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Analyse

Ni Bensalah, ni Bedoui, ni Belaïz !
Dégagez tous ! ڨاع يتنحاو

Mohsen Abdelmoumen


Manifestation du 5 avril 2019. DR.

Dimanche 7 avril 2019

À force de manifestations immenses et d’abnégation, de courage et de dévouement, les Algériens ont montré au monde qu’ils étaient arrivés à détrôner un despote qui a fini dans la déchéance la plus totale. Exit Abdelaziz Bouteflika qui figurera dans les livres d’histoire comme le pire président qu’ait connu l’Algérie et celui qui a plongé le pays dans la mauvaise gestion, la corruption, le népotisme, le régionalisme, le clientélisme, la gabegie, la corruption, bref tous ces fléaux qui ont ravagé l’Algérie pendant les vingt ans de règne de cet homme sans scrupules. Pourtant, quand il est arrivé au pouvoir, il disposait d’un large consensus politique en plus du prix du pétrole qui atteignait des sommets. Et à l’heure du bilan, nous regardons en arrière et nous voyons que la période Bouteflika a été une phase de terrorisme économique, politique et social. Abdelaziz Bouteflika  a installé l’Algérie dans le colonialisme avec ses frères mafieux. Qu’avons-nous dans le bilan au niveau politique à part un Parlement des cadenas et de la chkara où les députés sont aux ordres du régime ? Non content d’avoir pillé et dilapidé les richesses du pays à son profit et à celui de sa fratrie et de leurs larbins, ce voleur a le culot de demander pardon au peuple algérien. Les familles des jeunes Algériens qui se sont noyés en mer vont-elles pardonner à Bouteflika et à son gang d’avoir été la cause de l’exode massif de ces jeunes gens suffisamment désespérés pour braver la mort dans une traversée de la Méditerranée ? Les mères de plus d’une centaine de jeunes massacrés lors du printemps noir de 2001 dans la région de Tizi Ouzou vont-elles pardonner ? La mère de Mohamed Tamalt, dont plus personne ne parle, peut-elle pardonner au clan de gangsters pour l’emprisonnement et la mort de son fils qui avait osé informer le peuple en visant la corruption de ce régime pourri ? La famille de Youcef Goucem peut-elle trouver des excuses aux Bouteflika d’avoir élevé au rang de grand argentier du régime un voleur de sable tel qu’Ali Haddad, coupable d’avoir poussé au suicide un homme qui ne réclamait que son dû ? Le peuple algérien peut-il pardonner les détournements, la fuite des capitaux, le bradage des richesses (par exemple le don du gaz algérien à la France pendant 16 années !), les 1500 milliards de dollars dilapidés pendant que des Algériens vivent dans la misère, le chômage en expansion, l’inflation galopante à cause de la planche à billets, le prix prohibitif des produits d’alimentation de base, le choléra qui a refait surface en Algérie, les hôpitaux et l’enseignement dans un état épouvantable, les institutions saccagées par le clientélisme, le larbinisme et la corruption, la perte de repères de la société, l’extraction du gaz de schiste malgré tous les dégâts que cela occasionne à l’environnement, les différents scandales qui ont marqué le règne de Bouteflika (Sonatrach 1 et 2, l’affaire BRC, l’autoroute Est-Ouest, la grande mosquée, Kamel el-Bouchi et le trafic de cocaïne dont Saïd et sa bande sont très friands, les chantiers attribués en gré à gré, et notamment ceux d’Ali Haddad et qui ne sont pas achevés, etc.), la stagnation économique de l’Algérie qui n’a rien produit pendant deux décennies (nous dépendons toujours à 99% des hydrocarbures), la dépendance de l’Algérie à la France (par exemple, c’est la France qui livre le blé à l’Algérie qui fut jadis le grenier de Rome !), la loi des hydrocarbures 2019 qui a été rédigée par un bureau d’études américain (où est notre souveraineté quand ce sont des étrangers qui rédigent nos lois !?), l’humiliation ressentie chaque fois qu’un chef d’État étranger venait rencontrer le président grabataire qui bavait sur sa cravate, et j’en passe. Un million d’Algériens ont quitté le pays sous le règne de Bouteflika, dont moi-même parce que j’étouffais sous ce régime de cloportes, et j’en ai payé le prix fort. On avait tenté de me corrompre lorsque j’étais journaliste à Alger, Amar Ghoul m’offrait une fortune, mais j’ai refusé et je suis parti. J’ai tant écrit, pendant des années, sur mon pays otage d’un clan mafieux… Et je continue en appelant entre autres à ce que Hadj Ghermoul, le jeune homme qui a brandi le premier une pancarte contre le cinquième mandat et qui est toujours en prison, soit libéré immédiatement ! Il n’est pas normal qu’on l’oublie en prison alors que tout le peuple défile dans les rues du pays.

Décidément, la famille des Bouteflika s’adapte à toutes les situations, même au désastre, et redouble d’ingéniosité pour tenter d’éviter les poursuites judiciaires. Ainsi, ils ont réussi à présenter leur frère président de manière à attirer sur lui la pitié en le montrant remettre sa lettre de démission en gandoura, et en produisant un peu plus tard une énième lettre soi-disant pour demander pardon. Ils espèrent une fois de plus rouler le peuple algérien dans la farine mais celui-ci n’est pas dupe. Il n’oublie pas que ces gens-là, après avoir fait le premier, le deuxième, le troisième et le quatrième mandat, ont essayé d’obtenir un cinquième. Rappelons-nous ces images surréalistes du pur-sang offert au cadre ou encore le don d’un cadre au cadre dans les images inoubliables de la cérémonie  d’officialisation de la candidature au 5e mandat de Bouteflika, avec cette nouvelle religion du cadre. N’oublions pas les insultes de Mouad Bouchareb, le président illégitime de l’Assemblée du cadenas,  aux Algériens quand il leur disait « bon sommeil » et qu’ils pouvaient toujours attendre un changement. Les larbins du gang  de Bouteflika ont comploté contre les manifestants comme l’a montré la communication téléphonique « fuitée » entre Sellal et Haddad qui préconisaient l’emploi des armes contre le peuple. N’oublions surtout pas toute cette cohorte de malfrats qui tournait autour des forces extraconstitutionnelles, comme les a nommées le chef d’état-major de l’armée Ahmed Gaïd Salah lui-même. Cela fait des années que je combats ces mêmes forces et nous n’étions pas nombreux dans ce combat. Le peuple algérien a vécu tant de souffrances sous le règne de cette maudite famille et il faudrait qu’il subisse encore un gouvernement qui a été nommé par les Bouteflika et qui gérera la transition ? Nous devrions donc laisser les rênes de la gouvernance à une crapule comme Bensalah qui appartient au RND d’Ouyahia rejeté par le peuple, à un corrompu et dépravé comme Bedoui auquel on amenait des jeunes filles lorsqu’il était wali et qui est le larbin de Nacer Bouteflika, à une Houda Feraoun qui est la poule du même Nacer Bouteflika le jouisseur, à un Belaïz le valet servile de Bouteflika ?  Et vous prétendez que ce gouvernement préparera l’élection présidentielle et dégagera un président ? Non ! Mille fois non ! Le peuple ne marchera jamais dans vos combines : La Bensalah, la Bedoui, la Belaiz, la houkoumat karaine el maiz (ni Bensalah, ni Bedoui, ni Belaiz, ni gouvernement aux pieds fourchus de chèvre), comme le scandait le peuple algérien par millions lors de la manifestation du 5 avril. Vous devez tous partir sans exception. Tous à Bouhadma, bande de bâtards ! Les Bouteflika et leurs larbins : les Bensalah, les Bedoui, les Belaïz, les Ouyahia, les Benyounes, les Sellal, les Ghoul, les Louh, les Bouchareb, les Saadani, les Ould Abbes, les Ould Kaddour, les Sidi Saïd, les Mokhtar Reguieg, les Habba el-Okbi, les Mohamed Rougab, les Farida Bessa, les Chakib Khelil, et les oligarques comme les Kouninef, les Takhout, les Tliba, les Melzi, les Zetchi ce dernier ayant réussi à gangrener le football (matchs truqués, détournements, à l’image de ses maîtres d’el issaba Saïd Bouteflika et Ali Haddad) et qui a fait du championnat algérien le championnat de la corruption et de la cocaïne, et Cie. N’oublions pas les patrons de presse comme Anis Rahmani, le directeur d’Ennahar qui est un corrompu, lui-même impliqué dans le transfert illégal de devises en achetant des biens en France et à Dubaï. Comment a-t-il eu tout cet argent ? Et toute la presse et les médias pourris qui ont soutenu et racolé pour les Bouteflika pendant des années. Allez tous rejoindre à ElHarrach Ali Haddad el mgemmel, el kharay, que j’ai combattu pendant des années ! Tous ceux qui ont collaboré avec le régime des Bouteflika sont disqualifiés et doivent passer à la trappe. Ces traîtres à la nation qui ont pillé le pays n’ont rien à faire dans la nouvelle Algérie et ils doivent payer pour le mal qu’ils ont fait. Ils ont failli plonger le pays dans le chaos et ils doivent être traduits devant la justice, c’est une nécessité pour pouvoir tourner la page et prendre un nouveau départ. Plus le temps passe et plus ils ont le loisir d’effacer les traces de leurs méfaits. Il n’y a pas de pardon qui tienne, il faut agir sans tarder. C’est ce que demande le peuple : Ulac smah ulac (pas de pardon) ! El mohassaba (rendre des comptes) ! Je tiens à souligner que je n’aime pas du tout l’appellation « les 3 B » qui s’adresse à Bensalah, Bedoui et Belaiz qui sont des cancrelats, des cancres, des traîtres, et dont on attend la démission rapide, alors que « les trois B » authentiques se réfèrent aux Braves qui ont marqué l’histoire de l’Algérie en croisant le fer avec le colonialisme français et qui étaient Krim Belkacem, Abdelhafid Boussouf et Lakhdar Bentobal. Je suggère d’arrêter d’appeler ces crapules comme les trois colonels de l’ALN. Pas touche à nos symboles. Si j’ajoute cette réflexion personnelle, c’est parce que le grand martyr, l’immortel Didouche Mourad a dit un jour : « Si nous venons à mourir, défendez notre mémoire ».

Le peuple algérien ne pardonne pas, il se souvient des harragas noyés en Méditerranée. Il ne faut pas le sous-estimer. C’est un peuple qui a pris rendez-vous avec l’Histoire et qui a pris son destin en main. L’armée qui a choisi le camp du peuple doit prendre les revendications de celui-ci en considération. La résolution de cette crise que traverse l’Algérie est politique et non constitutionnelle. Ce n’est pas avec des textes de loi et une Constitution si souvent bafouée par les Bouteflika que l’on va solutionner le problème. Les forces extraconstitutionnelles évoquées par Gaïd Salah ont un nom. Il s’agit de Saïd Bouteflika et de ses acolytes. Tout le monde sait que Saïd possédait les sceaux de la République et amendait la Constitution à son gré. N’oublions pas que ces sceaux de la République se sont retrouvés un jour au Val-de-Grâce ! N’oublions pas trop vite les images que le règne de Bouteflika nous a offertes. L’Algérie pour laquelle sont tombés de nombreux martyrs, l’Algérie Mecque des Révolutionnaires, a vu son président se faire soigner en France, au Val-de-Grâce et aux Invalides. On y a vu Sellal mais aussi Gaïd Salah autour du président devant des urnes funéraires, peut-être celles de maréchaux français, ceux-là mêmes qui ont massacré notre peuple. Ce sont des photos fortes que nous n’oublierons jamais. Dans le bilan d’Abdelaziz Bouteflika, il n’y a absolument rien de positif et il n’est pas normal qu’un gouvernement nommé par le clan Bouteflika soit aux commandes alors que le président a démissionné. Le peuple qui avait perdu son identité, qui n’espérait plus, qui pensait que seul son silence pouvait préserver l’Algérie, a compris suffisamment tôt que son silence participait à l’effondrement de l’Algérie en laissant la clique de corrompus au pouvoir. Il a compris qu’il fallait parler, qu’il fallait faire tomber ces gens-là, que l’Algérie ne serait jamais une monarchie. Aujourd’hui, le peuple algérien a retrouvé sa fierté, son courage,  il est redevenu ce qu’il a toujours été : un bâtisseur, un résistant, un révolutionnaire. Je suis heureux que mon peuple ait démontré sa grandeur au monde entier. Mais il doit être vigilant à ce que le système honni ne se recycle et ne revienne par la fenêtre après être sorti par la porte. Je parle notamment des partis comme le FLN et le RND qui ont insulté le peuple, et je n’exclus pas les autres comme le parti de Ghoul et celui de Benyounes, qui par miracle, sont aujourd’hui du côté du peuple. Les larbins de Bouteflika se sont retournés contre leur maître comme un seul homme et ont tenté de se redresser, oubliant la déformation de leur colonne vertébrale due aux nombreuses courbettes que des années de servilité leur ont infligée. Le FLN et le RND ne doivent plus recevoir l’aide de l’État et s’ils veulent participer à la vie politique, ils doivent concourir comme les autres partis, sauf que le FLN doit impérativement se choisir une autre appellation car le Front de Libération Nationale qui a fait la gloire de l’Algérie n’a rien à voir avec ce parti de chyatines et de bouffeurs de cachir. Le FLN appartient au patrimoine commun des Algériens, rendez-le au peuple, bande de traîtres !

Un des objectifs du clan des pourris était de démanteler l’armée et l’État algérien. Ils ont failli y parvenir. Heureusement, il y a encore des patriotes dans l’armée qui ont fait en sorte que celle-ci  soutienne le peuple. L’ANP est l’armée du peuple et pour le peuple. Le chef d’état-major a parlé de revenir aux articles 7 et 8 de la Constitution, il est temps de les appliquer et de rendre la souveraineté au peuple. L’article 102 est caduque à partir du moment où c’est Bouteflika et sa clique qui ont formé un gouvernement de corrompus. Le peuple n’en veut pas. C’est le peuple algérien qui a marqué l’histoire et c’est à lui de désigner ceux qui doivent le diriger, et certainement pas à travers des élections bidon comme d’habitude. Le peuple n’est pas sorti dans les rues pendant des semaines en initiant l’un des plus grands mouvements de l’histoire de l’Algérie et même du monde, pour se retrouver dans une farce électorale. Désormais, plus rien ne se fera comme avant. Finies, les magouilles et les combines ! Pour l’instant, les conditions ne sont pas réunies pour réaliser une élection présidentielle, il faut le dire, car tous les outils sont ceux de l’ancien régime, c’est-à-dire que les walis et le gouvernement en place ont été nommés par Saïd Bouteflika. Et donc les hommes de confiance de Saïd Bouteflika géreraient la transition ? Jamais ! On ne peut pas faire du neuf avec du vieux. Mon appel s’adresse à l’armée : il faut laisser le peuple décider de ce qu’il veut. Les hommes de main de Saïd Bouteflika doivent être déboulonnés. Il n’est pas normal qu’ils continuent à diriger. L’avenir de l’Algérie ne doit pas rester dans les mains de ceux qui ont souillé le pays. L’avenir de l’Algérie, ce sont ces jeunes et ce peuple qui marchent dans les rues en clamant leur désir de liberté et de démocratie. Il faut revenir à quelque chose d’élémentaire : le pouvoir au peuple, par le peuple et pour le peuple. Et quand le peuple dit : « Dégagez tous ! », il faut qu’ils dégagent tous. C’est la première étape dans l’édifice de l’Algérie nouvelle, se débarrasser des boiseries pourries de l’ère Bouteflika. Il faut ainsi dissoudre l’Assemblée et le Sénat qui sont composés de begaras de la chkara et qui sont dirigés par le FLN et le RND. Ils ne sont pas représentatifs du peuple algérien qui les rejette. Dehors et qu’ils rendent des comptes ! Où sont passés les politiciens professionnels et politicards de salon, toutes tendances confondues, qui ont échoué lamentablement et qui pour certains ont été hués dans les manifestations ? S’ils n’avaient pas échoué, le peuple ne serait pas dans les rues et l’armée ne serait pas dans l’obligation d’intervenir. Tout est à refaire : les partis politiques, les associations, la société civile. C’est ce que demande le peuple qui veut une rupture totale et un changement radical. Puisque Gaïd Salah a déclaré qu’il était au service du peuple, il doit faire en sorte que le peuple puisse décider de son futur et choisir ceux qui le représenteront. Dans l’équation algérienne, seuls comptent le peuple et son armée.

J’ai déjà parlé de la façon dont le peuple pouvait s’organiser, il lui suffit de se réunir au niveau local, en organisant des assemblées dans les communes, les villes et les wilayas pour élire un collège de personnes qui ont la confiance du peuple, qui sont des exemples d’intégrité et surtout qui n’ont rien à voir avec le règne des Bouteflika. Le peuple algérien doit s’émanciper totalement de la période boutéflikienne et regarder vers l’avenir. Il faut se diriger vers l’État de droit où la Justice sera indépendante et souveraine, où elle mènera des enquêtes sérieuses qui viseront tous ceux qui ont dilapidé la richesse du peuple algérien. Les forces occultes tapies dans l’ombre et qui ne désespèrent pas de rebondir sur le grand mouvement populaire doivent savoir qu’elles n’ont aucune chance de revenir sous quelque forme que ce soit. C’est terminé. L’Histoire de l’Algérie s’écrit désormais avec son peuple et non contre lui. Ce sera l’Algérie que voulaient nos martyrs et, aujourd’hui, je les vois sourire dans leur sommeil.

Mohsen Abdelmoumen

Reçu de Mohsen Abdelmoumen pour publication

 

 

   

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Source : Mohsen Abdelmoumen
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