saïd Bouteflika, qui ont lancé une
opération visant à piller le foncier
industriel et agricole. Parlez-nous
aussi des villas et des biens que vous
avez acquis un peu partout en Algérie
pour un dinar symbolique. Tel maître,
tel chien ! Ya Hmimed, ne parlez pas de
« vérité », car ce mot dans votre bouche
risque de provoquer un cataclysme. Et
dans cette constipation politique qui
conjugue diverses ruses, diversions et
autres masturbations d’un palais
moyenâgeux, Abdelaziz Belkhadem le banni
fait un come-back via le
coiffeur de la présidence. On reprend
les mêmes et on recommence. Un vrai
dessin animé dont le maître est en
réanimation permanente.
Dans cette mascarade orchestrée par
le gouvernement et les institutions du
règne de Bouteflika, les déclarations
des responsables irresponsables nous
montrent que dans les crises, ces
gens-là non seulement paniquent mais
sont d’une incompétence crasse. Les
déclarations tout azimuts montrent
qu’ils n’ont ni vision de la gestion de
l’État, ni stratégie, ni même une
tactique, ça part dans tous les sens et
au finish ils cognent les uns sur les
autres, chaque nouveau ministre mettant
tout sur le dos de son prédécesseur.
Épargnez votre salive, ya Hmimed, ne
parlez pas la bouche pleine, car ce ne
sont pas les gens de la caste du Club
des Pins, de Moretti, de la fraude
électorale et de la corruption
caractérisée qui vous colleront à la
peau tout le restant de votre vie, qui
peuvent parler vrai. Le peuple, lui,
connaît la vérité. Expliquez-nous
comment Hamid Melzi, cet ancien apprenti
maçon devenu millionnaire grâce à ses
relations privilégiées avec le clan
Bouteflika, gère en tant que PDG le site
hyper-protégé du Club des Pins et de
Moretti à Alger où vous vivez avec vos
proches. Dites-nous pourquoi près de 50
millions d’euros sont consacrés
annuellement pour assurer la quiétude
des heureux bénéficiaires des résidences
d’État dont vous faites partie.
Expliquez-nous pourquoi ce site qui
compte plus d’une centaine
d’appartements, une vingtaine de
résidences, près de 300 maisons
coloniales à Moretti et 350 villas au
Club des Pins, est squatté par les
oligarques et leurs familles qui y
coulent une vie paisible. Comment se
fait-il qu’outre sa fonction de patron
de la Résidence d’État, Melzi est aussi
PDG de la SIH (Société d’investissement
hôtelière), entreprise publique qui
détient l’ESHRA (École supérieure
d’hôtellerie et de restauration d’Alger)
et qui a construit le centre de
conférences du Club des Pins et a
commencé la construction de plusieurs
hôtels de prestige dans des points-clés
à Alger, dont l’Aéroport international
d’Alger. Où Melzi est-il allé chercher
2,5 milliards de dinars (23,5 millions
de dollars US) pour acquérir, via son
rejeton, l’entreprise Vitajus,
spécialisée dans la fabrication de jus
de fruit ? Les scandales à répétition se
succèdent depuis des années : l’affaire
des sillons céréaliers de Corso offerts
au PDG du groupe d’oligarques pourris
Amor Benamor pour quelques dinars,
l’affaire Saint-Gobain dont la filiale
française Vetri a vendu ses actifs
algériens au fonds d’investissement
américain Apollo Global Management, les
affaires Lafarge, Orascom, Sawiris,
Djezzy et autres SNC Lavalin. On attend
la vérité, ya Hmimed Ouyahia !
De notre souffrance, nous vous disons
: soyez maudit jusqu’à la fin des temps,
vous et vos maîtres les Bouteflika,
comme vous a maudit votre propre mère,
ya Hmimed, rappelez-vous en. Et
collez-vous votre nouvelle Constitution
là où je pense. Depuis quand des
pouilleux ont-ils une Constitution ? Et
vous osez nous reprocher, à nous, les
patriotes, d’êtres pessimistes et de
répandre le désespoir au sein de la
société ? Décidément, les meilleurs
psychiatres ne pourront rien pour vous
et vos comparses lèche-culs. Nous ne
sommes plus à l’époque de la télé en
noir et blanc où l’on peut se permettre
d’avoir un président muet, ni à l’époque
du cinéma muet pour nous faire gober vos
salades et « l’alacrité » d’un président
sénile et incontinent. Fermez-la donc,
vous ne m’impressionnez pas.
Rappelez-vous, on se connait très bien.
Avez-vous réglé le problème du wagon et
de la locomotive avec le zemmar
Saïdani du FLN, si Hmimed ? Où en est
votre alliance présidentielle ? On
trouve le drabki bien muet ces
temps-ci, lui qui a une si grande
gueule. Serait-ce dû à sa fuite à
Barcelone, derbouka en bandoulière,
après sa garde à vue à Paris pour
détournement d’argent ? La disgrâce du
drabki Saïdani aurait-elle commencé ?
L’un des problèmes fondamentaux de
l’Algérie, c’est qu’elle a un système
présidentiel alors qu’elle n’a pas de
président. C’est aussi simple que ça.
L’Algérie de Bouteflika et le
retour des Pieds-Noirs
Au moment où le pays oscille
d’incertitudes en diversions et ruses
diverses de cette famille maudite des
Bouteflika qui a trompé tout le monde et
trahi les rêves de nos martyrs, un des
derniers actes des accords du
Val-de-Grâce se met en place : les
anciens colons récupèrent des terres
agricoles et des biens immobiliers en
Algérie. Ces mêmes Pieds-Noirs qui ont
essayé à maintes reprises de récupérer
leurs propriétés et qui ont été à chaque
fois déboutés, y compris par l’ONU en
2005, gagnent des procès en Algérie et
recouvrent des terres agricoles,
notamment dans la Mitidja, et des biens
immobiliers dans plusieurs villes, où
des tribunaux algériens de la honte leur
ont donné gain de cause, expropriant des
Algériens pour qu’ils cèdent la place
aux anciens colonisateurs. Oui, vous
avez bien lu : des tribunaux où siègent
des magistrats de la République
Algérienne Démocratique et Populaire !
Cela s’appelle de la trahison et
personne n’en parle, car tout le monde
est corrompu, y compris les médias
achetés. Combien coûte le sang de nos
martyrs, chez les Bouteflika et Cie ?
Combien coûte celui de nos
grands-parents et de nos ancêtres ? Si
les vôtres n’ont pas donné leur sang
pour l’Algérie, les nôtres, si ! Et ce,
durant toute la colonisation. Notre
patriotisme nous fait souffrir, et nous
tenons la braise dans la main. Notre
pays est à nouveau réduit à cette
situation humiliante où le colon de
jadis qui a brisé, écrasé, déraciné
l’Algérien, revient en force. Je peux
fournir les preuves famille par famille.
Personne ne parle de ce sujet. Personne
n’ouvre le bec parce qu’il est rempli de
l’argent de la corruption. Tout est
gardé sous silence pendant que le colon
revient discrètement et que l’Algérien
redevient esclave. Bande de crapules,
vous nous avez fait goûter à tous les
poisons ! Les colons, rejetons de l’OAS
qui ont tué, pillé, torturé, deviennent
propriétaires dans l’Algérie des
Bouteflika, du kharay Ali
Haddad et de Hmimed Ouyahia. Vous
vouliez dire la vérité au peuple, ya
Hmimed ? La voilà, la vérité ! C’était
le prix à payer pour le 4è mandat. Dans
ce lot de propriétaires et d’anciens
colons français, figurent des
Israéliens, et ça, le peuple algérien
doit aussi le savoir, Hmimed Ouyahia !
Ma terre est abreuvée du sang de mes
ancêtres et de celui de mes
grands-parents, ce n’est pas un lieu que
l’on peut piller à volonté pour ensuite
le quitter quand il n’y a plus rien à
gratter ! L’Algérie est tombée tellement
bas sous la sale engeance de bâtards que
nos martyrs se retournent dans leur
tombe. Nous avons fait l’une des plus
grandes révolutions de l’humanité, et
quelques félons nous ont vendus en
trahissant la mémoire de ceux qui ont
tout donné à l’Algérie. Mon grand père
et mes ancêtres ne sont pas morts pour
rien, bande de traîtres ! Je continuerai
à vous démasquer, j’en ai fait la
promesse devant la tombe de mon
grand-père massacré par vos maîtres
gaulois. Mes écrits vous pourchasseront
et vous hanteront dans vos palais de
parvenus pouilleux où vous trinquez avec
l’ancien colonisateur sur le corps de
l’Algérie de nos martyrs. Hna rana
wlad al dawla, les vrais ! Vous
n’êtes que des usurpateurs !
Après la chute du prix du
pétrole, les cancres nous préparent un
plan endettement
Alors que le prix du pétrole ne cesse
de baisser, dévoilant la gestion
calamiteuse et la prédation du pouvoir
pourri, ceux qui nous ont conduits à la
faillite nous préparent un plan
d’endettement. Et ce n’est pas la peine
de lancer leur « stress testing »
pour évaluer la capacité de résistance
du système bancaire dans les situations
de crise. Autant essayer de péter tous
en chœur pour faire remonter le cours du
prix du pétrole ! Non content d’avoir
dilapidé plus de 800 milliards de
dollars dépensés dans le vent, alors
qu’ils auraient pu faire de l’Algérie un
État solide et fort, ils hypothèquent à
présent l’avenir du pays. Si vous voulez
appliquer une politique d’austérité,
commencez par le kharay Ali
Haddad et ses copains-coquins qui
doivent se serrer la ceinture et cracher
au bassinet, ce sont eux qui ont ruiné
le pays et pas le peuple algérien. Que
celui qui a volé paie ! Le gouffre
financier de l’autoroute Est-Ouest qui
engloutit l’argent de l’État n’en finit
pas de défrayer la chronique, comme le
tronçon Lakhdaria-Bouira qui s’effondre
suite à des glissements de terrain. Des
travaux de réparation avaient pourtant
été menés pendant de nombreux mois par
le groupe ETRHB du mgammel Ali
Haddad, pour plus de 120 millions de
dollars. À peine ouverte à la
circulation, la chaussée est déformée
suite à la mauvaise qualité des travaux,
sans, bien sûr, que l’ANA (Agence
nationale des autoroutes) n’y ait trouvé
quoi que ce soit à redire. Aucune étude
de diagnostic du tronçon dégradé n’a été
entreprise avant les travaux de
réfection. Pourtant, lors du lancement
du chantier fin 2013, Farouk Chiali,
l’ancien ministre des Travaux publics,
avait insisté sur la nécessité de
réaliser une étude préalable, mais son
conseil est resté lettre morte et il a
été éjecté de son poste. Abdelkader
Kadi, le nouveau ministre, a reconnu
l’ampleur des dégâts sans toutefois
dénoncer l’incurie et la façon
désastreuse dont Haddad avait mené les
travaux. Résultat, l’actuel ministre ose
nous annoncer la nécessité de construire
5 ponts enfouis afin de pallier au
problème de glissement de terrain, ce
qui reporte l’achèvement des travaux en
juin 2016 ! Mieux encore, la
multinationale de construction espagnole
Indra vient d’emporter un contrat de 11
millions d’euros pour la construction du
tunnel de Bouira, en partenariat avec
Cosider avalée par l’ETRBH du voleur Ali
Haddad. Non seulement, ce voyou bête et
inculte, ce petit trafiquant de sable,
« concubine » de Saïd Bouteflika, a
ruiné l’Algérie en raflant tous les
chantiers publics qu’il n’est pas foutu
de terminer, et quand il les termine, il
les bâcle, mais il en reçoit de nouveaux
! Son entreprise ETRHB Haddad a réalisé
$392 millions de chiffre d’affaire en
2014, grâce à sa position de favorite du
harem de Saïd. Le Premier ministre, le
ministre des Travaux publics et toute la
clique de bras cassés et de corrompus de
ce pouvoir dégénéré doivent dégager, et
Saïd Bouteflika, Amar Ghoul, Ali Haddad
et autres pourris doivent être traduits
en justice pour terrorisme économique.
L’Algérie ne se relèvera jamais des
dégâts commis par cette bande de requins
insatiables. Et ce que je dénonce tout
au long de mes articles n’est qu’une
goutte d’eau dans l’océan des
malversations, rapines, pillages que ces
bâtards ont pratiqués sans aucune honte.
Bande d’idiots, vous êtes incapables de
gérer quoi que ce soit, comme on l’a vu
avec les égouts de Constantine, alors ne
parlons pas de gérer un État ! Vous avez
dilapidé les richesses, remboursez ! Et
ceux qui n’ont pas payé leurs impôts,
comme le kharay Haddad, doivent
passer à la caisse ! Peut-on savoir
pourquoi vous ne récupérez pas les 5
milliards de dollars que vous avez
offerts au FMI de Christine Lagarde,
cette copie conforme de Cruella qui
affame la planète? De quel droit
distribuez-vous l’argent de l’État et du
peuple algérien ? Faut-il oublier ces 5
milliards ? Est-ce l’argent de vos
parents dont vous disposez à loisir ? Rezk
babakoum? Bien sûr, quand on est en
faillite et qu’on a conduit le pays dans
une impasse à tous les niveaux, que ce
soit politique, économique, sociétal,
etc., il est impératif de trouver
d’autres moyens pour se maintenir au
pouvoir et continuer à piller. Et l’on
sort le plan de l’endettement, le plan
catastrophe, le plan échec. Votre échec
à vous ressemble à vos gros bides réunis
! Peut-on sortir de cette situation
catastrophique avec un pouvoir en
décomposition ? Bien sur que non, car
ces gens sans foi ni loi comptent
enterrer l’Algérie avec eux et avec
leurs maîtres. Ils se considèrent liés
par un contrat divin avec l’Algérie et
en abusent jusqu’à plus soif. De quel
droit allez-vous nous endetter pour
maintenir vos projets de gré à gré et
vos trains de vie de nouveaux colons ?
Où nous emmenez-vous avec votre devise
« après nous le déluge », tels les rois
fainéants ? De quel droit saignez-vous
l’Algérie de cette manière ? Est-elle le
legs de vos parents ? Quel sort nous
réserverez-vous après nous avoir pillés
et nous avoir dirigés vers
l’endettement, si ce n’est le dépècement
de l’Algérie, pendant que vous prendrez
des avions pour rejoindre votre
progéniture qui coule une vie dorée à
l’étranger ? Serez-vous satisfaits, à
l’abri dans vos villas cossues et la
table bien garnie, quand nous errerons,
affamés, comme les Syriens qui font la
Une de tous les journaux du monde, sans
foyer, sans terre ni rien, marchant de
pays en pays ? Serez-vous heureux de
voir le peuple algérien sans patrie ?
Nous avions espéré qu’après la chute du
prix du pétrole qui révèle votre
incompétence, non pas seulement au
peuple algérien mais à la face du monde,
vous dégagiez de notre vue, mais non,
vous voulez nous vendre maintenant aux
multinationales. Après avoir mis le pays
en faillite en dilapidant 800 milliards
de dollar, vous nous conduisez tout
droit vers l’endettement et
l’anéantissement. Entre vos serres de
rapaces et de traîtres, l’Algérie,
encore et encore, continue à subir la
malédiction dont vous êtes les seuls
fautifs.
Pour couronner le tout, Gérard
Larcher, président du Sénat français,
est à Alger pour poursuivre la mise à
sac de l’ancienne colonie au profit de
la France, avec la bénédiction de Saïd
et de son amant Haddad. Et l’on nous
sert les « relations bilatérales » et le
« partenariat gagnant-gagnant » ad
nauseam, en essayant de nous faire gober
que la France en faillite mais au grand
cœur veut « accompagner l’Algérie dans
son développement et sa diversification
économiques ». Déjà, la gestion des
aéroports est attribuée aux Français ADP
(Aéroports de Paris) et JCDecaux, la
distribution d’eau est dans les mains de
Suez Environnement, la cimenterie est
aux mains de Lafarge, Renault assemble
et vend ses tas de ferraille à toutes
les institutions algériennes, Peugeot va
bientôt en faire de même, Alstom
construit le métro et le tramway, la
RATP gère les tramway et le métro
d’Alger, Total et Sodexo exploitent les
gisements d’hydrocarbures dans le sud,
pour ne citer que ces cas. Bande de
traîtres ! Je l’ai déjà dit dans un
précédent article, faites un référendum
et demandez au peuple algérien s’il veut
à nouveau retrouver la tutelle française
! Si le peuple accepte le retour à la
France, je jure sur la tombe de mon
grand-père torturé à mort par les
Français et sur la tombe de mes ancêtres
qui sont tombés en luttant contre le
colonialisme que je n’écrirai plus un
seul mot sur l’Algérie.
Mohsen Abdelmoumen
Published in Oximity, September
10, 2015:https:https://www.oximity.com/article/L-Alg%C3%A9rie-du-d%C3%A9mant%C3%A8lem-1
In Whatsupic:http://fr.whatsupic.com/sp%C3%A9ciale-monde/les-fr%C3%A8res-bouteflika7865643.html
Le sommaire de Mohsen Abdelmoumen
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