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Algérie Résistance

Que reste-t-il de l’Algérie de Novembre ?

Mohsen Abdelmoumen

Vendredi 6 novembre 2015

Saïd Bouteflika joue au Big Brother en plaçant le peuple algérien sur écoute et va même jusqu’à couper internet

L‘information récente selon laquelle le pouvoir politique mené par Saïd Bouteflika et son gang de mafieux compte installer une sorte de Gestapo en Algérie pour écouter les appels téléphoniques et surveiller les échanges de courriels et commentaires sur les réseaux sociaux, etc. a frappé les esprits. Comment le pouvoir pourri des frères Bouteflika qui a transfiguré toute l’Algérie ose-t-il imaginer contrôler les Algériens de cette manière en usant d’une censure abjecte ? Ce pouvoir persévère dans sa dérive meurtrière pour l’Algérie afin de se maintenir jusqu’en 2019. Dans cet objectif, tous les moyens sont bons, y compris mettre sur écoute et contrôler des millions de citoyens alors que nous sommes à l’ère des Edward Snowden, Julian Assange, Wikileaks, et des nouvelles technologies qui ont réduit le monde à un petit village et que l’information circule en temps réel, contrairement à l’époque révolue où tout se passait à huis clos par l’intermédiaire d’une seule chaîne de télévision reflétant une mentalité unique véhiculée par des eunuques. Le régime des Bouteflika a atteint les limites de la bêtise et de la cécité dans lesquelles il est englué et dont le 4ème mandat est l’incarnation parfaite. Les Algériens sont désormais sommés d’obéir au doigt et à l’œil. Comme tous les peuples de la terre, le peuple algérien cherche l’information ou veut simplement se détendre via les réseaux sociaux, mais une coupure d’internet a ramené l’Algérie à l’âge de pierre pendant près d’une semaine. S’ils en avaient les moyens, les malfrats du gang de la chaise roulante nous ramèneraient à l’époque de la télévision noir et blanc. La créativité de ce pouvoir pourri dans la destruction est phénoménale. Sa propension à tirer vers le bas, à générer la faillite et à déployer une énergie incommensurable pour détruire le pays n’a pas son égal dans le monde, au lieu d’instruire, de cultiver, d’ouvrir les horizons, quand tout le monde dialogue à travers le net. Est-il normal que l’Algérie ne soit reliée que par un seul câble internet et, qui plus est, vers la France via la liaison Annaba-Marseille ? Ce câble est le symbole du cordon ombilical qui lie ces bougnoules colonisés à leur mère-patrie la France.

On a encore vu une preuve de leur couardise et de leur médiocrité lors de la tragédie de la Mecque, où le ministre ou plutôt le « sinistre » des Affaires religieuses a courbé l’échine face à l’Arabie saoudite sioniste en disant que l’affaire n’est pas politique. Ce qui s’est passé à la Mecque est une affaire politique, la Mecque doit être pour tout le monde et certainement pas la propriété de l’Arabie saoudite qui a prouvé qu’elle était incapable de gérer le pèlerinage. L’Arabie saoudite ne pèse rien face à Israël, elle n’est qu’un royaume moyenâgeux et ténébreux qui ne produit rien, vendant juste du pétrole comme le fait la horde sauvage du président remorqué qui vend du pétrole et achète de la bouffe. Aujourd’hui, le pétrole ne vaut plus un clou et la crise se profile, c’est aussi simple que ça, et vos plumitifs qui font de la masturbation mentale et avec lesquels je n’ai rien à voir n’apportent que du vent. Si l’on veut rester fidèle à soi, il est essentiel d’être en dehors de la mêlée. C’est ça, être patriote aujourd’hui. Plus on s’éloigne de vous, plus on constate vos dégâts et plus on est opérationnel pour sauvegarder l’Algérie, parce que le jour où ce pays sera menacé, ce sera à nous de le défendre, car ce jour-là vous plierez bagage pour foutre le camp comme des lâches. Vous êtes les compradores, les coopérants des puissances impérialistes. On l’a bien vu avec Chakib Khelil. Vous êtes tous des Chakib Khelil, sans exception. Voleurs, pilleurs, agents du Mossad, de la DGSE, vous flirtez avec tous les services de renseignement, surtout occidentaux, et avec vos maîtres les Français particulièrement.

Au lieu de chercher des solutions à la crise économique qui s’accentue et de régler les problèmes dans l’intérêt national en utilisant toutes les potentialités et en propulsant la nation pour en faire un pays émergent capable d’offrir des horizons à la jeunesse majoritaire qui vit une situation plus que catastrophique, ce pouvoir pourri de mafieux et de parvenus qui entourent le régent d’Alger, dépourvu de vision et d’envergure, patauge dans l’amateurisme et la médiocrité, provoquant différentes calamités résultant de son long labeur de régionalisme, clientélisme, et autres fléaux dévastateurs qui ravagent un pays sans perspectives. 1.104.000 de bébés algériens ont vu le jour en 2014, quel avenir leur réserve le clan des pourris ? Il est certain que tant que Saïd Bouteflika et sa clique seront au pouvoir, les horizons resteront bouchés. Il ne s’agit pas seulement de la crise d’un système politique arrivé à son terme, l’Algérie vit une crise de personnel et de vision politique, comme l’ont déclaré certains de mes intervenants dans différentes interviews. C’est la matrice qui génère la crise et pas l’inverse. Incarnée par un système politique corrompu sans aucun avenir et qui veut emporter l’Algérie et le peuple algérien dans son saut suicidaire dans le néant, la matrice reste la source du problème, d’où l’enchaînement de décisions telles que cette idée brillante d’espionner les Algériens comme si l’on était dans « la ferme de Saïd Bouteflika ». L’Algérie n’est pas ta ferme personnelle, Saïd, et tu ne peux pas user et abuser des êtres humains comme s’ils étaient du bétail ou de vulgaires cobayes ! Ce pouvoir représente la véritable menace de l’État national et non pas des ennemis extérieurs qui, bien entendu, ne feront que profiter de sa faiblesse.

Si vous pensez contrôler les Algériens, vous vous trompez lourdement. Aujourd’hui, le monde n’est même plus un village, c’est un quartier. Contrôler la population, incarcérer tel ou tel, sont des pratiques de régimes faibles. Un pouvoir fort est capable de se défendre et de se protéger par sa bonne gestion, par son exemplarité. Si vous n’étiez pas tous des pourris, vous n’auriez pas besoin d’acheter et de corrompre tout le monde. Si vous étiez des gens crédibles, vous n’auriez pas peur d’un jeune qui commente sur Facebook, par exemple cette activiste de Tlemcen qui a été arrêtée et placée sous contrôle judiciaire pour avoir publié une caricature de votre président remorqué, ou encore ce journaliste incarcéré pour avoir publié sur sa page Facebook un commentaire qui ne vous convient pas. Vous êtes des malades mentaux, il faut vous faire soigner par des divisions entières de psychiatres. Nous nous demandons ce que nous avons fait au bon dieu pour mériter votre présence, et dieu sait que l’Algérie est une terre de lutte et de révolutionnaires. Comment avons-nous pu hériter d’une telle engeance de bâtards ? Comment l’Algérie a-t-elle pu produire cette merde ? L’image de Saïdani et de certains ministres ou sinistres qui riaient devant les photos de suppliciés de la Guerre de Libération a fait le tour des réseaux sociaux. Cette image reflète la mentalité de ces nouveaux harkis qui se réjouissent de la souffrance des martyrs de la Révolution. Comment le FLN de Ben M’Hidi et de Benboulaïd a-t-il pu devenir le FLN du drabki Saïdani, l’agent du SDECE et le larbin de Bernard Bajolet ? Comment avons-nous pu produire un valet comme Ahmed Ouyahia qui a bouffé à tous les râteliers ? Comment avons-nous pu engendrer un avorton pervers comme Saïd Bouteflika, président de l’Algérie par procuration ? Comment un imbécile comme Ali Haddad, voleur de sable d’Azazga et arriviste inculte, ose-t-il parler d’économie au nom de l’Algérie ? Comment avons-nous permis qu’un corrompu comme Ahmed Gaïd Salah devienne chef d’état-major ? Et par-dessus tout, comment un impotent a-t-il pu obtenir un quatrième mandat ? Comment peut-on concevoir que ces gens-là existent et dirigent aujourd’hui le pays ? Comment sommes-nous tombés si bas ? C’est une question que chaque Algérien doit se poser. Nous comptons les heures et les minutes dans l’attente de nous débarrasser de vous, car ce qui nous maintient debout, c’est de vous voir un jour tous disparaître dans les égouts de l’histoire.

La sortie du général Nezzar concernant la prétendue « restructuration » du DRS.

Comme je l’ai déjà écrit dans ma série d’articles traitant de l’œuvre de déstabilisation de Saïd Bouteflika commencée avec l’Opération Zéralda où Saïd a entamé un véritable plan de liquidation du DRS et des services de renseignement algériens, mais pas seulement, la déstructuration de l’institution sécuritaire et militaire s’est répandue dans différentes unités de l’armée. Néanmoins, le DRS constituait pour le clan de Saïd la cible essentielle. Par sa récente sortie, le général Khaled Nezzar a indirectement confirmé que le général Benhadid a tenté d’intervenir pour insuffler une dynamique en vue d’ouvrir le débat et trouver une sortie de crise. Il faut rappeler que le général Benhadid est incarcéré injustement en ce moment alors que ce grand monsieur a servi fidèlement sa patrie tout au long de sa vie depuis sa prime jeunesse, n’en déplaise à la cohorte de malfrats à l’image d’Ahmed Ouyahia qui s’agrippe à une chaise virtuelle en faisant toutes les contorsions possibles alors qu’il n’existe pas dans la configuration décidée par le clan, même si ce dernier l’a nommé à la présidence. Quoi qu’il fasse, Ahmed Ouyahia est bel et bien politiquement mort donc, nous le sommons de ne pas parler la bouche pleine et d’assumer les différentes affaires auxquelles il est associé, notamment avec Tahkout, et d’arrêter de faire de la politique spectacle. Voir ce futur déchu ne défendre que la cause du clan qui le mettra sur une voie de garage est pathétique.

Concernant la déclaration du général Nezzar, elle est extrêmement importante dans la mesure où Nezzar a clairement dit que l’État civil dont le drabki Saïdani nous rabâche continuellement les oreilles, n’existera pas tant que le président actuel sera détenteur du portefeuille de ministre de la Défense, ce qui n’existe qu’en Algérie. En effet, les chefs d’État ne cumulent jamais leur fonction avec la charge de ministre de la Défense qui, elle, est attribuée à un civil. Dans l’Algérie de Bouteflika, on vit dans une quatrième dimension, voire une sixième. Quoi qu’il en soit, le général Nezzar a recadré le débat sur ce qui s’est passé au niveau du DRS en précisant à Gaïd Salah que bien qu’on lui ait attribué plusieurs segments du DRS, il n’a aucun réel pouvoir puisque le ministre de la Défense n’est autre que le président de la République. L’opération ne visait au final que le remplacement d’une personne par une autre, à savoir le général Toufik par le général Tartag, soit un ravalement de façade. Ce n’est donc pas un changement mais la magouille d’un clan qui a voulu frapper le général Toufik, comme je l’ai dit dans mes précédents articles. Venant du général Nezzar, c’est une réponse au général Benhadid qui lui avait demandé de s’exprimer lorsque ce dernier a attaqué Saïd Bouteflika et son clan. Le général Benhadid a eu le mérite de faire éclater la vérité et l’a payé de sa liberté, et ses propos sont confirmés par Nezzar qui dit la même chose d’une autre manière. Est-ce que Saïd Bouteflika va interpeler également le général Nezzar ? La question reste ouverte. Est-ce que Saïd Bouteflika et son clan pourri vont incarcérer tout qui intervient dans le débat politique, puisqu’ils osent même emprisonner des gens qui postent des commentaires sur leur page Facebook ? Nous sommes non pas dans le processus d’un État civil mais dans la configuration d’un État clanique, régionaliste et fasciste qui est en train de tout flicardiser. Ce n’est nullement dans l’intérêt du pays d’avoir un pouvoir faible qui prétend museler le peuple, au lieu de consolider les libertés démocratiques et les acquis provenant d’un cumul de luttes pour lesquels sont morts des journalistes, des hommes et des femmes qui ont lutté pour que nous ayons le droit de nous exprimer librement, d’avoir une opinion et de la défendre. Nos acquis ne sont pas un cadeau offert par la horde sauvage de Saïd Bouteflika et du harem qui la compose, comme lemgemmel d’Ali Haddad qui n’est qu’un vulgaire voleur à l’instar de ses comparses du clan Bouteflika, véritable ramassis de malfrats, et je suis à court de qualificatifs pour décrire leur forfaiture. Ces gens-là ont saigné et massacré le pays sans aucun état d’âme.

Je maintiens que l’Opération Zéralda a eu lieu sur commande dans le seul but de détruire le DRS et les services de renseignement et de démanteler l’armée. C’est ce qu’évoquait le général Benhadid en parlant du manque de cohésion au sein de l’armée, cohésion qui avait toujours existé auparavant et qui permettait à l’armée de posséder une capacité d’arbitrage pour trouver des équilibres dans les moments de crise. Cette cohésion aujourd’hui est mise en péril par Saïd Bouteflika qui n’est ni un homme d’État, ni un militaire, juste un amateur de soirées sado-maso, un pervers qui règne sur l’Algérie, et ce n’est pas Gaïd Salah qui se berce d’illusions en pensant qu’il détient un pouvoir qui pourra préserver l’institution militaire. Les jours qui suivent vont nous montrer que Gaïd Salah va être mis à la retraite et que le régionalisme sera source de la nomination du futur chef d’état-major qui viendra de la région du clan de Bouteflika et de son entourage, parce que les Bouteflika n’existent nulle part en Algérie et que leur nom ne figure pas dans l’état civil algérien. La sortie du général Nezzar n’est pas anodine et il faut méditer sur son importance au niveau politique, contrairement à sa bisbille avec Khaled Ziari, l’ancien commissaire divisionnaire de la DGSN, qui relève plus de la chamaillerie de gamins et du règlement de comptes. Ici, Nezzar s’est exprimé sur un sujet grave. Est-ce seulement pour dire que le DRS et Toufik ont été visés ou Nezzar a-t-il voulu se rattraper après sa guéguerre insensée avec Ziari dont on connaît l’instabilité et qui peut déclarer tout et n’importe quoi à travers les réseaux sociaux qu’il vient de découvrir et qui lui permettent de se défouler ? L’intervention du colonel Benaouda s’inscrit dans le même ordre d’idées, puisqu’il s’est mis lui aussi de la partie pour solder un vieux compte avec Nezzar en se plaignant d’un coup de pied qu’il avait reçu de Nezzar à l’ère du précambrien. Nous n’oublierons jamais le spectacle effarant que Benaouda a offert face à Bouteflika quand cet ancien de l’ALN s’est abaissé en pleurant devant celui dont on voit aujourd’hui la fin pitoyable. Les règlements de compte concernant l‘histoire de l’Algérie ternissent l’image du pays et ne nous intéressent pas. Ces débats stériles n’apportent rien à l’Algérie. Tout processus révolutionnaire dans l’histoire du monde comporte toujours son lot d’erreurs, l’important est l’objectif et sa réussite. Nous n’avons vraiment pas besoin de chamailleries à l’heure actuelle. Ce ne sont que des velléités de vieillards rabougris qui s’ennuient dans des villas détournées à des colons et qui veulent remplir le vide de leur vie en se réconciliant avec un passé marqué par leurs trahisons, à l’image d’un président qui paie, comme on le voit, sa trahison envers les martyrs. Les révolutionnaires de Novembre, contrairement aux larbins de la France d’aujourd’hui, nous ont donné un pays indépendant. Ce que vous en avez fait est une autre histoire. Le général Benhadid avait raison de demander au général Nezzar pour qu’il s’exprime à propos des véritables manigances du clan présidentiel avec à sa tête Saïd Bouteflika, surtout dans le dossier du DRS et de l’armée.

Hamid Grine se fait fouiller à l’aéroport d’Orly et décerne le Caleçon d’or, prix du président de la République, pour récompenser le journalisme professionnel

Un spectacle de choix a été offert à toute la planète lorsque Hamid Grine, le ministre ou « sinistre » algérien de la Pub, de la Vertu et de la distribution des tickets de métro, s’est retrouvé en caleçon face aux douaniers français qui ne ménagent pas leurs serviteurs bougnoules, même si ceux-ci sont dociles et obséquieux à souhait. À travers le zèle de ses douaniers, la France a montré qu’elle peut se permettre tout ce qu’elle veut avec ce régime illégitime corrompu et dont les ministres et « ministrettes » passent tous leurs week-ends à Paris, comme l’a dévoilé un sénateur français. Même s’ils sont gagnants dans la relation Algérie-France catastrophique pour l’Algérie, les Français n’ont aucun scrupule à humilier des ratons qui ont trahi leur propre patrie. Le message des Français était clair : « Nous sommes les maîtres et nous savons que vous détournez de l’argent et que vous possédez des biens en France, nous vous humilions parce que vous êtes des bougnoules colonisés et des supplétifs de la métropole ». Et Hamid Grine a le culot de nous dire, la main sur le cœur et la bouche en cul de poule, « qu’il était en mission en France ». En plein week-end ! De quelle mission était donc chargé Grine ? D’aller visiter Pigalle ou de prendre un verre sur une terrasse des Champs-Elysées ? Il faudrait quand même cesser de nous prendre pour des idiots. Ce que le régime algérien ne comprend pas, c’est qu’il n’est respecté nulle part et par personne, c’est la raison pour laquelle ce prétendu ministre, disons plutôt « sinistre » Hamid Grine, s’est retrouvé en caleçon devant les douaniers d’Orly, voire soumis à une fouille plus intrusive dans la partie la plus secrète de son anatomie. Du côté de l’aéroport parisien, le tube de l’année c’est « déshabillez-moi » et plusieurs ministres-sinistres se sont foutus à poil lors de visites dans leur patrie de cœur, la France. L’Algérie souffre entre un mehmel d’Algérie télécom et un Hamel du clan de Saïd. El hamla est un mot central désormais à l’honneur. El hamla est partout. L’ère de Bouteflika se résume à la mutation de « arfaa rassak ya aba » (relève la tête) en « arfaa seroualak ya aba » (relève le pantalon). Alors, arfaa seroualak, ya Grine, ya Bouchoureb, ya Tebboune, etc. Au suivant ! Où est le principe de réciprocité, bande de bougnoules colonisés, quand des maires et des sénateurs ou ministres français viennent serrer la pince du président grabataire ? Oseriez-vous fouiller un simple fonctionnaire français en visite dans sa colonie ? Chiche !

Sans doute grisé par sa séance d’effeuillage parisien, le cave Grine a renchéri en Algérie en pratiquant un striptease pour ses maîtres Bouteflika dans un hôtel algérois cinq étoiles afin de décerner le prix du président au meilleur journaliste, sans préciser de quel président il s’agit, soit Saïd ou son frère remorqué. Ce prix est un symbole à la fois du délabrement du métier de journaliste et de la traîtrise de ce pouvoir pourri. Hamid Grine, au lieu de s’emmurer dans la grotte la plus isolée et la plus profonde pour faire oublier l’humiliation qu’il a fait subir à l’Algérie dans l’aéroport français, n’a pas eu honte de parader devant les caméras et les appareils photographiques pour récompenser le meilleur des larbins parmi les « journalistes » algériens. Lui et sa commission à la noix composée de vieux débris qui n’ont jamais été que des pique-assiettes toute leur vie en bâfrant à la mangeoire, ont décerné ce que l’on devrait nommer le Caleçon d’or, prix d’un président remorqué. Les lauréats de cette bouffonnerie vont-ils postuler au Washington Post ou au New York Times ? Les gars, il serait temps de vous mettre tous à l’heure universelle car l’Algérie, en demeurant dans les normes du 4ème mandat, donc hors normes, patauge dans la mare aux canards en attendant que le bateau coule. Donc, Hamid Grine, la pute de la Pub, a offert le Slip d’or. Et quand on pense que cette commission n’a trouvé personne dans la presse écrite à qui offrir ce prix minable, on se demande si ces gens-là sont aptes à distribuer des prix à qui que ce soit. Une « journaliste » de la télévision qui a fait l’interview exclusive d’Abdeslam Bouchouareb mérite-t-elle un prix ? Ou encore un reportage sur les dattes de Ghardaïa ? Alors que le sang a coulé à flots dans cette région et que le pays est menacé de toutes parts, on parle des défis stratégiques des dattes de Ghardaïa ! Mais dans quel monde ou dans quelle dimension vivez-vous ? À défaut de faire un retour vers le futur, faites au moins un retour vers le présent ! C’est à croire que tout le monde est momifié à l’image du président véhiculé. Et je demande à Grine de se rhabiller illico presto et de cesser ses trémoussements.

La situation économique catastrophique de l’Algérie sous les mandats successifs des frères Bouteflika

Dans un an et demi, le fond de régularisation des recettes aura disparu. Jusqu’ici, la dette publique s’élevait à 8 % du PIB mais elle atteindra rapidement 50 à 60 % et sera multipliée par dix en 2019 pour avoisiner les 23 ou 28 milliards de dollars. Ceci est confirmé par le dernier rapport du FMI qui prévoit un avenir économique très sombre pour l’Algérie, bien que le gang des mafieux ait fait cadeau de 5 milliards de dollars à Christine Lagarde et à son organisme impérialiste. Au lieu de rendre ces 5 milliards, le FMI qui sait que le régime de Bouteflika est un pouvoir corrompu et illégitime, ne se prive pas de vous traiter comme des colonisés en vous crachant dessus. Un État faible, on ne lui enlève pas seulement le pantalon dans un aéroport mais on lui fait du chantage et on le pille. Ne pensez pas qu’on a oublié ces 5 milliards donnés au FMI, et nous vous sommons de rendre cet argent ainsi que les 10 milliards que vous avez versés au fond souverain américain ! Les Américains qui se sont repus de nos souffrances n’ont pas éprouvé la moindre gêne pour déclarer que l’Algérie ne détient pas d’argent dans les banques US. Voilà comment les États faibles sont traités par les Occidentaux, ya klab sans honneur ! TFOUH ALIKOUM ya khamaj! L’économie est infectée, comme le rappelle le rapport CARE et Doing Businessde la Banque mondiale qui classe l’Algérie dans les pays les plus rétrogrades en matière économique : 163ème place sur 189 ! Ce ne sont pas nos statistiques, mais celles des maîtres du mgemmel Ali Haddad et de son comparse Abdeslam Bouchouareb, deux autres caves. Pour moi, le FMI avec lequel vous avez pactisé et auquel vous avez offert l’argent du peuple, machi rezk babakoum (qui n’est pas la propriété de vos parents), et toutes les autres organisations du même type sont des instruments impérialistes, mais quand ces institutions vous humilient, cela nous donne la véritable image de ce que vous avez fait de notre pays. Quand Abderrahmane Benkhalfa, le « sinistre » des Finances, déclare que l’Algérie dispose d’une marge de manœuvre face à la crise, pourrait-il nous éclairer quant à cette marge alors que le dinar algérien a dégringolé de 22 % en 10 mois et ne sera bientôt plus que de la monnaie de singe ? Comment allez-vous payer vos importations en provenance de l’Union européenne alors que de 106,9 DA en 2014, il faut maintenant 117, 6 DA pour un euro ? Quand on sait qu’il y a 14 millions de pauvres en Algérie, n’avez- vous pas honte d’avoir dépensé 800 milliards de dollars sous le règne de Bouteflika 1-2-3-4 et des goinfres qui poussent sa charrette de roi-fainéant ? Vous avez présenté la renationalisation d’El Hadjar comme une victoire, parce que vous l’aviez négociée sans payer un centime. Bande de nases, vous allez devoir payer 1 milliard de dollars pour rembourser les dettes d’Arcelor Mittal. Ce n’est donc pas la peine de fanfaronner, l’État a perdu et Mittal sort gagnant. Autre exemple de l’incompétence de ce pouvoir en décomposition avancée, l’Algérie, qui a régné sur la Méditerranée pendant des siècles, et l’une des meilleures flottes maritimes dans les années 80, ne dispose plus que d’une dizaine de bateaux de fret et ne couvre que 2% du transport des marchandises importées, les 98% étant assurés par des navires étrangers pour un montant de 4 milliards de dollars. Sans oublier l’autoroute Est-Ouest, la Grande Mosquée du Grand Sultan Remorqué Bouteflika, etc.

Les différentes factures du 4ème mandat sont très salées et ce que vous avez caché doit être encore plus édifiant que ce que nous savons. Et le régime pourri de Saïd la folle a tout d’un coup décidé de dire la vérité au peuple ? Quelle vérité ? Allez-vous avouer au peuple algérien que vous avez pillé et saigné l’Algérie en utilisant des termes économiques qui sonnent bien aux oreilles ? Allez-vous recourir à votre bataillon de spécialistes du mensonge et des illusions d’optique et d’autres technokhrates ou technomerdes pour convaincre le peuple ? Nul n’est dupe de votre trahison, « rassa khamdja » bande de parvenus, traîtres, caves, rejetons de Fafa ! Vous êtes l’humiliation et la honte de l’Algérie.

Hmimid Ouyahia menace tout le monde et fait du zèle dans l’excès pour obtenir une place au soleil

Ahmed Ouyahia tape à tort et à travers et insulte l’opposition, même si celle-ci en est encore au stade embryonnaire. Cela fait sans doute partie de la mission dont l’ont chargé Saïd et le clan présidentiel. Selon les normes internationales, dans les pays sérieux, l’opposition renforce le pouvoir, chaque nation ayant besoin d’une opposition forte pour garantir le débat et la vie politique. Quand Ouyahia menace une opposition qui n’existe pas, il donne l’impression d’être un scorpion qui, sentant sa fin proche, s’injecte à lui-même le poison mortel. Ne parle pas la bouche pleine, ya Ouyahia, et épargne-nous tes sermons, c’est ton maître Saïd Bouteflika qui t’a placé au cabinet de la Présidence et même si tu t’esquintes à faire toutes les acrobaties possibles et imaginables, tu te retrouveras sur le banc de touche très bientôt. Je l’ai déjà dit dans un article précédent, tu es mort politiquement et ça ne date pas d’aujourd’hui. Au fait, comment va ton fils depuis son overdose d’un cocktail de différentes drogues ? S’en est-il remis ? Quand tu t’attaques aux « ennemis de l’Algérie », ne crois pas que tu ne leur rends pas service, au contraire, tu leur fais de la publicité. Donc arrête ton cinéma, ya Hmimid, et regarde-toi dans un miroir, tu y verras l’image d’un vieux modèle d’échec qui symbolise la crise, la matrice, et la matrice ne génère rien de bon. Benyounès, déjà éjecté comme un valet, continue à faire le larbin en passant el chitta (la brosse à reluire) dans l’espoir d’avoir un poste, même de sous-préfet dans n’importe quel coin perdu en Algérie. Peu importe le poste, y compris celui de cireur de pompes officiel, Benyounès est preneur. Quelle bassesse.

Les cicérones, kawadine lekhab, comme les a décrits notre ami Maougal, ont affiché leur vœu de s’endetter auprès de la Chine. Vous êtes la crise, tous, et vous pensez qu’avec vos plans bidon, vos rafistolages d’aller s’endetter et de se prostituer en Chine, de remplacer Sellal par Bouchouareb sous la pression de l’oligarchie et des begara, vous allez régler les problèmes ? Mais dans quel monde vivez-vous ? Vous fonctionnez d’une manière tellement archaïque et stupide qu’on est incapable d’imaginer qu’il puisse exister ailleurs une race telle que la vôtre. Vous continuez votre fuite en avant alors que êtes tous devant le fait accompli et que chacun est en mesure de constater votre gabegie, votre massacre des richesses de notre pays, l’import import où vous avez tous des prête-noms : vos femmes, vos enfants, vos oncles, vos cousins et frères, vos maitresses ou vos amants, vous êtes tous impliqués dans l’informel comme l’est votre président. Vous êtes vous-mêmes informels et vous demandez aux barons de l’informel d’investir les banques ? Mais il faut être des Ouyahia, des Sellal ou des Saïd Bouteflika, soit le clan au complet, ou un Gaïd Salah corrompu jusqu’à la moelle, pour croire que nous pouvons encore avaler vos salades. Vous êtes abjects et dégoûtants.

On voit vos guéguerres, la danse du ventre du drabki Saïdani qui ne se lasse pas de se déhancher et qui revient à la charge, comme Ouyahia, en menaçant tout le monde, armé de sa derbouka, et qui a le culot de dire aux Algériens qu’ils devraient baiser les pieds du président momifié ! Koul wahed yahkam sabaou(que chacun se tienne à carreau), a dit Hmimid Ouyahia. Ma réponse à Ahmed Ouyahia est la suivante : koun ma naarfakch ya kaii nahsbak madfaa (si je ne te connaissais pas, mon trou de cul, je te prendrais pour un canon), et cet adage du terroir algérien s’adresse à vous tous. Vous ne valez pas un pet, alors ne vous prenez pas pour des canons. Ouyahia, je te le répète, nous continuerons notre combat de patriotes contre votre race maudite. Dazou maahoum ! Si vous n’êtes pas contents, tapez votre tête contre le mur et en passant à la menace, vous prouvez que vous perdez vous-mêmes votre sang-froid et que vous avez peur.Saïdani, le bouledogue de Fafa, nous sort qu’il croit à la justice française parce que la France lui a donné raison dans son litige avec Mondafrique de Nicolas Beau. Ô peuple castré d’Algérie, sachez que Saïdani le drabki a des ambitions présidentielles et risque bien d’être président pour garantir les intérêts des pouilleux Bouteflika avec le soutien de Fafa. Qui pourrait mieux préserver les intérêts du clan, sinon un autre bâtard né dans un camp de réfugiés tunisiens et dont on ne connaît ni le père ni la mère ? Qui se ressemble s’assemble. Le FLN de Benboulaïd et de Ben M’Hidi est mort, nous sommes dans la version Saïdani-Bouteflika, une mouture de Bernard Bajolet, chef de la DGSE, qui se permet d’affirmer lors d’une conférence que le Moyen Orient comme on l’a connu ne sera plus jamais comme avant, c’est à dire que les frontières de l’Irak et de la Syrie ne seront plus les mêmes. Cela confirme que le plan de dépècement des pays venu après le printemps sioniste appelé « printemps arabe » a été concocté dans les laboratoires occidentaux. Bernard Bajolet, l’instigateur du démantèlement des services de renseignement algériens et maître d’Alger, n’a pas abordé le cas de la Libye alors que la France a joué un rôle central dans son effondrement, plongeant le Sahel dans le chaos, et n’a pas parlé non plus de l’Algérie. Bajolet nous prépare sans doute un programme spécifique. La facilité avec laquelle ces criminels osent parler de la disparition de nations et de leurs peuples est impressionnante. Toute honte bue, ils pérorent sur la destruction d’États souverains comme s’il s’agissait de futilités. Bajolet n’a pas non plus jugé utile de dire un mot sur les groupes terroristes comme Al-Qaïda que la France soutient en Syrie. On peut comprendre que Brzezinski ou Kissinger fassent des commentaires alors qu’ils sont à la retraite, mais qu’un chef de renseignement toujours en activité ose s’exprimer sur la géostratégie, c’est assez gonflé. Non seulement, Bajolet reconnaît implicitement la responsabilité de la France et des Occidentaux dans la destruction des pays arabes, mais en plus il s’en vante.

Que dire à la jeunesse algérienne ? Qu’un clan de pourris, producteurs non pas de la richesse mais de la crise et de la faillite, nous a ramené à des mandats consécutifs et à un règne infâme en détournant les acquis de la Révolution ? Que l’Algérie est livrée à une bande de truands malfaisants, de voyous incompétents, de larbins serviles ? Que vous avez tout pillé ? Que vous nous avez livrés à nouveau à la France ? Que des ministres algériens se font fouiller comme des bandits par les Français, comme au bon vieux temps de la colonisation ? Que vous n’avez pas hésité à sectionner le câble internet à Annaba ? Vous nous avez vendu une histoire de sous-marin ou de bateau, ne serait-ce pas plutôt Tliba qui a bouffé le câble ? Non seulement vous êtes capables de bouffer les câbles, mais aussi l’asphalte et le goudron, comme cette tête à claque d’Ali Haddad le kharay et ses 40 voleurs. Qu’allez-vous léguer à ces jeunes générations qui vous maudiront toute leur vie ? Nous sommes fiers d’être contre vous, nous, les vrais patriotes, et vous allez payer très cher tout le mal que vous avez fait à l’Algérie.

Un 1er Novembre dans l’Algérie du 4ème mandat des Bouteflika

Le Val-de-Grâce continue à faire des dégâts. Le 4ème mandat soutenu par François Hollande, alias Flamby « l’alacrité », nous coûte très cher. Le 1er Novembre, fête nationale du déclenchement de notre glorieuse Révolution, s’est déroulé presque comme un jour banal dans l’Algérie des Bouteflika. On ne peut pas se réjouir quand un ministre, copain coquin du clan de Saïd, le sous-préfet de la France coloniale, s’est fait foutre à poil à l’aéroport d’Orly. Comment fêter cet anniversaire, se remémorer la lutte de nos ancêtres, le sang qui a coulé à flots pour cette patrie, quand on voit déambuler des traîtres qui n’ont pas honte de s’afficher avec les représentants de la France qui n’arrêtent pas d’affluer en Algérie ? On sait que le pouvoir des Bouteflika a reçu l’ordre de Paris, depuis plusieurs années déjà, de ne pas fêter nos dates de libération, comme le 1er Novembre et le 5 Juillet. La preuve, en Algérie, on fête davantage le 14 juillet, fête nationale de leurs maîtres gaulois, que les fêtes nationales algériennes. Devant le sacrifice de nos martyrs, comment pouvez-vous affronter votre propre image dans le miroir en avouant que, oui, l’Algérie des martyrs est dirigée par des valets de la France, des bougnoules tahane et farhane, des harkis au service de Fafa ? Même au SILA, salon du livre d’Alger, la France était mise à l’honneur. Comme s’il n’y avait que la France ! Comment soutenir le regard de nos chefs révolutionnaires, comme Larbi Ben M’Hidi ou Benboulaïd, en leur révélant que la France contrôle tout en Algérie, l’eau, les tramways, le gaz de schiste mortifère, etc. et qu’Alger est redevenue une banlieue parisienne ? Les révolutionnaires de Novembre nous ont légué un pays qui aurait pu être une force mondiale et vous en avez fait un vulgaire État bananier, un grand bazar d’importateurs où se bousculent les petites frappes liées à la France et aux Israéliens, et qui se chamaillent pour la rente pétrolière qui se réduit à une peau de chagrin au fil de leur folie dilapidatrice. Ils se battront jusqu’au dernier dollar et puis foutront le camp, comme le font tous les compradores. Leur seul projet est de dévorer toutes les potentialités en attendant de quitter le navire comme des rats. L’Algérie est devenue ce qu’elle est aujourd’hui et il n’y a pas de quoi se réjouir. Ne nous dites surtout pas que nous semons le désespoir, car VOUS ÊTES le désespoir et la mort de la nation algérienne, et le cancer que véhicule votre pouvoir politique se métastase dans toutes les couches de la société. Que faire ? C’est une vieille question mais elle reste d’actualité, car les gens qui l’ont posée avaient une vision de l’État et une culture politique, contrairement au ramassis de canailles sans honneur qui dirigent l’Algérie.

Le clan des Bouteflika a inventé un nouveau style de gouvernance en espérant rester au pouvoir jusqu’en 2019 : les lettres. La saison, non pas des feuilles mortes, mais des missives a repris à l’occasion du 1er novembre, et décidément, on ne guérit pas de la maladie de la France, car seule la lettre de félicitations de François Hollande a été répercutée par la presse. Pourquoi consacre-t-on des manchettes de journaux à celui qui représente l’ancien colonisateur qui, je le rappelle, ne s’est jamais excusé pour ses crimes et pourquoi ne parle-t-on pas des nombreux chefs d’États qui ont adressé leurs vœux à l’occasion de notre date anniversaire ? Triste réalité de l’Algérie où des « ministrettes » françaises à peine sorties de la puberté et des élus locaux viennent parader à tour de rôle devant les rejetons des colonisés qui les accueillent avec des fleurs en chantant « Bienvenue en Algérie à Missié le Franssais » ou « On vous aime ». Les martyrs s’en retournent dans leur tombe. Comment n’avez-vous pas honte, bande de laquais ?

Autre lettre, celle que Saïd Bouteflika, via son légume de frère, a transmise au peuple algérien en lui demandant de garder son sang-froid et de rester calme. Ce énième message au peuple algérien que l’on prête au président mais qui est rédigé par Saïd est une diversion de plus qui sert à gagner du temps. On y annonce pour la millième fois la nouvelle mouture de la Constitution présentée comme le Saint Graal alors que ce n’est qu’une fumisterie de plus de la part du frère d’un président grabataire qui a déjà violé la Constitution. Le pays traverse une crise politique doublée d’une crise économique et ils continuent à grappiller le temps en investissant dans les diversions au moment ou la vacance de pouvoir est flagrante avec un président absent, sauf à travers les lettres de son frère. Leur but est de préparer la succession ou, en cas de crise économique majeure, aménager la fuite. Sauf que cette fois, la missive « présidentielle » comporte en filigrane un aveu d’échec et la peur de la réaction du peuple. Si tout allait si bien dans le pays comme vous le faites proclamer par vos chaînes de télé poubelles, pourquoi demander au peuple de se serrer la ceinture ou de rester calme ? Si votre bilan était positif, pourquoi tant de demandes aux Algériens qui s’apparentent étrangement à « épargnez-nous », « ne nous en voulez pas » ? Auriez-vous peur du peuple ? Faites rentrer vos caniches, ceux qui défendent votre bilan catastrophique, à la niche. Leurs aboiements sont inutiles puisque le maître lui-même a avoué qu’il avait échoué. Dégagez tous sereinement, dans la tranquillité, avant que le peuple ne vous lynche dans les rues. Vous avez prouvé que vous étiez des bras cassés doublés de pilleurs, fichez le camp ! Et dites à vos larbins dans la presse et dans les différents partis foutoirs composés de begara et de renégats de la fermer.

Passons à l’essentiel avec l’autre lettre, la plus importante, émanant de 19 personnalités algériennes qui, dans un souci patriotique de sauvegarder la nation, se sont groupées pour envoyer une demande d’audition à Abdelaziz Bouteflika, via Ahmed Ouyahia, afin de vérifier si le président est au courant de ce qui se passe en Algérie et s’il est capable de gouverner. Leur démarche n’a jusqu’ici obtenu aucune réponse. Ces hommes et ces femmes venus d’horizons différents mais dont le patriotisme n’est pas à mettre en doute ont pris une excellente initiative pour démasquer l’usurpateur, à savoir Saïd Bouteflika, qui se sert de son frère pour gouverner. La première démarche à faire est de démasquer les usurpateurs et ensuite d’installer le nouveau pouvoir, ou la nouvelle république, appelez ça comme vous voulez, qui se penchera sur les problèmes réels de l’Algérie mais avec des personnalités crédibles, compétentes, engagées, et propres, et non pas la crasse qui gravite autour de Saïd et qui constitue aujourd’hui l’un des problèmes du pays et non pas la solution comme le disent des tas de khobzistes, adeptes de la chkara, qui ont pullulé durant le règne du président remorqué Abdelaziz Bouteflika. La démarche de Louisa Hanoune, Zora Drif Bitat, le colonel de l’ALN Lakhdar Bouargâa, Rachid Boudjedra, Nouredine Benissad, Fatiha Mentouri, le professeur Abdelhamid Aberkane, Khalida Toumi, Boudjemaa Ghechir et d’autres noms, est une étape majeure car elle constitue l’identification de la situation dans laquelle se trouve le président. Ces personnalités ont demandé de voir Abdelaziz Bouteflika qui, rappelons-le, reçoit des officiels étrangers, surtout français, et même des sénateurs et maires français ! ainsi que des présidents africains fantoches, en face à face pour constater de visu s’il est à même de diriger. Cette démarche met le doigt sur la plaie et prend le peuple algérien à témoin. Le fait que personne ne leur ait répondu prouve la vacance du pouvoir et le fait que le président est bel et bien absent et que c’est son frère qui dirige l’Algérie par procuration. Face à ces personnalités respectables, les chantres de la version de « la main étrangère » ne vont pas pouvoir faire avaler la pilule en accusant ces personnes d’être des agents de l’étranger qui veulent mettre le pays à feu et à sang. Les hérauts de Saïd qui ont le culot de demander un front de soutien pour le président remorqué, à savoir quelqu’un qui n’existe pas, ont perdu d’avance. Saïd et Saïdani, avant de parler de front de soutien au président ou Ouyahia avec son alliance, il faudrait d’abord nous dire où est le président et qui décide à sa place. Cette démarche s’inscrit dans l’identification de celui qui dirige réellement le pays en ce moment, à savoir Saïd, à la place de son frère, avant de parler de quoi que ce soit. C’est un préambule à tout débat sur la sortie de la crise. Les personnalités qui ont initié cette action n’ont rien à prouver et n’ont aucune ambition particulière, comme elles l’ont indiqué dans leur message, leur parcours parlant pour elles. Certains ont libéré le pays et ce sont eux le vrai FLN, et les autres ont participé à la construction de l’État à tous les niveaux. C’est une excellente initiative qui s’inscrit dans la sauvegarde de l’État algérien et devrait ouvrir la voie à d’autres démarches en vue de la sortie de cette crise qui risque d’emporter la nation algérienne. Comme disait notre ami Sammy Oussedik, la matrice est la seule responsable. Et pour ceux qui ne comprennent pas la différence entre un État et un pouvoir politique, ils doivent reprendre le chemin de l’école. Alors, Saîd Bouteflika, que vas-tu faire face à cette initiative ? Voir des personnalités de différents horizons uniquement motivés par la sauvegarde de la nation et cherchant à identifier si le président est là ou pas, ça fait mal, hein ? Cela vient renforcer ce que j’ai toujours dit dans mes articles, à savoir que Saïd dirige le pays avec son bras droit Gaïd Salah et soutenu par son amant el kharay Ali Haddad. Bas les masques !

Le général Benhadid est toujours en prison, ainsi que le général Hassan et Rebrab, première fortune d’Algérie, est en fuite : telle est l’Algérie du 4ème mandat

Selon une rumeur propagée par Ennahar TV, chaîne de télévision off shoreappartenant à Saïd Bouteflika et dirigée par Anis Rahmani, bien connu pour s’être opposé à la candidature de Bouteflika en 2004 et pour avoir mené campagne contre lui sur Khalifa TV mais qui a fini par retourner sa veste en roulant pour le clan, Rebrab serait rentré en catimini en Algérie. Il est bon de rappeler au passage que l’Algérie est l’unique pays au monde où 40 chaînes de télévision informelles de droit étranger émettent depuis l’extérieur et couvrent l’actualité nationale algérienne et dont les responsables algériens ont un statut de correspondant de presse. Ces chaînes reçoivent des personnalités et ministres algériens sur leurs plateaux, et donnent même la parole à des terroristes sanguinaires, comme Madani « Merguez » Mezrag, promus grâce au clan des Bouteflika et leur valet servile Ouyahia, au rang de « personnalités » nationales consultables dans le cadre de l’élaboration de ce qu’ils appellent la nouvelle Constitution. Le pouvoir politique, lui-même informel et illégitime, refuse de promulguer la loi sur l’audiovisuel afin de permettre l’émergence de chaînes de droit algérien. C’est l’un des nombreux aspects de la calamité du règne de Bouteflika dans le domaine de la presse et des médias.

Même si l’information du retour discret de Rebrab se confirme, cette histoire restera une forfaiture de plus du clan Bouteflika qui a montré à toute la planète que ce régime est non seulement pourri mais d’une incompétence crasse. Pendant ce temps, le général Benhadid continue à croupir derrière les barreaux, et je lui affirme ma solidarité inébranlable. Je me réjouis que son fils, accusé de port d’arme illégal, ait été libéré bien qu’il ait été condamné avec sursis et à une amende alors que le délit pour lequel il avait été écroué réclame au minimum 2 ans de prison. Le verdict en lui-même atteste qu’il s’agissait bien d’une cabale menée par le clan pour nuire au général Benhadid en s’en prenant à son fils. Le général Benhadid, en patriote, a voulu stopper une dérive meurtrière pour le pays et a été incarcéré injustement, sans qu’aucune plainte ne soit versée dans le dossier d’instruction. Cela restera dans les annales de l’Algérie. Malgré son état de santé défaillant, le général-major Abdelkader Ouarabi, dit Hassan, quant à lui, vient d’être transféré de la prison de Blida à Oran, sur les instructions de Gaïd Salah après que celui-ci ait effectué une purge au sein des tribunaux militaires en mettant prématurément à la retraite 14 colonels parmi les procureurs et les juges. Les pourris du gang des mafieux, Gaïd Salah en tête, éliminent tous les patriotes qui se dressent sur leur route. Ces traîtres du clan de la mafia au pouvoir ne sont que des larves comparés au général Benhadid, l’ancien moudjahid, et au général Hassan qui ont servi tous deux la patrie avec dévouement, contrairement à Saïd Bouteflika le sado-maso et ses larbins. Vous n’êtes rien et on vous oubliera, comme on oubliera le président remorqué qui paie en ce moment le prix de sa trahison à la mémoire de nos martyrs. Benhadid a eu le courage de dire tout haut ce que pensent beaucoup d’Algériens. Ceux qui ne sont pas concernés n’ont qu’à regarder les matchs de foot, ils ne seront d’aucune utilité, ni dans un camp ni dans un autre, et surtout pas dans celui des patriotes qui luttent pour une Algérie meilleure capable d’offrir des perspectives aux jeunes générations que ce régime corrompu est en train de sacrifier en les livrant au néant, voire au dépècement programmé de leur patrie. Vous êtes en train de tuer à petit feu tout un peuple en lui bouchant tous les horizons et en lui ôtant toute faculté de rêver, comme vous avez sacrifié notre jeunesse depuis des décennies.

Pour le moment, les puissances occidentales n’ont pas intérêt à ce que l’Algérie s’effondre parce qu’elles lui ont donné le rôle de garde-champêtre et de larbin de la région du Sahel. Et vous vous glorifiez de ce statut de Pakistan et d’agent de l’impérialisme qui n’a aucune stratégie. Méditez sur des pays comme la Russie ou le Brésil. Ce n’est pas un hasard si Rebrab a choisi le Brésil pour y investir, car voilà des pays sérieux. Regardez l’Iran – et ne me sortez pas que l’Iran est chiite, cela ne m’intéresse pas, les questions confessionnelles sont notre malheur. Je suis un Algérien patriote. Quant à « l’islam » de Daech, Al Nosra et autres pantins fabriqué dans les laboratoires occidentaux et financé par les Bédouins du Golfe, bouffez-le ! Il ne me concerne ni de loin ni de près ! – l’Iran donc qui marque des points, que ce soit en aidant la résistance palestinienne ou dans la lutte contre Daech, ou encore en imposant une commission d’enquête aux Saoudiens dans la tragédie du pèlerinage de la Mecque, ce que le pouvoir algérien n’a pas eu le cran de faire. Il ne faut surtout pas offenser vos amis saoudiens, massacreurs du peuple du Yémen. Je parle des États forts, et les Iraniens ont réussi à imposer leur vision aux Américains et à leurs pays satellites, sans parler de l’axe qu’ils ont construit avec la Russie et la Chine. Voilà l’avenir ! Vous, vous êtes déjà morts, vous appartenez à un passé même pas composé, vous êtes conjugables au passé décomposé.

Je le redis : je serai toujours solidaire de tous les Algériens qui se font emprisonner pour leurs opinions, qu’ils soient journalistes, militants, ou généraux. Oui, je soutiens des généraux de l’armée algérienne parce qu’à travers eux, je soutiens l’armée de mon pays, contrairement à ce que dit Ouyahia le perfide, qui doit rendre des comptes à la justice algérienne pour le mal qu’il a fait au pays : incarcération de cadres, fermeture des usines qu’il a données ensuite à ses amis, dont Bouchouareb. Et ce serpent à sonnette ose dire que ceux qui défendent le DRS attaquent l’armée ? Je sais qu’Ouyahia est un zombie à l’image de son président remorqué mais je ne pensais pas qu’il tomberait aussi bas. Et dire que certains le considérait comme le plus politique parmi les politiciens. Une rose ne peut pas croître dans le fumier. Ma andak ma tkahyer men wlad el kelba (on ne choisit pas entre les rejetons de la chienne) : Saïd, le chef de gang, Haddad le kharay pique-assiette, prête-nom et voleur de sable, Saïdani le drabki, Ouyahia le crotale, le gros lard de Gaïd Salah, et toute la clique de mafieux qui ne sont compétents que dans la dilapidation des richesses de notre patrie. Dans cette configuration il nous faut en urgence une nouvelle élite qui émerge. C’est une nécessité vitale. Quand aux rumeurs concernant Rebrab et son hypothétique retour qui entraîne un nouveau cafouillage, le gang aimerait l’incarcérer notamment pour ses propos concernant la pédophilie de Gaïd Salah. Si celui-ci s’estime outragé par des accusations mensongères, pourquoi n’attaque-t-il pas Rebrab en justice ? Mais vous utilisez la justice selon votre gré, quand cela vous arrange. Gaïd Salah a terni l’image de l’institution militaire et devrait être jugé, et non pas le général Benhadid qui a défendu l’honneur de l’armée, ni le général Hassan qui a fait son devoir en protégeant le pays dans la lutte antiterroriste. Tout cela doit être mis à plat, et il faut revenir au fonctionnement des institutions assainies, en commençant par virer les membres du clan et leurs valets. L’informel doit être éradiqué, ya Sellal, et non pas supplier les barons de l’informel pour qu’ils fassent rentrer leur fric dans le circuit. À chaque fois que vous proposez une solution, elle est problématique, et voilà maintenant que vous voulez recourir à l’endettement pour nous mettre plus bas que terre. Soyez maudits, tous autant que vous êtes ! Le général Benhadid a tout notre soutien et nous continuerons à nous battre pour qu’il soit libéré. Il est déjà plus libre que vous tous qui êtes prisonniers de votre image dégradante et de vos turpitudes, planqués avec vos rejetons dans vos palaces du Club des Pins.

Les Pieds-Noirs demandent un passeport algérien.

Cela peut paraître surréaliste, mais il n’y a pas que le sioniste Enrico Macias qui demande à rentrer en Algérie, « son pays », dit-il, pour nous chanter « malheur à celui qui blesse un enfant » – un enfant israélien, cela va sans dire, certes pas un enfant palestinien, parce que les enfants palestiniens, lui et la crasse sioniste préfèrent les massacrer. À quoi nous a servi de faire une révolution si les Pieds-Noirs et les résidus de l’OAS récupèrent non seulement les biens qui nous appartiennent mais foulent à nouveau le sol algérien à l’occasion de leur Toussaint, le 1er novembre, qui correspond pour nous au déclanchement de notre Guerre de Libération nationale ? Tous les ratons colonisés se sont mis au garde-à-vous dans les aéroports pour accueillir le bon colon blanc et son « œuvre civilisatrice ». Voilà où nous a mené le clan Bouteflika : les Pieds-Noirs veulent rentrer d’une manière directe en récupérant leurs biens et en obtenant un passeport algérien. C’est vous, les bâtards du Val-de-Grâce, vous les Bouteflika, vous les larbins, qui leur avez ouvert la porte. Non seulement ils vous foutent à poil dans les aéroports, mais ils exigent la réhabilitation du colonialisme en Algérie avec le retour du colon. Tout cela est le fruit des accords du Val-de-Grâce, comme je l’ai toujours dit. Aujourd’hui, la demande officielle a été introduite. La famille Bouteflika et sa horde sauvage nous ont ramenés « au bon vieux temps des colonies » en souillant l’âme algérienne et en trahissant la patrie. Le mal qu’ils nous ont fait remonte à longtemps mais s’est accentué depuis 15 ans et surtout depuis les accords du Val-de-Grâce, où l’Algérie s’est mise à l’heure française. Tous les ennemis d’hier veulent redevenir algériens. Pourquoi pas, quand un régime pourri comme celui du clan a placé l’argent détourné du peuple dans des immeubles aux Champs-Élysées et à Neuilly sur Seine, et ce n’est pas la peine de nous chanter qu’il n’y a pas de preuves. Tout le monde a les preuves et les policiers français ne vous déshabillent pas pour rien. Regardez le caleçon de Grine en HD, voilà une preuve.

Alors que nos ancêtres, grands-parents et parents ont chassé le colonialisme, celui-ci revient réhabilité par la mafia des pourris qui veut gagner du temps et se maintenir coûte que coûte, soutenue par une France appâtée par le désir de piller les ressources de son ancienne colonie. Ce n’est pas un hasard si nous assistons à un va-et-vient incessant de ministres et ministrettes, de maires, sénateurs et autres officiels français alors que la France est engluée dans une crise profonde et qu’elle n’a jamais eu un pouvoir aussi faible et médiocre que celui de cette nouille de François Hollande « l’alacrité ». Ainsi, pour 2017, la Commission européenne a évalué à 3.3% le déficit public de la France, le mauvais élève de l’Europe, contre les 2.7% promis par le régime français. Mais avec vous, ces incapables deviennent des lumières et l’endive de Hollande se transforme en chef d’État puissant. L’acte final de la tragédie dans laquelle vous nous avez plongés est d’ouvrir la porte au colonialisme, et c’est la raison pour laquelle vous vous acharnez sur tous les patriotes où qu’ils soient. Vous êtes les rejetons de l’OAS et il n’est pas étonnant de vous voir accueillir vos parents en leur donnant des passeports algériens et en leur rendant leurs biens confisqués par notre Révolution. Vous croyez qu’on ne sait rien, mais vous vous trompez, on sait tout de vous, vous êtes transparents et prévisibles : vous avez accordé des passeports aux Pieds-Noirs, ces crasses de l’OAS, qui sont venus discrètement le 1er novembre, souillant la terre de nos Martyrs.

Contre vents et marées, nous défendrons toujours les vraies valeurs de la République algérienne pour lesquelles sont tombés nos martyrs alors que vous défendez vos privilèges, les biens vacants des colons chassés par nos révolutionnaires, vos villas de Moretti et du Club des Pins que vous avez détournées, vos appartements à Paris, vos comptes of shore remplis de l’argent que vous avez volé au peuple algérien, vous n’avez aucune cause à part celle de vos intérêts de mafieux, c’est pourquoi aujourd’hui les Pieds-Noirs reviennent en Algérie sans aucune contrainte à leur demande de passeports. Il n’y a pas de manière plus cynique de pisser sur notre histoire. Le mercenaire et sbire de l’OAS, soutien inconditionnel d’Israël, ce sioniste de Macias veut visiter l’Algérie, et il la visitera grâce à votre servilité à l’égard de Fafa. Tant que vous serez au pouvoir, vous continuerez à couler le pays et à souiller notre mémoire. Vous représentez le mal absolu pour cette belle patrie qui est la nôtre et non la vôtre, car vous avez craché sur ses valeurs. Vos chaînes poubelles et vos larbins qui ferment les yeux et participent en se taisant sont complices de votre trahison. Vous partagez le même objectif : la destruction de l’Algérie en exerçant une vengeance abjecte sur notre passé millénaire, sur l’histoire glorieuse de notre Révolution et sur les valeurs du peuple algérien. Le retour des Pieds-Noirs d’Algérie est une autre félonie à mettre dans le bilan des Bouteflika, et pourquoi pas, Enrico Macias viendra chanter pour vous dans vos hôtels 5 étoiles puants. Hamid Grine pourra fanfaronner en caleçon et se faire fouetter par la cohorte des merdeux du clan des sado-masos. Ahmed Ouyahia pourra faire une danse du ventre au rythme de la derbouka du drabki Saïdani, pendant que Saïd tripotera el mgemmel Ali Haddad sous une table et que Tliba frottera son gros ventre sur celui de Gaïd Salah avant de l’emporter faire une ballade en jet-ski. Et ceux qui me disent que tout le monde connait ce que j’écris et que j’enfonce des portes ouvertes, qu’ils écrivent eux-mêmes au lieu de venir commenter leur blabla de castrés.

D’où viendra la sauvegarde de l’Algérie ?

La sauvegarde de l’Algérie ne peut venir que des patriotes et de sa jeunesse à laquelle on n’a rien laissé. Il ne faut pas désespérer de voir arriver un changement, même si des charognards ont bouffé toute la mangeoire, même s’ils ont tout pillé. Nous pouvons les contrer. Aujourd’hui, tous les patriotes doivent se mobiliser comme l’a fait Benhadid et comme le fait chaque militant qui fait avancer le pays et lui permet de rayonner au moment où certains le plongent dans les ténèbres. L’Algérie n’est pas la propriété des voyous du clan de Saïd Bouteflika. Nous continuerons à vous combattre avec détermination, soyez-en certains. Vous êtes finis, économiquement, politiquement et socialement. Le moment est venu de se débarrasser de vous et de votre règne de pharaons fantoches. Vous vous croyez intouchables mais vous n’êtes rien. Un coup de pied et vous vous effondrez, et le coup de pied viendra d’une manière ou d’une autre, vous pouvez en être assurés. Nous nous foutons de vos pseudo-analyses de salon et de vos débats à la con animés dans vos chaînes poubelles, bref de votre gesticulation politicienne avec des intermittents du spectacle. Nous voulons des véritables solutions, et elles ne viendront jamais de vous ! Nous n’avons pas besoin de racoleurs comme Hamrouche en pantoufles ou X, Y, et Z qui appartiennent au passé pour venir nous décrire la situation. La situation, tout le monde la connaît, nous n’avons pas besoin du diagnostic de tel ou tel. Le cancer s’est métastasé, point barre. Le pantouflard Hamrouche veut-il devenir président, lui qui déclare que ce qui s’est produit avec le DRS est une bonne chose, faisant ainsi un appel du pied au clan et à ses amis islamistes ? Franchement, si vous n’avez que ça comme projet, vous êtes à plaindre, parce que le président qui va venir – si jamais il y en a un parce qu’au point où nous en sommes, on se demande si l’Algérie a encore un avenir – héritera d’une situation catastrophique. Quel qu’il soit, le pauvre homme ne devra pas seulement réparer vos dégâts et vos monstruosités, il devra effectuer les douze travaux d’Hercule et devra être une sorte de Superman avec des pouvoirs surnaturels pour pallier au désastre que vous avez occasionné à tous les niveaux. Néanmoins, ne perdons pas espoir que l’élite algérienne se réveille, et je ne parle pas de l’élite de salon et de ceux qui passent leur temps dans le blabla, mais de gens compétents, y compris dans la diaspora algérienne qui peut être d’un grand apport dans ce moment crucial. Dieu sait qu’il y a encore des hommes et des femmes de bonne volonté qui peuvent faire de l’Algérie ce que vous n’avez pas su et voulu faire. Dans les premiers temps, ce sera difficile et cela exigera des sacrifices, mais le peuple algérien a toujours été courageux.

Si vous incarnez le désespoir, nous, les patriotes, porterons toujours le flambeau de nos martyrs. Nous vous combattrons sans relâche jusqu’à votre fin. C’est une promesse que je fais sans qu’il y ait un compte bancaire ou un lot de terrain à la clé ou un quelconque salaire. Je ne suis payé par personne et c’est ce qui me permet d’être un homme libre. Mon seul patron, c’est le sang de nos martyrs, et le salaire que j’ai perçu, c’est le soleil et l’air de l’Algérie qui me l’ont donné. Je ne suis payé ni par vous ni par vos maîtres. Si vous courez tous derrière les privilèges, l’argent et l’éphémère, vous oubliez que vous finirez tous dans un trou sombre. D’ailleurs, vous êtes déjà morts quand vous croyez que vous êtes vivants. Allez chercher votre momie remorquée pleine d’alacrité, placez la devant vous et méditez sur la façon dont cet homme termine sa vie. Qui est vivant ? Certainement pas vous. Ben M’Hidi est vivant, Benboulaïd est vivant, Ali La Pointe est vivant, et tous les autres sont vivants ! L’Histoire ne retiendra rien des cancres et des traîtres, elle ne se remémorera que des patriotes et des martyrs. L’Histoire s’écrit avec le sang des martyrs, elle ne s’écrit pas dans un salon ou dans un hôtel 5 étoiles avec vos danseuses. Vous avez transformé l’Algérie en cabaret, que Dieu vous maudisse tous. Mais nous sommes là et nous resterons votre cauchemar permanent en vous combattant sur tous les fronts, à l’international et au national. Vous nous mettrez en prison, nous ferons des grèves de la faim, on nous tirera dessus, on se relèvera. Nous supporterons tout pourvu que votre règne tombe à terre et que l’Algérie s’avance, qu’elle s’ancre dans la sève des martyrs et qu’elle rayonne, qu’elle redevienne souveraine et intouchable. L’Algérie est une nation sur laquelle vous n’auriez jamais du mettre vos sales pattes de rapaces. C’est pourquoi tous les patriotes aujourd’hui doivent s’unir autour des hommes qui sont en train de payer pour avoir voulu émanciper ce pays et qu’il n’est pas besoin de citer car tout le monde les connaît. Nous sommes tous prêts à payer pour restituer ce pays à ses enfants authentiques et à son histoire millénaire. Nous arriverons à vous disqualifier et à vous chasser comme nos ancêtres et nos valeureux martyrs ont disqualifié et chassé le colonialisme de vos maîtres.

Partez sans bruit pendant qu’il en est encore temps, l’Algérie est en fin de cycle.

Mohsen Abdelmoumen

Published in Oximity, November 6, 2015:https://www.oximity.com/article/Que-reste-t-il-de-l-Alg%C3%A9rie-de-No-1

In Whatsupic:http://fr.whatsupic.com/sp%C3%A9ciale-monde/1446836604.html

 

 

   

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Source : Mohsen Abdelmoumen
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